- Ori — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
- TW:
- past tw// — mort, deuil, sang, maltraitances infantiles, violence, harcèlement
present tw// thèmes récurrents — sang, violence physique et verbale, accès de colère, PTSD (maltraitances infantiles)
Occupation :「 FIREWIZARD 」
après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.
「 TEMPLE D'IZANAMI 」
combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」
anger empowerment
(énergisation par la colère)
« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »
misfortune spreader
(porteur de malheur)
« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »
demonic guy
(transformation en oni)
« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »
Particularité(s) :| I'LL RISK IT ALL FOR YOU(( don't leave me ))SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin
| I DON'T WANNA HURT YOU(( hold with caution ))HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie
| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME(( love, lust, passion ))SOMI // reckless love (ex)
| NOT MY PROBLEM(( aren't we all sinners ? ))SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir
| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME(( you can call me monster ))ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :|RPs
14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea
Plume à Papote :— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666
Disclaimer :- TW:
- past tw// — mort, deuil, sang, maltraitances infantiles, violence, harcèlement
present tw// thèmes récurrents — sang, violence physique et verbale, accès de colère, PTSD (maltraitances infantiles)
Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」
après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.
「 TEMPLE D'IZANAMI 」
combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Particularité(s) :「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」
anger empowerment
(énergisation par la colère)
« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »
misfortune spreader
(porteur de malheur)
« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »
demonic guy
(transformation en oni)
« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »
Relations :| I'LL RISK IT ALL FOR YOU(( don't leave me ))SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin
| I DON'T WANNA HURT YOU(( hold with caution ))HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie
| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME(( love, lust, passion ))SOMI // reckless love (ex)
| NOT MY PROBLEM(( aren't we all sinners ? ))SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir
| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME(( you can call me monster ))ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :|RPs
14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea
Il y a eu la distance. Chaque jour creusant l’éloignement, d’un pas de plus en arrière, directions opposées pour ne plus se croiser. Peu à peu comme des ombres qu’on peine à distinguer, l’horizon qui gomme les contours, jusqu’à ce qu’on oublie de se retourner.
Il y a eu le silence. Raccroché aux échos qui s’échouent à l’arrière du crâne, des discussions avortées qui ne reviennent jamais. Des esquives, des mots évanouis, des “peut-être” laissés en suspens, des messages sans réponses. Et des questions qui se languissent.
Il y a eu l’absence. A ne plus se voir, ni s’entendre. Crève-cœur qui achève de creuser le gouffre, rempli de quelques larmes en résonance ayant survécu au silence. Restes acides coincés dans la poitrine pour seuls souvenirs, derniers regards humides avant de partir.
Mais malgré la distance, il voudrait y retourner et repense de trop à leur proximité. A ces gestes qui l’empêchaient de s’éloigner, quand elle s’est serrée contre lui. Quand elle a noué ses bras à sa nuque. Quand ils ne laissaient pas une once d’air se mettre entre eux.
Et malgré le silence, il ne peut s’empêcher d’en revenir aux messages suspendus dans leur conversation, où rien ne bouge. Relis quelques mots, avant de grimacer en voyant un kaomoji débile – mais même ça, ce serait mieux que rien.
Alors malgré l’absence, il la cherche dans les silhouettes un peu petites des bains de foules, aux abords des rues dans les longs cheveux des passantes, sous leurs franges avant de détourner les yeux.
Dix jours qu’il se sent comme un con et qu’Akira tourne en rond. Dix jours. Juste assez pour passer du rôle de l’enfoiré au crétin fini. Celui qui croyait décider mais a fini prisonnier de ses propres volontés. Dix jours qu’il est enfermé dans une spirale infernale. Bascule de la colère aux regrets qu’il s’est infligés seul. Attendait bêtement que les sentiments s’amenuisent, disparaissent et s’oublient. Mais tout ce qu’il s’est prouvé, c’est qu’en dix jours il a dix fois regretté et cent fois voulu s’exploser le crâne contre les murs.
C'est même dingue qu'il ait attendu autant, rendu ouf par ses sentiments. A essayer de se convaincre que c’était la meilleure décision – i know how it’s gonna end. Son penchant pour les problèmes l'incitant à croire qu’il n’aurait rien fait de beau que de tout foutre en l’air, pour contenter ses vices et son besoin de colère. Égoïsme bancal ; parfois c’est pour elle et parfois c’est pour lui, qu’Akira s’est barré.
Parce que cette idée tourne dans sa tête – what if. Une hypothèse qu’il n’arrive pas à envisager autrement qu’en catastrophe, quand il sait que c’est toujours pareil pour lui. Mauvais souvenirs qui reviennent s'emmêler dans sa toile. Le cœur moite d'émois passés. Des heures à se repasser les films d'avant, besoin mécanique de tout démonter pour mieux capter où il s'est foiré, se convaincre que ce serait pareil. Réminiscences qui n'arrangent rien à sa léthargie. Les échecs et la casse laissent des fêlures, des brisures auxquelles il se taille, ou bien c'est lui le plus tranchant dans son chaos de passion.
Refusait obstinément de se taper les mêmes problèmes (crevard buté), et de les faire vivre à Himari qui n’a aucune idée dans quoi elle s’est embarquée (la protéger). C’est plus simple, moins chiant, pas le temps.
Et pourtant.
Akira n’a jamais vécu de nuit aussi calme. Se rejoue des sensations. Des reflets brillants dans sa tête, des souvenirs qui viennent chasser le reste. De multiples réalités qui se superposent. Le vent doux, la nuit calme, un rayon qui l'éblouit. Cette note de romance, arôme de miel qui anesthésie ses plaies. Présence familière et réconfortante, chaleureuse comme un bout de soleil. Le chant des murmures échangés en secret, la douceur des gestes apprivoisés. Et Himari danse dans son esprit à travers les pensées désordonnées. Depuis qu’elle s’est installée dans un coin de sa tête, il n’a jamais su la chasser. Elle surgit à n’importe quel moment, sans prévenir. Akira la voit partout où elle n’est pas, encore plus maintenant qu’il s’est tiré. Ca ne fait qu’attiser ses regrets, lui ramène à la lumière une réalité qu’il espérait voir disparaître.
I want her.
Tentation de faire de ses instants volés des moments réguliers. Quand il voulait plus d’air, plus de distance – mais que c’est dans son absence qu’il se sent le plus paumé. L’évidence qu’il n’arrive pas à s’en débarrasser, tout simplement parce qu’il n’en a pas envie en réalité. Plus il attend, plus Akira percute. Moins il la voit, mieux il se rend compte – que Himari est devenue plus importante que ce qu’il avait prévu. Sans qu’il l’ait vu venir, elle s’est imposée dans sa vie, jusqu’à en devenir une envie. Une nécessité.
fuck me.
Ca fait dix putain de jours, et l’impatience le crève. Retour de flamme quand l’égoïsme débarque et fait taire la prétendu raison qui l’a conduit jusqu’ici – nique les doutes, il en a plus rien à foutre. Marre de tourner en rond comme un con avec ce fond amer dans la trachée. Marre d’attendre vainement quelque chose qui n’arrive jamais. Marre d’essayer de faire bien quand il a l’habitude du contraire – de ne pas se ressembler et de réfléchir quinze piges avant d’agir. Si son talent c’est de tout détruire, alors personne ne va y échapper. Si ça doit arriver, il commencera le premier – par aller la chercher et se lancer.
Akira s’emporte et envoie chier tous ces faux-principes d’un honneur qu’il s’invente alors que les gars comme lui n’en ont pas. Même s’il sait d’avance que ça ne peut que mal tourner, il a envie de tenter ; de goûter un peu plus à ces moments de délices avec elle, de pouvoir la serrer plus longtemps contre lui, de la trouver dans son lit, de se reposer près de son coeur, de l’entendre parler même s’il pige que dalle, de l’avoir pour lui quand il en a envie. Et si ça fini mal, c’est normal. Mais au moins, il aura essayé. Il en aura bien profité, de ces moments d’apaisement à ses côtés.
Ca fait dix putain de jours bordel, et Akira est de ces connards qui ont du mal à se contenir quand ils ont décidé d’agir. Les deux pieds joints, il saute sur sa planche avec plus d’empressement que d’habitude, quand il quitte le skatepark à 22h30. Il pensait venir se vider la tête et se changer les idées, mais finalement c’est tout le contraire qui s’est passé. A force de se ramasser et de bouffer le bitume parce qu’il n’était pas assez concentré, il a pris les nerfs – et a fini par craquer. I want her. I need to see her. Roule pleine balle sans plus réfléchir, les pensées qui filent et lui libèrent enfin le crâne, pour ne lui laisser qu’une seule destination.
Himari.
Passage express au Foyer, où il monte les étages quatre à quatre, manque de péter la poignée de porte quand il l’ouvre comme un sauvage et se dépêche de récupérer dans son placard un petit sac, qu’il glisse dans sa veste. Passe en coup de vent, puis aussitôt c’est le même manège à l’envers – redescend aussi vite qu’il est arrivé, jusqu’à se presser dans la zone de transplanage au carrefour d’à côté. Échauffé par l’impatience qu’il a embouteillée jusqu’à ce soir (pendant dix jours merde, ça tourne en boucle ce compte, à chaque fois qu’il y pense, ça le fait vriller), Akira ne mesure plus la rapidité de ses gestes et décolle dans un tourbillon brutal autant que précipité.
Pourtant, aucune erreur sur la direction, comme s’il la connaissait déjà par cœur. Ses semelles trouvent le bois du palier qu’il a bien trop foulé, et les lattes grincent gentiment sous son poids qui se dépose. Un peu décoiffé par la hâte, il récupère son équilibre et découvre enfin la porte de l’appartement de Himari. Ça ne fait pas si longtemps, mais ça lui semble déjà énorme. Le voilà qui se tient devant, sans plus savoir comment se comporter, chargé à bloc par l’élan qui s’est épris de lui et l’a conduit jusqu’ici – et cette impression étrange de ne pas avoir le droit d’être ici, comme une règle implicite. Heureusement, Akira s’en cogne de respecter le règlement ; il va pas réfléchir dix jours de plus à un discours, il a passé le temps. Le souffle court d’avoir tracé jusqu’à chez elle, il lève son poings et frappe à la porte, sans d’autre attente que de la revoir.
Sans faire attention à l’heure tardive, il ne réalise que l’instant d’après qu’elle était peut-être déjà couchée. De l’autre côté, il perçoit le bruit de pas qui se rapprochent, et Akira est soulagé en lui-même d’avoir rappliqué juste à temps. Le mécanisme s’active et la poignée s’abaisse pour laisser s’ouvrir la porte sur un entrebâillement hésitant. Akira se penche par réflexe pour mieux la voir, quand le visage de Himari apparaît, encore cachée derrière la porte. Il ne prête pas attention à la surprise qu’elle affiche, qu’il est déjà emporté dans des battements heureux de la revoir, un sourire troublé sur la figure.hey – hi. Soudain tout ralenti, et la fougue d’un peu plus tôt laisse place à la confusion. Le même embarras qui l’avait saisi il y a dix jours justement, quand elle est venue la première le confronter à ses sentiments.sorry to bother you this late – Une main gênée vient trouver sa nuque, dans un malaise qu’il n’a pas l’habitude de montrer autant.can i talk to you for a minute ? Son sourire s’évanouit légèrement à ces mots, et Akira prend un air concerné et sérieux, laissant Himari décider d’ouvrir un peu plus la porte, témoignant de son attention à ce qu’il s’apprête à lui dire.
C’est une première inspiration qu’il prend, pour finir de s’abandonner dans cette démarche qui ne lui ressemble pas – car c’est sans doute la première fois qu’il se donne autant de mal pour une fille. Mais maintenant qu’il y est, Akira n’hésite pas à planter ses yeux dans ceux de Himari, prenant quelques secondes pour mieux la regarder. Et peu à peu ses pensées font silence, laissant venir les mots d’eux-mêmes.listen… i know what i said, about er – what happened between us, and everything. i’m sorry, himari. i don’t know what got me – i freaked out. Sourcils froncés, son regard confus suit ses propos qu’il découvre à mesure qu’il s’entend les balancer, maladroitement, sans savoir vraiment où il va avec.but seriously… i can’t do it no more. A ses mots, il revient trouver les yeux de Himari, laissant quelques secondes ses yeux parler pour lui. Accrochant les siens avec sincérité.’been hell of a few days, not to talk to you or see you. Et ça semble lui arracher la bouche, comme si l’avouer était aussi douloureux que de l’avoir vécu, rendant la peine plus sensible.my mistake, i know. but i can’t handle not having you with me. L’espace de quelques secondes, il réalise ses aveux, et lui laisse le temps de les entendre à elle aussi.
Prenant appui d’un bras sur le cadre de la porte, Akira se rapproche, sans toutefois dépasser de limites. Veille à ne pas la brusquer davantage que ce qu’il fait déjà, par ses mots. Il observe son visage, étudie sa réaction. La confusion s’en est allée, désormais qu’il s’est lancé spontanément. Ca semble étrangement naturel, même si ce n’est pas ce qu’il préfère. Mais tout lui vient à l’esprit sans effort, sans mentir, sans réfléchir.’told you i’d be a shitty boyfriend , il ajoute en marmonnant, le regard dans le vague perdu sur le sol. L’allusion est maladroite, pensant simplement justifier de son comportement foireux. Que s’il l’était devenu, c’était une belle preuve de ses talents en matière de merder, qu’il ne lui rendrait pas les choses facile, qu’il est difficile à suivre, imprévisible et pénible.i also said i want you more than a friend. Relève le visage vers elle, pour insister du regard.i still do. Ses pupilles qui la contemple, remarque sa tenue et retrace ses contours, avant de s’en remettre à ses yeux, qu’il voudrait convaincre par les siens.i really liked what we had. and… i’d like to give us a shot. ‘see where it goes. Se redresse légèrement, comme pour lui laisser suffisamment d’air. Akira en profite pour reprendre contenance, après s’être autant ouvert – enfonce ses mains dans ses poches et pose une épaule contre le mur adjacent.i know what it might look like. but i just can’t stop thinking about it – about you. it was stupid of me and i’d be even more stupid to say nothing now. Un air bougon dans la voix, quand il s’agit d’admettre ses erreurs – ses sentiments avec.
Évidemment, ce n’est pas si simple. Pas après ce qu’il a fait, ni ce qu’il lui a dit. Comment reconstruire ce qu’il a défait, des mois de confiance qu’il a ébranlé. Lui faire comprendre que cette fois mérite d’être entendue, une chance demandée qu’il espère sincèrement pouvoir obtenir. Terrain incertain qu’il n’a jamais arpenté, se détachant d’ordinaire de ce qui demande trop d’efforts à être obtenu, allant au plus simple. Mais ça vaut mieux que le reste – ça vaut qu’il s’acharne, ça vaut de lui prouver ses sentiments.i get that. it’s not easy after everything i said. maybe we can take some time to get there. Ne baisse pas les bras, conscient d’avance que ça demandera plus que dix jours pour rebâtir ce qu’il a brisé. Hoche doucement la tête, en l’écoutant parler sans se démonter.i still want to see you like we used to , il ajoute en fronçant les sourcils.i don’t want to stop. i miss you. Haussement d’épaule ennuyé qui vient accompagner sa phrase, comme si ce besoin relevait d’une évidence, proche d’une exigence.if you’re comfortable with just eating together sometimes, and i can send you texts too, it’s fine by me. Semblant faire le compte de ses options en étudiant les possibilités que cela lui laisse pour la convaincre. C’est suffisant pour s’apprivoiser ; après tout, ils partent de plus loin que ça.alright. i’ll show you. i won’t run away. En tout cas, plus maintenant. L’esquisse d’un sourire vient consolider ses mots, perdu dans les yeux de Himari qu’il est trop heureux de retrouver ce soir.
Quelque chose en lui s’enflamme de plaisir, simplement de pouvoir la voir et lui parler. Un élan qui lui revient, de vouloir tellement la prendre dans ses bras, quand il n’a pas pu, quand il s’est retenu la dernière fois. Se rappelant un instant le souvenir des larmes, Akira retrouve un air sérieux.i’m really sorry for last time. Un mot qu’il n’emploie pas n’importe comment, qui lui coûte cher autant à prononcer qu’en sincérité. Mais Akira s’en veut, et c’est à peine assez pour éponger cette erreur. Son visage s’éclaire faiblement, quand il essaie avec un léger sourire en coin,how about we go for some pancakes, this week ? Avant d’ajouter rapidement,if you want. Pour ne pas insister davantage. C’est sans doute déjà beaucoup plus que ce qu’elle n’avait imaginé pour un dimanche soir. De le voir débarquer le souffle-court, les cheveux en vrac, vider son sac sur le pas de sa porte ; c’est déjà pas mal.
Finalement, il est à bout de mots et il est temps pour Akira de laisser faire les silences. Se racle la gorge, pour amorcer son départ.’aight, i should go. C’est dit en la contemplant avec une seconde de trop pour que ça ne se voit pas, de ses yeux qui pétillent d’étincelles gamines, simplement de la voir après ces dix putain de jours où il ne pensait plus pouvoir le faire à nouveau.good night, hima. Se recule d’un pas, adressant ce même sourire, un peu plus tranquille désormais. Commence à emprunter la direction des escaliers, quand il sent au fond de sa poche un sac en velours. Se fige sur place, avant de revenir en arrière,wait – , rattrapant la porte sur le point de se fermer, s’invitant d’une tête et d’un bras dans l’appartement.wait, i’ve got something for you. S’empresse de dégager l’objet de sa veste ; protégé dans la douceur du tissu, Akira tend directement l’artefact emballé à Himari, sans faire état de zèle.i got this for you. when we were in goldenleaf. i saw you looking at it in the shop, but i don’t think you bought it so – , sourcils en lui remettant l’artefact. Un starsign 3000. Mais ne s’attarde pas sur l'intention de lui offrir, trop pudique.i meant to give it to you during the stargazing night but. you know. i kind of forgot. Pour ne pas dire qu’il était arraché et bien trop into her pour se rappeler de son cadeau. L’évocation de cette fameuse nuit dérobe son attention, alors qu’il est un peu trop proche, un peu trop dans son appart’ et un peu trop penché vers elle – mais juste avant que ce soit le trop de trop, Akira se redresse, reprenant son maintien et une distance convenable. Résiste à l’appel d’enfreindre peut-être une proximité qui brûlerait trop vite ses chances.anyway – good night. i’ll see you later , s’arrache au pas de la porte, en lui adressant un dernier regard, un dernier sourire. Akira se dépêche dans sa démarche chaloupée, avant que ne lui prenne l’envie de revenir en arrière une fois de plus.
Sa tête est enfin paisible, les pensées ont cessé leur vacarme. Le cœur tranquille.
Takano Naoyu, Yokoi Himari, Kurri Anla et Kim Saebyeog ont feelsé sur ce message