- melody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :Disclaimer : Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
coma, deuil, panic/anxiety attack❀ assistante au secrétariat de mahoutokoroOccupation : aucune.Particularité(s) :
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuyaRelations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
| 220420 vanity and friendship・ambrosePlume à Papote :
| 220516 la rose et le renard・tc
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IRL : melody — she/her
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Disclaimer :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :❀ assistante au secrétariat de mahoutokoro
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Particularité(s) : aucune.
Relations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
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Plume à Papote :
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May 12th 2022, 3PMS2・OS005
Couldn't stop falling for you好きにさせた癖に[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il y a eu ce White Day, il y a eu ce mois d’Avril. Il y a eu la Golden Week. Il y a eu le voyage au Pérou, il y a eu les randonnées, les dragons, les soirées entre voyageurs. Il y a eu cette nuit à observer les étoiles, dans les montagnes - et il y a eu ce baiser. Elle en avait rêvé, Himari, des bras de Akira, d’une réponse à ces sentiments qui l’avaient tant effrayée, de peut-être faire tourner la chance. Ça l’avait hantée pendant des semaines au fil des rapprochements, de cette relation qui avait changé lentement, l’air de rien, des instants de tension palpable que ni l’un ni l’autre n’osait vraiment adresser. À ces attentions dans un sens comme dans l’autre, à la peur de le voir partir, à sa légère jalousie protectrice, à ces initiatives, des deux côtés, de se trouver des excuses pour passer du temps ensemble.
Et puis c’est arrivé ; elle a cru sentir son cœur exploser, alors qu’elle n’a jamais rien ressenti de tel, Himari. Que la tristesse de la mort, la peur de la solitude, la joie partagée face à cet anneau au doigt de Sawako, elle les avait ressenties intensément - mais ça n’avait été que peu de choses face à ce geste, le coeur chaviré à en crever de trouver un écho à son affection. Loyauté décuplée face au baiser qui scelle leur lien, au fond, alors que Himari se retrouve définitivement attachée à Akira, se retrouve dans le besoin d’affirmer ses sentiments à son égard dans une histoire qu’elle veut écrire de la meilleure manière qui soit.
Mais ensuite est venu le silence. Dans ces regards détournés, les gestes retenus. Comme si tout d’un coup, à peine le soleil levé, elle n’existait plus, ou plus de la même manière - retrouvant son statut de figurante, ignorée, malgré ses tentatives. Sourire trouvé sans reflet. Mots sans écho. Elle l’a d’abord mis sur le compte de l’alcool, Himari, dans son besoin de trouver des raisons logiques pour ne pas paniquer - mais passé deux jours, une fois les messages trouvés sans réponse, il a fallu se rendre à l’évidence.
Ça lui arrache le cœur un peu plus chaque jour de se heurter au mur du silence - absence de Akira pour leur rendez-vous hebdomadaire, sans vraiment d’explication. “Im busy”, “Ill reply tonight”, messages secs et simples sur lesquels il ne revient jamais, que Himari n’ose pas relancer, de peur de trop forcer. Laissée sans réponse, sans explication, seule entre elle et ses idées qui vagabondent, seule entre elle et la panique qui gonfle et qui gronde lentement. À scruter son téléphone dans le vide pendant des heures chaque soir, en l’attente d’un signe. À faire des erreurs bêtes dans ses tâches quotidiennes, trop distraite, à sursauter à la moindre sonnerie, à la moindre voix masculine appelant son prénom. Et même une semaine plus tard - toujours rien.
La profonde tristesse laisse lentement place à la colère - agacée du manque d’égards, blessée d’avoir peut-être été utilisée, de s’être laissée charmer peut-être comme beaucoup d’autres avant elle. De se dire qu’elle n’est ni différente, ni spéciale, ou qu’elle ne mérite pas un seul mot pour conclure cette histoire. Ce besoin de savoir, avant de tourner la page. Poursuivre ses efforts, parce qu’elle a promis, qu’elle vivrait désormais pour elle, plus que dans l’attente des autres - et que si elle doit ramasser les miettes de son coeur encore une fois, elle le ferait, mais à la lumière de la vérité, pour éviter de plus se blesser.
C’en est trop - et Himari, cet après-midi, rassemble tout son courage pour faire face à la situation. Exiger le peu de respect qu’elle demande, pourtant pas très regardante. Respire un grand coup avant de sortir, pour marcher jusqu’à Fuji, pour confronter Akira sur un terrain sur lequel il ne pourrait pas se défiler, malgré l’inconfort de la situation. Elle se retrouve finalement devant la caserne, à contempler le bâtiment et les véhicules ensorcelés garés devant, pendant quelques minutes, en silence. Écoutant le bruit de la ville et de ses propres pensées. Nouvelle inspiration, avant de s’adresser à un homme plus âgé, occupé à ranger des objets dont elle ne saurait pas deviner l’utilité sur l’une des étagères du garage ouvert.
Et Akira descend, à son tour. Croise le regard de Himari, qui sent déjà sa gorge se serrer, dans des émotions contradictoires qui voudraient lui hurler dessus autant que le serrer dans ses bras. Sans réprimer une infime pensée de se dire que la combinaison orange et ce tee-shirt noir lui vont beaucoup trop bien, aussi. Himari fait quelques pas devant la caserne pour insuffler le mouvement, s’écarter légèrement des autres sorciers du feu - et pouvoir parler tranquillement. Se retourne pour faire face à Akira, les mains serrées sur la lanière de sa sacoche - et Himari prend une inspiration, avant de se lancer.
À ça de l’entendre perdre patience - mais elle se reprend in extremis. Rassemble ses forces et ses meilleurs efforts pour mettre des mots simples sur ce qui la hante, tête haute.
Ses prunelles reviennent croiser celles de Akira, rendant cette fausse confiance un peu plus bancale, ce besoin d’affirmer sa position plus hésitant. Mais elle tient bon, tout de même.
Le silence qui suit pèse tellement sur ses épaules qu’elle voudrait juste s’effondrer et s’asseoir par terre pour pleurer, mais Himari reste debout. La tête haute, peut-être un peu trop, pour cette pauvre fille qui se met à pleurer en silence de mots trop lourds pour elle.
Himari essuie une de ses joues du revers de la main, renifle légèrement - travaille dur sur elle-même pour ne pas sangloter à grosses larmes, dans un misérable tableau qui doit sans doute inspirer tout autant de pitié.
Elle marque une pause. Fouillant dans sa tête pour s’assurer qu’elle a tout dit - mais y-a-t-il vraiment quelque chose à ajouter, alors qu’elle subit son mutisme depuis des jours ? Elle a tout dit - ses peurs, ses sentiments, sa seule requête d’honnêteté, elle qui ne demande pas grand chose, finalement. Elle aurait aimé que tout se passe bien, Himari - pouvoir réitérer ces baisers qui ont toujours eu du sens pour elle, se cacher dans ses bras quand ça ne va pas, ou quand ça va aussi. Dans sa tête, elle l’a repassé mille fois, ce scénario - celui où il lui prenait la main pour le chemin du retour après l’excursion, celui où elle pouvait s’endormir sur son épaule en attendant leur Portoloin vers Kanto, celui où tout devenait évident dès leur premier baiser, sans embûches. Mais encore une fois, rien n’est simple. Et encore une fois, Akira tient leur relation entre ses mains, détient le pouvoir de vie ou de mort sur ce qu’ils ont construit malgré eux, tout comme il l’avait eu lorsque tout ça n’était qu’une histoire de cours et de mensonges.
L’expression sterne de Akira la rend tout aussi faible qu’elle la désarçonne - sans jamais savoir ce à quoi il pense, tout en ayant un besoin presque instinctif de s’en rapprocher à chaque regard croisé.
Nouveau regard vers les pompiers, qui ne sont définitivement pas très doués pour essayer d’écouter aux portes sans se faire remarquer. Himari soupire un instant, avant de reposer son regard sur Akira.
Atlas Deus-Felis, Sawano Akira, Kurri Anla, Gaia Belacqua, Marie-Clémence Everlange et Luis Zola ont feelsé sur ce message