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Sawano Akira
Sawano Akira
white sunday — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
white sunday — himari G4wSBVc



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俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


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PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
white sunday — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
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March 13th 2022, 1pmS2・Himaki xx
White Sunday
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L’appartement n’a pas changé depuis la dernière fois qu’il est venu. Le mois de mars est clément, éclairant la pièce principale d’une étreinte de soleil, dessine des reflets minuscules qui flottent dans l’air et dansent devant le rayon perdu par la fenêtre. Au centre, le kotatsu n’est plus couvert de sa couette d’hiver et revêt sa simple condition de table ; accueille entre autres les restes d’un repas qui s’achève. De chaque côté, aux places qu’ils se sont attribués, Akira et Himari terminent de manger les bentos commandés sur Wuber Eat. Les sacs en papier et contenants en vestiges, tandis que les baguettes de Akira claquent encore dans sa boîte. what., il fait les joues encore pleines en voyant Himari s’adosser à son lit, une main venue trouver repos sur son ventre déjà plein. already ? presque incrédule au vue de ce qu’elle a avalé, un regard de jugement qui arque un sourcil avant de soupirer. hand it to me. aussitôt qu’il termine sa propre portion, il fourre sommairement le contenant dans un des sacs vides et tend la main pour attraper celui de Himari. i ordered two yuki ichigo. Information qu’il balance l’air de rien en entamant la fin du bol qu’elle lui remet. Surveille la tentation dans son regard, du coin de l’œil. ’guess you’re too full for that too. Laisse quelques secondes planer, pour lui laisser l’opportunité de revenir sur ses mots – mais sans rien ajouter, il attrape le plus petits sac contenant les pâtisserie et le pose devant elle, la laissant faire son choix directement.

Les gestes sont naturels et tout semble retrouver sa place malgré les dernières semaines occupées sans la voir. Ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas mangé ensemble. Surtout depuis qu’il avait annulé leur repas de mercredi dernier – immédiatement remplacé par celui-ci. Comme une évidence, sans s’être posé la question. La simple envie de venir la voir qui s’était imposée à lui le jour-même. Sans réfléchir à cette date plus particulière, celle du white day. Akira avait déjà réfléchi à ce qu’il lui offrirait en échange de ces efforts en pâtisserie le mois dernier. Quelque chose de personnel. D’un peu plus symbolique encore, pour elle. Pour eux. Parce que ses mains ne sont pas douées pour la cuisine, ni pour créer quoique ce soit de beau. Alors il avait pensé longuement à quelque chose qui pourrait avoir du sens pour elle, comme elle avait su lui offrir quelque chose qui en avait pour lui.

Ce matin lorsqu’il s’était préparé pour la rejoindre, les gestes n’étaient pas tout à fait les mêmes, pourtant. A commencer par cette hâte qu’il avait de la voir. De retourner dans son appartement. D’y retrouver sa place. Puis par ce coup de parfum qui a trouvé le col de son sweat, avant de partir. Et enfin par ce sourire fier un peu trop coincé dans sa fossette, quand il a débarqué dans son genkan. Son cadeau bien gardé dans la poche de son pull, contre lui. Mécanique un peu rouillée par l’absence des derniers jours, mais vite retrouvée au travers des taquineries qui trouve leurs chemins aisément, d’une aisance qui n’appartient qu’à eux. Très vite l’équilibre est rétabli, même si le sujet des examens est soigneusement évité, remplacé par l’empressement de commander à manger, et de s’intéresser à la semaine de travaille de Himari, et de vacances avec ses potes de Akira. Des détails futiles, mais racontés avec familiarité d’une humeur légère.

Les pâtisseries sont déballées et déposées sur la table, baignent dans le rayon de soleil qui se déplace lentement à mesure que treize heure passe. Les restes terminés, laminés par l’appétit de l’ogre qui se repait des fonds de bols laissés par Himari, puis rassemblés dans un seul sac en guise de poubelle. Machinalement, un des deux yuki ichiko se voit poussé devant Akira, comme si cette part lui revenait en toute logique. Il termine de prendre une gorgée de sa canette et fait signe de la main en repoussant le dessert. it’s all for you. Devant l’étonnement que suscite l’information, il se racle la gorge pour préciser. one didn’t seem enough to compete with the – the oni pastry, y’know. Coup de menton en direction des deux yuki ichigo qui reviennent à Himari, d’un geste négligent. En reposant son coude sur la table pour soutenir sa joue, il la regarde faire face à ces deux desserts, avec un air faussement ennuyé. you can keep one for later. Haussement d’épaule pour balayer le problème simplement, sans se perdre dans des effusions d’explications. happy white day, marmonné contre son poing qui lui écrase la joue, dans une indifférence plus feinte que réelle.

Le soleil tourne encore un peu, s’échappe de sur la table débarrassée des vestiges du repas. Après être allé jeter les déchets à la poubelle, Akira revient s’asseoir dans une assise plus habituelle, bras croisés sur le kotatsu. Semble peser ses mots, ou du moins chercher l’inspiration, quand il prend une inspiration et se lance d’un ton tranquille. so, i've meant to tell you something – about the exams. Aborde le sujet dans son habituelle nonchalance, mais les mots employés laissent entendre quelque chose de plus important. i didn’t pass. actually – i didn’t even did the tests. i’ve been to the exam room, but left the second day and didn’t turn in shit. Laisse un court silence dans lequel ses mots flottent, en écho lointain. Il n’hésite pas à regarder Himari, et trouver dans ses yeux l’incompréhension. i’ve had some troubles at work and got – kinda fired. Kinda. Parce que malgré tout, cette affaire s’est réglée à huis-clos, avec sa cheffe Dr.Belacqua. Et que s’il n’était pas interdit de pratiquer la médecine, elle lui avait simplement interdit de revenir pratique à l’hôpital de Kanto. Mais c’était assez pour qu’il retourne sa veste et renonce à devenir médicomage, réalisant que ce chemin n’était que celui de la sécurité, pas celui qui l’attendait. so i won’t go back to the hospital – i won’t go back to mahoutokoro. i’m done with school and mediwizardry. Pause. fuck that diploma. Le ton est monocorde, tranquille. Il expose une nouvelle surprenante et inattendue, mais a depuis eu le temps de se faire à cette nouvelle idée et prendre des décisions pour lui-même, avec la distance de celui qui maîtrise et contrôle ces changements improvisés. until last minute i wasn’t sure about it. i needed time to think. so – now you know. C’est dit légèrement, comme si ce n’était finalement pas grand-chose à s’inquiéter. Alors il se redresse légèrement, guette la réaction de Himari, mais sans aucune appréhension, toujours aussi sûr de lui. Tout en la regardant, Akira glisse ses mains dans la poche de son sweat, et vient discrètement sentir la reliure usée de ce carnet qu’il garde. Depuis trois ans. Bien entre ses mains, avant de le rendre à celle à qui il appartient.
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Yokoi Himari
Yokoi Himari
white sunday — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
white sunday — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
white sunday — himari BWuIvRI
IRL : melody — she/her
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Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

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Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
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Couleur de dialogue : goldenrod
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Particularité(s) : aucune.

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March 13th 2022, 1PMS2・008
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Dernières semaines étranges après les évènements du gala de Saint Valentin - alors que Himari, fidèle à elle-même, fait de son mieux pour trier ses pensées et ses émotions, tout en s’efforçant de maintenir le status quo. Préserver l’équilibre, comme si de rien n’était - peut-être à répondre un peu trop vite aux messages, avec un peu trop d’enthousiasme. Drôle de sentiment d’une solitude qui envahit ses pensées lorsque viennent les examens puis ce rendez-vous habituel manqué, peut-être plus présente que d’ordinaire, ou peut-être est-ce parce qu’elle ne s’en rend compte que maintenant. À scruter son téléphone en l’attente ou l’espoir de nouveaux messages, à vivre sa vie ponctuée d’oublis et de gestes vides alors que Himari a l’impression d’avoir tout mis sur pause dans l’absence. Regards dans le vide, moments creux dans son quotidien, alors que quelque chose manque et qu’elle ne sait plus quoi faire pour l’ignorer.

La promesse de ce repas de remplacement lui donne aussi un objectif qu’elle attend peut-être un peu trop, depuis qu’elle a été prononcée. Elle se surprend à choisir ses vêtements avec un peu plus d’attention, à poser du gloss sur ses lèvres d’ordinaire dénuées de tout maquillage. À se recoiffer nerveusement lorsque l’heure approche, ayant pris le temps de boucler légèrement les longueurs brunes dans un effort supplémentaire - sans trop savoir si c’était pour son image ou pour occuper son esprit, ou peut-être les deux.

Sourire peut-être un peu trop éclairé quand Akira arrive, malgré elle. Tout retrouve sa place, les chamailleries, les plaisanteries, les conversations, le repas commandé. Himari ne pense même plus au reste, trop concentrée sur le présent, sur cette routine naturelle qui la rassure et l’apaise, l’empêche de laisser son esprit dériver sur des questions sans réponses. Note le parfum lorsque Akira entre dans l’appartement, sans vraiment saisir d’où ça vient, sans même vraiment effleurer l’idée que ça pourrait être lui, essuyant la pensée rapidement pour se focaliser sur le reste.

Repas achevé sous le rayon de soleil qui perce la fenêtre pour réchauffer l’intérieur. Himari repousse sa portion de riz et les deux derniers gyoza, incapable de terminer, comme souvent. Et comme souvent, Akira récupère les restes - même si ça aussi, ça a un peu changé. Elle avait autrefois l’habitude de les lui donner elle-même. Il prend désormais sans poser de question, sur un accord tacite construit entre eux deux. I ordered two yuki ichigo. Himari lève les yeux pour croiser le regard de Akira. Eh? Il continue de manger, l’air de rien. ’guess you’re too full for that too. Himari pince les lèvres en penchant légèrement la tête, le nez levé, comme pour évaluer la situation. Hmm… I guess I could still go for something sweet… glisse-t-elle d’une petite voix, l’air de rien, avouant timidement avoir mordu à l’hameçon - sous le regard en coin que Akira lui jette, trop fier de sa stratégie.

Petit regard de satisfaction lorsque Akira sort les pâtisseries du sachet - toujours joyeuse à l’idée de croquer dans quelque chose de sucré, d’autant plus lorsqu’il s’agit de fraises et de crème. Himari pousse une des pâtisseries vers lui, naturellement, avant de planter sa cuillère dans le sien et attaquer sa première bouchée… lorsque Akira repousse sa portion vers elle. Himari lui jette un regard confus, cuillère à la bouche. It’s all for you. Incapable de rien répondre, la bouche occupée, mais son haussement de sourcils suffit. One didn’t seem enough to compete with the – the oni pastry, y’know. Himari manque de s’étouffer avec son morceau de fraise par surprise - ne s’attendait clairement pas à entendre une mention à cette pâtisserie de Saint Valentin et l’embarras qui venait avec, qu’elle avait pris soin d’oublier. Tousse en venant se cacher derrière un mouchoir en papier, essuyant la crème au coin de ses lèvres. Se reprend légèrement avant de répondre. I can never eat all of this… répond Himari d’un ton décontenancé, you have one, ajoute-t-elle en repoussant la pâtisserie, qui revient vite à elle dans un drôle de duel. You can keep one for later. Himari laisse échapper un léger rire nerveux et surpris. Are you okay…? Mais Akira hausse les épaules et se planque derrière une main, accoudé à la table, avant de grommeler un Happy White Day qui achève de surprendre Himari - dans un nouveau souffle amusé et décontenancé. Is he messing with me? It’s tomorrow, you know, répond-elle avec un petit rire timide, avant de hocher la tête et planter sa cuillère dans sa propre portion entamée en baissant le nez. Thank you, laisse-t-elle échapper, sourire gêné aux lèvres. Gênée de ce que ça pourrait impliquer, préférant se raccrocher aux branches - se dire que ce n’est qu’un geste de politesse, en réponse à son propre cadeau, par pur principe.

Akira disparaît brièvement pour se débarrasser des déchets de la commande, alors que la bouilloire siffle d’un son confortable. Himari se rassoit sous le rayon de soleil, sur le tapis, adossée à son lit, deux tasses servies sur la table - bien qu’elle s’attende probablement à ce que la deuxième refroidisse sans que Akira n’y touche. Silence presque somnolent alors que les conditions sont réunies pour une sieste, à ce stade, vite brisé par Akira et une confession qu’il semblait avoir gardée pour lui depuis quelques jours. So, i've meant to tell you something – about the exams. Hmm? Elle avait bien demandé des nouvelles, Himari, sans forcer lorsque la seule réponse à ses questions avait été un silence. Le laisse venir, en silence, derrière sa tasse de thé. I didn’t pass. Eh? Pour une surprise, elle ne peut pas s’empêcher, Himari. How co- Actually – I didn’t even do the tests. Himari lève les yeux pour accrocher l’expression de Akira, sans vraiment comprendre. What…? What do you mean? Ça n’a pas de sens. I’ve been to the exam room, but left the second day and didn’t turn in shit. Himari reste bouche bée face à ces nouvelles, à des millénaires d’une telle confession. La connexion ne se fait pas, dans sa tête, alors qu’elle l’a vu travailler à la bibliothèque, à lui réexpliquer tout ce qu’il étudiait pendant qu’elle sirotait son bubble tea ou croquait dans un Pocky. Elle a vu son investissement, elle sait qu’il savait ce qu’il faisait, ou du moins, en donnait l’impression.
Himari reste silencieuse, ses yeux papillonnant d’incompréhension sans savoir quoi dire. I’ve had some troubles at work and got – kinda fired. Les yeux qui s’écarquillent alors qu’elle pose sa tasse sur la table pour replacer ses cheveux derrière ses oreilles, des deux mains, comme pour mieux se concentrer sur ce qu’il est en train de dire. Wait, what…? C’est beaucoup d’informations à la suite, alors que son cerveau essaie de les intégrer, d’en tirer les analyses qu’elle devrait y comprendre. So I won’t go back to the hospital. I won’t go back to Mahoutokoro. Le coeur qui s’écroule à ces mots tant redoutés, aux prises avec la panique. Fuck that diploma.

Himari prend une large inspiration, quittant le dossier de fortune qu’est le bord du lit pour se rapprocher de la table et mieux écouter, se redressant face aux informations. Elle met quelques secondes à rassembler ses pensées, alors que Akira semble essuyer ces déclarations du plat de la main comme si ce n’était rien. You… were doing really good, though, no…? glisse-t-elle d’abord, alors que ce souvenir de son expression concentrée sur ses bouquins à la bibliothèque ne concorde pas avec le reste. I don’t understand… Nouvelle inspiration, alors que ses sourcils se fronçent légèrement derrière sa frange pour tracer cette fossette habituelle. Did something happen? Is everything okay? How come he got fired? Was that because of me? Nobody cares about what he does with his school reports, though, right…? À des millénaires aussi de se rendre compte qu’elle n’a pas exactement toutes les informations à disposition pour imaginer comment ce renvoi a bien pu se passer. Et puis les mots suivants, qui reviennent résonner entre ses oreilles. I won’t go back. Le coeur qui bat à tout rompre alors que ce sont ses peurs des derniers mois qui reviennent au galop - terrifiée qu’il s’éclipse et disparaisse, depuis bien plus longtemps qu’elle ne saurait l’admettre. Flashback à ce rêve, après être revenue de Shimane.

Don’t go. No knives.

Himari repousse une nouvelle fois ses cheveux derrière ses oreilles, pourtant déjà bien en ordre, machinalement, plus par anxiété que par utilité. And what do you mean you won’t go back…? Laisse sa question en suspens une fraction de seconde, sans se retenir plus longtemps. What are you going to do? You’re not going anywhere, are you? Elle n’essaie même plus de faire semblant, Himari. Alors que pendant trois mois, elle a essayé de feindre son intérêt pour ces bulletins de notes et ces connaissances qui ne lui sont pourtant plus d’aucune utilité. Au diable tout ça - la panique prend le dessus, et elle ne fait plus semblant. Que ses questions, elles ne sont clairement pas pour s’assurer de toujours obtenir ce dont elle avait autrefois besoin - ou peut-être si, et que c’est juste ce qui lui manque qui a désormais changé. Le secret de cette discussion à ses parents au bord des lèvres, tiraillée entre la peur de le voir filer, et celle de se retrouver prisonnière d’un nouveau mensonge, maintenu par ces mêmes angoisses qui reviennent la frapper en pleine face après les avoir évitées trop longtemps.

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(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


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« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


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« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

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(( hold with caution ))
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ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?

March 13th 2022, 1pmS2・Himaki xx
White Sunday
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Ce sont de rapides coups d’œil, dissimulés derrière ses baguettes, lorsqu’elle regarde ailleurs. Est-ce que le soleil a toujours brillé comme ça sur les cheveux de Himari ? Un détail lui échappe, sur lequel Akira ne parvient pas à mettre le doigt. Contemplation vague de ces boucles qui lui semble tout aussi familières qu’elles sont étrangères ; pourtant elles lui vont bien, et ça suffit pour qu’il se demande si c’est un effet recherché, ou simplement son regard à lui qui les trouve jolies pour la première fois qu’elle les fait. S’il les avait remarqués, avant. Si elle les avait faits, avant. Efforts supplémentaires qu’il n’ose pas vraiment supposer.

Dissimule ses observations indiscrètes derrière la conversation, détourne le sujet sur un dessert qu’il avait gardé de côté. Quelques moqueries, un sourire en coin et il dépose devant elle ce qui lui appartient, en réalité. Denrées sucrées qu’il a commandé dès le départ pour les lui offrir. Coup prévu d’avance, déjà mercredi, quand il savait qu’il saisirait l’occasion pour répondre à son cadeau de saint-valentin. Il n’a jamais fait ça, en fait. Se contente d’offrir des chocolats, ou un verre, à celles qui ont eu ce geste à son égard. Sans arrière-pensée. C’est la première fois qu’il y réfléchit vraiment, jusqu’à se demander si c’est assez. Si ça convient. Si ça lui plaît. Aussitôt la surprise vient la cueillir, elle tousse et Akira se moque d’un air malin ; ce n’était pas le but, pas de quoi en faire tout un plat. Mais l’effet est là, c’est déjà ça. D’un geste mesuré, elle essuie le coin de sa bouche et il remarque le reflet pailleté qui ne vient certainement pas de la crème sur la commissure de ses lèvres. Sourcille en regardant peut-être un peu trop attentivement. did you – put something on your lips ? Et malgré lui, il ne peut s’empêcher ce sourire vaurien qui révèle une canine, dès qu’il la voit s’alerter de sa remarque, soudain gênée. she did. Y regarde un peu mieux, de ces yeux qui pèse sur ses lèvres. huh, you just have some cream left. here. Indique de son pouce le coin de sa propre bouche, pour lui servir de miroir.

Le rictus se fait espiègle à mesure que le regard s’allonge, avant qu’elle ne se reprenne et ajoute que c’est trop pour elle, repoussant le deuxième dessert vers Akira, qui s’offusque et le lui renvoie avec un air beaucoup plus sévère sur le visage, argumentant qu’elle en aura pour plus tard. Piqué dans son ego de la voir faire des manières de ses attentions ; c’est pourtant clair, non… Est-ce qu’il a vraiment besoin de le formuler pour qu’elle percute. Pas possible d’être aussi aveugle et toujours à vouloir penser aux autres et tout partager. Garde les deux, mange les deux, savoure les deux, parce que c’est pour toi qu’il les a pris, et qu’il ne sera content qu’en te voyant contente de les manger. Pousse un soupir gonflé, comme si elle rendait sa manœuvre plus difficile et l’empêcher d’exécuter son plan. Happy White Day. Là, c’est bon maintenant ? y’a besoin de banderoles ou on peut s’arrêter là ? Barrage derrière sa main, dans une figure blasée qui feint le désintérêt et la flemme suprême. it’s tomorrow, you know, rit-elle doucement. Elle fait la maligne, maintenant, super. C’est bon, y’a rien, pourquoi elle rit. i know. but we’re not seeing each other tomorrow. so it’s today, il marmonne derrière sa main, en jouant avec sa canette vide. Parce que ça n’avait pas d’intérêt de lui déposer à l’accueil, sans l’avoir vu depuis des jours. Ça n’aurait pas la même valeur. Quelle valeur exactement ? Urgh. anyway. Coupe cours à toute remarque et se lève pour rassembler les déchets.

Tout est tranquille, repose de nouveau dans ce confort qu’ils ont fabriqué à deux, sans se l’avouer. Un confort qui pousse Akira a entamer une conversation qu’il avait gardé jusqu’à présent. Mais c’est aussi pour cette raison qu’il voulait la voir. Pour dire une chose qui a un peu plus d’importance qu’il ne voudrait l’admettre ; au point qu’il décide de lui annoncer en face, et pas qu’au travers d’un sms. Evidemment, Himari est décontenancée. Le calme se rompt, et tout dans sa posture se tend, jusqu’à son visage qui se décompose petit à petit dans l’incompréhension. Malgré les formes, malgré le ton tranquille – Akira la surprend, comme il s’y attendait, mais essaie de minimiser le résultat. Les mots tombent et creusent un peu plus l’incompréhension et la surprise sur le visage de Himari, qu’il surveille du coin de l’œil au travers de ses explications. Fait comme si de rien, comme si c’était tranquille. Comme s’il ne s’était pas battu comme un chien pour rester jusqu’à aujourd’hui, dans un cursus où il n’aurait jamais dû aller. Comme s’il n’avait pas trimé pour y arriver, deux fois plus que les autres. Comme si ça n’avait pas été toute sa vie ni tout son monde depuis des années. Doué de mensonge et de négligence, au point de se convaincre lui-même que c’est trois fois rien. Dissimule la brèche sous un ego solide, déjà prêt à rebondir, déjà décidé. Mais Himari illustre pour lui cette faille qu’il a voulu colmater. Elle porte sur son visage les émotions qu’il a enterré, ce moment où il perd pied, où il est tombé. Un instant, ses yeux reste suspendus à ceux de Himari, et il voit sur son visage la stupéfaction qu’il n’a pas laissé le temps d’exister. Parce qu’il n'a pas le temps, Akira, encore une fois. De s’inquiéter, de douter et encore moins de lui. S’il tombe, il se relève sans regarder s’il s’est écorché, et continue de courir.

Mais Himari elle ne comprend pas. Jusqu’à la dernière minute il s’y est tenté, pour finalement tout foutre en l’air. Comme si les révisions n’avaient été qu’un prétexte en réalité, qu’il s’y était accroché pour elle, quelque part. Pour obtenir ces résultats dont elle a besoin, mais qui l’oppresse. Pour lui montrer que lui se défonce, là où elle ne fait que prétendre. Pour garder la face et lui prouver. Parce que ça avait du sens, pour elle. Mais pas pour lui. Plus vraiment. Parce que ça n’a jamais été que son mensonge à lui, son excuse pour exister. Mais c’est pas là où il veut aller. C’est pas là où on l’attend.

Et dans toute cette stupeur, il comprend aussi qu’elle s’inquiète. De cet air perdu qui ne sait plus où voir la suite, à quoi s’attendre. Un sentiment d’inconfort qui l’envahit, quand il sent le poids de la culpabilité peser, le poids mouillé de la déception qu’il suscite, du souci qu’il crée. Mais y’a pas de quoi. Y’a pas de quoi, putain, alors Akira emploie des mots simples, qui cognent, qui frappent et son directs. Pour bien prouver qu’il s’en fout, que ça vaut pas la peine de s’en faire. Passe pas par quatre chemin et ne prend aucune délicatesse.  Plus vite c’est dit, plus vite il en est débarrassé, plus vite il pourra effacer sa réaction de ses pensées. Parce qu’elle lui pèse, malgré ce qu’il voudrait imaginer ; se foutre de ça comme du reste.

Il lui faut un court moment pour intégrer ces mots, et surtout trouver quoi en dire. Alors qu’il vient de tout foutre en l’air, qu’il ne reste plus rien à faire. Qu’est-ce qu’elle pourrait trouver à dire, désormais. Dans un reniflement machinal, Akira essaie de prendre le thé pour combler le blanc, mais laisse la tasse brûlante posée sur la table, se contente de la faire tourner entre ses mains. you… were doing really good, though, no…?, elle essaie timidement ; et il ne sait pas si c’est pour le convaincre de revenir sur sa décision, si c’est par déception, ou si c’est simplement qu’elle ne comprend pas ce soudain revirement. A force de la connaître, il opte pour la dernière option. i was doing good at some point. not in every field, tho. i liked working in the emergency room, but – it’s not enough to be a mediwiz. En pratique, en urgence, en technique ; il est capable de s’en sortir, d’être bon. Loin d’être le meilleur, pourtant, et c’est ce qu’on attend d’un étudiant en médicomagie. Au-delà du fait que ça n’avait jamais été qu’une fausse vocation. i don’t understand… Hoche la tête sans savoir quoi ajouter ni quoi lui dire de plus, lèvres pincées dans une moue dubitative.

C’est pas compliqué pourtant, il change d’avis quoi. C’est un peu soudain c’est vrai, ça fait pas giga sens, dit comme ça… Mais y’a rien à comprendre de plus, finalement. La vie n’est pas toujours pareille, elle est faite d’imprévus, surtout la sienne. De gros imprévus. Quelque part, tout change en ce moment. Tout bascule, tout chavire. Lui-même change. Son hensoku change. Ce n’est peut-être qu’une conséquence, un signe de plus que sa place est ailleurs. Qu’il est temps pour lui d’avancer. did something happen? is everything okay? Et comment lui dire. Que quelque chose est arrivé, en tout point. Prend une inspiration, évoquant un malaise sous-jacent. S’éclaircit la voix. i might have abused my perks. Les yeux sont ailleurs, vagabondent sur les murs et dans le vide. like, you know, how i healed myself at work or – took one or two extra medecines for friends. changed some prescriptions. these kind of stuff. Haussement d’épaules négligent, bien loin de la culpabilité. Enchaîne aussitôt pour ne pas finir sur cette note. it’s alright. My head of department was – chill. Sourcille sous le terme employé, parce que malgré toutes ses erreurs et la clémence de Belacqua sensei, il trouve quand même le moyen de nourrir un énorme seum à son égard et reste amer. i could've kept practicing, but – i took it as an opportunity to change course, y’know. Il consulte ses yeux, pour vérifier qu’il est assez clair ; mais il voit bien qu’elle est pas bien. Ses gestes trahissent un malaise dont il ne sait pas quoi faire. Le regard d’Himari s’agite, cherche dans l’air des réponses, comme si les siennes n'était pas suffisantes.

Machinalement, Akira s’accoude sur la table, se penche un peu plus pour se rapprocher. Elle repousse ses cheveux, une fois de trop, et la seule pensée qui lui vient, c’est que ça lui va définitivement bien. Putain. and what do you mean you won’t go back…? Fronce les sourcils pour réfléchir à sa réponse, comment la formuler, quand le ton qu’elle emploie le déstabilise de la panique qu’il perçoit en écho. Mais sans lui laisser le temps de comprendre, elle reprend what are you going to do?oi. himari. Ses yeux bruns viennent chercher les siens par en-dessous, comme s’il voulait se mettre à sa hauteur pour être sûr de capter toute son attention. La rattraper à cette panique qui s’empare d’elle. chill. ‘aight ? everything’s fine. Acquiesce comme pour l’inviter à approuver, la convaincre de se rassurer. A perdu un peu le fil, l’esprit ailleurs après avoir assisté à ce vent d’angoisse qu’il a décelé dans ses propos, sur son visage. Tentative de la rassurer un peu étrange, maladroite. Pas sûr d’appeler ça lui-même du réconfort.

i’m done with school – i’mma just find a job. try something different. Reprend ce ton tranquille, qui inspire la confiance. Celui qui laisse entendre qu’il gère, que tout va bien. Celui qui donne envie d’y croire, de se reposer sur lui, de ne pas s’inquiéter. i was thinking… it’s time for me to stop pretending and hiding. Se redresse avec plus d’assurance. you know, when i told you i choose medimagic out of comfort. to stay in mahou longer… Les mots lui viennent au fil de la réflexion, le regard qui se durci dans le vide. i don’t want to do it anymore. Finalement, il s’est rendu compte qu’il n’était pas mieux, à se mytho par sécurité, à se forcer pour se protéger. Et aujourd’hui, Akira en a assez, il veut respirer. Décide d’arrêter de vivre dans la peur d’être trouvé. Il a survécu jusqu’ici et il veut vivre sa vie sans toujours flipper du danger. Il en a fini d’être lâche et de se cacher à l’école, comme le gosse qu’il était. i want to live for myself. see what happens. Revient chercher ses yeux. Mais cette fois, un sourire un peu gamin fend ses lèvres, creuse cette fossette insolente quand il se penche pour ajouter. i applied to the firewizards. Et ce rêve idiot d’une version de lui-même il y a presque dix ans qui ressurgit, pour se prouver qu’il peut trouver sa place – un peu ailleurs, mais pas si loin.

Nouvelle inspiration, nouveau soupir ; alors il se recule un peu et son regard change, quand il vient fouiller dans la poche centrale de son sweat. i’ve got – something else. Toi aussi, Himari. Il est temps – de ne plus avoir peur de la vérité. D’oser vivre tes envies. De faire tes choix. Et si pendant trois ans, Akira l’a soutenu dans ses mensonges et ses stratagèmes, profitant d’un marché idiot, de bêtises de gamine pour se distraire – aujourd’hui, ça ne le contente plus autant. Ce qui lui plairait vraiment, c’est qu’elle arrête. C’est qu’elle avoue. C’est qu’elle soit capable de le suivre dans cette décision d’assumer sa vérité, un peu plus. Après le piano, ne plus vivre dans la peur du mensonge avec sa famille. Alors il extirpe un petit carnet familier, aux couleurs ternies par le temps. Et le dépose simplement sur la table, le pose devant elle. Le lui rend, après ces trois ans à l’avoir gardé avec lui. Un sourire insolent aux coins des lèvres. here. Reprend son menton au creux de sa main. what’s that face? Qu’est-ce qui lui prend tout à coup, on dirait qu’elle va chialer, ou qu’elle digère mal un truc. open it, stupid. c’est un carnet, c’est fait pour être lu, quoi. C’est le sien, elle doit bien savoir comment ça marche.

A l’intérieur, ses notes n’ont pas bougé, quoique légèrement fanées sous l’encre vieillie. L’odeur n’est plus la même – un parfum plus masculin, mêlé à du tabac s’en dégage. Les dessins, les listes de courses éparpillées, les gribouillis et autres vestiges du passé laissé intacts, sous les pages pourtant froissées, témoignant d’avoir été lues, le carnet manipulé, infiltré. Une centaine de pages inutilisées, vierges, avant de tomber sur la dernière. L’encre passe au travers, appuyée. « yo himari youre good enough. you can do whatever you want iknow youre ready. thanks for the meals btw. ganbatte – akira » Le regard s’est échappé ailleurs, évanouit sous une inspiration qui lui prend tous ses poumons, alors Akira se force à boire un thé beaucoup trop chaud pour ne pas avoir à la regarder lire. Pas doué pour les mots, encore moins les écrire, mais le cœur y est. Maladroit, mais sincère.
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Yokoi Himari
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March 13th 2022, 1PMS2・008
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Elle en avait presque oublié cette note sur ses lèvres, Himari, appliquant d’un air distrait ces paillettes sucrées dans un geste qu’elle ne saurait donner à un réel effort de plaire ou au besoin d’occuper ses mains en attendant. Elle avait aussi oublié ce gâteau offert pour la Saint Valentin, faisant son grand retour dans la conversation au moment où elle l’attendait le moins. Himari s’étouffe à moitié avec son dessert, sous le regard goguenard de Akira qui se paye sa tête, comme d’habitude. Did you – put something on your lips? Pique un fard derrière son mouchoir, sous le regard insistant de Akira, trop concentré sur sa bouche - faisant disparaître les preuves à la hâte en secouant la tête. …No, lâche-t-elle dans un son étouffé, essuyant une nouvelle fois sa joue, au coin de ses lèvres, lorsqu’il lui fait remarquer qu’elle en a loupé un peu - accentuant un peu plus le feu sur ses joues.

L’attention d’abord surprenante vient avec une explication pourant bien simple - en apparence. Le White Day approche, à quelques heures désormais, et les pâtisseries viennent prendre leur sens sur la table du kotatsu, dans une surprise qui laisse Himari sans voix pendant quelques secondes. Avant d’en rire, préférant plaisanter sur des faits plutôt que de laisser traîner son esprit au fil des questions que ça dissimule - what does that mean? - sous les grommellements d’un Akira toujours aussi bavard. I know. But we’re not seeing each other tomorrow. So it’s today, il réplique, sous un nouveau léger rire amusé de Himari face à son expression de gamin contrarié. Cute. Mais ça, elle ne le dit pas. Okay, fine, it’s today then, répond-elle d’un ton léger, excessivement innocent, juste assez pour souligner la plaisanterie en demi-ton, menton redressé. Thank you, elle ajoute, avant de croquer dans un nouveau morceau de fraise encrémée, un petit sourire sur le visage.

Moment de répit léger et familier qui ne laisse pas présager la tempête qui gronde. L’accalmie tourne court et le ciel s’assombrit - figurativement - sous le coup des confessions de Akira, qui en avait visiblement gros sur le cœur. Les examens ignorés, l’abandon de ses études. Himari sort de sa demi-somnolence sous ce rayon de soleil, soudain secouée. Par la surprise, par l’incompréhension aussi, face à une situation qu’elle n’avait pas vue venir - should I have seen coming, though? did I miss something again…? - face à la panique qui monte, lentement. Corde sensible tirée sur ses angoisses - celle de mal faire, celle de ne pas voir, celle de répéter ses erreurs passées. Culpabilité aussi de sentir la peur prendre sa place alors qu’elle devrait plutôt se soucier d’Akira, plus que d’elle-même - réalisation aussi que peut-être que dans sa tête, même sans aucune promesse, ça va déjà trop de pair.

Ça n’a pas de sens, après ces heures d’études intenses, la volonté qu’il y a toujours mise, son sérieux quand il s’agissait de lui expliquer correctement les choses - pour rien, en plus. Rien parce que jamais ses parents ne se seraient douté de ses mensongs si elle avait déblatéré des bêtises, rien maintenant non plus parce que voilà trois mois qu’elle n’en a plus l’utilité. Même sous l’explication de n’être théoriquement pas assez bon dans son domaine pour continuer, elle ne saisit pas - parce que ça ne l’a jamais empêché de travailler pour, jusque-là. Alors pourquoi maintenant ?

Et puis le renvoi - jeté dehors par l’hôpital nécessaire à la fin de ses études. Ça aussi, Himari intègre l’information avec un battement de cils silencieux, ponctués de “pourquoi” et de “je ne comprends pas” presque murmurés. I might have abused my perks. La voilà, l’explication. Himari ne répond trop rien aux détails - pas vraiment surprise, beaucoup moins que par l’abandon aux portes des examens. Au fond d’elle, elle savait bien, qu’il avait tendance à piocher là où il n’aurait pas dû pour se soigner au fil de ces combats virulents. Raccroche aussi ce fait avec cette déclaration quant à la bienveillance du chef de son département - peut-être qu’il a compris, lui aussi, quelque part. Himari se dessine le portrait mental de cette personne inconnue comme elle voudrait la voir, pour se rassurer aussi. Donner du sens au détachement presque brutal de Akira face à ses révélations, comme si ce n’était rien - alors qu’elle, assise là, genoux contre la poitrine, a le coeur qui bat la chamade, peut-être assez pour eux deux

I took it as an opportunity to change course, y’know. Alors le voilà, le virage. À 360 degrés, dans un esprit de contradiction qui ne la choque pas autant que le reste, tout compte fait. Parce qu’elle le voit très bien, Akira. Tourner le dos complètement à ce domaine pour lequel il a respiré pendant des années à une contrariété, à moitié par principe, à moitié par conviction. Peut-être que ce n’était que la pichenette dont il avait besoin pour tout lâcher, aussi.

Elle a beau essayer de respirer, Himari, les questions l’envahissent et la hantent, sans qu’elle ne sache faire le tri efficace pour les prononcer. Les yeux qui papillonnent de droite à gauche, voulant se poser sur le visage de Akira, mais sujets aux doubles croches de la peur. Elle arrive à peine à formuler une question, la plus lourde - celle dont elle redoute la réponse avant toute chose. Sa peur de mal faire, associée avec celle de voir les gens partir. La voix tremble légèrement, et beaucoup n’auraient probablement rien remarqué - mais pas Akira. Il semble voir les signes et lire dans sa tête avec une aisance qu’elle remarquerait plus si elle n’était pas aux prises avec son anxiété. Oi. Himari. Himari. Son prénom sonne toujours un peu différemment, quand ça vient de lui. L’interjection lui fait accrocher le regard de Akira, confiant, moins fuyant que quelques minutes plus tôt. Hmm…? elle couine presque, se mordant la lèvre pour s’empêcher de craquer. Les larmes qui menacent de se sauver, mais qu’elle retient de toutes ses forces, parce que ça n’a pas de sens. Chill. ‘aight? Everything’s fine. Soupire légèrement, comme un peu apaisée par cette phrase - d’apparences futile. Mais d’abord parce qu’elle a envie de le croire, et de se calmer, à ça d’avoir encore l’air ridicule, et aussi parce qu’elle l’entend. Qu’il la voit, qu’il comprend ce qui se passe dans sa tête sans qu’elle ne dise trop rien. Qu’elle n’a pas besoin de brandir des pancartes pour qu’il sache exactement ce qu’elle pense. Elle hoche la tête en silence, un peu apaisée.

La rationnalité de ses plans et de ses explications la calment un peu aussi. Himari écoute ce que Akira a à dire - en silence, en hochant la tête au fur et à mesure. Sans avoir grand chose à ajouter, parce qu’elle se sent relativement mal placé pour émettre une opinion lorsqu’il s’agit de mensonges, aux autres comme à elle-même. It’s time for me to stop pretending and hiding. La voix plus assurée, de quelqu’un qui a déjà pris sa décision, non sans y penser. Dans une analyse peut-être surprenante alors que Himari n’avait encore que peu aperçu un côté aussi réfléchi de Akira jusqu’à présent - toujours trop impatient, peut-être même trop pudique pour trop s’avancer sur ce qui se trame dans sa tête. Elle se rappelle, de ses confessions, en Novembre. De ses raisons pour avoir choisi la médicomagie - hochant la tête au souvenir qu’il mentionne directement. I want to live for myself. See what happens. Dans un drôle d’écho invisible à sa propre situation aussi, à ce dernier secret qu’elle garde égoïstement pour elle - et qui ne tient qu’à un fil, maintenant que Akira a décidé que quitter les bancs de l’école était la meilleure décision. Qu’elle ne contestera pas, parce qu’elle sait que c’est inutile, mais aussi parce qu’il ne mérite pas moins - de vivre sa vie comme il l’entend, comme il en a envie, sans écouter les leçons des autres, et encore moins des siennes. Elle se surprend à esquisser un léger sourire à cette déclaration, les bras autour de ses genoux. Comme si au final, tout tombait sous le sens.

Sourcils qui se haussent lorsqu’il balance une nouvelle information. I applied to the firewizards, qu’il lance, avec ce regard de môme fier de lui, trop content d’entamer une nouvelle aventure. Himari laisse échapper une expression de surprise, malgré le sourire qui s’élargit. Wait, already…? Elle ne s’attendait pas à ce qu’il enchaîne cet abandon avec un nouveau plan aussi vite, alors qu’elle accuse encore le poids des autres révélations. Un peu rassurée, un peu flattée qu’il ait décidé qu’elle méritait de connaître ses plans, qu’il les lui communique avec tant de transparence, quand il aurait simplement pu la mettre devant le fait accompli. Et pourtant, cette petite voix dans un coin de sa tête, qui pique son anxiété de nouvelles questions. Firewizards - isn’t it dangerous…? - mais Himari essaie de l’étouffer, parce que ce n’est pas la question. Parce qu’elle n’est probablement pas légitime non plus.

Tempête qui semblait se calmer, mais peut-être n’était-ce que l’oeil trop calme du typhon. I’ve got something else. Himari se redresse légèrement, déjà épuisée par les questions qui restent en suspens dans sa tête après ces révélations. Eh…? Quelque chose d’autre - une nouvelle confession à faire, ou un nouveau cadeau pour ce White Sunday ? Akira fouille dans la poche centrale de son hoodie, avant de le sortir et le poser sur la table.

Les yeux écarquillés, le coeur qui dégringole.

Elle le voit. Elle l’avait oublié, depuis le temps. D’abord otage des manigance de Akira, puis finalement inutile au fil de ses leçons. Is this… elle souffle, presque effrayée à l’idée de poser sa main dessus. Pour n’importe qui, ce ne serait qu’un stupide carnet usé, élimé. Pour Himari, c’est bien plus. Paralysée par les battements outranciers de son coeur qui l’empêchent de bouger. Souffle qui se raccourcit, alors que la peur à peine sur le pas de la porte, fait son grand retour pour l’envahir.

Les lèvres qui tremblent, les yeux brillants. Elle ne sait plus se retenir, malgré ses efforts. Pour ce que ça représente, de revoir ce carnet poussé vers elle. What’s that face? Akira semble se moquer, mais son crâne lui hurle des horreurs qu’elle ne veut pas entendre. So this is it? That’s where it all ends? Ne bouge pas, les yeux embués fixés sur l’objet. Open it, stupid. Himari relève la tête un instant, croise brièvement le regard de Akira avant de fuir - la main tremblante venant s’emparer de l’objet.

Elle se rappelle des pages. De chaque moment, de chaque dessin, chaque liste de courses idiote, chaque cours incompréhensible qu’elle essayait d’immortaliser sur papier pour mieux ressortir des termes savants et nourrir son mensonge. L’encre a délavé, les caractères tantôt bleu turquoise, tantôt roses, tantôt violet buvant le papier dans des couleurs passées. Le froissement des pages, les bords cornés, visiblement parcourues, lues, ces dernières années. Peut-être qu’elle devrait s’en offusquer, se vexer de l’intrusion, mais Himari n’en a que faire. Tout ce qui la hante, c’est pourquoi.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi daigner le lui rendre quand elle n’en a plus aucune utilité ?

Et puis la dernière page, ornée des caractères bancals d’une écriture de garçon malhabile.

You’re good enough.
You can do whatever you want.
I know you’re ready.


Même les fautes restent invisibles, face aux mots. De ce qui ressemble beaucoup trop à des adieux, à un ultime message avant que le carnet ne retrouve sa dernière fonction - lui rendre sa liberté. Mots qu’elle aurait voulu entendre de la bouche de sa mère, trois mois plus tôt. Qui viennent ricocher avec les paroles jusque là trop étrangères des psychomages ou des autres, à l’hôpital. Que peut-être elle les avait entendus, de la bouche de Sawako, alors trop distraite pour vraiment les saisir. Qui n’ont pas la même valeur venant de Akira, d’ordinaire si radin sur les discours et les compliments.

Is this where it all ends…?

Incapable de retenir les larmes plus longtemps, trop malmenée par les émotions des derniers mois, à fleur de peau, alors que les cordes les plus sensibles rompent à force d’être tirées. Himari fond en sanglots, lâchant le carnet sur la table, les deux mains sur le visage. Le coeur endolori de tout prendre avec autant de sérieux, bleui par ces peurs qu’elle n’avait jusque là vues qu’en rêves, qu’elle n’avait évoquées qu’à demi-mots. Il va probablement râler, ou la réprimander, la qualifier de pleurnicheuse, mais elle est incapable de se retenir lorsque toute la mise en scène semble n’être qu’une sortie dramatique de sa vie dans les règles de l’art - la réponse à son cadeau, un rendez-vous pour un repas fixé alors qu’elle aurait simplement pu attendre le prochain, le retour de l’objet-otage symbolisant cet accord qui avait tout commencé.

Cachée derrière son mouchoir, elle essaie de se reprendre - le nez et les yeux rougis, les sillons de larmes sur ses joues, les cheveux collés sur sa peau humide. I’m sorry, I- couine-t-elle, toujours honteuse d’en arriver aux larmes lorsque les mots sont trop lourds. Idiote. Ridicule. I didn’t tell you before but I- talked to my parents, finit-elle par lâcher, dans un soupir ponctué de reniflements. Back in December. Souvenir encore douloureux qui lui rappelle que sa mère lui fait toujours subir son silence radio, simplement mise au courant par un message occasionnel de son frère ou de son père. I’m sorry I didn’t say anything - I was just- it didn’t go well and I was… scared - c’est le mot qui s’évanouit dans un sanglot qui lui étreint la gorge, alors qu’elle est persuadée de se retrouver désormais face au précipice qu’elle redoutait tant. Moment repoussé par cet ultime mensonge, qui revient à la charge, dans un rappel qui lui crève le coeur autant qui la chamboule, sous les mots choisis par Akira dans cette dédicace personnelle sur cet objet bourré de sens. Point d’orgue sur une seule et unique peur - la seule qui subsiste vraiment.

Don’t go.

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Sawano Akira
Sawano Akira
white sunday — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
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☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
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14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
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19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


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PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
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March 13th 2022, 1pmS2・Himaki xx
White Sunday
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Cette inquiétude dont il ne sait pas quoi faire. C’est pas comme s’il attendait quelque chose en particulier, en réalité. Il s’agit d’une décision qui ne concerne que lui, finalement, et peu importe les conséquences et les réactions qui lui sont offertes, ça n’y changera rien. Mais il ne pensait pas trouver sur le visage de Himari un tel souci à cette annonce. Une réserve qu’elle tente de conserver malgré l’ombre qui passe sur ses traits. Derrière elle le soleil se cache sur son dos, dans ses cheveux, mais il a disparu de sa figure. Et pendant qu’il poursuit ses explications, Akira renforce toujours plus ce ton calme et confiant qu’il aborde, en espérant peut-être intérieurement le lui transmettre.

Tout va très vite devant ses yeux pris à la panique, alors il finit par intervenir pour interrompre le stress dans sa montée. Faire barrage d’une voix calme et posée. Son regard, il faut qu’il aille le chercher, parte à sa rencontre sous des airs fuyants quand elle se dérobe. oi. himari. Une émotion humide coincée dans le coin de ses yeux, qui n’échappe pas à Akira. Il se veut rassurant, alors il ignore ce détail comme si ne pas s’y attarder ferait disparaître les reflets inquiets. Mais inquiets pour quoi, exactement ? Elle mordille sa lèvres où subsiste des restes de paillettes, et ça le fait ciller vaguement. eveyrthing’s fine. Sa voix la rappelle à lui, avec un ton qui voudrait pouvoir l’ancrer à ses mots. D’un soupir discret elle retrouve une contenance, équilibre vacillant qu’Akira maintient en se rapprochant. Ce n’est pas la première fois qu’il la voit sujette à des pensées qui déborde. Réfléchit plus vite avec le cœur qu’avec les faits exposés devant elle. D’un hochement de tête, elle se raccroche à ses paroles, et il poursuit sur la même lancée.

Elle a abandonné son dessert, encercle ses genoux voilés d’une longue jupe blanche avec ses bras, se fait toute petite pour le laisser parler. Et les mots lui viennent d’eux-mêmes, dans cet espace rassurant laissé entre eux. Un temps qu’elle lui accorde, une attention docile ponctuée de quelques hochements de tête. Leurs sourires se trouvent discrètement, l’un dans l’autre, au travers des déclarations de Akira qui s’impatiente de lui révéler le plus important. the firewizards. Et sa fossette se creuse davantage quand le sourire de Himari s’élargit devant lui. Une drôle de brûlure au cœur quand il la voit répondre à son enthousiasme, comme s’ils partageaient un secret plein de promesses, l’impatience en liesse. wait, already…? La satisfaction se change en une fierté insolente, et Akira retrouve l’étincelle de diablerie qui pique parfois son regard. let's say it was a busy break, il avoue en se penchant un peu plus, satisfait de ses stratagèmes. Ne remarque pas immédiatement l’angoisse sous-jacent, trop accroché au rayonnement retrouvé aux lèvres de Himari.

Second souffle, désormais plus léger. Mais quelque chose d’autre le pèse, à proprement parler, alors Akira s’en décharge et expose son véritable cadeau de white Sunday sur la table, bien en évidence. La surprise semble couper le souffle à Himari, qui ne s’attendait définitivement pas à revoir ce carnet. is this… Peut-être qu’elle pensait qu’il l’avait jeté, ou perdu. Au contraire, il l’a gardé comme un précieux trésor ; d’abord dans l’idée de l’utiliser contre elle. Puis oui, il l’a un peu oublié, mis de côté. Et lorsqu’il a remis la main dessus, il l’a relu et c’était comme s’il savait voir entre les lignes, le redécouvrait. Avec plus d’intérêt. Ne peut s’empêcher un sourire diable, fier de l’effet de surprise – quand bien même il ne percute pas trop en la voyant aussi émotive. Ne sait pas comment l’interpréter, il se dit simplement qu’elle est touchée qu’il l’ait gardé. Qu’il existe encore, qu’il ne l’ait pas brûlé. open it, stupid. Soudain devenue muette, quand elle relève la tête Akira lui trouve les yeux mouillés. Débordants. Mais aucune lumière sur le visage pour accompagner l’émotion, et il ne comprend pas ce qu’il lui prend. Noie son propre malaise dans quelques gorgées de thé, tandis qu’il l’entend tourner les pages, le papier se froisser sous ses doigts qui feuillettent le passé – enfin, jusqu’à la dernière page, où il a laissé sa griffe.

Un bref instant de silence, qu’il devine servir à la lecture de cette dédicace à laquelle il s’est appliqué. Pas forcément dans la forme, ni en propreté. Mais il voulait trouver les mots qui sauraient la convaincre, qui lui donneraient la confiance qui lui manque. Akira ne se voyait pas capable de les lui dire de vive voix, alors il avait préféré les écrire. Se disant qu’ainsi, elle pourrait même les relire. Et lui s’inviter à ses pensées à chaque fois qu’elle le ferait. Le silence est brusquement rompu par des pleurs, et il abandonne sa planque derrière son thé pour précipiter ses yeux sur Himari ; visage caché dans ses mains qu’elle remplit de larmes en sanglots. o-oi – Déstabilisé, la tasse retrouve la table aux côtés du carnets abandonné sur cette dernière page. Qu’est-ce qui lui prend ?

Akira fronce ses sourcils sous l’incompréhension et reste immobile à la regarder se déverser en pleurs, à couiner comme une petite souris malheureuse. what the fuck. Recroquevillée comme ça, comme il l’a déjà vu devant le magasin de piano. Le souvenir se superpose – et Akira se demande ce qu’il fait de travers pour la faire chialer avec un simple carnet ; lui qui se croyait malin de le lui offrir comme totem de réussite. Pas possible d’être aussi sensible. what a drag. Mais ça le fait chier de la voir dans cet état. Ça le fait chier parce qu’il voulait pas la voir pleurer. Il pensait la faire sourire. Et le voilà qui pousse un soupir mal à l’aise, main qui masse sa nuque, se retrouve avec une petite chose toute en chagrin sur les bras. sighhh. Alors il se rapproche, élimine la dernière distance qui subsiste entre eux why you such a crybaby. De sa grande taille, il vient naturellement se placer à ses côtés, l’encadrant de chacune de ses jambes avant de l’amener à lui. Des gestes qu’il sait faire, qu’il a déjà dispensé, parce qu’Akira est celui qui protège. Il se place toujours en bouclier, prend les devants et agit sans qu’on lui demande. De ses bras qui se font remparts, il l’attire contre lui – comme si en mettant son visage dans son pull, ça allait faire taire les pleurs. what’s wrong. you don’t like my gift ? C’est dit avec un faux air de reproche, pour dédramatiser une situation qu’il ne pige pas, de toute façon. Elle couine, elle chouine et elle baragouine dans ses pleurs, alors Akira lève les yeux au ciel et grogne. shut it. you’ll talk when i can understand what you say. A ses mots il attrape un petit coussin sur son lit et vient l’appuyer sur la tête, coincée entre son torse et l’oreiller. there, so i don’t see your snotty face. Menteur. Le ton est grognon, réprobateur, mais il veut surtout s’empêcher d’avoir à gérer ses pleurs. Alors il les cache, il les tait. Une main pour tenir Himari recroquevillée contre lui, l’autre qui tient l’oreiller sur sa tête, pour pas avoir à la regarder. Le visage reniflant et plein de sanglots perdus dans ses bras, qu’il ne voit pas dans la petite ouverte de son coude.

Nouveau soupir contrarié, dans cette position à laquelle il ne déroge pas. Les pleurs ont l’air de s’apaiser, suffisamment pour la laisser parler. i’m sorry, i – Alors il retire le coussin et le repose sur le lit d’une main las. Croise ses bras sur ses genoux pour la laisser respirer, sans la libérer de l’étreinte improvisée – mais qui lui semble si naturelle. Car ces gestes, il les cherche malgré lui. Le contact, Akira en a besoin – à défaut de savoir parler, il fait en silence et attend que ça passe. Vaut plus que mille mots. about what now. Il n’y a que le sommet de son crâne qui dépasse de ses bras, et c’est très bien comme ça. Leurs regards ne se croisent pas, ce qui selon lui, facilite parfois la prise de parole. i didn’t tell you before but i – talked to my parents, confit-elle entre deux reniflements. Inconsciemment il affiche une mine confuse, ne réalise pas immédiatement la révélation. you did?, il répète pour confirmer. Et soudain il lui semble comprendre un peu mieux cette réaction sensible. back in december. Ses yeux cherchent dans le vide à faire les comptes, et réalise que ce n’est pas si récent. Mais ne s’en offusque pas, pas vraiment, parce qu’après tout, qu’est-ce que ça change, maintenant ? Pris dans les rouages d’une habitude dont il a oublié la cause et les origines.

Oublie qu’il devrait peut-être s’offenser d’avoir continué ses cours comme si de rien n’était, qu’elle ne lui a pas dit. Mais ça ne lui vient même pas à l’esprit. that’s why you left? Se rappelle de cette absence qui soudain fait sens, et Akira fait encore les dernières connexions quand elle vient préciser. i’m sorry i didn’t say anything – i was just- it didn’t go well and I was… Un nouveau sanglot lui vole ses derniers mots, mais c’est suffisant pour qu’enfin il comprenne la source de ses angoisses – pense-t-il. Hoche silencieusement la tête tandis qu’il emboîte cette dernière info au reste, qui prend plus de place que les autres. i see. Ne desserre pas sa prise, la coinçant encore derrière ses bras sans que ça ne lui paraisse un problème. Il vient machinalement se passer une main sur le menton pour ponctuer sa réflexion, très à l’aise dans cette position du moment qu’il échappe à la vue de ses larmes et de ses yeux tristes. that’s – good. i’m glad you talked to them. Le ton est nonchalant, fait état de la nouvelle avec plus de tranquillité que Himari. De la même main, il vient lui tapoter la tête comme on félicite un gamin. well done. Sourire dans sa voix, qu’il ne réprime pas. Alors finalement, elle l’a fait. Après presque trois ans à attendre, à la secouer, elle l’a fait. Il est tout à coup très intéressé du processus, qu’il n’avait même pas soupçonné. what made you do it, then ? Revient croiser ses bras, tant que résonne les reniflements il ne bougera pas.

L’apaisement est précaire, mais il revient doucement à mesure qu’ils parlent. Renforce le sentiment de sécurité dans une proximité qu’il sait investir, faire ressentir. Un langage que Akira maîtrise mieux que n’importe lequel ; les gestes, le corps, les actes. Fait de sensations, qu’il perçoit mieux que les émotions – alors il sait, quand Himari retrouve un peu de contenance et de stabilité dans sa voix. who cares if it went wrong… now you’re clean. and you can’t do much more. it can only get better. Dans son esprit, c’est ce qui compte le plus ; qu’elle ait été capable de parler pour elle, de dire les choses et ne plus subir ses propres mensonges. Incapable de se rendre compte de la valeur que peut avoir la famille dans cette décision, un impact qu’il mesure mal, trop habitué à ne penser qu’à lui et faire imposer ses choix à ses amis, en guise de famille. Mais Himari n’a pas l’air de penser de la même manière. Et sa voix est encore marquée par une peine qui refuse de partir. Alors il rappelle à lui sa seule arme ; une logique terre à terre, basique mais efficace. i mean – it took you three years to admit it. give ‘em some time. it’s your family, so – they gon’ accept it anyway. De ce qu’il sait, elle est pas née chez les yakuzas, ça devrait aller. C’est le prix de trois ans de mythos, mais qu’est-ce que ça peut faire, en réalité.

Soupir qui vient ponctuer la tranquillité de l’échange, quand il décroise finalement un bras qu’il vient appuyer derrière lui, pour retrouver un peu d’aise. ’thought i did something wrong, geez, lâche-t-il au passage quand le silence s’y prête, dans un souffle qui cache un léger rire. Jette un œil au carnet échoué sur la table. so i was right. you were ready. Et il affiche un nouveau sourire, ultime tirade pour l’encourager à se consoler une bonne fois pour toute, espérant chasser les pleurs pour de bon. no more lies then, wow. good timing i quite, yeah? Et dans sa tête tout est si simple – ne réfléchit pas trop loin, ne se pose pas quarante questions. A la seule qui lui vient, il a déjà une réponse. still gotta make sure you keep playin’ tho ajoute-t-il d’un air vague, comme s’il cherchait un nouveau moyen de pression. every wednesday a new song now. gonna be the army for you and me.
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Yokoi Himari a feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
white sunday — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
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Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
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March 13th 2022, 1PMS2・008
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The firewizards. À peine Akira a-t-il prononcé le mot, sourire aux lèvres du môme fier de lui, qu’elle l’imagine déjà sans mal.  Expérience aux urgences lorsqu’il s’agit de garder son sang-froid dans des situations critiques, les bases en premiers secours. N’a pas froid aux yeux et ne se laisse pas démonter par la douleur, les coups et les blessures, file tout droit vers son objectif. Une propension même peut-être à se fourrer dans les pires coups, appel de l’adrénaline, besoin de se défouler, entre autres - le tableau est facile à peindre. Elle sait déjà, Himari, que c’est probablement une décision qui lui correspond bien plus que n’importe quelle autre, bien plus que la médicomagie. Même sans savoir - elle la voit, aussi, l’étincelle d’excitation dans les yeux de Akira lorsqu’il lui partage ses plans, l’attrait de la nouveauté, l’appel d’une vocation peut-être bien plus attrayante que la médecine ne l’a jamais été pour lui.

Elle lui renvoie son sourire avec surprise d’entendre qu’il aurait même déjà entamé les démarches - non sans cette pointe d’appréhension dans la précipitation. Pas vraiment pour le changement de voie, mais plutôt tout le reste. Précipitation de la nouvelle recrue. Précipitation qui mène au coeur du danger, aussi. Feux, sur-accidents, catastrophes. Le cerveau qui repart de plus belle une fois la surprise passée. Se glisse une note mentale de préparer des omamori dès que possible - tant bien est qu’elle pourrait encore les lui donner.

Comme un boomerang, le carnet fait son grand retour sans qu’elle ne puisse crier gare, dans un enchaînement de confessions et de surprises qui la laissent sur le tapis. Que perdue dans ses angoisses, elle ne voit même pas l’interprétation la plus simple à ce geste - celle simplement de lui rendre son bien, avec quelques mots d’encouragement. Perdue au coeur de la tempête de ses peurs solidement attachées, ses pensées s’égarent, coincées dans les impasses des pires scénarios. Parce que cette mise en scène a tout l’air d’adieux, qui la terrifient même plus que ce qu’elle pensait.

Les vannes sont ouvertes et elle cède à la panique face à ce que ses neurones interprètent - le souffle court et le coeur battant, les mains tremblantes, qui viennent recouvrir son visage pour dissimuler sa gêne aussi. Larmes qu’elle ne sait plus retenir, ni même les pensées qui envahissent sa tête. He’s leaving. It’s the end. It was all a stupid deal, anyway. Going his own way. He won’t be around so he’s saying goodbye. Laissant un creux de la taille d’un fossé dans son coeur déjà terrifié à l’idée de se retrouver seule, sans sa plus grande constante, sans sa plus grande motivation pour sortir de sa zone de confort aussi, sans celui qui la pousse à essayer d’être une meilleure version d’elle-même - sans Akira. Qui semble désemparé face aux larmes, mais qu’elle est incapable de regarder dans les yeux sous peine de trop en dévoiler - si ce n’est pas déjà trop tard.

Why you such a crybaby. Perdue dans ses larmes, elle ne le voit pas non plus se glisser à côté d’elle, jusqu’à ce que sa présence se dessine autour d’elle, que ses bras viennent l’entourer, que son front heurte son pull juste en haut de sa poitrine, le visage toujours caché dans ses mains. Reste figée un instant, les yeux ouverts entre ses doigts, mais Himari est incapable de bouger. Elle se laisse faire, intégrant le geste et la surprise qui lui arrachent un hoquet idiot. Laissant la présence, la proximité, la chaleur et l’odeur familière l’envelopper pour calmer les spasmes qui secouent son corps sous les sanglots, lentement. He wouldn’t do that if he was really leaving, would he…?

La voix de Akira vient la rappeler à l’ordre - se raccroche à cette ancre qui contribue à la calmer, petit à petit. What’s wrong? You don’t like my gift? Himari ne répond rien, sur le coup, trop embourbée dans ses émotions, même si elle essaie - et que tout ce qui s’échappe de ses lèvres est une lamentation couinée idiote qui n’a aucun sens. Et n’échappe pas à Akira qui ne manque pas de se payer sa tête. Shut it. You’ll talk when I can understand what you say. Un léger poids d’une forme moelleuse vient se poser sur sa tête, alors qu’il continue à jouer les clowns. There, so I don’t see your snotty face. Himari laisse échapper même un rire étouffé entre deux sanglots, le museau dans ses mains, elles-mêmes contre Akira qui ne bouge pas de sa position. You idiot. Et pourtant, son coeur se réchauffe un peu, à ce rappel à leurs échanges habituels, à cette routine qui réconforte et qui ne bouge pas.

Les plaisanteries stupides contribuent à l’apaisement de ses larmes, alors qu’elle finit par soupirer, sans s’extirper des bras de Akira. Parce qu’elle n’en n’a pas la force, entre deux reniflements idiots, mais aussi parce qu’elle n’en a pas envie. Que sa présence et son geste l’apaisent. Entend la voix de Sawako qui résonne. Que si Himari n’oserait jamais invalider les expériences de Sawako, ça n’a rien du geste d’une brute.

Évidemment qu’elle s’excuse de se donner en spectacle de la sorte, de lui voler ce moment de fierté après l’annonce de ses nouveaux plans de carrière avec ses larmes idiotes. Finit par rassembler ses forces pour amorcer un semblant d’explications, sur ses parents, leurs réactions. L’aveu sous-jacent que leur accord était bien nul depuis plusieurs mois, et qu’elle a continué de prétendre, pour cette peur bien réelle que tout s’arrête et que tout disparaisse. That’s why you left? Akira relie les points sans qu’elle ne dise grand chose, et Himari hoche la tête. Entre autres. Il n’y a pas grand chose d’autre à en dire, de ses parents. Surtout face au silence. Ne bouge toujours pas, le front contre la poitrine de Akira, les yeux clos. Sa main qui vient lui tapoter le crâne alors qu’au lieu de lui demander pourquoi elle n’a rien dit depuis trois mois, il se contente de peu. I’m glad you talked to them. Well done. Le coeur battant à tout rompre, Himari s’écarte un instant pour étendre un bras et saisir un mouchoir et se planquer derrière à nouveau - se replace ensuite exactement comme elle l’était avant, sans vraiment rien questionner, sous cette étreinte qui la rassure, l’apaise et la fait tenir, dont elle ne veut pas se séparer sous peine de tomber en mille morceaux.

What made you do it then? Himari laisse un léger silence avant de soupirer, sans bouger. I… talked to him. My friend. From his coma, laisse-t-elle échapper, dans une confession qui pourra peut-être être agrémentée de plus de détails que face à Sawako, pour des raisons évidentes. It was all on Neo-san. He was able to make us… visit him. He’s… special, too, ajoute Himari, avec une attention particulière sur ce dernier mot - parce que si elle sait Akira être de confiance sur le sujet, qu’elle le savait ami avec Neomä, quelque chose en elle redoute tout de même prononcer le mot hensoku alors que son ami d’enfance n’est pas là pour approuver lui-même. Peut-être même que c’est pour ça, qu’il a quitté l’île, pour vivre ses ambitions libre, libre d’user de ses dons comme il l’a fait pour eux, sans rien craindre. We talked about the past… and the future, too, and we said goodbye, and… I don’t know, it was just suddenly… too much. Trop de poids sur des épaules pourtant libérées de leur culpabilité, malgré la persistance de ses troubles qui mettraient sans doute du temps à s’estomper.

Nouveau soupir, inspiration, expiration. Toujours sans bouger de sa position, le nez et la bouche cachés derrière ce mouchoir. Who cares if it went wrong… now you’re clean. And you can’t do much more. It can only get better. Il a raison, elle le sait bien, Himari. Mais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. It’s your family, so – they gon’ accept it anyway. Nouveau reniflement, alors que sa tête roule légèrement pour appuyer sa tempe contre la poitrine de Akira, laissant ses bras autour d’elle. Elle ne le corrige même pas pour gonfler ces trois ans jusqu’à cinq, parce que à ce stade, qui compte vraiment ? My mom… was really mad. She doesn’t want to talk to me, elle glisse avec un soupir douloureux. Elles n’ont jamais été les meilleures amies du monde, mais quelque chose pique au coeur, dans la déception cruelle de sa mère et son refus même d’essayer de comprendre. And your message - I wish she would have told me that, then. Laisse le silence reposer alors que ses lèvres se remettent à trembler à cet aveu, vite maîtrisées. Partie infime de tout ce qui l’a poussée à essuyer ses larmes sur le pull de Akira. It’s really nice of you. Thank you, ajoute-t-elle, sincère. Que malgré tout ce que ça lui évoque, elle la voit, l’intention, l’effort, la délicatesse. S’y raccroche pour ne pas céder à ses angoisses désormais sous contrôle.

Les bras de Akira s’écartent un peu et Himari se redresse, essuyant ses joues avec son mouchoir - sans pour autant reprendre sa place, toujours près. ’thought i did something wrong, geez, raille Akira avec une légèreté qui contraste avec tout le reste. Himari repose ses yeux sur le carnet, avant de soupirer, se retournant vers lui. But… why? Why now? elle glisse, cherchant les réponses à ses mille questions. Pourquoi ressortir cette vieillerie maintenant si ce n’est pour symboliser la fin de leur accord ? Himari soupire. I don’t need it anymore, you keep it - still gotta make sure you keep playin, though, lâche Akira exactement en même temps, alors que leurs voix se croisent, puis leurs regards. Wait, what…? Le détachement de la remarque la laisse sans mot, désemparée. Every wednesday a new song now. Gonna be the army for you and me, qu’il continue, avec son sourire fier de gamin. Himari se redresse encore plus, face au parallèle évident avec leurs repas-leçons. Do you mean- you’re not going anywhere…? elle laisse échapper, mettant finalement des mots sur ce qui la fait paniquer depuis le début de cette conversation - sans vraiment se soucier du message que ça renvoie, de ce que ça implique, tant pis, tant mieux. Elle désigne le carnet, puis se retourne à nouveau vers Akira qui la regarde avec un air circonspect. Because for a second, that looked like- nouvelle phrase qu’elle ne termine pas. And I- encore une, qui va probablement déclencher les ires de Akira et son impatience, à ce stade, mais elle a l’habitude - elle a même accepté ce fait depuis longtemps. Et puis face à son expression, elle relie les points - comprend qu’elle s’est probablement laissée emporter en tirant ses propres conclusions trop vite, menée par la peur.

Himari pique un fard, et donne une tape ridicule sur le torse de Akira, agacée. Why would you do that! proteste-t-elle d’une petite voix qui couine presque, encore sous le joug de ses propres émotions. Attrape le coussin qui avait servi à planquer ses larmes ridicules plus tôt pour lui asséner un coup infime sur la tête. You’re such an idiot, râle-t-elle d’un air boudeur, presque prête à pleurer de nouveau - de soulagement, cette fois. Essuyant le dessous de ses yeux avec un nouveau soupir. My therapy group will hear about this, ajoute-t-elle avec un petit rire embué sous le coup de la plaisanterie - avant de se rendre compte qu’elle n’a même pas mentionné ce détail, jusqu’à présent. Oh… yes, that too, I… signed up for that program at the hospital, for witches and wizards struggling with their magic… laisse échapper Himari d’un air plus timide - parce qu’elle peut déjà imaginer ce qu’il pense de ce genre de choses, sans doute. Qu’elle s’attend presque à l’entendre railler, lui qui abhorre tant les paroles et les grands discours, probablement pas vraiment adepte des thérapies de ce genre. After the gala I… didn’t want to feel like such a burden anymore, souffle-t-elle avec un soupir - à ce souvenir de s’être sentie inutile, de se dire que Akira s’était senti peut-être obligé de voler à sa rescousse, la sachant incapable de se défendre par la magie. Qu’elle voudrait aussi être digne de ses attentions, au fond, piquée dans sa confiance en elle face à cette inconnue qui l’avait accompagné - mais ça non plus, elle ne le dit pas.

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Sawano Akira
Sawano Akira
white sunday — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
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☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
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Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
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14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
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19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


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PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
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après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


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March 13th 2022, 1pmS2・Himaki xx
White Sunday
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Au-dehors le soleil s’étire, déposant ce voile de chaud, de brillant sur eux, il recouvre l’étreinte par ses propres rayons d’une après-midi tranquille. Mais à l’intérieur, une petite pluie tombe sur le visage de Himari. A l’abri des bras de Akira, dans lesquels elle trouve sa place si aisément. Les sanglots qui tremblent et trempent son pull, mais il n’en fait rien. Laisse pleuvoir les larmes et qui sèchent aussitôt qu’elles trouvent son torse. Là, au creux du refuge qu’il lui offre, Himari s’y loge parfaitement, d’un espace qui convient à sa taille, à sa forme. Sa tête tombe à l’endroit idéal près de son cœur, ses bras sont justes à la bonne taille pour qu’il puisse l’encercler des siens, ses jambes toutes resserrées sans qu’elles ne puissent échapper à la prise de celles plus grandes de Akira. Et juste comme ça, les gestes font sens et se déploient aussi naturellement que si son corps entier avait été fait pour enlacer celui de Himari.

Les échos de la pluie disparaissent petit à petit, étouffés contre celui qui protège. Le nuage s’éloigne et leur ciel retrouve de sa tranquillité. Alors les mots se dénouent dans la gorge de Himari – elle trouve le souffle qui lui manquait pour expliquer une révolution dans son quotidien, une force insoupçonnée dont elle s’est emparée pour affronter ses mensonges et ses secrets. Des paroles confuses et difficiles à avancer, encore empreintes d’une douleur qui se distingue dans l’hésitation de ses propos. Un aveu à demi-mots, que depuis trois mois, elle fait comme si de rien n’était, et n’a rien dit. Malgré ses habitudes, ça ne contrarie pas Akira – car du deal, il n’existait plus qu’une excuse, dont il ne se servait qu’à peine. Ce n’était plus pour elle qu’il expliquait les théorèmes, les cas-pratiques. C’était pour lui, pour eux. Comme n’importe quelle conversation qu’ils ont partagé. Alors ça ne fait rien, parce que même lui, a oublié. Même si au fond, l’interrogation le taraude ; pourquoi a-t-elle attendu si longtemps pour lui dire. De quoi avait-elle peur, pour lui avouer – peut-être de lui ? Alors qu’elle se voyait enfin libérée de ses obligations idiotes, de ses prétextes pour tout lui passer. Simplement, il se dit qu’elle aussi, avait un peu oublié.

Depuis son abri de confort, chaud et rassurant, Himari tend un bras au travers des remparts, pour attraper un mouchoir. Akira regarde se petit bras s’extirper sans bouger – sans faire l’effort de défaire l’étreinte pour faciliter son geste. Immédiatement elle reprend sa place, se blottie presque plus confortablement en essuyant son visage humide de pleurs. Et il la laisse faire, mais ne la laisserait pas partir. Cette proximité lui plaît, quand il la sent frémir contre lui, même si ce sont les reniflements qui la secouent – un peu de sa chaleur se mêle à la sienne, et surtout l’odeur de ses cheveux qui s’invite à ses sens. Car il ne la regarde pas, le visage droit et fier perdu dans l’éther de la pièce, mais son parfum lui, il ne peut pas l’ignorer quand il est aussi près. Juste sous son nez. Malgré ses bras immobiles, croisés sur ses genoux en ceinture de sécurité, en barrières protectrice, Akira se trouve l’envie de la tenir plus fermement. Il ne bouge pas, pour conserver cette intimité, mais il pourrait. Il pourrait parce qu’il y pense ; parce qu’il en a envie ; parce que ce serait naturel, pour lui. Un instinct, un réflexe. Mais que sa raison l’en empêche. Parce que ce n’est pas sa place, parce que ça n’a pas de sens, ça ne va nulle part. Et que pour une fois, les conséquences, il y pense.

Dans leur forteresse, ils s’aventurent sur des sentiers battus, qui blessent. Tout doucement, sur le ton des confessions, Himari laisse échapper les souvenirs de son aveu à sa famille. De ses raisons qui l’ont poussé à se lancer, malgré la peur qui lui pèse depuis des années. L’évocation de cet ami endormi, perdu dans les limbes d’un monde sans jour et sans éveil. C’est un départ surprenant, et Akira ne dit mot, reste solide dans sa posture qui ne tressaille pas et accueille simplement les précisions. it was all on neo-san. he was able to make us… visit him. he’s… special, too. Depuis le creux de ses bras, aucune réaction ne filtre ; ni par les battements de son cœur réguliers, ni par son souffle tranquille. Ni dans ses muscles paisibles. Pas un mot non plus. Pourtant, en dedans, Akira fait face au silence. Un vide l’envahit sans qu’il ne puisse rien y trouver, rien en penser sous le coup des premières secondes. he’s one of us. Toujours ce même constat, quand l’identité d’un hensoku est dévoilé. Immédiatement assimilé comme un membre d’un même groupe, un allié, un autre. Et ce sentiment étrange de solitude qui change pour l’effusion d’une douce chaleur, rassurante. Mais Neoma est parti, sans jamais qu’ils n’aient pu se l’avouer. Et ça suffit à Akira pour comprendre. Pour que toutes les raisons qu’il ait pu avoir soient assez pour le laisser vivre en paix, sans jamais lui en parler, et le laisser filer. Alors dans ce petit silence que Himari lui octroie, il finit par déglutir calmement. he told her, tho. Et cette simple pensée le fait sourire de l’intérieur. Convaincu qu’il a placé sa confiance entre les bonnes mains – que ni Neoma ni Himari ne l’auraient trahi. Et à nouveau, il a envie de resserrer sa prise sur celle qu’il a fait venir entre ses bras. Il a envie, mais il ne le fait pas. we talked about the past… and the future, too, and we said goodbye, and… i don’t know, it was just suddenly… too much. Une expérience qu’il entrevoit à peine, qu’il effleure simplement dans son imaginaire, laissé aux bribes des détails vagues de Himari, et de ce qu’il peut deviner des pouvoirs d’un hensoku. Peut-être quelque chose de similaire à ce que Pandore sait faire – mais avec un esprit coincé dans un corps. and we said goodbye. Sent, plus qu’il ne conçoit vraiment, la fragilité de ce lien qui a tant pesé sur le cœur de Himari, depuis des années. Sent l’impact d’un tel échange frapper ses mots. it was suddenly too much. Un débordement qui fait sens, qui lui paraît logique – toujours retranché dans cet aspect pratique, d’une empathie qu’il construit avec de la logique. i see. hoche seulement la tête pour accompagner son approbation, accuser réception de mots qui le dépassent en compassion, mais qu’il comprend à sa manière.

Le calme dans lequel il est mué est un de ceux dont rien ne transparaît. Toutes émotions mises de côtés, pour ne laisser qu’un vaste silence de confort, offert aux mots et aux respirations nécessaires. Akira se fait roc de constance, solide et immuable, sur lequel peuvent souffler toutes les tempêtes et pleuvoir tous les orages. Quand l’inspiration lui vient, il place quelques mots dans les absences, et ramène du bon sens. Himari, réfugiée derrière son mouchoir, l’écoute docile et laissent ses paroles venir la bercer d’un réconfort plus pragmatique. Tout près de lui, il la sent qui trouve son aise dans ses bras, tourner la tête pour mieux s’installer. my mom… was really mad. she doesn’t want to talk to me. Moue imperceptible, incapable de mesurer les conséquence et la punition infligée ; mais si ça rend triste Himari, alors ça ne lui plaît pas. CQFD. she’ll come to it. Réaction simple, conclusion basique. and your message – i wish she would have told me that, then. Un aveu plus sensible, évidemment. Une réflexion qui lui semble plus évidente à remarquer, maintenant qu’il a l’ensemble du tableau pour tirer ses déductions. Contraste étrange entre une mère qui l’a élevé et incapable de lui donner le soutien qu’elle mérite, et le connard qui l’a menacé, bousculé, mais appris à la connaître, plus que sa famille ne semblait le faire, peut-être. it’s really nice of you. thank you. Elle le mérite, c’est tout. Ne voit pas autre chose à ajouter que des évidences qu’il a déjà énoncées. mhm. L’air de dire no problem, mais sans y accorder autant d’importance, sans doute par pudeur. Se contente d’un soupir tranquille, maintenant que le plus dur est sorti – et s’étend d’un bras en arrière, pour retrouver une posture plus légère et détendue.

L’atmosphère se réchauffe du soleil, désormais que la pluie est passée. Himari à son tour se redresse, se révèle comme une fleur qui pointe le nez à la lumière après l’averse, de derrière les jambes qui restent en travers devant elle. Plus à l’aise pour balayer définitivement la tristesse, Akira poursuit sur un ton léger, rappelant dans sa remarque que finalement, tout va bien. Leurs regards se suivent et trouvent le carnet posé sur la table, déclencheur des pleurs. but… why? why now? raaaah mais qu’est-ce qu’il en sait, il pensait juste bien faire, qu’est-ce que ça change maintenant ou à la prochaine pleine lune ? Alors il fait rouler sa tête sur sa nuque, sous le poids de la migraine qu’elle lui file avec ses angoisses de nulle part, et grogne. i don’t know – i found it back in my drawer and thought it was better than a stupid card. Relève la tête pour trouver son regard, quand elle soupire, alors que lui enchaîne au même moment. i don’t need it anymore, you keep it / gotta make sure you keep playin Leurs voix se superposent et il n’entend qu’à moitié ce qu’elle dit, mais fronce les sourcils avec un air désabusé et moqueur. why would i, there’s no lie anymore, il lâche avec un fond de rire dans la voix, surpris par l’absurdité de la proposition de le garder.

Pour quoi faire ? Il n’a plus besoin de garder un pseudo moyen de pression, se suffit à celle dont il dispose lui-même naturellement. wait, what… ? Alors il reprend là où il s’était interrompu, explique quel programme il lui réserve à la place de la faire chanter pour un carnet. Lui impose un rythme de production musicale, à défaut de la tenir pour un mensonge, comme si tout ça était devenu un jeu stupide, sans risque, quelque chose fait d’habitudes et de – quelque chose de plus. do you mean – you’re not going anywhere…? Regard flegmatique, qui ne cherche même plus à comprendre, parce que ça le dépasse et qu’il la suit plus du tout. well, no. to go where. Pousse un nouveau soupir, quand après quelque secondes, son cerveau fait un extra-effort pour décrypter les sous-entendu et y voir plus clair. Regarde le carnet. Regarde Himari. oh. Un sourire insolent fend ses lèvres à la réalisation de quoi tout ça a l’air, et une expression fatiguée envahie ses traits quand il pousse un nouveau soupir. ok, i get it now. she’s such a stupid baby. Elle pointe le fameux carnet et lui désigne comme accusé, face à son air blasé et dubitatif. because for a second, that looked like–mhm? il insiste, attend le plan en en hochant la tête sans aucune conviction, la voyant déjà perdue et emmêlée dans ses pinceaux et ses idées. and I–here we go again…, il marmonne sans cache le moins du monde son irritation, même un peu surjouée. Il la laisse quelques secondes prendre la mesure de la situation, avant de la tirer lui-même de son bourbier pour enfoncer le clou. wait, ‘cause you thought you were off the hook ? C’est dit avec une arrogante insolence, se moque ouvertement de ses vains espoirs et de ses prétendues appréhensions, les tourne à son avantage pour reprendre le dessus. i’m not done with you. Et sous ses sourires joueurs, il retrouve la provocation des premiers jours, le regard luisant d’une menace du passé, seulement imitée. you won’t get rid of me this easy. Dans un haussement d’épaules maîtrisé, fièrement maître de la situation quand il veut seulement s’imposer dans sa vie, joue le jeu d’être un indéfectible parasite qui la bouffe au quotidien. Parce que c’est ce qu’il veut, en réalité. Tous les jours, pouvoir l’emmerder.

Devant ses manigances, alors que Akira plante ses yeux dans les siens, Himari en perd la parole et se retrouve soudain ce teint embourbée et ses joues rougies par la gêne. Comme il aime. Incapable de décrocher son regard de ces pommettes, de cet air perdu qu’elle prend – quand elle comprend tout le cirque par lequel il l’a fait passer, même malgré lui. Alors elle vient subitement rompre le malaise en essayant une petite tape contre son torse, qui était jusque là son refuge. Akira regarde la main tomber contre lui d’un air perplexe. Elle essaie de faire quoi, avec sa mini main. why would you do that ! Cette fois c’est trop, c’est ridicule, et il ne peut pas s’empêcher de se moquer en secouant la tête. i didn’t do anything. Et tout à coup c’est le coussin qui lui tombe sur la tête, provoque un rire dans ses soupirs. oi, don’t put your snot on me, quand il lui prend l’oreiller pour le balancer sur le lit, puis il se redresse, pour lui faire face de plus près, comme si son air trop fier la mettait face à ses propres bêtises. you’re such an idiot, mais ça continue de le faire rire, et il ne se défait pas de la voir aussi ridiculement mignonne. you’re the idiot, here, il corrige en rappelant qu’elle s’est fait ses propres idées toute seule, la confronte avec sa réaction tranquille en opposition à la sienne, toute agitée.

Cette fois, il lui adresse un petit sourire défiant, et la regarde, trop satisfait par tout ce que ces aveux révèlent. my therapy group will hear about this, elle fait en se débarrassant des accusations avec une plaisanterie. Et s’il ne saisit pas tout de suite, Akira ne perd pas son sourire. your what ?oh… yes, that too, i… (il se redresse et fronce ses sourcils sous la concentration, attentif) signed up for that program at the hospital, for witches and wizards struggling with their magic… Ses yeux cherchent un instant de quoi il est question, avant de percuter. oh, yeah ? – ok, i see which program you’re talking about. Moue dubitative, parce qu’il n’est pas à l’aise avec l’idée d’échanger sur des problèmes personnels avec des inconnus ; mais il a connaissance de l’impact que peut avoir ce genre de suivi sur les traumas, chez certains. Pas sa came pour autant, du tout. Un de ses anciens collègues a bien essayé de l’y tirer, mais Akira a toujours fui cette possibilité, clamant qu’il n’en avait pas besoin et que c’était inutile. good thing – i suppose. L’air vague et nonchalant, mais s’attarde néanmoins sur la prise de décision et l’engagement qu’elle témoigne. hope it helps. since when ?after the gala i… didn’t want to feel like such a burden anymore Nouveau froncement de sourcils, sceptique. Secoue la tête, sous la raison qui lui semble un peu bancale, mais qui reste la sienne et peut-être un levier nécessaire. right. such a burden. my back is tired Soupir pour bien lui faire entendre son avis sur la question. do it for yourself, first. anyway, it’s still a step forward somehow, dit-il en passant sa main dans ses cheveux, d’un geste machinale. Puis il change rapidement de sujet, trouvant plus d’intérêt ailleurs. so you’re already talking about me to your group ? Le sourire diable revient, instillant une once de provocation quand il retrouve le regard de Himari qu’il soutient, où il guette sa réaction. C’est un groupe de thérapie, et cet abruti sourit à l’idée qu’elle parle de lui pendant une des réunions.

Après un moment, il se rappelle du dessert qu’il l’a empêché de finir, en ramenant le carnet sur la table. Cette fois, Akira déplie ses jambes et les barrières tombent ; de chaque côté de Himari. Les bras tendus en arrière pour prendre appui, il en soulève un pour désigner la pâtisserie laissée de côté. oi, are you rejecting all my gift. Faussement outré de voir les restes sur la table, dans un ton qui sonne comme un reproche. finish this one at least. you need sugar after crying this much. Ca n’a aucun fucking sens – c’est une énième excuse pour la réconforter, la faire rire ou retrouver la tranquillité d’il y a une heure sur des notes plus sucrée.
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Yokoi Himari
Yokoi Himari
white sunday — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
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☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
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sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

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Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

Relations :
white sunday — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie


Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako


March 13th 2022, 1PMS2・008
White Sunday[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Tempête qui se calme lorsqu’elle a enfin pu souffler de tout son saoûl - larmes versées comme confessions esquissées, alors que Himari se décharge de ce qui rendait ses sanglots amers et douloureux, des derniers secrets qu’elle gardait pour elle égoïstement. Comme si pendant trois mois, les rôles avaient été inversés, se faisant geôlière de son otage ignorant encore que les grilles étaient grandes ouvertes depuis des semaines, profitant de l’ignorance pour préserver son propre confort. Ironie du sort qu’elle ne saisit presque que maintenant que c’est terminé, posant ses dernières cartes sur la table, secouée par l’appréhension du verdict.

Elle trouve sa place, entre ces bras qui l’encerclent et semblent faire bouclier du monde extérieur. C’est la première fois qu’elle peut le constater, dans un geste encore inédit quelques minutes plus tôt. Coeur battant, pudeur des émotions qui l’effraient, et pourtant - elle ne bouge pas. Parce qu’en dépit des larmes, elle est bien, là. N’ose même pas se demander comment elle aurait pu supporter cette crise si elle avait été laissée dans un coin. Geste déjà rêvé, souvent effleuré dans ses pensées, parfois désiré, mais sans jamais avoir assez de courage pour se jeter à l’eau non plus. L'ambiguïté ne semble gêner personne, aujourd’hui. Comme si Akira aussi, quelque part, trouvait son compte, dans un geste accompagné d’un silence laissant libre court aux interprétations. Ses bras autour d’elle, les jambes en barrage, sa poitrine contre son visage - alors qu’Himari pourrait compter les battements de coeur, si son propre sang ne faisait pas déjà un terrible raffût à pomper dans ses tempes, résultat d’une panique incontrôlée. Elle n’a pas envie de bouger, et ne bouge pas, revenant même prendre sa place lorsqu’elle aurait pu simplement s’en défaire - sans se poser de question, sans qu’Akira n’en pose non plus.

Présence chaleureuse qui ne fait que confirmer les restes de doutes que Himari aurait pu avoir concernant ses sentiments - alors que les circonstances répétées des derniers mots ne font que lui servir des preuves sur un plateau d’argent qu’elle s’efforce toujours de remettre en question. Par peur, par manque de confiance en elle, comme toujours. Akira ne fait pas qu’apaiser par les gestes, il l’écoute aussi, activement. Répond, même par monosyllabes. Essaie même de la réconforter et de la rassurer, quand elle évoque sa mère et la situation sensible au sein de sa famille. Ça n’a pas toujours été le cas, et pourtant, sans les larmes et la peur, Himari retrouve encore une fois son équilibre, dans un échange qui semble évident de naturel. Comme si c’était écrit.

Elle trouve enfin le moyen de vocaliser ses peurs, alors que Himari lui demande enfin pourquoi. Pourquoi maintenant, pourquoi (ces adieux ?) le lui rendre, après trois ans. Dans des réponses qui se croisent sans se rencontrer d’abord, alors qu’ils échangent des regards confus d’incompréhension. I don’t know – I found it back in my drawer and thought it was better than a stupid card. …he wanted to put an end to this with a card? esquisse son esprit, encore bloqué dans ses interprétations angoissées de la situation qui se renverse lentement. Why would I, there’s no lie anymore. It’s just a memento of me, you idiot. Just… keep it, elle souffle une nouvelle fois, les yeux fermés, incapable d’assumer vraiment les raisons réelles de cette requête. Avant de saisir la suite de ses mots, éclairant tout d’un coup la situation.

To go where? Oh. Teintes cramoisies aux joues alors que Himari bégaye et balbutie en se rendant compte du ridicule de sa position. Et elle le voit, aussi, dans les yeux de Akira, qu’il vient de comprendre au même moment - au sourire goguenard qu’il esquisse pour se payer sa tête, comme il se doit. Elle ne l’aurait pas volée, celle-ci. La laisse s’empêtrer dans ses phrases mal fagotées qui ne finissent jamais qui l’impatientent toujours. Wait, ‘cause you thought you were off the hook? Il a presque l’air sur le point de lui rire au nez, et Himari pince les lèvres, embarrassée. Well… yeah… elle souffle à demi-mots, le regard fuyant d’une môme prise en flagrant délit de bêtise. I’m not done with you. Coeur qui se réchauffe à hauteur du feu sur ses joues. You won’t get rid of me this easy. Himari s’éclaircit la gorge pour relever la tête et feindre un semblant de contrôle sur la situation, reprenant ses airs d’insolence factice. Well, good, because I bought a lot of… a lot of what?! think faster… uh, bananas… Himari you idiot. and… yeah- elle s’emmêle encore, pourtant si sûre d’elle dans cette fausse excuse qu’elle lui sert. Se prend encore un peu plus les pieds dans son propre tapis par la même occasion.

Évidemment qu’il ne loupe pas cette occasion pour se moquer, et si jamais elle ne lui en tient rigueur, lorsque les railleries viennent toujours sur des sujets légers, cette fois-ci, c’est encore pire. Elle lui a tendu la perche elle-même, avec sa crise de larmes. Himari s’agace en guise de dernier mécanisme de défense, sous le large sourire de Akira qui s’amuse beaucoup trop. I didn’t do anything, qu’il répond. Rescheduling lunch out of the blue, then you say you’re quitting school, and that you’re starting a new job, and then you hand this back to me after three years and you say thank you for all the meals, what did you think it would look like! réplique-t-elle dans une tirade sans respirer, de son couinement nasillard d’un nez encore pris des restes de ses pleurs - Himari s’arme de son coussin, déclenchant encore un peu plus l’hilarité de Akira. Qui s’approche, pour répliquer. Regards qui se croisent, entre l’air insolent du garçon qui se marre, et le regard revêche d’une Himari au nez rougi et aux cheveux encore collés sur ses joues des sillons de larmes. Se surprend à se dire qu’elle l’a rarement vu rire aussi franchement, finalement. Se surprend aussi à finir par rire avec lui, dépitée par sa propre attitude et par la situation ridicule, lorsqu’il lui renvoie la balle.

La mention du groupe de parole lui échappe au fil de ses répliques insolentes, rappelant Himari à l’ordre sur la dernière confession qu’elle garde en stock. Sans trop savoir quoi ajouter à ça, alors que les sessions ont à peine commencé, qu’elle n’a même pas fini de retenir les noms et les visages de tout le monde dans le groupe. Pas vraiment surprise par l’intérêt limité de Akira sur la question, qui s’en tient au minimum - intégrer l’information, s’assurer que c’est pour une bonne raison, même s’il râlera toujours à ses justifications bancales sur fond de manque de confiance en elle. Qu’elle refuse d’être un poids mort, pour les autres, mais aussi pour elle, parce que l’un n’exclut pas l’autre. Ne perd pas le nord non plus, quand il s’agit de la piquer exactement là où il faut pour la mettre dans l’embarras. So you’re already talking about me to your group? Himari fronce les sourcils en secouant la tête, croisant le regard de Akira. I’m not, but if you keep pulling these moves I might just go ahead and blame everything on you! elle réplique d’un ton excessivement insolent, un petit sourire fier sur le visage, laissant entrevoir la plaisanterie. À vrai dire, elle n’a encore rien raconté de concret, même. C’est encore bien tôt pour parler de résultats.

Himari se redresse un peu plus, reprend une assise digne de ce nom lorsque Akira s’écarte aussi. Oi, are you rejecting all my gifts, se plaint-il alors dans un soupir exagéré. Elle entend l’humour, Himari, mais elle se rend aussi compte que dans ses angoisses, elle en a repoussé ce geste qu’il avait tenté de faire sans arrière-pensée, avec ce carnet. Qu’il n’était pas là pour dire au revoir, et qu’elle n’a plus aucune raison de lui demander de le garder. En silence, elle se penche pour attraper le carnet à la hâte et le serrer contre elle, comme si on s’apprêtait à le lui voler. No - I’ll take it… laisse-t-elle échapper, le regard fuyant. I want to keep the last page, ajoute Himari d’une petite voix moins assurée, un peu honteuse aussi de céder peut-être. D’admettre qu’une fois les intentions claires, il avait tapé où il fallait pour toucher cette facette personnelle de ses émotions et de ses peurs, finalement.

Elle a assez fait parler d’elle, Himari, épuisée de retenir l’attention, alors que les questions mises en sourdine plus tôt reviennent à la charge. So… the firewizards… commence-t-elle d’un ton timide, venant se rasseoir correctement, posant le carnet sur son lit, pour être rappelée à son dessert, dans lequel elle plante une nouvelle cuillerée, plus hésitante que la précédente. You said you already applied? Is it at the station down in Fuji? Un vague souvenir d’une caserne logée au creux des buildings, non loin du commissariat, mais peut-être se trompe-t-elle. When do you start? Are you going to have to train? Questions qui fusent maintenant que son esprit reprend une vitesse normale, sorti de son anesthésie de pleurs. They won’t let you run into fires by yourself from day one, right? Cette dernière, elle n’a pas pu s’en empêcher. Parce qu’elle sait qu’il va encore se payer sa tête, ou lui dire de se mêler de ce qui la regarde, ou juste de lui faire confiance, mais peu importe - la notion de danger, elle n’arrive pas à totalement l’ignorer, dans ce plan de carrière dont elle peint le tableau mental depuis que Akira l’a évoqué.

One song a week. Sa tête recompose ce qu’elle a entendu entre deux sanglots, comme raccrochant les wagons d’un train qui a filé sous ses yeux sans qu’elle ne puisse l’arrêter. Yuki ichigo terminé, Himari se penche un instant pour tirer une boîte en tissu coloré de sous son lit. Couvercle qui dévoile des dizaines de livrets de papier, de formats, couleurs et épaisseurs différentes, mais contenant tous la même chose. Recueils de partitions qu’elle a pris le soin de trier et de ranger il y a quelques jours, dans ses résolutions de jouer régulièrement à nouveau. You said one song a week… fait-elle en ouvrant la boîte, pour la pousser vers Akira. You choose. Pick one. Anything, lui glisse-t-elle avec un petit sourire. Que s’il ne risque pas de comprendre grand chose aux notes et aux clefs, il peut toujours opter pour celle dont la couverture lui parle le plus, ou avec un titre intéressant. Parce qu’il parle de musique, mais elle n’a pas encore joué pour de vrai, Himari - pas depuis le fiasco de l’année passée. Akira n’a reçu que des enregistrements, depuis le mois derniers, et elle aimerait bien maintenant lui montrer ça de vive voix.

Attendant qu’il fasse son choix, elle se hisse à quatre pattes sur son lit, pour dégager la couverture pliée en quatre à l’endroit où elle s’asseoit - face au clavier, en tailleur, une jambe seulement dépassant au bout du lit contre le mur. Allume le piano, pour ouvrir la partition laissée sur le pupitre depuis la dernière fois. Joue [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du refrain, pour ajuster le volume et les variations de son instrument avant de pouvoir se lancer. Une fois satisfaite, Himari se retourne vers Akira, pour descendre et s’accroupir près de la boîte. Did you pick something? - et lorsqu’il lui tend le livret choisi, quand elle le feuillette pour vérifier ses annotations, c’est un petit papier cartonné qui en tombe. Virevolte, avant de tomber, pour dévoiler sa face.

The birth chart from last year… Himari avait presque oublié qu’elle l’avait non seulement gardé, mais s’en était servie comme marque-page, il y a quelques jours, au fil de son rangement et de ses relectures de partitions. Jusqu’alors toujours face cachée, comme pour ignorer ce qui était dessiné au recto, ne croisant que le blanc du verso. Himari reste immobile un instant, alors que ses yeux passent du carton, à Akira, puis de nouveau au carton, et s’empresse de le ramasser pour le glisser dans le carnet rendu, posé sur le lit à côté d’elle. S’éclaircit la gorge nerveusement. Hmm. So yes. This week’s song, right? répète-t-elle en agitant légèrement la partition choisie, et se hisser de nouveau sur son lit pour reprendre place - rouge pivoine de nouveau, alors que la couleur semble bien lui coller au teint. Essayant d’ignorer ce rappel du rejet des théories du fil rouge lors du gala, parce que l’astrologie, ça ne lui avait pas plus parlé, à l’époque - et à elle non plus, à vrai dire, ayant accusé Akira d’avoir truqué leurs cartons pour mieux l’embêter. À des millénaires d’imaginer qu’elle se raccrocherait peut-être à la potentielle véracité des prédictions, des mois plus tard.

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Sawano Akira
Sawano Akira
white sunday — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
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☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


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PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
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March 13th 2022, 1pmS2・Himaki xx
White Sunday
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Redressé sur ses mains, dans une attitude trop sûre de lui – Akira contemple Himari s’emmêler dans sa propre toile, et soudain réaliser l’étendue de ses bêtises dans lesquelles elle s’est empêtrée toute seule. Son regard éclairé par une flamme espiègle, il la met devant les faits d’une déclaration on ne peut plus claire. i’m not done with you. Et à ce moment précis, il lui parle autant avec les mots, qu’avec l’esprit, qu’avec les yeux. Incapable de détourner son attention de son visage consumé par la honte, il la voit essayer de se sortir de ses faux pas d’une maladresse qui ne fait qu’agrandir son sourire. well, good, because i bought a lot of… Elle cherche, et il est si près, qu’il espère inconsciemment que le poids de son regard participe à la déconcentrer dans ses stratagèmes ridicules pour retomber sur ses pieds. uh, bananas… Sourcille sous l’explication qui ne fait aucun foutu sens, et laisse échapper un nouveau rire, en hochant la tête pour feindre la conviction. mh. bananas. Ses yeux la dévorent, impatient de guetter quelle manigance elle peut encore trouver pour éviter d’admettre ses bêtises. and… yeah – Haussement de sourcils dubitatif, absorbé par ces airs maladroits et le rouge de ses joues, le rose de ses lèvres. Alors il humecte les siennes avant de reprendre en secouant la tête. great. i don’t like bananas. but sure. Histoire d’insister une fois de plus, une fois de trop, pour la faire craquer et la coincer plus longtemps sous son regard beaucoup trop amusé.

En quelques secondes, les rires l’emportent et Himari tente de garder la face tant bien que mal dans des protestations aussi ridicules que drôles. cute. et ça, aussi. Akira ne résiste pas à la moquerie et à pousser toujours plus la pression coupable en la renvoyant dans ses retranchements. Après tout, il n’a rien fait de particulier… rescheduling lunch out of the blue, then you say you’re quitting school, and that you’re starting a new job, and then you hand this back to me after three years and you say thank you for all the meals, what did you think it would look like! Court silence pendant lequel il la regarde d’un air sceptique, retenant toujours autant un rire de lui souffler à la figure. Elle a déballé ça en une fraction de secondes, si c’est à cette vitesse qu’elle se monte la tête, il comprend mieux d’où vient le quiproquo. ok, so… i won’t say thank you anymore. i was tryin’ something new. Faisant mine de ne pas voir de problème – là où de toute manière, il n’en voit pas. Affichant un sourire narquois pour piquer encore plus les nerfs de Himari. Et elle ne manque pas de tomber dedans, attrapant son coussin pour toute réponse, provoquant de nouveaux rires chez Akira qui lui confisque son arme. Il se rapproche en se redressant davantage, face à face des idiots qui surenchérissent à chaque réplique, à chaque provocation. Il la regarde avec ses cheveux humides collés sur ses joues, reste de pluie parmi le soleil qui éclaire peu à peu son sourire. Il hésite à dégager les mèches mouillées, mais les rires l’emportent dans de nouvelles moqueries.

Une pause de sérieux interrompt leurs chamailleries, quand Himari mentionne un groupe de thérapie machin, pour la magie en vrac, truc du genre. Ne s’attarde pas vraiment sur le sujet, mais note en lui-même l’effort qu’elle déploie pour avancer là aussi, sur une part d’elle-même qui représente tout un combat à mener, et qu’elle entame doucement. Approuve la démarche, à demi-mots, parce que c’est tout à fait le genre de truc dans lequel il peut la voir prendre part ; c’est comme l’hypnose à ses yeux, ça ne marche pas sur tout le monde, mais du moment que c’est efficace pour elle, alors tant mieux. Peut-être que se confronter à d’autres sorciers en conflit avec leur magie pourra l’aider à prendre confiance et retrouver la force d’essayer. Mais ça ne l’amuse plus autant, et Akira s’empresse de relancer la conversation sur une bribe de parole qu’il ne manque pas de souligner. Nouvel embarras de Himari qui secoue bien vite la tête, pour ne pas le laisser faire le fier une seconde de plus. i’m not, but if you keep pulling these moves i might just go ahead and blame everything on you!, elle rétorque avec ce petit air insolent pour le faire taire, attisant malgré elle l’intérêt de Akira. i’d be the biggest problem in your life. i like it. Ne lâche pas ses yeux une seconde, pour se vanter d’avoir autant d’importance dans sa vie et rafler les honneurs. i'll give you no break then. Et il se plaît un peu trop à naviguer dans ces sous-entendus, dépassant lentement les limites qu’il s’était fixé avec sa raison. Ne résiste pas à l’idée de pouvoir provoquer un peu plus le rouge de ses joues, dans des menaces qui sonnent plutôt comme des désirs.

Et juste au moment où ses envies empiètent peu à peu sur sa raison, Himari se redresse et par mécanisme, il fait de même, remettant un peu de distance entre eux. Un sourire toujours étiré sur le coin de ses lèvres, piqué dans une fossette espiègle. Pendant un court instant, il se moque bien de ce qu’il a décidé alors qu’il avait la tête froide, et pourrait presque renverser ses prétendues excuses pour venir briser les dernières barrières qui le retiennent de venir la toucher, mêler aux rires d’autres soupirs et laisser échapper des envies qui se font de plus en plus présentes. Mais la lucidité lui revient, et il renvoie l’attention ailleurs, notamment sur l’origine de toute cette histoire. Les pâtisseries, et le foutu carnet. Himari concède enfin à le garder, désormais qu’il ne représente plus une menace fantôme d’il ne sait quel pacte qui ne tient plus à rien, finalement. i want to keep the last page, précise-t-elle pour lui donner la victoire qu’il attendait. Il n’ajoute rien cependant, se contente de l’aveu pour toute réussite, d’un sourire discret à la voir changer d’avis.

Chacun retrouve tranquillement sa place, et retrouve le moment là où ils l’avaient laissé avant les grandes eaux ; au dessert et au nouveau tournant de Akira. so… the firewizards… Reprend-t-elle doucement en piochant dans sa pâtisserie, tandis que Akira se lève pour aller nettoyer sa tasse vide dans l’évier. you said you already applied?yep.is it at the station down in fuji?it is, réponse nonchalante alors qu’il coupe l’eau et égoutte la vaisselle. when do you start? are you going to have to train? Prend une inspiration en s’essuyant les mains, puis s’étire pour apporter plus de lenteur à ses réponses, face aux questions quelques peu pressées de Himari. they said they’d call me back early next week to let me know. Revient finalement s’asseoir pour retrouver sa position presque affalée sur la table, visage dans sa main. and i think i'll have to train more consistently, yeah. La regarde manger son yuki ichigo avec une satisfaction à l’intérieur, préférant cette image à celle des pleurs. they won’t let you run into fires by yourself from day one, right?, enchaînement à l’inquiétude dont elle ne peut visiblement s’empêcher, qui arrache une moue ennuyée à Akira. you care my ass get burned ? C’est rétorqué avec un fond de sarcasme, pour l’envoyer bouler, mais dans un soupir il ajoute ’course not. i need to be trained. to know the drill. L’impatience de faire ses preuves, d’être mis sous pression et de se tester lui-même. De montrer de quoi il est capable et de se défoncer à l’exercice – une hâte qu’il contient difficilement. but someday i will. Reprend-t-il d’un ton calme. and i’ll be fine., souffle son regard.

Tout en l’écoutant parler, Himari termine la première partie de son cadeau de white day. Puis il la voit qui commence à s’agiter, venant se pencher près de son lit pour en tirer quelque chose. Akira la regarde faire, sceptique, quand elle ramène devant eux une sorte de boîte pleine de papiers dans tous les sens. you said one song a week… Sourcils froncés, il distingue quelques écritures qui lui évoque des partitions et des notes de musiques. Tout une accumulation de feuilles entassées comme des souvenirs du passé. you choose. pick one. anything. Du contenu de la boîte poussée face à lui, Akria relève la tête pour consulter brièvement le regard de Himari, l’encourageant à sélectionner son premier défi. Il raffermit alors son assise et prend la boîte sur ses jambes croisées, pour fouiller un peu entre les partitions. ’aight let’s see. Evidemment, il n’y comprend rien. Attrape une première feuille et tente de la décrypter, mais il n’est même pas sûr du sens dans lequel il faut la tenir. En arrière-plan, il distingue Himari partir s’installer à son instrument, au bout de son lit. Lui tourne et retourne, trouve certaines feuilles criblées de notes, et se demande si du coup ce sont les plus difficiles, d’autres moins denses, qu’il ne pige pas mieux. Un fragment de musique se fait entendre, et il relève machinalement le nez pour la voir tapoter sur son clavier. C’est la première fois qu’il la voit faire. Finalement, Akira se fit à la couleur des couvertures, sans même essayer de lire les titres, qui ne lui évoque pas mieux. Haussement de sourcils circonspect, il fini par en garder une de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un peu délavée, puis remettre les autres en tas à l’intérieur. did you pick something ?, fait-elle en revenant s’accroupir à côté. here you go. et il lui tend le livret qu’elle attrape pour commencer à le feuilleter.

Portant la partition à sa hauteur, pour en lire l’intérieur, Himari échappe malgré elle un bout de papier qui tombe d’entre les pages du livret. De la taille d’une carte, le morceau s’échoue au sol pour dévoiler sa face entre eux, et surtout aux yeux de Akira, qui en reconnaît les reflets bleus et roses irisés. that’s the birth something-shit-chart. Tous les deux immobiles au-dessus de cette petite carte qui semble les narguer depuis le plancher, Akira regarde Himari non sans réprimer un sourire. you kept it. C’est dit simplement, un constat qu’il ne peux s’empêcher de déballer en la voyant faire la navette entre le petit carton et lui. Haussement de sourcils, dans l’attente qu’elle réagisse, et aussitôt elle s’en empare pour la cacher dans son petit carnet tout juste réattribué. Un rire qui ne trouvera jamais sa gorge, reste coincer dans un reniflement de Akira, en la voyant virer rouge comme le livret de partition. Evidemment qu’elle l’a gardé. C’est bien le genre de truc auquel elle s’attache, ce type de connerie sur l’astrologie. Et puis c’est la sienne, avec ses prédictions à deux balles qu’elle l’avait accusé d’avoir manigancé ; elle en fait bien ce qu’elle veut. Akira ne dit rien de plus, quand elle s’éclaircit la voix avant de détourner le sujet. hmm. so yes. this week’s song, right?right, il confirme en la regardant se détourner pour dissimuler ses joues piquées. Mais lui, il ne cache pas ce sourire en coin qui étire ses lèvres. Prenant définitivement goût à la voir rougir autant, quitte à se servir de tout ce qui lui tombe sous la main. De cette stupide carte aussi, peut-être.

Himari prend place derrière son piano, installée sur le bout de son lit avec un petit pied tendu contre le mur en face. Reste où il est, en la regardant s’installer depuis sa place, tandis qu’elle installe tranquillement la partition et ajuste sa position. what did you card say, already? Fait jouer machinalement sa langue dans le creux de sa joue, même pas certain de ce qu’il tente en ramenant le sujet sur le tapis. Un sous-entendu qu’il avait lui-même soigneusement évité il y a un mois. Qui lui avait filé des putains de sueurs froide lors du gala. Et auquel il ne croit toujours pas davantage aujourd’hui. Mais quelque chose le pousse à la provocation. A finalement tomber dans ses travers, de venir attiser les non-dits, soulever les sous-entendus. Aujourd’hui, il a envie d’effleurer ce sujet, voir ce qu’il renferme pour Himari ; alors à sa manière, Akira induit une nouvelle direction, qui le captive pour des raisons qu’il refuse encore de s’expliquer – mais qu’il arrête de repousser.

Il pourrait presque effleurer la tension qu’il a instillé volontairement, retrouvant son aide dans des sous-entendu qu’il maîtrise bien mieux qu’elle – pour son plus grand plaisir. Finalement il lui cède un peu de répit, et en revient au véritable sujet. anyway. let’s go back to the piano. Et comme pour l’encourager, il fait l’effort de la laisser tranquille, se faire un peu oublier pour ne plus la déranger dans ses questionnements. Au moins un temps. Juste assez pour qu’elle puisse prendre son élan, et se lancer dans la musique. Ça vient tout doucement, petit à petit. Pour lui, tout est maîtrisé, effectué dans un savoir-faire qui lui semble évident – incapable de remarquer s’il y a des hésitations, des erreurs, des accrocs, des reprises. Ne sait pas non plus dire si le rythme est le bon, ou si c’est bien plus lent, dans un souci de se réapproprier l’habitude. Et après les quelques premières notes, Akira se lève tranquillement, prenant soin de ne pas la déranger. Tout en écoutant et sans l’interrompre, il vient sur le lit à son tour – juste derrière elle, s’assoir en tailleur dans son dos. Suit de son regard les mains qui parcourent le clavier, qui s’approprient la mélodie. Attentif aux gestes, plus encore à la concentration qu’elle déploie. Il fait l’effort, le plus longtemps possible, d’apprécier cet instant sans venir le perturber. Mais après un petit moment, c’est plus fort que lui – comme pour mettre son application à l’épreuve, il se penche calmement près d’elle, son visage près du sien, peut-être pour mieux y regarder. Peut-être pour l’embêter. Peut-être parce qu’il ne peut pas résister à cette envie de s’approcher. Mais surtout, qu’elle ne s’arrête pas de jouer.
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March 13th 2022, 1PMS2・008
White Sunday[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Deux grands enfants à se renvoyer la balle avec insolence et fierté mal placée, dans une surenchère de piques idiotes en lesquelles personne ne croit. Himari dissimule son soulagement et les montagnes russes d’émotions par lesquelles elle est passée derrière un agacement probablement à moitié factice, avant de se reprendre et réafficher son masque habituel. Et c’est sur le même ton que Akira poursuit la discussion - passant très vite sur le sujet thérapie d’un commun accord, quand l’une n’a pas grand chose à en dire et l’autre un intérêt très limité pour ce genre de pratiques médicales. Himari confesse cette décision personnelle de reprendre sa vie en main, jusqu’au bout, et Akira en garde cependant le minimum nécessaire : c’est pour elle, pour aller mieux, et c’est bien tout ce qui compte. Son sourire goguenard lorsqu’elle feigne une pseudo-animosité, cependant, s’efface bien moins vite que son intérêt pour la question. Parce que ça pourrait être sa vengeance idiote, de l’étiqueter comme source de tous ses troubles, ou du moins d’une grosse partie - mais que ce serait surtout un énorme et stupide mensonge. Et Himari, elle en a fini avec les mensonges. I’d be the biggest problem in your life. I like it, raille Akira avec cet air fier dont il a le secret. Yeah you would! réplique-t-elle en fronçant les sourcils, sur ce même ton faussement courroucé. I'll give you no break then. Good! Un peu trop fort, un peu trop affirmé, dans une nouvelle provocation idiote. Seulement un demi-mensonge, alors que sous ces couches de sarcasmes puérils, son coeur se réchauffe. Rassurée.

Tremblements et battement qui se calment une fois la situation démêlée - Himari et Akira retrouvent leur routine, gestes anodins qui semblent tomber sous le sens, flagrants de banalité et pourtant maintenant naturels. Elle reprend là où elle s’était arrêtée dans la dégustation de son dessert, plus lentement, plus timidement peut-être, un peu fatiguée des crises de larmes, comme n’osant qu’à moitié reprendre place après un tel épisode. Revient à ce qui lui importait le plus, avant de céder à la panique : cette nouvelle carrière toute trouvée pour Akira, parmi les pompiers de Kantô. They said they’d call me back early next week to let me know. Hmm. Acquiesce doucement à la réponse, pensive, lorsque Akira revient s’asseoir à côté d’elle, toujours affalé sur la table. Toujours incapable de se défaire de cette légère peur du danger que ça représente, de telles responsabilités. You care that my ass might get burned? qu’il raille lorsqu’elle pose une question innocente - ou bien ce qu’elle essaie de se persuader que c’était. Himari affiche une expression légèrement outrée. Well, yeah, réplique-t-elle, sans trop savoir quoi ajouter sans que ce soit gênant. That would be yet another thing to fix up, ajoute-t-elle en reprenant son air insolent et faussement détaché. And you haven’t even had the chance to teach me how to care for burns, anyway. Plisse le nez d’un air réprobateur avant de gober sa dernière bouchée de fraises et de crème, presque planquée derrière sa cuillère. ‘course not. I need to be trained. To know the drill, qu’il répond enfin plus sérieusement, avant de marquer une pause. But someday I will. Akira accroche le regard de Himari, de derrière son couvert, encore à moitié dans sa bouche. Pas par hasard - et juste comme ça, elle sait juste qu’il a compris ce qu’elle sous-entendait, avec ses jérémiades et ses ronds de jambe. Juste comme ça, il n’a rien besoin d’ajouter, qu’elle reste muette, parce qu’elle ne peut rien y répondre - juste lui faire confiance.

Himari termine finalement sa pâtisserie, pour se mettre en mouvement d’une pensée qui la frappe en silence. Qu’elle n’a encore jamais joué devant personne, pas en vrai, pas de la bonne manière. Et que si Akira a eu l’exclusivité de son retour à la musique, peut-être que c’est aussi le bon moment pour s’y tenter en personne. Face à un public, le premier depuis trop longtemps. Alors elle fouille, extirpe cette boîte, pour la lui mettre entre les bras. Que s’il demande, alors il aurait aussi la responsabilité de choisir l’exercice qu’elle esquisserait aujourd’hui, dans ce nouvel accord d’échange de bons procédés. Peu importe qu’il ne sache pas les lire - ça importe peu aussi. Ces pièces, elle les a toutes travaillées et jouées au moins une fois dans sa vie. Il peut choisir au titre, au nom de la personne l’ayant composée, à la couleur de la couverture, à l’odeur du papier, ce n’est pas très important. Tant qu’il choisit, qu’il est là pour écouter, même quelques secondes, pour constater ses efforts, pour apprécier aussi peut-être (ou du moins, elle aimerait bien que ce soit le cas).

Fait ses réglages, d’un essai vaguement propre sur le clavier, juste pour ajuster le volume. Himari se retourne ensuite pour savoir sur quelle partition Akira a bien pu se décider - et c’est le livret rouge de l’adaptation d’une vieille chanson pop moldue qui se retrouve dans sa main… avant d’en voir tomber un petit carton coloré. Qu’elle avait presque oublié, à l’utiliser comme marque-page face contre le papier, quand elle l’avait glissé pour marquer elle-ne-sait-plus-quoi dans cette partition en particulier, au fil de son tri et de ses relectures. Akira comprend aussi directement de quoi il s’agit lorsque le profil astral de Himari se retrouve face à eux, au sourire diable qui retrouve ses traits pour se moquer d’elle encore une fois. You kept it. Himari s’éclaircit la gorge, et ramasse le carton à la hâte pour le glisser dans son carnet. Hmm. Himari pince les lèvres, rose aux joues. Sans grande envie de s’étaler si c’est pour entendre encore à quel point ces croyances sont stupides, infondées, ridicules. Elle préfère passer ça sous silence, et ne pas lui infliger ses questions futiles, pas plus que ce qu’elle avait tenté au gala - sans grand succès.

Himari reprend place au piano, dans sa position un peu étrange qui ne serait probablement recommandée par aucun pianiste digne de ce nom, mais qui lui convient. Un pied sous la cuisse opposée, en tailleur, l’autre jambe tendue pour la laisser tomber dans l’espace entre le bout du lit et le mur, sous le clavier. Ouvre la partition, pour relire un peu les lignes, reconstituer la mélodie au fil du solfège dans sa tête, pendant une seconde, se préparant pour la pratique. Relisant ses propres annotations aussi, d’un apprentissage déjà effectué il y a bien longtemps.

What did you card say, already? Himari ne redresse pas la tête de sa partition, plongée dans sa lecture silencieuse. What card? relance-t-elle, avant que son cerveau ne réponde lui-même à sa question. Le profil astral, évidemment. Qu’elle avait déjà fait l’effort de mettre de côté pour ne pas trop y penser. Himari relève la tête un instant, un peu surprise que Akira remette le sujet sur le tapis, lui qui a toujours affirmé son dédain pour l’astrologie. Uh… leo, aries and… scorpio, laisse-t-elle échapper en s’efforçant de rester aussi neutre que possible. Parce qu’elle sait très bien, Himari. C’est elle qui a demandé à l’artisan de cette boutique de graver la constellation du scorpion sur la boîte à musique, à Noël. Ne rajoute rien, pour ne pas attiser ses potentielles foudres non plus. Parce que ce n’est rien, ce n’est pas important. Ce ne sont que des superstitions idiotes, n’est-ce pas ? Laisse échapper un soupir. …anyway - anyway. La voix d’Akira croise la sienne à nouveau, avant de poursuivre. Let’s go back to the piano. Himari hoche la tête en silence, et repose la partition sur le pupitre, pour se redresser.
Inspiration, expiration. Himari rassemble ses cheveux sur une seule épaule, dégagant sa nuque par confort, et place ses mains sur le clavier. Léger silence, légère impulsion. Entame alors les premières notes, avec attention. Les premières secondes hésitent, reprennent, répètent, ponctués de "oh, no" ou de "sorry" soufflés peut-être à moitié pour lui, à moitié pour elle. Question de reprendre l’habitude, de refaire travailler la mémoire musculaire de ses doigts qui se rappellent petit à petit de la chanson. Elle joue à vue, lit au fur et à mesure, fronce les sourcils et fossettes qui se tracent sur son visage lorsqu’elle force pour lire une quadruple croche correctement. Plus elle avance, plus elle prend de l’assurance, et le refrain semble presque faire sens, s’écoule avec moins de difficultés.

Derrière elle, Akira se déplace. Elle le ressent dans l’air, dans les légers froissements, mais ne se défile pas, concentrée sur sa pièce. C’est quand elle sent le poids d’une présence supplémentaire sur le lit, derrière elle, que son piano dévie légèrement, dans une variation qui n’avait pas lieu d’être, sous le coup de la surprise. Parce que son lit, jusque-là, ça a toujours été son espace personnel. Que Akira, même en prenant ses aises dans son appartement, n’a jamais franchi cette ligne, lui laissant cet espace à elle, et elle seule - comme ça a toujours été le cas. Mais là, elle le sait assis derrière elle, juste dans son dos. Himari ne se laisse pas déconcentrer, et poursuit le fil de la mélodie…

…et puis, c’est ce souffle sur l’arrière de sa nuque. L’odeur familière et la chaleur qui s’approchent d’elle, pour qu’un menton vienne presque se pose sur son épaule, comme un môme trop curieux - mais en silence. Ses mains sursautent, alors que la piano fait résonner une fausse note stupide, mais Himari s’efforce de faire semblant que c’était maîtrisé. Le coeur qui repart de plus belle, le feu aux joues, les mains moites d’une situation à laquelle elle n’a encore jamais été confrontée, et surtout pas avec lui. Se sent distraite, alors qu’elle multiplie les erreurs, que les questions se bousculent dans sa tête pour prendre toute la place, habituellement laissée au solfège et aux mélodies. Why is he doing this? Is he like that with all of his female friends? What should I do? What does it mean?

Himari tient bon - elle ne brise pas le moment, poursuit sa musique, malgré la distraction sur son épaule, presque enlacée à son dos, à peu de choses près. Jusqu’à la fin de la partition, elle ne bouge pas - met ses questions sur pause pour la musique, pour apprécier le moment simplement. Pour ce que c’est et rien d’autre, le sentiment d’être en sécurité, dans cette bulle qui lui enveloppe le coeur d’une chaleur réconfortante. Voudrait même rester comme ça un peu plus longtemps, même, se disant qu’elle n’a pas besoin de grand chose d’autre.

La chanson touche à sa fin et Himari reste silencieuse un instant, sans bouger. Trop peur de briser l’instant, de brusquer quoi que ce soit. Finalement trouve le courage de prendre une inspiration. Is everything okay…? elle glisse, hésitante - pas habituée à ce genre de geste, de situation. Se disant que peut-être Akira s’est-il laissé emporter dans des soucis personnels, ou qu’il ne se sent pas dans son assiette, pour venir s’écrouler de la sorte. Ne bouge toujours pas, jusqu’à la dernière seconde. Himari tourne la tête pour croiser l’expression de Akira, en silence - deux visages bien trop près, des iris qui se rencontrent, en silence. Pendant quelques secondes en suspens, avant de s’écarter, tous les deux en même temps, brisant la glace.

Himari détourne la tête, rouge pivoine, lorsque Akira laisse son épaule aussi. S’éclaircit la gorge nerveusement. Say something. Anything. I, uh- need to grab a cup of water, déclare-t-elle peut-être un peu fort, d’un ton pas très naturel. How more awkward can you get in front of him, Himari… Essaie de se dégager de sous le piano dans un geste d’ordinaire vif et maîtrisé, mais voilà - Himari perd l’équilibre, un de ses pieds empêtré dans la couette du lit, et lorsqu’elle veut se mettre debout, tombe à plat sur le tapis, à côté du kotatsu, dans un bruit sourd et un couinement de surprise, disparaissant probablement d’un coup du champ de vision de Akira toujours sur le lit. Ugh. I’m okay… couine-t-elle de depuis le sol, avant de se relever et ramasser sa fierté en petits morceaux par terre. Seems like I can indeed get more awkward…

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Sawano Akira
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white sunday — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
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☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
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Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

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(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
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(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

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(( aren't we all sinners ? ))
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March 13th 2022, 1pmS2・Himaki xx
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Chacun retrouve sa place et ses petites habitudes, ainsi qu’une distance plus appropriée après ces longues minutes passées – dans les bras de Akira, finalement. Ce n’est pas gênant, ni embarrassant lorsque l’étreinte est rompue, d’un semblant trop naturel pour que ces gestes aient été de trop. Déployée en réflexe et défaite dans une suite logique, lorsque le moment est venu d’une situation dénouée et remise à plat. Himari désormais rassurée, maintenant que les rires et la légèreté ont chassé les nuages qui obstruaient sa vue.

Une évidence un brin trop naturel pour ce qu’ils sont – mais Akira ne se pose même pas la question de cette impulsion qu’il a eu, de vouloir la prendre contre lui en la voyant céder aux larmes. C’est pourtant la première fois qu’il a cette attitude à son égard, d’une tendresse insoupçonnée pour beaucoup, qu’il ne réserve qu’à son cercle le plus proche – Pandore et encore, dans les situations les plus délicates. Mais surtout celles qui ont eu cette place un peu particulière, celle près du cœur, celle qui manifeste d’une intimité entendue.

Pourtant, ça lui a pris sans prévenir, plus fort que lui. Lorsqu’il se relève pour vaquer à la vaisselle, son cœur se réchauffe sous sa poitrine – d’une étreinte qui lui a fait autant de bien à lui qu’à elle, sans doute. La conversation reprend son rythme, ponctuée de la blinde de question de Himari ; elle a retrouvé ses esprits, retombe sur ses pieds après s’être emportée dans ses craintes gamines. Akira est trop pudique pour le laisser voir, mais dès que le sujet revient aux firewizards, il sent l’impatience le gagner.

Nouvelle question justement, celle du danger qu’il n’a jamais craint de bousculer, ni de heurter. Il l’envoie bouler comme toutes ces fois auparavant, où Himari suggère de prendre des précautions, s’interroge sur les risques – tandis que lui, c’est précisément ce qu’il cherche, persuadé qu’il a la tête assez froide et ancrée pour savoir gérer les situations les plus difficiles. Se moque, pour faire passer sa remarque pour quelque chose de futile ou de ridicule. well, yeah, elle réplique pourtant avec tout son sérieux. that would be yet another thing to fix up. Il hausse un sourcil sceptique, voir où elle veut en venir. and you haven’t even had the chance to teach me how to care for burns, anyway. La remarque lui arrache un souffle moqueur, arrogant. good, you’ll learn, then. Fait-il pour toute conclusion pour la provoquer dans ses craintes. Finalement, termine de répondre avec plus de sérieux, appuyant légèrement de son regard pour clore le sujet et la convaincre de lui faire confiance.

Finalement, ce n’est pas seulement Akira qui prend un nouveau tournant. Tel qu’il le lui a dit tout à l’heure, il va veiller à ce qu’elle aussi fasse au moins autant d’efforts pour poursuivre sa passion, si ce n’est ses rêves. Continuera d’être sur son dos pour vérifier qu’elle ne lâche pas, pression de soutien et de coach à la fois. Quand lui se donnerait pour les entraînements et les manœuvres, elle devra faire de même pour s’exercer au piano et reconstruire sa confiance en sa musique. Et Himari semble avoir déjà pris la consigne très à cœur, quand elle lui demande de choisir la partition qu’elle va devoir jouer pour cette semaine.

Quand elle se saisit du livret, le petit carton qui s’en échappe virevolte avec insolence jusqu’à révéler ses couleurs. Court instant pendant lequel Akira observe les inscriptions, retraçant en sa mémoire cette journée qui s’est déroulée il y a – un an. Justement. Une étrange coïncidence, et s’il voudrait pouvoir l’accuser à son tour d’avoir manigancé quelque stratagème, c’est pourtant lui qui vient de choisir ce dossier. La carte brille sur le sol, attendant qu’on la remarque, ce que Akira fait d’un commentaire un peu négligent, mais suffisant. Une prise de parole qui enjoint Himari à s’emparer du papier révélateur, pour ne pas le tenter d’en dire davantage. hmm. Visiblement, elle ne tient pas à s’étaler sur la question.

S’il la laisse quelques instants sans rien dire, observant silencieusement ses gestes et son installation, Akira ne fait que réfléchir à cette petite carte qui avait failli faire parler d’elle il y a un mois, lors du gala. Ça lui paraît toujours aussi ridicule et absurde, mais simplement constater qu’elle l’a gardé lui donne néanmoins envie de creuser le sujet. Soudain intéressé – avide, de mesurer l’importance que ça a pour elle, d’y trouver le rôle qu’il y joue peut-être ; sans doute. Poussé par des instincts prédateurs, alors qu’il s’était promis de ne pas s’y tenter avec elle, s’était convaincu que ça n’avait pas de sens – et finalement. Finalement, dès qu’il la voit rougir, Akira y prend beaucoup trop plaisir, de ce feu sur ses joues, du pouvoir que ses mots, ses gestes et ses regards peuvent avoir sur elle. D’être à l’origine de cet embarras, de peut-être entrevoir chez Himari l’ombre d’un doute – la possibilité que ce que lui-même désire à lui en retourner le cerveau, elle pourrait le vouloir aussi – il pourrait l’y tenter.

what did you card say, already? ça sort tout seul, peut-être un peu plus vite que ce qu’il avait en tête. Mais elle est déjà ailleurs, concentrée à sa tâche, et la réponse est évasive. what card ? Sourcille, alors qu’il réclame son attention et un peu plus d’intérêt que ça pour ces questions sournoises. the one you dropped. Ça ne peut pas être plus clair, d’un ton très net dans sa voix, d’une précision qui ne se fait pas attendre. Elle relève finalement la tête, rattrapée par ce qu’elle espérait peut-être faire oublier. uh… leo, aquarius and… scorpio. Acquiesce comme s’il en connaissait déjà la réponse, et ne voulait que la tester. without even reading it. Dans un sourire effronté qui fend ses lèvres, mais qu’il dissimule en portant son attention ailleurs. Le ton est mesuré et elle veille surtout à ne pas le relancer sur la question, s’attardant à mieux reprendre ses lectures et son installation. …anyway.anyway. Et son sourire se creuse un peu plus, gardant pour plus tard ses provocations et ses mauvais jeux.

Silence dans l’appartement, tandis que seul le souffle de Himari domine la salle. Concentrée et sérieuse, comme il l’a rarement vu. Position droite et disciplinée, même ses cheveux se retrouvent écartés de sa nuque – maintenant chaque chose à sa place, prête à s’élancer. Ses doigts amorcent les premières notes, et aussitôt l’espace se remplit d’une mélodie d’abord paisible. C’est doux, c’est tranquille. C’est à peine si au travers des frappes sur le clavier, il l’entend se reprendre et s’excuser d’une erreur, peut-être, qu’il n’aurait pas pu deviner. Akira secoue discrètement la tête de son côté, pourrait presque lui dire de se taire et juste kiffer comme ça vient. A chaque nouvelle touche, elle semble reprendre confiance en ses gestes et la mélodie se fait de plus en plus souple, de plus en plus rythmée.

La maîtrise se fait de mieux en mieux sentir, et Akira peut entendre une légère différence avec les premiers instants hésitants. Perçoit dans les notes une aisance tranquille, une complicité lentement retrouvée avec son clavier. C’est le moment qu’il choisi pour se lever discrètement et venir la rejoindre sur le lit. Espace sur lequel il ne s’est encore jamais imposé jusqu’alors. Vient s’asseoir dans son dos, loin de ses brusqueries habituelles, mais néanmoins d’une présence qui reste remarquée, sans y mettre toutes les formes de la douceur. Il croit percevoir une vitesse plus cadencée, plus agitée, au moment où il prend place derrière elle, et ne dit rien pour ne pas la déranger davantage. Mais n’ignore pas l’effet de sa présence.

Pourtant, la musique continue et Himari s’y donne pleinement, dans un domaine qu’elle fait sien et qui s’en ressent. Elle maîtrise de plus en plus son instrument, la force et la douceur de la mélodie. Akira peut voir ses doigts danser, presque virevolter sur les touches. C’est un toucher à la fois délicat et sûr. Quelque chose dans les gestes de Himari le captive, presque plus que dans la musique qui en née. Ses yeux tentent de suivre chacun de ses doigts à l’œuvre, et peu à peu, Akira se penche en avant, au-dessus de l’épaule de Himari. Cling. Dans le silence de son approche résonne néanmoins une note, peut-être inattendue celle-ci. Encore une fois, il n’en fait rien, et la laisse se reprendre – sachant que son souffle près de sa peau, la proximité qui s’invite à nouveau entre eux était plus inattendue que cette fausse note.

C’est son menton à fleur de l’épaule de Himari – alors qu’il penche légèrement sa tête pour ne pas la cogner à la sienne. Comme s’il était la police du piano, il s’invite au plus près pour la voir jouer. Mais ce n’est pas seulement ça et il le sait. Il vient pour trouver cette réaction qu’il ressent tout près. Pour l’envahir avec sa chaleur. Pour s’inviter presque contre son dos. Pour s’amuser de cette attention qui manque de rompre à tout instant, pour mesurer sa concertation et la sentir si fragile, près de lui. Akira voudrait s’approcher encore, rompre ses interdits et venir lui souffler dans le cou, effleurer sa nuque – pour voir. Pour trouver ses limites, et peut-être les siennes avec. Mais malgré ses intentions du diable, il se retient et se contente d’une nouvelle proximité – une de plus, qu’il est venu chercher. Reste sage et en silence, la laisse terminer.

Au moins pour la musique, qu’il a l’air d’apprécier pour l’écouter si longtemps sans rien dire. Au moins pour la fierté qu’il voudrait qu’elle puisse avoir d’avoir joué en entier, devant quelqu’un – devant lui. Au moins par respect et par envie de la voir jouer. Docile, il reste immobile désormais qu’il est si près d’elle et profite du morceau, toujours les regards rivés sur ses mains, le mouvement de ses doigts si rapides et subtils. Et quelque part il pourrait la féliciter au fond de lui de ne pas avoir céder à ses diableries, de n’avoir rien dit alors que ses intentions n'étaient pas si innocentes.

La mélodie disparaît dans l’air et les notes s’échappent dans le calme qui retombe doucement, peu à peu, appelant aux dernières notes. is everything okay…? Ne répond pas immédiatement, ou seulement d’un mhm. tranquille, pour ne pas rompre l’instant et la musique. you ?, il ajoute dans un second-temps, avec un sourire malin dans la voix. Fait exprès de lui retourner la question, quand d’elle et lui, c’est définitivement elle qu’il a mis sous pression. Aucun d’eux ne bouge, patientant simplement que le morceau soit terminé. Finalement la touche finale remonte et le clavier trouve son repos.

Le parfum de Himari est tout ce qui flotte autour de lui, désormais que la mélodie est achevée. Il déglutit paisible, sans rien dire parce que le silence ne le dérange pas, et qu’il veut la laisser conclure sa pièce la première. Et le visage de Himari se tourne pour trouver le sien, reculant légèrement pour laisser un reste d’espace et mieux se voir – mieux la voir. Les iris de Akira qui détaille ses traits, planté dans ses yeux comme s’il attendait quelque chose, sans que rien ne vienne. Simplement son regard posé sur elle, qui glisse sur ses cils, sur ses joues, sur ses lèvres, puis reviennent à ses yeux. Il pourrait – il pourrait ne plus s’écouter penser et venir la chercher. Parce qu’ils sont si près que c’est presque son corps qui insiste pour s’approcher encore. Et quand l’envie devient réelle, devient trop grande et qu’il n’a plus que ça à l’esprit, c’est le moment qu’Akira saisit pour se reculer et s’écarter, pour se redresser en arrière.

Bouche entre-ouverte pour mieux inspirer l’air qui lui était suspendu, il reprend soudain contenance. Balaye la pièce du regard, cherche à retrouver sa lucidité, sa putain de raison et son bon sens qui l’ont visiblement quitté. shit i was too close. Pousse un soupir tandis qu’il se rassoit plus droit et à meilleure distance, fatigué de lui-même et de ses conneries. i, uh – need to grab a cup of water.yeah. La tension est pire que palpable, elle est évidente dans la voix de Himari, dans son attitude embarrassée, dans ce déséquilibre qui le fait lui-même valser encore, sourcils froncés dans ses réflexions. the fuck’s wrong with me. Ne s’amuse plus autant de cette atmosphère lourde de sous-entendus quand il se découvre lui-même victime de ses propres combines, qui le dépassent plus qu’il ne le pensait.

Au même moment, un couinement résonne et il a à peine le temps de voir Himari se prendre le pied dans ses couvertures, qu’elle disparaît de sa vue pour rejoindre le sol dans un bruit mat. La chute chasse immédiatement ses pensées parasites et Akira n’a pas le temps de réagir ni de la voir vraiment tomber, qu’il se passe une main lasse sur le visage. i’m okay… Mais Akira ne se moque pas. Expression blasée qui le détourne de ses réflexions en secouant la tête. how more of a klutz can you get. Grogne-t-il en la voyant se relever de sa maladresse, comme s’il n’était pas à l’origine de ses déconcentrations. Avant de finalement se radoucir en sentant que son propre malaise prenait le pas sur le ton de sa voix. … watch your step. C’est ce qu’il a de mieux, alors qu’à défaut de rougir comme elle le fait, il se dissimule derrière le mur de sa pudeur.

La laissant se rafraîchir dans le petit coin de répit que lui offre sa cuisine, Akira prend l’initiative de quitter le lit à son tour et retourner à sa place au sol, accoudé à la table. Repousse les pensées qui frappent à son cœur, tente de retrouver la légèreté d’un peu plus tôt. Jette un coup d’œil à Himari et son verre d’eau. cheers. it was cool. Prend une nouvelle inspiration pour cool down un coup, alors que ses tempes cognent encore d’impulsions qu’il a eu du mal à réprimer. it’s insane, how fast you move on the – keys ? keyboard ? Arque un sourcil et vient chercher son regard pour confirmer. Puis il hoche la tête en silence, pour approuver en rejouant dans sa tête ce qu’il a capturé du regard. mh. Passe ses deux mains dans ses cheveux, puis étend ses bras dans un étirement. i liked it, conclut-t-il en retrouvant son aise.

Son portable posé face contre la table vibre, et Akira l’attrape en même temps qu’il poursuit. how was it, for you ? – to play. Ce n’est plus la première fois, mais il sous-entend qu’il parle au présent ; de cette expérience précisément, de ce morceau, devant un public – un public très attentif. Puis il consulte brièvement l’écran de son portable pour en lire un message d’Andrea, non sans écouter Himari. Lui rapporte son attention l’instant d’après, toujours un peu songeur. even the music was cool. Comme si le choix avait été une prédilection, pour un morceau avec de l’entrain, mais aussi de la douceur et une certaine énergie. De quoi lui plaire et le tenir captivé jusqu’au bout. Il retrouve peu à peu la maîtrise de lui-même et de ses pensées, bien que confronté à l’évidence, quand il pose son regard sur Himari.

fuck i like her. Plus qu’il n’ose se l’admettre. Mais cette simple pensée, il n’essaie même pas de la chasser lorsqu’elle s’invite à son esprit, tandis qu’il la regarde. Ses yeux qui la contemplent avec un intérêt différent, tandis qu’Akira se demande ce qui lui plaît autant. Bien loin du style de toutes celles qu’il a fréquenté auparavant – et pourtant elle l’attire peut-être même davantage. Dans une innocence prétendue, qui lui fait envie, mais qu’il sait cacher une force de caractère bien à elle, qui pique son intérêt. Faite de ce qu’il ne connaît que trop peu et se plaît à découvrir à travers elle, Himari est tout ce qu’il n’est pas, tout ce qu’il n’a jamais connu, tout ce qui attise sa curiosité, une nouveauté qui le laisse confus, une fraîcheur qui lui donne envie d’aller plus loin, de mieux la regarder, de mieux l’avoir. Une douceur qui l’attire par-dessous tout le reste, qui l’apaise, qui fait le silence en lui, une douceur si spéciale ; presque capable de la briser s’il le voulait – capable de lui faire mal, en réalité. Et à mieux y regarder, c’est la raison pour laquelle il se retient autant dans ses élans. Cette intime conviction qu’il n’est pas pour elle, et qu’elle n’est pas pour lui, tout simplement. Qu’il sait mieux que personne que ses passions sont destructrices, qu’avec ses émotions il ravage, qu’avec ses désirs il consume. Que ça ne finirait pas mieux qu’avec les autres, et qu’en réalité il ne veut pas se risquer à la heurter. C’est peut-être ça la différence. C’est sans doute ça qui l’empêche de céder et d’y croire. De la vouloir. i fucking like her.

Et puis ça lui revient. D’une pensée-vague qui s’échoue derrière son crâne. that’s why you used a bookmark? Il demande alors, l’air de rien. the card. it’s ’cause you used to study this one ? La possibilité qu’elle ait des marques pages dans chacun des livrets de l’effleure même pas. Pour lui, c’est évident qu’elle aime peut-être plus particulièrement celle dont la carte était coincée à l’intérieur, forcément depuis moins d’un an, du coup. Réflexion maladroite, mais qui n’a pas vraiment de sens ni d’importance.

Alors il reporte son attention à son portable, et regarde distraitement l’écran, pour ajouter avec flegme i got to go. Pousse un soupir en se levant de sous la table, tandis qu’il s’assure que rien ne traîne plus. Attrape les surplus de sac cartons qui n’ont trouvé leur place qu’à côté de la poubelle, pour les jeter en chemin et ne pas l’encombrer. Réfléchit encore vaguement à la carte et à ses stratagèmes d’un peu plus tôt, qu’il pèse davantage à présent. Mais ne résiste pas à demander. by the way – any lion or aquarius in your view ? Il se retourne pour demander avec un sourire en coin. Il ne précise pas le scorpion. Même s’il y en avait d’autres, ça ne l’intéresse pas. Se suffit beaucoup trop à lui-même, pour cette blague de l’astrologie. La remarque est voulue visée – mais pas complètement évidente non plus. Parce que si lui s’en fout, il ne résiste pas à l’envie de vérifier ce qu’Himari pourrait en dire.
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