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Yokoi Himari
Yokoi Himari
❀ (os) couldn't stop falling for you (akira) BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
❀ (os) couldn't stop falling for you (akira) MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
❀ (os) couldn't stop falling for you (akira) BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
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certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
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Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
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May 12th 2022, 3PMS2・OS005
Couldn't stop falling for you
好きにさせた癖に
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Il y a eu ce White Day, il y a eu ce mois d’Avril. Il y a eu la Golden Week. Il y a eu le voyage au Pérou, il y a eu les randonnées, les dragons, les soirées entre voyageurs. Il y a eu cette nuit à observer les étoiles, dans les montagnes - et il y a eu ce baiser. Elle en avait rêvé, Himari, des bras de Akira, d’une réponse à ces sentiments qui l’avaient tant effrayée, de peut-être faire tourner la chance. Ça l’avait hantée pendant des semaines au fil des rapprochements, de cette relation qui avait changé lentement, l’air de rien, des instants de tension palpable que ni l’un ni l’autre n’osait vraiment adresser. À ces attentions dans un sens comme dans l’autre, à la peur de le voir partir, à sa légère jalousie protectrice, à ces initiatives, des deux côtés, de se trouver des excuses pour passer du temps ensemble.

Et puis c’est arrivé ; elle a cru sentir son cœur exploser, alors qu’elle n’a jamais rien ressenti de tel, Himari. Que la tristesse de la mort, la peur de la solitude, la joie partagée face à cet anneau au doigt de Sawako, elle les avait ressenties intensément - mais ça n’avait été que peu de choses face à ce geste, le coeur chaviré à en crever de trouver un écho à son affection. Loyauté décuplée face au baiser qui scelle leur lien, au fond, alors que Himari se retrouve définitivement attachée à Akira, se retrouve dans le besoin d’affirmer ses sentiments à son égard dans une histoire qu’elle veut écrire de la meilleure manière qui soit.

Mais ensuite est venu le silence. Dans ces regards détournés, les gestes retenus. Comme si tout d’un coup, à peine le soleil levé, elle n’existait plus, ou plus de la même manière - retrouvant son statut de figurante, ignorée, malgré ses tentatives. Sourire trouvé sans reflet. Mots sans écho. Elle l’a d’abord mis sur le compte de l’alcool, Himari, dans son besoin de trouver des raisons logiques pour ne pas paniquer - mais passé deux jours, une fois les messages trouvés sans réponse, il a fallu se rendre à l’évidence.

Ça lui arrache le cœur un peu plus chaque jour de se heurter au mur du silence - absence de Akira pour leur rendez-vous hebdomadaire, sans vraiment d’explication. “Im busy”, “Ill reply tonight”, messages secs et simples sur lesquels il ne revient jamais, que Himari n’ose pas relancer, de peur de trop forcer. Laissée sans réponse, sans explication, seule entre elle et ses idées qui vagabondent, seule entre elle et la panique qui gonfle et qui gronde lentement. À scruter son téléphone dans le vide pendant des heures chaque soir, en l’attente d’un signe. À faire des erreurs bêtes dans ses tâches quotidiennes, trop distraite, à sursauter à la moindre sonnerie, à la moindre voix masculine appelant son prénom. Et même une semaine plus tard - toujours rien.

La profonde tristesse laisse lentement place à la colère - agacée du manque d’égards, blessée d’avoir peut-être été utilisée, de s’être laissée charmer peut-être comme beaucoup d’autres avant elle. De se dire qu’elle n’est ni différente, ni spéciale, ou qu’elle ne mérite pas un seul mot pour conclure cette histoire. Ce besoin de savoir, avant de tourner la page. Poursuivre ses efforts, parce qu’elle a promis, qu’elle vivrait désormais pour elle, plus que dans l’attente des autres - et que si elle doit ramasser les miettes de son coeur encore une fois, elle le ferait, mais à la lumière de la vérité, pour éviter de plus se blesser.

C’en est trop - et Himari, cet après-midi, rassemble tout son courage pour faire face à la situation. Exiger le peu de respect qu’elle demande, pourtant pas très regardante. Respire un grand coup avant de sortir, pour marcher jusqu’à Fuji, pour confronter Akira sur un terrain sur lequel il ne pourrait pas se défiler, malgré l’inconfort de la situation. Elle se retrouve finalement devant la caserne, à contempler le bâtiment et les véhicules ensorcelés garés devant, pendant quelques minutes, en silence. Écoutant le bruit de la ville et de ses propres pensées. Nouvelle inspiration, avant de s’adresser à un homme plus âgé, occupé à ranger des objets dont elle ne saurait pas deviner l’utilité sur l’une des étagères du garage ouvert. Uh… excuse-me, sir, hi… commence Himari d’une petite voix timide, gênée de déranger pendant leur service. Is Ak- I mean, is Sawano here? L’homme semble étonné par la requête, mais se montre poli. Se retourne vers un de ses collègues, passant derrière lui. Hey, Fujikawa - who’s Sawano? lance-t-il d’une voix forte, alors que Himari baisse les yeux, sentant ses joues s’embraser d’entendre résonner le nom de la sorte lorsqu’elle aimerait juste se terrer dans un trou. He’s one of the new guys, no? répond l’autre pompier à la volée, avant de passer une tête à l’intérieur du bâtiment, par l’encadrement d’une porte de service. Oi, the rookie! Your girlfriend is asking for you, crie Fujikawa, achevant de faire légèrement grimacer Himari, se contentant de les remercier d’un sourire poli, mais terriblement embarrassé.

Et Akira descend, à son tour. Croise le regard de Himari, qui sent déjà sa gorge se serrer, dans des émotions contradictoires qui voudraient lui hurler dessus autant que le serrer dans ses bras. Sans réprimer une infime pensée de se dire que la combinaison orange et ce tee-shirt noir lui vont beaucoup trop bien, aussi. Himari fait quelques pas devant la caserne pour insuffler le mouvement, s’écarter légèrement des autres sorciers du feu - et pouvoir parler tranquillement. Se retourne pour faire face à Akira, les mains serrées sur la lanière de sa sacoche - et Himari prend une inspiration, avant de se lancer. I’m sorry for interrupting, I’ll make it quick, souffle-t-elle d’abord, incapable de se retenir de prendre quelques gants de bienséance. Silence qui pèse, lourd. Elle a répété tellement de fois tout ce qu’elle voudrait dire, mais rien ne sort, et Himari en oublie par quel bout commencer, aussi. Confusion qui règne à croiser le regard de Akira, en sa présence qui fait chavirer son cœur et lui fait perdre ses moyens.

À ça de l’entendre perdre patience - mais elle se reprend in extremis. Rassemble ses forces et ses meilleurs efforts pour mettre des mots simples sur ce qui la hante, tête haute. I wanted to talk about… what happened. In Peru, that night, commence-t-elle d’une voix cependant mal assurée, de celle qui essaie de maintenir les apparences. Silence gênant, nouvelle inspiration. I’ve been thinking about it for days, and… I didn’t know what to do about it but I cannot just sit there saying nothing anymore- C’est bancal, presque tremblant, à peu de choses près. Himari accroche le regard de Akira, les sourcils légèrement froncés de celle qui essaie d’affirmer sa position, tout en s’empêchant de pleurer - pas maintenant. Un petit effort supplémentaire. I… can’t stop thinking about it nor wondering why you’ve been ignoring me, and it’s just- I don’t get it, poursuit-elle avec un soupir, le regard s’échappant au ciel un instant infime, les mains s’accrochant à la chaîne de son sac de gestes nerveux. Retient le flot de tout ce qu’elle voudrait dire et répéter, de toutes les émotions embouteillées dans sa poitrine qui menacent de s’échapper à tout moment.

Ses prunelles reviennent croiser celles de Akira, rendant cette fausse confiance un peu plus bancale, ce besoin d’affirmer sa position plus hésitant. Mais elle tient bon, tout de même. I thought- maybe, maybe it was the alcohol and you forgot about it, and that would be fine with me… but then you stopped replying to my messages, or it was… not the same as before, and I- s’arrête dans sa phrase, sans trop savoir où elle va non plus, de toutes façons. Himari prend un soupir, repose ses yeux sur les nuages, avant de revenir à Akira. Then I thought, maybe you’re still thinking it was really a mistake, because you said so yourself, or maybe that it wasn’t what you thought it would be - and that’s okay… but- I need. You. To tell me, finit-elle par expirer, alors que ses mots tremblent de plus en plus au fil de sa tirade, les yeux embués, la gorge nouée. I need you to talk to me, because- I liked it a lot. I like you a lot, and the silence, it’s… terrifying. Ultime confession vulnérable qui fait perler puis rouler une larme silencieuse le long d’une de ses joues, le souffle court de faire tout ce qu’elle peut pour ne pas céder à la panique.

Le silence qui suit pèse tellement sur ses épaules qu’elle voudrait juste s’effondrer et s’asseoir par terre pour pleurer, mais Himari reste debout. La tête haute, peut-être un peu trop, pour cette pauvre fille qui se met à pleurer en silence de mots trop lourds pour elle. Then I also thought- maybe I was just a distraction. All along, and you got bored of playing, or you weren’t supposed to because, I don’t know, there is someone else- one of the girls I noticed you never talk about, you know, and even if it’s not nice, that’s okay, I can deal with it too. Elle a remarqué, Himari, ces dernières semaines, la manière dont Akira parle de tous ses amis, sans jamais mentionner la fille du gala - Remi, à en croire ce que Himari avait pu retracer pendant le voyager. Elle s’est efforcée de ne pas trop se poser de questions - mais elle l’a vue, elle connaît son visage, et c’est infiniment plus difficile de prétendre de ne pas savoir que de rester dans une réelle ignorance. À se demander pourquoi elle est la seule à se voir passée sous silence, quand Himari a pourtant bel et bien été témoin d’indices de la relation qui les lie. Livrée simplement au silence, à ses propres questions - et à ses doutes aussi, ceux qui la comparent à elle, se dire qu’elle n’est finalement peut-être simplement pas au niveau. Que peut-être qu’il est là, le problème - qu’elle n’est pas le genre de fille qu’il côtoie. Regrets, simple réalisation ou ennui soudain qui le font abandonner le petit monde bêtement innocent de Himari pour revenir à ses habitudes.  But- I need you to tell me, because if that’s the case, I really need you to… let me go. Mettre un terme à ces sentiments qui n’auraient plus lieu d’être, la libérer de cette emprise et de cette loyauté qui la lie à lui si tout n’est que poudre aux yeux et passe-temps sans rien d’autre derrière pour lui. Besoin de savoir, pour passer à autre chose. La pensée lui noue la gorge un peu plus, alors qu’elle n’a vraiment aucune, aucune envie que ce dernier scénario se réalise.

Himari essuie une de ses joues du revers de la main, renifle légèrement - travaille dur sur elle-même pour ne pas sangloter à grosses larmes, dans un misérable tableau qui doit sans doute inspirer tout autant de pitié. I didn’t want to… interrupt and cry in front of everyone like that but- Himari jette un regard en coin fuyant, alors qu’elle a bien vu, que les autres sorciers du feu observent, de loin. Elle les a vus ralentir dans leurs tâches pour regarder la scène de manière un peu plus insistante, à défaut de les entendre. Elle a fait du mieux qu’elle a pu, de se retenir, pour ne pas se ridiculiser en public, pour ne pas mettre Akira dans l’embarras. Les mots lui brûlent les lèvres, et finissent par s’échapper. I really like you, and even if you don’t like me like that, I’d still really want us to be friends- Elle s’est attachée, terriblement. Et plus que des sentiments sans écho, l’absence lui fait plus peur, alors qu’elle pourrait se satisfaire d’un status-quo platonique si elle peut tout de même le voir, passer du temps avec lui, l’aider, même de loin. Mais le doute subsiste, qui la pique au cœur et la tient éveillée depuis des jours, quitte à paraître idiote de sacrifier un bout de fierté à ses fins. Et ce silence, terrifiant. So- if you don’t mean any of it. Please tell me, before I make any more of a fool of myself, conclut-elle dans une expiration en soutenant le regard de Akira - les yeux brillants, le nez rougi, les sillons sur les joues, sans céder pour autant aux grandes eaux.

Elle marque une pause. Fouillant dans sa tête pour s’assurer qu’elle a tout dit - mais y-a-t-il vraiment quelque chose à ajouter, alors qu’elle subit son mutisme depuis des jours ? Elle a tout dit - ses peurs, ses sentiments, sa seule requête d’honnêteté, elle qui ne demande pas grand chose, finalement. Elle aurait aimé que tout se passe bien, Himari - pouvoir réitérer ces baisers qui ont toujours eu du sens pour elle, se cacher dans ses bras quand ça ne va pas, ou quand ça va aussi. Dans sa tête, elle l’a repassé mille fois, ce scénario - celui où il lui prenait la main pour le chemin du retour après l’excursion, celui où elle pouvait s’endormir sur son épaule en attendant leur Portoloin vers Kanto, celui où tout devenait évident dès leur premier baiser, sans embûches. Mais encore une fois, rien n’est simple. Et encore une fois, Akira tient leur relation entre ses mains, détient le pouvoir de vie ou de mort sur ce qu’ils ont construit malgré eux, tout comme il l’avait eu lorsque tout ça n’était qu’une histoire de cours et de mensonges.

L’expression sterne de Akira la rend tout aussi faible qu’elle la désarçonne - sans jamais savoir ce à quoi il pense, tout en ayant un besoin presque instinctif de s’en rapprocher à chaque regard croisé. You don’t have to answer or say anything now, I can wait… but I just- really needed to say something, finit-elle par expirer en essuyant une fois de plus ses joues. Se donner une dernière chance de démêler la situation, de peut-être recoller les morceaux de ce qui peut être recollé après des jours d’un silence douloureux.

Nouveau regard vers les pompiers, qui ne sont définitivement pas très doués pour essayer d’écouter aux portes sans se faire remarquer. Himari soupire un instant, avant de reposer son regard sur Akira. I’ll go now. Sorry about the disturbance- have a nice day, souffle-t-elle dans une courbette peut-être un peu trop formelle par rapport à leurs échanges habituels, geste-symbole du peu de fierté qu’elle rassemble pour mettre un terme à son monologue - oublier le fait qu’elle n’a peut-être pas envie d’entendre la réponse maintenant, devant ces inconnus, en public. Préférerait être en sécurité dans son cocon, si elle venait à devoir ramasser les débris de son cœur brisé face à l’une des réalités possibles qu’elle a à peine effleurées. Himari se retourne, et file à pied, sans revenir sur ses pas - peut-être pour la première fois depuis bien longtemps.

Atlas Deus-Felis, Sawano Akira, Kurri Anla, Gaia Belacqua, Marie-Clémence Everlange et Luis Zola ont feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
❀ (os) couldn't stop falling for you (akira) ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
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☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
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Les émotions vacarmes qu’il a préféré étouffer sous les efforts du corps. Akira s’épuise autant qu’il s’use à détourner ses pensées, ne prend pas une seconde de paix pour se poser, incapable de s’arrêter dans son agitation tourbillon. Depuis qu’il est rentré, il s’est affairé de tous les côtés ; ne restant jamais en reste à la caserne, soulevant quelques remarques quant à son travail inlassable. Une activité qui le garde suffisamment occupé pour ne pas s’attarder sur tout ce qui encombre son esprit. Et dès qu’il rentre, il est finalement trop lessivé pour prendre le temps de faire une véritable pause – s’endort tout simplement, après avoir laissé l’excès de ses pensées mourir dans le siphon de la douche.

Une journée de plus à se tuer à la tâche, Akira redouble d’effort et met les bouchées double à la moindre remarque. Dans un silence de concentration, il écoute et s’exécute. On ne lui connaît que son hyperactivité – ou cette pose du guerrier, les bras croisés sur son torse bien droit dans ses pompes, quand il ne peut pas ranger, s’exercer, s’entraîner, ou bouger. Et les gestes s’enchaînent dans une mécanique rassurante, confortable. Ne laisse la place à aucune interruption pour venir le déranger. Il a chassé les questions et les doutes, se contente de marcher droit devant en mettant de la distance avec ce qu’il préfère oublier. Se dit qu’avec le temps, ça finira par passer tout seul, sans avoir besoin d’en parler. Alors moins il y accorde de temps, plus il a l’impression que ça marche.

Pourtant, il subsiste derrière cette épaisse armure de l’esprit une fêlure impossible à colmater. Un petit creux qui refuse de se remplir sous la sueur, une plaie qui se rouvre dès qu’il n’est pas assez claqué pour s’endormir dans la minute. Ça s’appelle le manque, à défaut d’être des regrets. Un manque coriace qui l'attire à elle. Himari. Quand malgré tout ce mal qu’il se donne depuis dix jours, rien ne suffit à apaiser cette absence qui lui ronge le cœur. Une présence à laquelle il a fini par s’habituer, peut-être plus que nécessaire. Plus qu’il ne l’avait imaginé. Des meufs, il en a envoyé une plâtrée aux oubliettes. Sans un au revoir, sans un merci. Le lendemain, c’était fini. Et soudain les regards sont glacés, détournés. Les réponses ne viennent jamais, car le numéro est bloqué pour plus de quiétude. Surtout, il ne lui faut pas plus d'une semaine pour que les traits du visage ne s’effacent de son esprit, que son intérêt ne soit déjà ailleurs.

Pourquoi ça marche pas pareil, putain. Ça veut plus fonctionner. Son cerveau lui fait vivre un enfer, tandis qu’il s’est surpris à relire les quelques messages qu’elle lui a envoyé. A surveiller son compte instagram. A faire l’effort de ne pas passer près de l’académie, pour ne pas avoir à supporter de l’ignorer. Que cette simple pensée est sa lutte la plus compliquée – l’ignorer. Pour mieux passer à autre chose, pour mieux s’éloigner, pour mieux se tirer avant d’être enlisé. Alors pourquoi tout lui donne envie de faire le contraire. Voudrait faire cette incroyable connerie que d’aller dans le sens de ses envies ; au risque de tout casser, au risque de foirer, au risque de décevoir, au risque de blesser. Tiraillé entre ses instincts fonceurs qui lui hurlent qu’il doit s'en foutre, et ses convictions intimant qu’il n’est bon qu’à lui briser le cœur.

Concentré à ne pas faire d’écart, à ne compter que sur l’instant présent et ce nouveau travail qui lui prend tout son temps. Ça finira par passer. Il peut largement gérer la distance. Ce n’est pas la première fois qu’il est un connard indécis. C’est la solution de facilité, celle qui a toujours marché. Pas vrai ?

La sueur colle sous son t-shirt, trempe jusqu’à ses tempes qu’il essuie d’un revers du bras, dans un geste pressé. Son adjudant a bien vu qu’il carburait, et en a profité pour pousser ses limites, demandant de faire toujours plus vite les exercices. Son maigre répit, c’est quand il faut vérifier le matériel – le sortir pour ensuite le ranger à l'identique, sans usage de magie pour connaître aussi bien les rudiments que les moldus. Affairé à transporter le mannequin d’entraînement pour le remettre à sa place, Akira se stoppe net en entendant son nom. … sawano ? Jette un coup d’œil vers la porte du garage, qui rejoint l’extérieur. he’s one of the new guys, no? Se dépêche de ranger le mannequin avant qu’on ne l’interpelle. Mais ça ne loupe pas. oi, the rookie ! your girlfriend is asking for you ! Se retourne vers la voix de son adjudant, l’incompréhension qui fronce ses sourcils. the fuck he’s talking about. Dissimule la confusion sous son masque habituel ; dur et fermé, quand il se ramène au-devant du garage au pas de course.

Mais son élan s’essouffle aussitôt qu’il la voit. Himari. Incapable de réprimer cette fois ce froncement mécontent sur son visage, questionne sa présence d’un regard qui désapprouve. Ses pas s’arrêtent sur le seuil qui sépare la caserne du trottoir, et il la dévisage avec cet air de reproche. Inconfortable à l’idée de mêler son exutoire à la cause de ses troubles. L’impossibilité de fuir, de la renvoyer d’où elle vient, de remettre à plus tard. Déteste ce sentiment d’être contraint, coincé. Ajouté aux poids des regards de ses collègues, qui ne se privent pas d’une œillade curieuse. Ses muscles se raidissent, tendus par le malaise qui s’éprend de tout son être. Mis face à ses non-dits et ses silences, Akira prend une inspiration après un accord implicite échangé avec Fujikawa, qui ne manque pas de l'encourager d’un coup de menton, pour l’envoyer au charbon.

Himari amorce quelques pas et Akira la suit ; s’éloignent suffisamment de la caserne pour parler à l'abri des oreilles indiscrètes. Durant ces quelques secondes où ils ne disent mots et se retrouvent pour la première fois en dix jours, il n’arrive à penser à rien. L’embarras est lourd, gênant, il voudrait faire demi-tour, il lui en veut d’être venue, de l’avoir bien eu, finalement. Et pourtant. Quand il marche, seulement un mètre derrière elle, il a les yeux rivés sur sa petite taille. Sur ses longs cheveux noués par un nœud. Il ne manque pas de noter sa tenue, qu’il ne remarque qu’à présent, trouve jolie. Et lentement il redescend de sa panique. Rappelé par ce jaune solaire, cette douceur dans les couleurs, cette présence qu’il retrouve instinctivement, rien qu’un peu. A son tour elle s’arrête et se tourne pour lui faire face, levant les yeux vers les siens. Le regard de Akira s’est adoucit, quand il découvre plus attentivement le visage concerné de Himari. Et dans sa voix, c’est davantage l’inconfort que le reproche, qui résonne. what are you doing here ? Comme si ce n’était pas si évident, finalement – réellement surpris qu’elle soit venue jusqu’à lui. En devine les raisons, mais n'ose se l'admettre.

Elle commence par s’excuser, évidemment – et ça achève de le calmer. De la retrouver, de la revoir dans ses réflexes qu’il connaît, qu’il pourrait deviner. Il n’arrive pas à décrocher ses yeux des traits de Himari, besoin de mieux la regarder. Pourtant il y a quelque chose de douloureux, quand leurs regards se croisent. En même temps que les premiers mots trouvent le timbre de sa voix. Tremblant, difficile. Et la raison de sa présence aujourd’hui tombe comme un couperet auquel il s’attendait. about what happened. in peru. Evidemment. Ses sourcils froncés ne quittent pas sa mine contrariée. C’est lui le fauteur de trouble, c’est lui le coupable – et pourtant c’est lui aussi qui s’agace le plus qu’on l’accuse. Parce qu’il se sent accusé. A raison, sans doute, et c’est ça le plus chiant. Il se sent pressé de fournir une explication qu’il n’a pas. Himari n’en est pas encore à ces questionnements, mais il pressent déjà les termes à venir. I… can’t stop thinking about it nor wondering why you’ve been ignoring me. L’inspiration de malaise gonfle son torse, expire lentement un soupir qui respire l’agacement. i don’t get it. Alors cherche pas à comprendre, on a qu’à oublier et faire comme si de rien n’était, il voudrait répondre. Le poids qui pèse sur la poitrine de Himari la laisse dans une détresse qui n’arrange en rien sa propre culpabilité – de ce regard qu’elle lance au  ciel, égarée dans toutes les incertitudes qu’il a semé derrière lui. Ce ciel qu’ils ont fait semblant de contempler, pour mieux s’embrasser. Ce ciel qui en sait plus qu’eux-mêmes, à ce stade.

Le moindre contact visuel devient de plus en plus douloureux. La peine qui se lit au fond des yeux de Himari ne le noie que davantage dans son embarras, et il ne sait plus quoi faire de ce malaise qui l’étreint. Se concentre sur les mots, les explications bancales, sur ce qu’il a de plus tangible devant lui. Parce que Himari, elle vacille. Et son coeur avec. i thought – maybe, maybe it was the alcohol and you forgot about it, un rire insolent ponctue dans un souffle l’hypothèse, Akira secoue la tête, les bras croisés sur sa poitrine. Se moque de supposition comme s’il était possible qu’il ait été assez bourré pour oublier ce moment passé avec elle. Un instant hésite – est-ce que ça aurait été plus simple ? Peut-être. Mais il préfère ne pas oublier. Il préfère se rappeler de cette tendresse. De ce moment suspendu dans la nuit. De cette chaleur, de son odeur, de ses gestes, de ses murmures. Même s’il n’aurait peut-être pas dû, au fond il se dit qu’il a bien fait de boire juste assez pour craquer. then I thought, maybe you’re still thinking it was really a mistake, because you said so yourself, et son regard se plisse sous cette seconde hypothèse. Celle qu’il a retenue pour lui-même, pour justifier de son besoin de fuite. Son visage retrouve ces traits fermés et cet air impassible, trop sérieux, trop dur. Piqué par la justesse de ses propos. a pretty mistake. Et ses prunelles s’attardent sur la composition de Himari, qui se fissure petit à petit. Trouvant des nuages au bord de ses cils. … but – i need. you. to tell me. Ces airs de gamine égarée qu’il lui a toujours trouvés. La maladresse dans la voix, quand elle perd son propre fil, sous le coup des émois. Et il les voit. Akira resserre ses doigts sur son bras, se braque sous les premiers soupirs qu’il a du mal à supporter – à encaisser, en réalité.

i need you to tell me. L’échos s’incruste dans son torse, comme une prière qu’elle lui fait, de bien vouloir l’épargner. De ne pas attendre davantage. D’avoir au moins le courage d’admettre ce qu’il en est. Ce qu’il veut vraiment. Soudain confronté à l’urgence de se prononcer, de prendre la décision qui fait mal, qui l’inquiète. Qu’il lui doit bien, pourtant. Instinctivement, il hoche la tête en silence, pour accuser réception de ses mots. Non pas un accord, mais la confirmation qu’il comprend. Premier geste dans sa direction, premier pas vers la décision. i need you to talk to me, because – i liked it a lot. i like you a lot, and the silence, it’s… terrifying. Et c’est le mot de trop, c’est le débordement qui manquait – quand une perle d’eau s’échappe de ses yeux et vient dévaler sa joue. Le cœur de Akira se serre et sa mâchoire se crispe, réflexe sous stress. Déglutit à la vue de cette larme qu’il a fait naître, en lui imposant son silence. Son absence. Un élan s’élève en lui-même, quand il a envie de s’emporter, et de lui dire de se taire, d’arrêter là les conneries, que tout ça est ridicule, viens on s’en fout, de la prendre dans ses bras pour qu’elle s’arrête dans un discours trop lourd, trop chiant, trop dur à entendre. L’envie d’agir monte encore dans sa poitrine, tandis que le silence s’étire. Et quand il décroise ses bras pour mettre un terme à sa tristesse – il vient seulement passer une main gênée sur sa propre nuque, détourne le regard et pousse un soupir, pour contraindre l’agitation qui grouille dans ses muscles à se retenir.

Un bout de lui se froisse. Quelque chose se déchire, se recroqueville et l’empêche de respirer confortablement, quand il s’entend se racler la gorge, soudain pris dans son malaise. Les larmes de Himari se succèdent sans l’écho des sanglots, mais c’est déjà trop pour lui. De l’irritation, son expression passe à la confusion et l’inconfort. himari – Parce qu’il pensait qu’elle avait fini. Il pensait pouvoir temporiser, relativiser, trouver un prétexte pour calmer son chagrin. Mais elle reprend en même temps que leur voix se chevauchent. then I also thought – maybe i was just a distraction.what ?, ne peut s’empêcher de lâcher, incrédule, retrouvant un accent agacé. all along, and you got bored of playing. La remarque l’excède tellement qu’il ne répond même pas, sentant que ses mots seraient davantage un incendie que le réconfort dont Himari a besoin. Mais c’est tout ce qu’il mérite, quelque part. Ca le fait bien chier de se cogner l’étiquette de l’enfoiré auprès d’elle – mais ce n’est qu’un juste retour des choses, pour toutes celles pour qui cette hypothèse s’est avérée vraie. Ce n’est pas le cas de Himari. Il ne l’a jamais envisagé. Ca lui est tombé dessus sans qu’il y comprenne que dalle. Mais il peut comprendre qu’elle en soit arrivée à cette déduction. A le croire, elle aussi. Pour la seule fois où il n’a jamais été aussi sincère dans ses intentions. Un nouveau soupir gavé, c’est tout ce qu’il trouve à répondre avant qu’elle enchaîne, lui fasse part de tous les troubles qu’il lui a causé.


i don’t know, there is someone else – one of the girls i noticed you never talk about, you know, poursuit-elle dans la même veine. what – no – Le regard d’Akira se fronce sous l’incompréhension, cherche de qui elle peut parler. Mais Himari va trop vite, perdue dans ses émotions et ses raisons, ne lui laisse pas le temps de trouver ni de comprendre qu’il s’agit de Remi. Alors il la laisse débiter ses théories, cille et soupire en écoutant tant bien que mal la suite, largement dépassé par toutes ces réflexions qu’elle a eu le temps de tourner mille fois en boucle, et lui débarque. and even if it’s not nice, that’s okay, i can deal with it too. Cette fois, il secoue la tête en désapprobation, largué par tout ce qu’il vient d’entendre, mais aussi par cette dernière déclaration. i can deal with it too. Comme si c’était si simple. Comme s’il avait envie de savoir qu’elle ait à deal avec quoique ce soit qu’il lui ait imposé, qu’il l’oblige à gérer. Comme si c’était okay, alors que tout son intérêt à fuir sans se retourner, c’est justement pour ne pas voir combien c’est pas okay pour lui, de savoir qu’il l’a blessé, et qu’elle se retrouve à devoir gérer sa peine. Sans lui.

Tout ça le gonfle. Dans tous les sens, mais surtout de travers. Saoulé contre lui-même, saoulé d’être confronté à ses propres indécisions et incohérences. Saoulé de pas être capable de mieux gérer lui-même, pour lui épargner à elle. Saoulé de l’avoir embarquée dans son bordel. Saoulé qu’elle soit si compréhensive avec lui, qu’elle ait la patience d’être venue le chercher, la patience de lui parler, la patience de lui dire que c’était pas si grave. Saoulé de voir une fois de plus que quelque part, il ne la mérite pas, et il ne l’a jamais mérité, mais c’est sans doute ce qui lui donne le plus envie de l’avoir. Ce qui le fait sentir bien c’est son regard innocent, son tempérament patient, son désir de comprendre, sa douceur pour combler sa propre violence à lui. Tout ce bazar lui colle la migraine, et il voudrait lui dire qu’il a pas envie d’y réfléchir maintenant, que c’est pas le moment, qu’il est au taf – mais ça lui revient en pleine gueule, comme une claque bien mérité, quand il comprend que cette fois il ne peut pas s’en sortir en fuyant. Pas encore. Pas toujours. Il fuit tout le temps. Il assume rien. Et Himari mérite qu’il ait plus de courage que ça. Elle mérite mieux. Elle mérite autre chose. i need you to tell me, because if that’s the case, i really need you to… let me go.

Temps d’arrêt. Dans le regard de Akira, une vague de tristesse se crash au fond de ses prunelles. Un voile qui passe, recouvre ses yeux de chagrin. Et à l’intérieur la colère rugit contre lui, contre tout, contre ce gâchis. Parce que le temps, la distance et le silence, c’était pourtant une façon d’adoucir la chute. Mais que la simple idée de la laisser partir lui comprime la poitrine. Akira déglutit sans rien dire, sourcille comme si les mots avaient du mal à lui rentrer dans le crâne. Et leurs regards se font miroir, quand l’un est l’autre s’exposent à ces airs désolés, peinés. La colère a quitté ses traits. Ne laisse derrière elle qu’une douloureuse sensation d’abandon. Et il s’en veut. De lui faire tant de peine. De lui causer tant de souci. L’ombre du chagrin assombrit sa lucarne, et Akira baisse presque la tête dans une résilience vacillante, mais qu’il s’oblige à maintenir. Himari mérite qu’il ait plus de courage que ça. Elle mérite mieux. Elle mérite autre chose. Elle mérite peut-être qu’il la laisse partir.

Ses bras se sont décroisés lentement, incapables de faire l’ultime effort de venir enlacer Himari, alors qu’ils restent sans but pendus dans le vide, de chaque côté de son corps. Elle renifle et efface les traces de ses larmes. Akira la regarde faire, à défaut de s’en charger lui-même, comme il l’avait fait au mois de Mars. Dépité de la voir ainsi se fissurer sous ses yeux, par sa faute. Loin de toute forme de reproche, il se sent minable. Et plus il la contemple en proie à ce cœur qu’il entend presque se briser, plus il a mal de la voir. Alors il amorce un pas, il s’approche lentement, à peine pour garder entre eux cet échange, et peut-être la cacher un peu, peut-être se donner l’élan de retenir plus de larmes. i didn’t want to… interrupt and cry in front of everyone like that but–don’t worry, il l’interrompt d’une voix posée. Presque trop calme pour lui. Pourtant, il sent encore le malaise qui pèse par le regard de ses collègues, et cet inconfort de la voir à la caserne alors qu’il s’en servait de refuge. Mais plus que le reste, il ne veut pas l’entendre s’excuser, ni se justifier. C’est de sa faute. Il n’avait qu’à pas la faire pleurer. it’s okay. C’est dit plus bas, en confession. Presque pour admettre qu’elle a le droit d’être là, que tout ce qu’elle vient de lui dire, il l’entend. i really like you Les mots tombent plus distinctement qu’un peu plus tôt. Et malgré son embarras, Akira ne bouge pas, ne détourne pas le regard ; au contraire, il plante ses yeux dans les siens, fait la navette entre ses iris pour y photographier la sincérité. Trouver dans la pureté de ses prunelles plus que des mots. Lui transmettre toute son attention, même sous silence. S’écorche sur ses mots, autant qu’ils font naître une flamme délicieuse. Créant cette urgence de la décision, pour résoudre l’attente. and even if you don’t like me like that, i’d still really want us to be friends– Il se contente de prendre une inspiration, pour atténuer la gêne qui l'envahit devant ces propos – il voudrait les recueillir pour lui seul, dans un cadre moins exposé, ne pas les laisser échapper, sans qu’ils soient teinté de larmes. Mais soudain, l’idée de rester simplement amis est autant un coup au cœur que de ne plus la voir du tout. Ne pourrait résister au risque de retomber dans cette intimité, dans cette proximité qu’ils ont créé. Dans une ambiguïté qui conduirait aux mêmes confusions. Car finalement, rester amis, ce n’est plus assez pour lui. Ça ne marcherait jamais. Ca finirait par le rendre dingue. Par attiser sa colère de l’avoir si près, mais pas à lui. Alors Akira continue de la regarder dans les yeux, sans rien dire, pour ne pas consumer ses derniers espoirs. Ultime supplique de lui accorder son honnêteté, à défaut de plus. De ce visage de plus en plus difficile à soutenir, qu’il s’efforce de fixer en restant le plus solide possible, le plus impassible. Alors qu’à l’intérieur, c’est le tsunami, sur son habituel incendie.

Il l’écoute finir, mais plutôt que de parler, il voudrait pouvoir la prendre dans ses bras. Égoïstement, profiter d’une étreinte pour soulager le poids de sa culpabilité, pour essayer de réparer un centième de ce qu’il a abîmé. Pour faire taire sa culpabilité et l’avoir simplement entre ses bras, retrouver cette quiétude, comme l’autre soir. Mais être égoïste justement, c’est ce qu’il fait depuis le début, avec Himari. Alors à défaut de réconfort, il lui propose de la consistance, et ne bouge pas. Il résiste à l’appel de la prendre contre lui, pour ne pas semer davantage le trouble – simplement l’écouter, et rester sans se barrer, c’est le mieux qu’il puisse faire. Se résout à prendre sur lui, pour ne pas céder à ce besoin de la consoler par les gestes. you don’t have to answer or say anything now, i can wait… but I just– really needed to say something.i get it. i’ll text you when i’m home. Faible garantis qu’elle obtiendrait ses réponses le soir venu. Espoir qu’en lui disant ça, ça calme ses pleurs, qu’elle s’en retourne moins chamboulée, avec la confirmation que cette fois il répondrait. come on, stop crying. Ca lui échappe, alors que ça ne devrait pas. Déjà parce qu’elle pleure bien si elle veut. Mais Akira n’en peut plus de la voir dans cet état sans pouvoir rien y faire pour l’arranger – n’en peut plus de ses larmes sur son visage rougit.

Jette un coup d'œil autour d’eux, pour se donner un peu de répit, mais il y revient bien vite et se retient de porter sa main à l’épaule, ou le visage de Himari. Le silence se réinstalle, et alourdit l’embarras ambiant. Akira, dos à la caserne, ne fait que sentir le regard de ses collègues, qu’il devine à celui de Himari, qui les esquive. Elle pousse un soupir douloureux, et il sent que s’achève ici la discussion. i’ll go now.yeah.sorry about the disturbance – have a nice day. Sourcille quand il la voit faire une courbette inhabituelle, creusant davantage la distance dans leurs échanges, après qu’ils aient été si intimes pendant la Golden Week. uh – yeah, same. A peine marmonné en la regardant faire demi-tour, Akira attend qu’elle s’éloigne un peu (sans qu’elle ne se retourne, il remarque), pour revenir à la caserne en soupirant.

Devant lui on s’écarte un peu, on le laisse rentrer en appuyant le regard, accompagné de sourires charieurs. Les commentaires sont discrets, mais ne loupent pas. lady-killer ; what a jerk ; that was tense. Akira les ignore pour ne pas s’énerver, fait de son mieux pour ne pas entendre. Jusqu’à ce que son adjudant s’en mêle, de sa voix tonitruante. come on, the rookie ! she left crying, go get her ! Sans se retourner, il enfonce ses mains dans ses poches et grogne en traçant sa route, concentre tous ses efforts pour ne pas s’emporter. watch me not. Les remarques se taisent, comprenant que la situation est plus délicate et ne prête pas à rire – en tout cas, Akira ne rigole pas du tout. Dès qu’il arrive dans les vestiaires, il ne peut s’empêcher de laisser échapper ses nerfs, et vient claquer brutalement la porte d’un casier restée ouverte. Du fond du garage, il entend Fujikawa l’appeler. oi sawano !! since you’re pissed come do a hundred push-ups instead of breaking things. now !

Les nerfs en boule, il s’exécute, en tête à tête avec le sol à chaque fois qu’il descend sur ses appuis. Repense aux mots de Himari sans parvenir à les chasser de ses pensées, la tête prise. you got to learn to keep your head cold. no matter what’s wrong. Ne répond pas, pour ne pas aggraver son cas. Broyé par ses émotions en pagaille, ses sentiments réveillés à la vue de Himari. Noyé dans ses contradictions, même si le choix final reste évident. Ça lui retourne les tripes, ça le brûle de l’intérieur, ça lui fait mal. to let her go. Se répète les mots, pour ne pas perdre le cap.

i'm running out of time
and you'll always be on my mind

and i can't make you stay
in this broken place
and i hope you find peace
close your eyes as i put us to sleep

finally

Somi Hanaoka, Yokoi Himari, Kurri Anla, Gaia Belacqua, Marie-Clémence Everlange et Luis Zola ont feelsé sur ce message

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