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Sawano Akira
Sawano Akira
chapter 10. the idiot (himari) ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
chapter 10. the idiot (himari) G4wSBVc



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俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
chapter 10. the idiot (himari) ATniWLU
IRL : Ori — she/her
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Messages : 1722
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Couleur de dialogue : #CD1B27
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「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

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「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


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(porteur de malheur)

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« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



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Chapitre 10. The idiot


Himari's apartment
may 22th 22
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Il y a eu la distance. Chaque jour creusant l’éloignement, d’un pas de plus en arrière, directions opposées pour ne plus se croiser. Peu à peu comme des ombres qu’on peine à distinguer, l’horizon qui gomme les contours, jusqu’à ce qu’on oublie de se retourner.

Il y a eu le silence. Raccroché aux échos qui s’échouent à l’arrière du crâne, des discussions avortées qui ne reviennent jamais. Des esquives, des mots évanouis, des “peut-être” laissés en suspens, des messages sans réponses. Et des questions qui se languissent.

Il y a eu l’absence. A ne plus se voir, ni s’entendre. Crève-cœur qui achève de creuser le gouffre, rempli de quelques larmes en résonance ayant survécu au silence. Restes acides coincés dans la poitrine pour seuls souvenirs, derniers regards humides avant de partir.


Mais malgré la distance, il voudrait y retourner et repense de trop à leur proximité. A ces gestes qui l’empêchaient de s’éloigner, quand elle s’est serrée contre lui. Quand elle a noué ses bras à sa nuque. Quand ils ne laissaient pas une once d’air se mettre entre eux.

Et malgré le silence, il ne peut s’empêcher d’en revenir aux messages suspendus dans leur conversation, où rien ne bouge. Relis quelques mots, avant de grimacer en voyant un kaomoji débile – mais même ça, ce serait mieux que rien.

Alors malgré l’absence, il la cherche dans les silhouettes un peu petites des bains de foules, aux abords des rues dans les longs cheveux des passantes, sous leurs franges avant de détourner les yeux.

Dix jours qu’il se sent comme un con et qu’Akira tourne en rond. Dix jours. Juste assez pour passer du rôle de l’enfoiré au crétin fini. Celui qui croyait décider mais a fini prisonnier de ses propres volontés. Dix jours qu’il est enfermé dans une spirale infernale. Bascule de la colère aux regrets qu’il s’est infligés seul. Attendait bêtement que les sentiments s’amenuisent, disparaissent et s’oublient. Mais tout ce qu’il s’est prouvé, c’est qu’en dix jours il a dix fois regretté et cent fois voulu s’exploser le crâne contre les murs.

C'est même dingue qu'il ait attendu autant, rendu ouf par ses sentiments. A essayer de se convaincre que c’était la meilleure décision – i know how it’s gonna end. Son penchant pour les problèmes l'incitant à croire qu’il n’aurait rien fait de beau que de tout foutre en l’air, pour contenter ses vices et son besoin de colère. Égoïsme bancal ; parfois c’est pour elle et parfois c’est pour lui, qu’Akira s’est barré.

Parce que cette idée tourne dans sa tête – what if. Une hypothèse qu’il n’arrive pas à envisager autrement qu’en catastrophe, quand il sait que c’est toujours pareil pour lui. Mauvais souvenirs qui reviennent s'emmêler dans sa toile. Le cœur moite d'émois passés. Des heures à se repasser les films d'avant, besoin mécanique de tout démonter pour mieux capter où il s'est foiré, se convaincre que ce serait pareil. Réminiscences qui n'arrangent rien à sa léthargie. Les échecs et la casse laissent des fêlures, des brisures auxquelles il se taille, ou bien c'est lui le plus tranchant dans son chaos de passion.

Refusait obstinément de se taper les mêmes problèmes (crevard buté), et de les faire vivre à Himari qui n’a aucune idée dans quoi elle s’est embarquée (la protéger). C’est plus simple, moins chiant, pas le temps.

Et pourtant.

Akira n’a jamais vécu de nuit aussi calme. Se rejoue des sensations. Des reflets brillants dans sa tête, des souvenirs qui viennent chasser le reste. De multiples réalités qui se superposent. Le vent doux, la nuit calme, un rayon qui l'éblouit. Cette note de romance, arôme de miel qui anesthésie ses plaies. Présence familière et réconfortante, chaleureuse comme un bout de soleil. Le chant des murmures échangés en secret, la douceur des gestes apprivoisés. Et Himari danse dans son esprit à travers les pensées désordonnées. Depuis qu’elle s’est installée dans un coin de sa tête, il n’a jamais su la chasser. Elle surgit à n’importe quel moment, sans prévenir. Akira la voit partout où elle n’est pas, encore plus maintenant qu’il s’est tiré. Ca ne fait qu’attiser ses regrets, lui ramène à la lumière une réalité qu’il espérait voir disparaître.

I want her.

Tentation de faire de ses instants volés des moments réguliers. Quand il voulait plus d’air, plus de distance – mais que c’est dans son absence qu’il se sent le plus paumé. L’évidence qu’il n’arrive pas à s’en débarrasser, tout simplement parce qu’il n’en a pas envie en réalité. Plus il attend, plus Akira percute. Moins il la voit, mieux il se rend compte – que Himari est devenue plus importante que ce qu’il avait prévu. Sans qu’il l’ait vu venir, elle s’est imposée dans sa vie, jusqu’à en devenir une envie. Une nécessité.

fuck me.

Ca fait dix putain de jours, et l’impatience le crève. Retour de flamme quand l’égoïsme débarque et fait taire la prétendu raison qui l’a conduit jusqu’ici – nique les doutes, il en a plus rien à foutre. Marre de tourner en rond comme un con avec ce fond amer dans la trachée. Marre d’attendre vainement quelque chose qui n’arrive jamais. Marre d’essayer de faire bien quand il a l’habitude du contraire – de ne pas se ressembler et de réfléchir quinze piges avant d’agir. Si son talent c’est de tout détruire, alors personne ne va y échapper. Si ça doit arriver, il commencera le premier – par aller la chercher et se lancer.

Akira s’emporte et envoie chier tous ces faux-principes d’un honneur qu’il s’invente alors que les gars comme lui n’en ont pas. Même s’il sait d’avance que ça ne peut que mal tourner, il a envie de tenter ; de goûter un peu plus à ces moments de délices avec elle, de pouvoir la serrer plus longtemps contre lui, de la trouver dans son lit, de se reposer près de son coeur, de l’entendre parler même s’il pige que dalle, de l’avoir pour lui quand il en a envie. Et si ça fini mal, c’est normal. Mais au moins, il aura essayé. Il en aura bien profité, de ces moments d’apaisement à ses côtés.

Ca fait dix putain de jours bordel, et Akira est de ces connards qui ont du mal à se contenir quand ils ont décidé d’agir. Les deux pieds joints, il saute sur sa planche avec plus d’empressement que d’habitude, quand il quitte le skatepark à 22h30. Il pensait venir se vider la tête et se changer les idées, mais finalement c’est tout le contraire qui s’est passé. A force de se ramasser et de bouffer le bitume parce qu’il n’était pas assez concentré, il a pris les nerfs – et a fini par craquer. I want her. I need to see her. Roule pleine balle sans plus réfléchir, les pensées qui filent et lui libèrent enfin le crâne, pour ne lui laisser qu’une seule destination.

Himari.

Passage express au Foyer, où il monte les étages quatre à quatre, manque de péter la poignée de porte quand il l’ouvre comme un sauvage et se dépêche de récupérer dans son placard un petit sac, qu’il glisse dans sa veste. Passe en coup de vent, puis aussitôt c’est le même manège à l’envers – redescend aussi vite qu’il est arrivé, jusqu’à se presser dans la zone de transplanage au carrefour d’à côté. Échauffé par l’impatience qu’il a embouteillée jusqu’à ce soir (pendant dix jours merde, ça tourne en boucle ce compte, à chaque fois qu’il y pense, ça le fait vriller), Akira ne mesure plus la rapidité de ses gestes et décolle dans un tourbillon brutal autant que précipité.

Pourtant, aucune erreur sur la direction, comme s’il la connaissait déjà par cœur. Ses semelles trouvent le bois du palier qu’il a bien trop foulé, et les lattes grincent gentiment sous son poids qui se dépose. Un peu décoiffé par la hâte, il récupère son équilibre et découvre enfin la porte de l’appartement de Himari. Ça ne fait pas si longtemps, mais ça lui semble déjà énorme. Le voilà qui se tient devant, sans plus savoir comment se comporter, chargé à bloc par l’élan qui s’est épris de lui et l’a conduit jusqu’ici – et cette impression étrange de ne pas avoir le droit d’être ici, comme une règle implicite. Heureusement, Akira s’en cogne de respecter le règlement ; il va pas réfléchir dix jours de plus à un discours, il a passé le temps. Le souffle court d’avoir tracé jusqu’à chez elle, il lève son poings et frappe à la porte, sans d’autre attente que de la revoir.

Sans faire attention à l’heure tardive, il ne réalise que l’instant d’après qu’elle était peut-être déjà couchée. De l’autre côté, il perçoit le bruit de pas qui se rapprochent, et Akira est soulagé en lui-même d’avoir rappliqué juste à temps. Le mécanisme s’active et la poignée s’abaisse pour laisser s’ouvrir la porte sur un entrebâillement hésitant. Akira se penche par réflexe pour mieux la voir, quand le visage de Himari apparaît, encore cachée derrière la porte. Il ne prête pas attention à la surprise qu’elle affiche, qu’il est déjà emporté dans des battements heureux de la revoir, un sourire troublé sur la figure. hey – hi. Soudain tout ralenti, et la fougue d’un peu plus tôt laisse place à la confusion. Le même embarras qui l’avait saisi il y a dix jours justement, quand elle est venue la première le confronter à ses sentiments. sorry to bother you this late – Une main gênée vient trouver sa nuque, dans un malaise qu’il n’a pas l’habitude de montrer autant. can i talk to you for a minute ? Son sourire s’évanouit légèrement à ces mots, et Akira prend un air concerné et sérieux, laissant Himari décider d’ouvrir un peu plus la porte, témoignant de son attention à ce qu’il s’apprête à lui dire.

C’est une première inspiration qu’il prend, pour finir de s’abandonner dans cette démarche qui ne lui ressemble pas – car c’est sans doute la première fois qu’il se donne autant de mal pour une fille. Mais maintenant qu’il y est, Akira n’hésite pas à planter ses yeux dans ceux de Himari, prenant quelques secondes pour mieux la regarder. Et peu à peu ses pensées font silence, laissant venir les mots d’eux-mêmes. listen… i know what i said, about er – what happened between us, and everything. i’m sorry, himari. i don’t know what got me – i freaked out. Sourcils froncés, son regard confus suit ses propos qu’il découvre à mesure qu’il s’entend les balancer, maladroitement, sans savoir vraiment où il va avec. but seriously… i can’t do it no more. A ses mots, il revient trouver les yeux de Himari, laissant quelques secondes ses yeux parler pour lui. Accrochant les siens avec sincérité. ’been hell of a few days, not to talk to you or see you. Et ça semble lui arracher la bouche, comme si l’avouer était aussi douloureux que de l’avoir vécu, rendant la peine plus sensible. my mistake, i know. but i can’t handle not having you with me. L’espace de quelques secondes, il réalise ses aveux, et lui laisse le temps de les entendre à elle aussi.

Prenant appui d’un bras sur le cadre de la porte, Akira se rapproche, sans toutefois dépasser de limites. Veille à ne pas la brusquer davantage que ce qu’il fait déjà, par ses mots. Il observe son visage, étudie sa réaction. La confusion s’en est allée, désormais qu’il s’est lancé spontanément. Ca semble étrangement naturel, même si ce n’est pas ce qu’il préfère. Mais tout lui vient à l’esprit sans effort, sans mentir, sans réfléchir. ’told you i’d be a shitty boyfriend, il ajoute en marmonnant, le regard dans le vague perdu sur le sol. L’allusion est maladroite, pensant simplement justifier de son comportement foireux. Que s’il l’était devenu, c’était une belle preuve de ses talents en matière de merder, qu’il ne lui rendrait pas les choses facile, qu’il est difficile à suivre, imprévisible et pénible. i also said i want you more than a friend. Relève le visage vers elle, pour insister du regard. i still do. Ses pupilles qui la contemple, remarque sa tenue et retrace ses contours, avant de s’en remettre à ses yeux, qu’il voudrait convaincre par les siens. i really liked what we had. and… i’d like to give us a shot. ‘see where it goes. Se redresse légèrement, comme pour lui laisser suffisamment d’air. Akira en profite pour reprendre contenance, après s’être autant ouvert – enfonce ses mains dans ses poches et pose une épaule contre le mur adjacent. i know what it might look like. but i just can’t stop thinking about it – about you. it was stupid of me and i’d be even more stupid to say nothing now. Un air bougon dans la voix, quand il s’agit d’admettre ses erreurs – ses sentiments avec.

Évidemment, ce n’est pas si simple. Pas après ce qu’il a fait, ni ce qu’il lui a dit. Comment reconstruire ce qu’il a défait, des mois de confiance qu’il a ébranlé. Lui faire comprendre que cette fois mérite d’être entendue, une chance demandée qu’il espère sincèrement pouvoir obtenir. Terrain incertain qu’il n’a jamais arpenté, se détachant d’ordinaire de ce qui demande trop d’efforts à être obtenu, allant au plus simple. Mais ça vaut mieux que le reste – ça vaut qu’il s’acharne, ça vaut de lui prouver ses sentiments. i get that. it’s not easy after everything i said. maybe we can take some time to get there. Ne baisse pas les bras, conscient d’avance que ça demandera plus que dix jours pour rebâtir ce qu’il a brisé. Hoche doucement la tête, en l’écoutant parler sans se démonter. i still want to see you like we used to, il ajoute en fronçant les sourcils. i don’t want to stop. i miss you. Haussement d’épaule ennuyé qui vient accompagner sa phrase, comme si ce besoin relevait d’une évidence, proche d’une exigence. if you’re comfortable with just eating together sometimes, and i can send you texts too, it’s fine by me. Semblant faire le compte de ses options en étudiant les possibilités que cela lui laisse pour la convaincre. C’est suffisant pour s’apprivoiser ; après tout, ils partent de plus loin que ça. alright. i’ll show you. i won’t run away. En tout cas, plus maintenant. L’esquisse d’un sourire vient consolider ses mots, perdu dans les yeux de Himari qu’il est trop heureux de retrouver ce soir.

Quelque chose en lui s’enflamme de plaisir, simplement de pouvoir la voir et lui parler. Un élan qui lui revient, de vouloir tellement la prendre dans ses bras, quand il n’a pas pu, quand il s’est retenu la dernière fois. Se rappelant un instant le souvenir des larmes, Akira retrouve un air sérieux. i’m really sorry for last time. Un mot qu’il n’emploie pas n’importe comment, qui lui coûte cher autant à prononcer qu’en sincérité. Mais Akira s’en veut, et c’est à peine assez pour éponger cette erreur. Son visage s’éclaire faiblement, quand il essaie avec un léger sourire en coin, how about we go for some pancakes, this week ? Avant d’ajouter rapidement, if you want. Pour ne pas insister davantage. C’est sans doute déjà beaucoup plus que ce qu’elle n’avait imaginé pour un dimanche soir. De le voir débarquer le souffle-court, les cheveux en vrac, vider son sac sur le pas de sa porte ; c’est déjà pas mal.

Finalement, il est à bout de mots et il est temps pour Akira de laisser faire les silences. Se racle la gorge, pour amorcer son départ. ’aight, i should go. C’est dit en la contemplant avec une seconde de trop pour que ça ne se voit pas, de ses yeux qui pétillent d’étincelles gamines, simplement de la voir après ces dix putain de jours où il ne pensait plus pouvoir le faire à nouveau. good night, hima. Se recule d’un pas, adressant ce même sourire, un peu plus tranquille désormais. Commence à emprunter la direction des escaliers, quand il sent au fond de sa poche un sac en velours. Se fige sur place, avant de revenir en arrière, wait –, rattrapant la porte sur le point de se fermer, s’invitant d’une tête et d’un bras dans l’appartement. wait, i’ve got something for you. S’empresse de dégager l’objet de sa veste ; protégé dans la douceur du tissu, Akira tend directement l’artefact emballé à Himari, sans faire état de zèle. i got this for you. when we were in goldenleaf. i saw you looking at it in the shop, but i don’t think you bought it so –, sourcils en lui remettant l’artefact. Un starsign 3000. Mais ne s’attarde pas sur l'intention de lui offrir, trop pudique. i meant to give it to you during the stargazing night but. you know. i kind of forgot. Pour ne pas dire qu’il était arraché et bien trop into her pour se rappeler de son cadeau. L’évocation de cette fameuse nuit dérobe son attention, alors qu’il est un peu trop proche, un peu trop dans son appart’ et un peu trop penché vers elle – mais juste avant que ce soit le trop de trop, Akira se redresse, reprenant son maintien et une distance convenable. Résiste à l’appel d’enfreindre peut-être une proximité qui brûlerait trop vite ses chances. anyway – good night. i’ll see you later, s’arrache au pas de la porte, en lui adressant un dernier regard, un dernier sourire. Akira se dépêche dans sa démarche chaloupée, avant que ne lui prenne l’envie de revenir en arrière une fois de plus.

Sa tête est enfin paisible, les pensées ont cessé leur vacarme. Le cœur tranquille.

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Takano Naoyu, Yokoi Himari, Kurri Anla et Kim Saebyeog ont feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
chapter 10. the idiot (himari) BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
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May 22nd 2022, 10:45PMS2・OS006
Chapter 10: The Idiot[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La nuit tombée enveloppe l’appartement, simplement illuminé de quelques lampes tamisées et des guirlandes autour de la fenêtre, donnant l’impression de dizaines de lucioles flottant au-dessus du lit. Heure tardive qui annonce l’extinction des feux incessament sous peu alors que Himari préserve sa routine habituelle - quoi que quelque peu différente, ces derniers temps.

C’est le silence de son téléphone, alors que les conversations se sont éteintes, à l’exception de l’urgence de la semaine passée. C’est les mercredis et week-ends vides, à se retrouver face à elle-même et les trous béants laissés dans son emploi du temps après plusieurs années, auxquels elle essaie encore de s’ajuster. C’est simplement l’absence aussi. Fierté à ramasser à la petite cuillère, à se persuader que c’est probablement mieux comme ça - parce qu’elle a joué ses cartes, qu’elle a osé s’exprimer, que c’est déjà un énorme pas en avant pour elle-même. Parce que c’est aussi ce que lui a décidé - et que Himari, c’est aussi sa priorité. Elle respecte les limites et la distance que Akira a imposées avec sa décision, parce que c’est la seule option. Qu’elle n’a plus le droit de les franchir - que c’est terminé comme ça, et qu’elle préfère ranger ses émotions en vrac et rabibocher son coeur toute seule dans son coin si c’est en sachant qu’elle ne serait pas un poids sur les épaules de Akira, de n’importe quelle manière.

Avait failli manquer à ses principes, lors de cette drôle de soirée la semaine passée, alors que la ville peine encore à se remettre des dégâts matériels et humains que l’absence de magie avaient causés. Ce réflexe d’essayer de s’assurer qu’il allait bien, d’abord regretté dans le risque de se montrer irrespectueuse et de franchir la limite de cet espace personnel qu’elle n’a plus le droit de flouter, finalement apaisé après ses habituelles excuses à répétition, puis définitivement en réalisant que lui aussi, avait essayé de faire de même - sans vraiment trop savoir que faire de cette information non plus. Préférant ne pas essayer de chercher, ne pas courir le risque de se montrer indiscrète ou cruelle. Il l’a décidé. S’il préfère qu’elle ne s’approche plus pour se préserver, alors c’est le moins qu’elle puisse faire pour que chacun puisse tourner la page - malgré les regrets.

Ses soirées sont répétitives et étrangement vides, alors que Himari n’avait pas pour habitude de côtoyer Akira si souvent que ça. C’est dans ses gestes lents, son esprit embrumé, l’énergie absente et les sourires vides qu’elle livre aux autres. Quelque peu éteinte sous le poids de son coeur meurtri qu’elle essaie de ranimer comme elle peut - une sortie avec Clémence ici, s’investir dans le mariage de Sawako là. Rien ne semble être une solution miracle, alors que Himari réalise aussi toute la place que Akira avait fini par occuper dans son quotidien - pas simplement pour ces repas partagés, mais dans ses habitudes, dans ses pensées, même fugaces, même futiles.

Elle enfile son pyjama d’été, se brossant machinalement les cheveux debout dans l’appartement silencieux, auscultant les plantes de la pièce une par une en même temps - lorsque le bruit résonne. Quelqu’un qui frappe à sa porte, la faisant légèrement sursauter. Qui peut bien frapper à une heure pareille ? Un voisin peut-être dans le besoin, c’est sa seule option. Himari hésite un instant, le regard vissé sur la porte - l’heure est tardive, elle pourrait simplement prétendre dormir à poings fermés. Nouvel impact. Et finalement, elle décide de céder à la curiosité, traversant l’appartement en posant la brosse sur une étagère au passage. Quittant ses pantoufles pour des sandales dans le genkan - et entrouvre légèrement la porte.
Regard qui se glisse dans l’entrebâillement léger que lui permet la chaîne de sécurité magique de son côté - et croise celui de Akira, presque essoufflé, une mèche rebelle tombant sur son front d’avoir peut-être couru ? - alors que son cœur fait un bond dans sa poitrine. Tellement d’efforts pour mettre ses sentiments en sourdine, tout ça pour que tout hurle dans sa tête et son coeur dès qu’elle croise son regard - c’en est presque désolant. Hey - hi. Confusion semée dans sa tête, de le voir lui, débarquer à cette heure, sans prévenir, de le voir sourire, même. Himari cligne des yeux plusieurs fois. Uh, hi, couine-t-elle presque, sous l’effet de surprise. Is everything okay? Parce que c’est bien la première chose qui lui passe par la tête - que quelque chose s’est passé, ou que quelque chose ne va pas, pour le voir revenir sur ses pas lorsqu’il avait exprimé son besoin de distance. Sorry to bother you this late. Himari secoue simplement la tête en silence, trop confuse pour formuler quoi que ce soit de plus - pour lui dire qu’il n’y a pas de problème, toutefois toujours aussi étonnée de l’entendre aussi formuler des excuses de la sorte. C’est elle, d’ordinaire, qui débarque avec ce genre de répliques. Can I talk to you for a minute? Nouveau papillonnement des yeux, alors que son expression devient plus sérieuse, comme si quelque chose s’était vraiment passé, et qu’il avait besoin d’aide en urgence. Himari hoche la tête, toujours silencieuse - avant de retirer la chaîne magique de la porte, et ouvrir un peu plus - se révéler un peu plus entièrement au lieu de jeter des regards effarouchés dans l’entrebâillement.

Himari esquisse un léger sourire gêné en se rendant compte qu’elle est simplement en pyjama, peut-être un peu trop décolleté, peut-être les jambes un peu trop visibles, malgré l’innocence des vêtements. Elle glisse une jambe derrière la porte comme par réflexe pour se cacher un peu, mais Akira ne semble pas vraiment se formaliser de ce genre de détails. C’est son regard qu’il accroche directement avant de parler, qu’elle ne peut s’empêcher de soutenir. Listen… I know what I said, about er – what happened between us, and everything. Coeur qui s’accélère à la mention des évènements, de ce fiasco sentimental dont elle essuie encore les plâtres. De ne pas trop savoir à quoi s’attendre, en réalisant que c’est pour aborder ce sujet précis qu’il est là, maintenant. I’m sorry, Himari. I don’t know what got me – I freaked out. Elle ouvre la bouche et la referme plusieurs fois sans qu’aucun son ne sorte, les yeux écarquillés de surprise d’entendre de nouvelles excuses - et aussi ce changement de ton, qu’elle a peu entendu dans la bouche de Akira par le passé. Étrangement sérieux, étrangement détendu. Presque impatient, comme s’il avait un objectif précis à atteindre, et qu’il avait répété son discours des heures durant. Elle se contente de secouer la tête une nouvelle fois, après quelques secondes de silence surpris. No, it’s– it’s alright, I get it, souffle-t-elle tranquillement. C’était bien son droit, de décider qu’il ne voulait rien de tout ce que elle attendait ou imaginait déjà. Ça avait peut-être été un peu rude, mais pas moins légitime. But seriously… I can’t do it no more. Himari fronce légèrement les sourcils sous sa frange fraîchement séchée et peignée. Ne sait que faire de cette nouvelle information, quand elle essaie de sonder l’expression de Akira - qui pourtant n’a pas l’air en colère le moins du monde. Can’t do what? Mais rien ne sort - elle attend simplement, détaillant ses traits avec un léger hochement de tête comme pour lui montrer qu’elle suit, qu’elle écoute - où qu’il veuille en venir, même s’il est là pour lui dire qu’il a besoin d’une coupure encore plus radicale que celle que Himari s’efforçait de respecter.

‘been hell of a few days, not to talk to you or see you. Coeur qui fait un salto dans sa poitrine alors qu’elle refuse encore de trop croire à ce qu’elle vient d’entendre. Comme s’attendant à une chute ou un revirement de discours qui reprendrait le cours de ce qu’ils ont entamé. Mais ça ne vient pas - et ses yeux croisent de nouveau ceux de Akira, alors que tout ce qu’elle y capte, c’est une tendresse voilée de tristesse. Pas d’animosité. Et comme ça, l’expression de Himari se détend aussi. La fronce entre ses sourcils disparaît, pour adoucir ses traits, malgré la confusion. Ne dit mot, mais Akira poursuit sur sa lancée sans qu’elle n’ai besoin de rajouter quoi que ce soit. My mistake, I know. Pensées qui carburent  à mille à l’heure à analyser le choix des mots - (or is it? you decided. you rightfully wished to protect yourself from unnecessary feelings, and it’s okay. maybe mistake is not the right word after all) - mais ce n’est que mutisme qui lui échappe. But I can’t handle not having you with me. Nouveau rebond, nouveau virage - (is this really happening?) - et Himari ne sait plus quoi dire face à ce revirement de situation auquel elle ne s’attendait clairement pas - pas comme ça, pas à cette heure, pas du tout. Jamais dans la détermination des mots de Akira il y a dix jours n’aurait pu vraiment laisser cette porte s’ouvrir de nouveau. …are you okay? souffle simplement Himari sous le coup de la confusion. Désarçonnée par le propos, par les circonstances, par le simple fait de voir Akira se livrer à des confessions aussi délicates de la sorte lorsque ça n’avait jamais été sa tasse de thé. Que revenir sur ses pas et douter ne semble jamais avoir été dans ses habitudes. Peut-être qu’il a encore bu, après tout.

Mais non - aucune effluve d’alcool dans l’air, et Akira se rapproche légèrement pour s’appuyer contre l’encadrement de la porte. Himari esquisse un infime sursaut de surprise, mais ne recule pas, les yeux toujours rivés sur son expression calme teintée d’une sincérité innocente qu’elle découvre aussi. ’told you I’d be a shitty boyfriend. Himari suit son visage du regard lorsque Akira baisse les yeux, une main contre la porte, à moitié cachée derrière le battant, les cils papillonnant de plus belle, sans trop savoir que faire de ce rappel - (I never said I’d be the perfect girlfriend either, after all) - mais il poursuit, comme pour continuer son chemin le long du fil de pensée. I also said I want you more than a friend. Regards qui se croisent de nouveau - (he did say that) - alors que l’hésitation bougonne de Akira semble le quitter pour quelque chose de plus déterminé de nouveau. I still do. Pouls qui s’accélère alors que sa poitrine résonne sur le déroulé de cette conversation, de surprise en surprise. I… commence Himari, sans trop savoir quoi dire - mais Akira continue, lui épargnant la tâche de trouver comment terminer sa phrase. I really liked what we had. And… I’d like to give us a shot. ‘see where it goes. Souffle plus court du myocarde qui s’emballe de plus belle, sous cet aveu. Himari, elle aurait aimé qu’il dise ça il y a des jours, même si elle comprend aussi sa fuite. Prise de court, elle ne sait plus quoi dire ni que faire.

C’est son coeur qui s’emballe pour elle - sous la confusion, ses émotions chamboulées, le coeur réchauffé malgré des envies qui semblent se louper l’une et l’autre de peu. Elle essaie de répondre, sans même trop avoir de réponse - parce qu’elle ne s’est pas vraiment posé la question non plus, de si elle voulait toujours de tout ça elle-même. I… don’t know what to say, admet-elle dans un souffle, le regard inquiet alors que cette petite fossette entre ses sourcils se dessine de nouveau à l’orée de sa frange. Incapable de savoir ce qui serait la bonne réponse, de savoir ce qu’elle veut, parce qu’elle ne l’a encore jamais envisagé. Pour elle, c’était terminé - malgré les sentiments encore bien présents, se trahissant par chaque nouveau battement de coeur loupé à chaque fois que Akira la regarde. Comme cette nouvelle fois, lorsqu’il l’écoute dans son indécision et son incapacité à prononcer le moindre mot utile. I know what it might look like. Himari pince légèrement les lèvres et secoue la tête, alors qu’elle comprend - qu’il comprend. Qu’il revient sur ses mots quand c’est peut-être déjà trop tard, que ça ne lui donne pas pour autant une garantie que tout ça ne se reproduira pas. But I just can’t stop thinking about it – about you. Coeur qui se réchauffe aussi, de savoir que ce n’était pas qu’elle, nouvelle confirmation qu’elle n’avait rien imaginé non plus, quel que soit le résultat. It was stupid of me and I’d be even more stupid to say nothing now. Himari secoue la tête de nouveau. It was not stupid, souffle-t-elle simplement, you… had the right to say no, ajoute-t-elle dans un murmure discret, alors que l’heure tardive et leur conversation sur le palier l’intiment à rester discrète.

Elle ne sait plus quoi faire de ce qui déferle dans sa tête - mic-mac de sentiments confus, entre son coeur qui voudrait simplement se réjouir de tout ça et sauter à pieds joints, et sa tête qui préfère tirer le signal d’alarme. Cette légère peur en filigrane de le revoir changer d’avis, de s’infliger une nouvelle déception, de se livrer innocemment pour de nouveau voir son coeur piétiné par un autre rejet. Coincée dans cet entre-deux sans définition, comme elle se tient sur le pas de la porte ce soir-là. Himari croise le regard de Akira - si différent de celui qu’elle lui connaît, plus sûr, plus tranquille, presque plus adulte que son insolence habituelle. Elle ouvre la bouche pour réagir, alors qu’une réponse est attendue, sans doute. Remettant de l’ordre dans ses pensées pour savoir quoi dire. Listen, I… I really would like to just… agree and everything but… balbutie-t-elle, incapable de mettre des mots sur ce qui s’entrechoque dans son crâne, replaçant ses cheveux derrière son oreille dans un réflexe machinal. Mais Akira semble saisir ce qu’elle essaie d’exprimer, sans qu’elle n’ait besoin d’ajouter grand chose. I get that. It’s not easy, after everything I said. No, it’s… - le regard qui fuit au sol, nouvelle mèche replacée sans qu’elle n’en n’ait besoin (no, he’s right. it is not easy) - Maybe we can take some time to get there. Himari relève le nez pour croiser le regard de Akira une nouvelle fois. Prendre le temps. Sa voix calme et sereine, la notion de prendre son temps, ça achève de la surprendre - dessinant à peine les contours de cette version de Akira qu’elle découvre. Celle qui a décidé que ça valait le coup, et met tout en œuvre pour le lui faire comprendre - dans une détermination qu’elle reconnaît, mais qui prend une forme nouvelle qui l’étonne. Ça ne lui déplaît pas, à Himari, même, alors qu’elle sait très bien tous les efforts que ça demande à Akira, de s’exprimer de la sorte, de choisir des mots, de parler de sentiments personnels. De prendre son temps. Nouvelle réalisation qui fait bondir son cœur, touchée par la démarche entamée.

Himari ne dit trop rien un instant alors qu’elle trie toujours ses pensées. C’est peut-être le meilleur compromis, finalement - parce que si elle s’écoute, ce serait mentir que dire qu’elle passe des jours épanouis depuis qu’il s’est éclipsé de sa vie. Que ce serait mentir de dire qu’elle ne ressent rien, qu’elle n’a pas envie de le suivre. Et comme un écho - I still want to see you like we used to, continue Akira, dans une sincérité désarmante - (me too, really) - qui arrache à Himari une expression plus douce, dans sa confusion. Attendrie presque, par cet aveu de but en blanc. I don’t want to stop. I miss you. Et c’est son coeur qui en a assez de faire des saltos pour simplement s’arrêter une fraction de seconde lorsque leurs regards se croisent une nouvelle fois. Que cette conversation va de surprise en surprise, mais ces derniers mots sont probablement la plus grande et la plus belle. De l’entendre avouer des sentiments de la sorte, de manière si honnête, lui qui préfère habituellement les gestes détournés. Découvre cette version de Akira qui laisse de côté sa pudeur et son dédain pour les longs discours, pour elle, dans ces certitudes qui semblent assez évidentes pour qu’il soit là en face d’elle. Et Himari, sous son expression attendrie et émue, finit par baisser un peu les armes. I miss you too, admet-elle dans un nouveau souffle infime. Parce que ce serait mentir que d’affirmer le contraire.

C’est comme si ces quatre mots avaient finalement débloqué la discussion, alors que Himari sent un léger poids s’envoler de son coeur. À admettre qu’elle a passé des jours misérables à tenter de l’oublier, après toutes ces années à s’apprivoiser malgré eux, à se montrer le pire de chacun sans filtre sans trop savoir ce que ça signifierait plus tard. Elle admet les faits, même si ses pas semblent englués dans le piège de cette hésitation, cette peur de revoir son coeur se briser. Mais sa réponse même minuscule semble convenir à Akira, qui semble toujours décidé à trouver des solutions. If you’re comfortable with just eating together sometimes, and I can send you texts too, it’s fine by me, expose-t-il en haussant les épaules d’un ton détendu, presque satisfait. Et Himari hoche la tête. Que l’idée de retrouver leur petite routine lui convient, en l’état. Sans rien promettre, sans rien ajouter, simplement revoir ce trou béant et terrifiant laissé par l’absence comblé de nouveau. Retrouver ces moments simples et rassurants qu’ils avaient façonnés de leurs mains au fil des mois, une fois révélés l’un à l’autre sans les masques de ce chantage idiot qui avait tout commencé. Himari hoche la tête, plusieurs fois. Yeah… yeah, it’s all good, souffle-t-elle en esquissant un sourire doux, sans s’étaler. Regard qui se perd entre les yeux l’un de l’autre, deux sourires apaisés qui se répondent comme en miroir. Alright. I’ll show you. Il est presque fier de lui, accentuant de plus belle le sourire de Himari, qui n’ose rien ajouter - se contente de toujours hocher la tête. I won’t run away. Les mots choisis tapent en plein coeur, elle d’ordinaire terrifiée par l’abandon - et cette nouvelle vague de confiance réchauffe sa poitrine en le voyant se redresser, décidé. Mélange de surprise et d’attendrissement, sincèrement touchée par ce qui se passe. Et encore une fois, le silence reprend sa place alors qu’ils se regardent peut-être un peu trop longtemps, sourires éthérés sur le visage d’expressions qui semblent retrouver les flammes tristement perdues au terme de leur dernière altercation.

Elle pensait le voir clore la discussion, Himari, mais voilà qu’il brise de nouveau le silence. I’m really sorry for last time. Nouvelle surprise de l’entendre formuler des excuses aussi sincères, aussi honnêtes. Himari laisse échapper un soupir, parole déliée par les quelques aveux et promesses de patience. It’s okay, I get it, souffle-t-elle simplement en secouant la tête, main sur la porte d’entrée. I shouldn’t have pushed you like I did, coming down to the station and everything - (and crying. in front of everyone. how embarrassing…) - …I know you don’t like that. I’m really sorry too, termine-t-elle, sincère. Que s’il n’avait pas pris de gants et peut-être pas idéalement géré la situation, peut-être qu’elle avait aussi manqué d’empathie, aveuglée par ses idéaux de romance et son inexpérience. Qu’ils sont deux à avoir fauté à leur manière, sans doute. How about we go for some pancakes, this week? renchérit Akira, retrouvant son sourire diable de confiance, dans un changement de sujet qui désarçonne Himari un instant, laissant échapper un léger rire soufflé pour ne pas faire de bruit. If you want. Elle esquisse un nouveau sourire, avant de soutenir le regard de Akira, presque intimidée par la proposition pourtant si banale au regard de leur histoire - comme éclairée d’une nouvelle lumière, légèrement différente. Yeah. Yeah, I’d like that, répond-t-elle simplement en hochant de nouveau la tête. Compromis qui lui convient, alors qu’elle ne sait pas trop que faire de cette vieille habitude de le laisser entrer dans son appartement maintenant que les choses ont légèrement changé, face au mur qu’elle a bâti malgré elle pour se protéger. La proposition lui convient parfaitement, autant qu’il lui réchauffe le coeur un peu plus, dans de vieilles habitudes lourdes de sens et d’histoire.

Le silence semble être prétexte pour eux deux pour se regarder sans bouger, toujours un peu trop longtemps pour que ce ne soit rien du tout. ‘aight, I should go, finit par lâcher Akira. Okay… souffle-t-elle simplement. Parce qu’il est tentant de faire un pas en avant, de se rapprocher, de lui dire de rester, mais qu’elle est encore figée par la peur des “et si” - bloquée par le mur invisible cimenté par la peur d’être blessée de nouveau, d’encore trop s’emballer et que tout ne s’écrase encore à terre une fois le jour levé. Alors elle ne bouge pas - se contente de sourire, doucement, à moitié cachée derrière sa porte. Good night, Hima. Tique légèrement à ce nouveau surnom, inédit de la bouche de Akira, qui la fait sourire un peu plus, imperceptiblement. Good night… - et Akira tourne les talons pour descendre les escaliers.

Himari suit la silhouette du regard, avant de lâcher un soupir de confusion et d’émotions conflictuelles. S’apprête à tourner les talons pour refermer la porte quand un “wait!” fend l’air, et que le battant se retrouve bloqué par un bras et la tête de Akira, revenu en courant sur ses pas. Himari sursaute, une main sur la poignée et l’autre prête à remettre la chaîne, les yeux écarquillés face à Akira coincé dans l’entrebâillement. Uh… yes? bégaie-t-elle de surprise. I’ve got something for you. Eh? Et Himari réouvre la porte pour le laisser respirer, intriguée, observant Akira fouiller sa poche pour en sortir un petit sachet de velours. Qu’elle saisit lorsqu’il lui tend, pour lentement dévoiler l’objet emballé - un petit télescope doré, qu’elle a bel et bien déjà vu par le passé. Que Akira l’a vue observer, pendant le voyage de la Golden Week, assez pour remarquer qu’elle ne l’avait pas acheté, assez pour se décider de l’acheter lui-même, pour elle. Himari observe l’objet, délicatement fabriqué, la lentille scintillant doucement dans la pénombre tamisée de l’entrée de son appartement, d’un air rêveur. I meant to give it to you during the stargazing night but. You know. I kind of forgot. Himari relève le nez vers Akira pour croiser son regard, et saisit le sous-entendu à retardement. That night. Que l’oubli avait été précipité par l’alcool d’abord, puis par leurs étreintes, à observer le ciel. Puis par les baisers qui s’étaient échappés, par les mots et les murmures d’un moment volé à eux deux, loin du groupe. Et Himari rougit légèrement en repensant à cette soirée, presque intimidée par le rappel. Right… souffle-t-elle avec un léger rire gêné. L’objet attire son attention, tout aussi fascinée par la fabrication que par l’attention inattendue - sans se rendre compte de la proximité, que Akira se tient juste là, à la regarder de près. Confortable, alors que sa garde se baisse malgré elle, le laissant évoluer dans son espace personnel sans peur.

Himari relève le nez, peut-être trop près pour ce qu’ils avaient convenu quelques minutes plus tôt, encore surprise par l’attention. Thank you. It’s… really nice of you, glisse-t-elle avec un sourire. Retrouvant là l’attention de Noël, familière, toujours surprise qu’Akira prenne la peine de ce genre de gestes à son égard, dans des circonstances pourtant bien différentes. I’m sorry I don’t have anything– commence-t-elle, soudain consciente qu’elle n’a rien à donner en retour - et son regard croise celui de Akira, qui semble vouloir tout dire en silence. Elle sait exactement ce qu’il pense, il n’a pas besoin de parler. Right, s’interrompt Himari avec un rire gêné - voyant bien que non seulement il s’en fiche totalement, mais aussi qu’il n’aime toujours pas l’entendre s’excuser pour un rien.

Troisième silence de regards qui en disent plus qu’ils ne devraient - plus proches cette fois, brisé de nouveau par Akira, qui s’écarte soudainement dans une prise de conscience de la situation. Anyway- good night. I’ll see you later. Himari hoche la tête. Yeah. I’ll… I mean, just text me whenever… you know… bégaie-t-elle comme une idiote - face à ce besoin de réaffirmer que ça lui convient, qu’ils reprennent leurs habitudes, qu’elle attendrait ses messages, qu’elle serait là pour y répondre. Comme avant. Good night, souffle-t-elle de nouveau, les mains prises par le petit télescope. Échangent un nouveau sourire serein, avant que Akira ne s’arrache à l’échange pour disparaître de nouveau dans la cage d’escalier, laissant Himari refermer la porte pour de bon.

Verrou qui tourne, chaîne enclenchée - et une fois retrouvant le calme de son appartement, cadeau à la main, Himari s’adosse à la porte pour laisser échapper un soupir. De confusion, d’émotions, de joie dissimulée par la peur de l’inconnu, d’hésitations. Le coeur qui va déborder de ces mots qu’elle vient d’entendre pour elle, de ce revirement de situation qu’elle n’avait pas vu venir, quand tout semblait voué à l’échec. Que peut-être que son voeu n’avait pas été complètement vain, lorsqu’elle avait demandé aux étoiles que quelque chose de bien ne découle de ce qui se passait entre eux.

Himari dépose le télescope délicatement sur l’étagère au-dessus de la tête de son lit, debout sur le matelas, avant de se laisser tomber de nouveau dans sa contemplation. Se dit qu’elle devrait chercher le sommeil, accusant le coup de cette conversation presque irréelle - mais elle n’a pas envie. Comme hésitant encore à croire à ce qu’elle vient d’entendre, comme si dormir lui ferait réaliser que tout cela n’était que son imagination lui jouant des tours nocturnes.

À genoux sur son lit, elle ouvre alors la fenêtre, et met un pied sur le toit, dans un besoin de retrouver ses vieilles amies les étoiles, en quête de réponses à de nouvelles questions.

Takano Naoyu, Kurri Anla et Kim Saebyeog ont feelsé sur ce message

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