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Yokoi Himari
Yokoi Himari
❀ forever in our secret base (os - 2/2) BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
❀ forever in our secret base (os - 2/2) MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
❀ forever in our secret base (os - 2/2) BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
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Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

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Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

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May 27th 2022, 11:30AMS2・OS06
Forever in Our Secret Base
PARTIE 2/2
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Appel manqué sur appel manqué. Le chiffre grimpe, sur l’écran du téléphone embrumé de la chaleur des mains qui le maltraitent, de l’humidité de la joue qui l’accueille. La sonnerie s’éternise dans le vide, perce les tympans du bruit strident par intervalles, alors que c’est plutôt l’inverse qui alarme d’ordinaire.

Les mains qui tremblent, la poitrine qui va exploser, la respiration courte. Lutte interne pour ne pas céder à la déferlante qui menace, comme elle avait menacé il y a presque exactement un an. Paroles et visages qui tournent en boucle dans sa tête, parfois fidèles à la réalité, parfois moins. Himari les connaît, les signes - quand l’air lui manque, quand le crâne menace d’exploser, quand les bouffées de chaleur menacent de la consumer toute entière, quand elle perd le contrôle de son corps, soumis aux tremblements frénétiques d’un rythme cardiaque qui s’emballe et ne semble jamais ralentir.

Flashs de lumière qui l’empêchent de voir correctement - mais Himari marche toujours, sans trop savoir où aller, juste parce qu’elle a besoin d’air. Fuyant ce sentiment d’étouffement, qui semble la suivre sans jamais la lâcher. Vingt, trente minutes, peut-être une heure qu’elle a fui les lieux pour marcher sans but vers le centre-ville, dans sa robe en dentelle et ses talons, pieds en sang lacérés par les lanières de chaussures de fête jamais portées. Elle ne les sent même plus, anesthésiée par la chaleur qui lui prend la tête, semble brûler son oesophage et comprimer ses poumons et son cœur.

Appel manqué sur appel manqué, et Himari aligne les messages identiques, frénétiquement, comme pour se raccrocher à l’attente de quelque chose. Se retient de fondre en larmes, s’efforcant de respirer du mieux qu’elle peut. What if she replies to the next message? What if she picks up on the next call? Optimisme tissé de désillusions qui a longtemps fait son quotidien, mais qui l’a trop empoisonnée pour qu’elle ne supporte ses effets une seconde de plus.

Sawako, where are you? Sawako, please answer, do you need help? Sawako, are you okay? Do you want to talk? Sawako, let’s go get a bubble tea and have a chat…

Sawako, please don’t leave.


Himari lève enfin le nez de son téléphone, arrêtée à un croisement au milieu des buildings vitrés de Fuji. Respire profondément, les lèvres tremblantes, les yeux rougis de trop lutter contre son malaise, insupportable. Et malgré elle, c’est vers le Foyer qu’elle se dirige - sans trop réfléchir. Parce qu’elle n’a pas d’autre option, mais aussi parce que c’est là que ses entrailles la mène quand elle a besoin d’aide d’urgence. Sa constante. Qui aurait pu lui filer entre les doigts, qu’elle a bien cru perdre aussi, quelques jours plus tôt, pour finalement revenir dans son petit monde, contre toute attente. N’ose pas penser à ce qu’elle aurait fait si lui non plus, n’était plus là - si lui aussi, était parti sans se retourner. Grimpe les escaliers du bâtiment cramoisi lentement, respirant à chaque marche pour s’empêcher de craquer - et s’arrêter devant la porte de l’appartement numéro 7.

Elle hésite un instant avant de frapper. L’espace de quelques secondes, quand elle se dit qu’elle n’a probablement pas le droit de réclamer cette attention, pas quand elle laisse Akira dans le flou depuis des jours, depuis qu’il est revenu sur ses pas. Pas quand c’est elle qui le fait attendre dans leur chassé-croisé relationnel dont elle ne sait pas quoi faire. Elle n’a pas le droit de venir comme ça, de lui imposer ses états d’âme, de le mêler à ses angoisses sans rien mettre au clair. Mais voilà ; il n’y a aucune meilleure option. Personne de mieux placé pour calmer cette crise de panique qui gronde et menace de s’écouler sur ses joues à tout moment.

Alors elle frappe. Respire une nouvelle fois, frappe une seconde. Coeur qui s’emballe à l’idée que l’appartement soit vide, alors que ses locataires s’apprêtent à le quitter dans les jours qui viennent. Elle panique un peu plus, frappe de nouveau, un peu plus fort, un peu plus vite - un peu trop, peut-être.

Ce sont les grommellements de Andrea qui résonnent derrière la porte. Passe la tête dans l’entrebâillement, un nid d’oiseau à la place des cheveux, une ridicule barbe de quelques jours mal rasée, la dégaine d’un type qui vient de se réveiller. Andrea esquisse un moment de recul lorsque son regard croise celui de Himari, et son expression nerveuse, les yeux brillants, au bord de la crise de nerfs. Ne s’attendait peut-être pas à la voir elle ici, et surtout pas dans sa robe de demoiselle d’honneur, à une telle heure, sans prévenir. Sorry… is Akira here? elle trouve la force de couiner, rassemblant ses meilleurs efforts pour ne pas laisser transparaître son malaise. Andrea affiche une nouvelle expression paumée, haussant les sourcils. Duuude… yeah, yeah he’s here… Can y- Well, he’s now taking a shower ‘cause the guy stinks from head to toes but he’s here, ajoute Andrea, lancé sur sa tirade, comme à son habitude. Himari s’efforce d’afficher un sourire poli, les lèvres pincées par l’anxiété. HEY AKIRA! Elle sursaute lorsque Andrea lève la voix pour appeler son colocataire, tête en arrière vers l’intérieur de l’appartement,  mais essaie de se reprendre, les mains jointes le long de son corps. Did you order your food on Uber Eats or Uber Chick?! Himari se pince les lèvres de plus belle, frappée d’une couche d’embarras supplémentaire dont elle se serait bien passée. Breathe. It’s only a matter of minutes. ‘cause man, there’s a bridesmaid at the door! Elle l’avait presque oublié, ce détail.

Andrea finit par s’écarter pour lui faire signe d’entrer. Elle hoche la tête simplement en guise de remerciement silencieux - trop peur de craquer si elle ouvre la bouche une fois de trop - et retire ses talons. Ne remarque que maintenant les plaies sur ses pieds, d’avoir trop marché avec ces instruments de torture, mais ne dit rien. Himari suit Andrea dans la pièce à vivre, jonchée de cartons, mobilier sens dessus dessous. If it stinks it’s all Akira! raille Andrea. En temps normal, elle aurait probablement pris note pour s’en servir pour embêter le premier intéressé plus tard, mais Himari concentre tous ses efforts pour sauver les apparences, et ne calcule qu’à peine les blagues de Andrea Davis. And don’t mind the mess… Hmm, it’s okay, couine-t-elle simplement par politesse.

Le Gallois semble relier les points, en lui jetant un regard paumé. Wait a minute… you getting married for real? Himari ouvre la bouche, décontenancée par la confusion, mais rien ne sort. Ain’t the wedding happening tomorrow anyway? Somi told me it was tomorrow… Toujours rien, alors que Himari le laisse poser ses questions sans rien éclaircir, prise de court. Comme rappelée à la réalité de ce mariage en lequel elle avait mis tant d’énergie et d’espoir, qui n’arriverait pas. Rappelée à la réalité de ce fiancé au coeur brisé. Rappelée à la réalité de cette amie qui ne reviendra pas. Are you even the bride? Himari secoue la tête pour nier, la gorge nouée par les sanglots qu’elle retient au flot de pensées qu’elle avait réussi à mettre de côté un instant pour venir chercher de l’aide. Nevermind… want something to dr- yo. Andrea s’arrête dans sa phrase pour jeter un mouvement de tête à quelqu’un derrière elle, et Himari se retourne.

Croise le regard de Akira qui sort à peine de sa douche, se frottant les cheveux à la serviette d’un air nonchalant. Qui s’interrompt net lorsqu’il comprend que c’est elle, la visite surprise incompréhensible annoncée par Andrea. Qui n’a pas besoin qu’elle dise quoi que ce soit pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond. C’est son air de chiot battu, celui des crises de panique qu’il a déjà vues par le passé, c’est sa robe qui jure avec le paysage, c’est ses pieds en sang, ou peut-être l’heure et la date, ou la visite impromptue. Come on, let’s go, dit-il simplement, pour lui faire signe de le suivre. Et Himari se contente de hocher la tête, se mordant la lèvre - tournant sur sa réserve d’efforts pour rester digne. Akira se dirige vers la porte d’entrée pour se chausser d’une paire de claquettes, jetant la serviette sur une chaise en passant, et Himari salue Andrea d’une courbette polie en silence, avant de s’éclipser.

Le soleil l’aveugle presque, trop puissant, trop brillant pour la déferlante d’angoisses qui la menace depuis des heures. La porte de l’appartement se referme, et Akira se retourne pour lui faire face, comme attendant les explications. What’s up? Il sait, que quelque chose ne va pas, elle l’entend dans la question simple, sans impatience, sans railleries, elle le sent dans sa posture et son expression. Respire un coup. It’s- tente Himari. Avant de marquer une nouvelle pause, se rendant compte qu’elle ne sait pas par où commencer. Respire encore. It’s Sawako. Le coeur s’accélère à tout rompre, la poitrine comprimée, l’air qui lui manque de nouveau. She’s gone, couine finalement Himari. C’est le mot de trop, et les sanglots s’abattent sur ses joues avant même qu’elle ne puisse ajouter quoi que ce soit.

Pleurs incontrôlables qui secouent sa poitrine sans qu’elle ne puisse rien y faire. Les mains sur le visage comme pour dissimuler l’ampleur des dégâts, et Himari laisse déferler ses angoisses. Ce sont ses confidences à Sawako qui repassent en boucle. That’s when they start to leave. Ce sont ses propres peurs de l’abandon - le visage inanimé de Yori, l’expression de rage de sa mère, le départ de Neomä. Ce carnet rendu deux mois plus tôt qui l’avait tant terrifiée. Irrationnelles, les peurs d’avoir encore fauté, d’avoir chassé sa meilleure amie sans s’en rendre compte, d’avoir eu un mot, un geste de trop. D’avoir manqué les signes et de n’avoir rien su faire pour l’aider, d’avoir ignoré la détresse, encore une fois.

Déferlante qui la frappe, mais se retrouve vite endiguée par les bras de Akira venus l’entourer. Lui bâtissant la muraille silencieuse dont elle avait besoin pour reprendre ses esprits, sans rien dire. Himari continue de pleurer, mais sa joue s’écrase contre le torse de Akira, et tout d’un coup, évacuer sa peine fait un peu moins mal. Se calme lentement, alors que les pleurs s’apaisent et que son coeur ralentit, que l’oxygène remplit mieux ses poumons, seconde après seconde. Tranquilisée par la présence rassurante de Akira et son étreinte - de savoir qu’il est là, qu’il a déjà eu mille occasions de fuir et de partir, lui aussi, mais qu’il ne l’a pas fait. Que c’est passé près, mais qu’il a promis. Que malgré les obstacles, il est revenu.

L’accalmie laisse à Himari un instant pour décoller sa joue de Akira et essuyer son visage, reniflant bruyamment, sans pour autant se défaire des bras qui l’entourent. Prête à donner quelques détails supplémentaires quant à cette nouvelle crise de panique qu’il a encore une fois dû gérer. Sorry, it’s… she left, souffle Himari d’une voix encore tremblante. Last night… she ran away. Back to Arlathan. Là où personne n’irait la suivre, auprès de sa famille, loin des autres. She’s not coming back, ajoute Himari dans un couinement qui lui arrache de nouvelles larmes, plus calmes. Comme ça, sans prévenir - disparue de leurs vies.

Himari et la peur, c’est une cohabitation habile qui dure depuis longtemps, comme habituée à la présence de ce parasite ourlant chacune de ses décisions, chacune de ses actions, chacune de ses paroles. Elle a peur, peur de ne pas voir, peur de mal faire, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, peur de dire la vérité ou peur de l’abandon, peur du changement et peur de l’inconnu.

Et cette fois encore - tiraillée entre la peur d’être décue après la frayeur d’avoir échappé de peu à une séparation brutale malgré les sentiments, et celle de ne pas se décider et de le voir se défiler alors qu’il l’attendait. Pourtant ça semble évident, maintenant. Il sait, depuis le temps, Akira. À quel point les séparations l’effraient, ce que ça provoque dans sa tête et dans son coeur. C’est peut-être aussi pour ça que c’est si facile, que c’était si évident qu’elle vienne le trouver. Que outre la promesse qu’il ne fuirait plus, elle vient chercher son calme et sa protection, l’oreille de quelqu’un qui la voit - peut-être que c’est un nouveau signe qu’elle devrait simplement arrêter d’avoir peur de tout, de trop penser aux “et si” qui pourraient tisser les lendemains, et simplement suivre son coeur.

Elle n’ose rien dire, Himari. Se contente de noter ce qui anime ses gestes et apaise ses angoisses, comme un argument de plus dans la balance, comme un constat de ses propres réflexes jusqu’alors dûment ignorés au profit d’un status quo confortable de familiarité. Elle reste là un instant en silence, le myocarde encore meurtri par le départ brutal de sa meilleure amie sans qu’elle n’ait rien pu faire, rien pu voir. Felix’s sister said she left a letter, but… glisse-t-elle pour poursuivre son récit, retrouvant sa composition petit à petit. I’m scared it was partly my fault again… De lui avoir imposé ses histoires impliquant un ancien harceleur, malgré elle, peut-être, malgré toute sa bienveillance et sa patience d’avoir écouté ses confessions. De ne pas avoir su voir qu’elle ne supportait plus vivre sur l’île, quelles qu’en soient les raisons, et de ne pas avoir correctement joué son rôle de meilleure amie. Elle s’est sentie bien stupide, Himari, en constatant que Clémence savait ce qu’il se tramait, alors qu’elle jouait avec les compositions florales ou les morceaux de piano pour la première danse sans voir plus loin que le bout de son nez.

Mais c’est dit - et Himari se redresse un peu, rend à Akira son espace personnel en essuyant ses dernières larmes, un peu plus en paix. Épuisée, prête à s’écrouler à tout moment d’avoir lutté puis laissé libre court à son angoisse. I’m sorry I showed up unannounced like that, I… Quoi, au juste Himari ? …I just really wanted to see you, avoue-t-elle en détournant le regard, peut-être un peu honteuse aussi de l’admettre quand elle n’a encore rien promis, rien répondu. Mais ce sont les mots qui résonnent, son besoin de se raccrocher à ce qui lui semble le plus solide. I’ll show you I won’t run away - et c’est bel et bien le cas, Akira n’a pas fui. Une semaine qu’elle le laisse faire des pieds et des mains pour la convaincre que les quelques jours de froid glacial du début du mois font bel et bien partie du passé. Et lentement, la balance penche et les astres s’alignent, la confiance s’installe de nouveau à la place qu’elle avait laissée en début de mois. Thank you. De ne pas avoir fui. D’être là. De l’avoir rattrapée au vol, sans fioritures, même si c’est elle qui est venue le chercher - il aurait pu la laisser se débrouiller, dans cette histoire qui ne le regarde pas, lui qui n’a aucun intérêt pour Sawako ou Felix. Ses mains glissent le long des bras de Akira en s’écartant, pour venir échouer dans les siennes d’un air absent. Ouvre la bouche en silence une fois, hésitant un peu à formuler la requête qu’elle s’apprête à laisser échapper. Can… I stay around for a while? Just for today, I… La demande lui semble vraiment stupide, à s’entendre la dire de la sorte. I just don’t want to be alone right now, termine Himari dans un souffle triste. Pour s’éviter de trop penser à toute la culpabilité du départ de Sawako avant de pouvoir en savoir plus, avant de croiser le regard de Felix, celui de Clémence. Besoin d’une constante qui réconforte, de quelque chose à faire ou de choses à dire pour se distraire, en compagnie de cette présence qui lui devient de plus en plus nécessaire à mesure que le temps passe. I mean… I know it’s selfish of me to ask such things right now but… Ce besoin de se corriger, de nuancer, de s’excuser, toujours. De lui rappeler qu’elle n’oublie pas, qu’elle y pense. It’s okay if you’d rather that I don’t, expire-t-elle avec un léger sourire désolé, sous un reniflement étouffé par une main sous son nez. C’est peut-être idiot maintenant qu’elle est là, qu’elle a posé la question, mais il y a toujours cette part d’elle-même qui se refuse de lui imposer quoi que ce soit.

Et puis lentement, ce sont les mots, les regards, la présence qui apaisent son coeur pour n’y laisser qu’une couche de tristesse et de fatigue. Elle ne s’en étonne plus, Himari, c’est bel et bien parce qu’elle savait qu’elle est venue - que si tout avait commencé sur un deal étrange et un chantage idiot, Akira détient désormais la clef à sa bulle de confort, capable de la recréer de rien lorsque le besoin se fait ressentir. Debout sur le palier du Foyer en cette fin de matinée, c’est un drôle de constat - de se dire que finalement, pour Himari, la perspective de reconstruire son équilibre autour du vide laissé par Sawako ne lui semble plus si terrible - pas s’il est là pour lui tenir la tête hors de l’eau.

Peut-être que c’est simplement ça, la réalisation qu’elle attendait.

Andrea Davis aime ce message

Sawano Akira et Kurri Anla ont feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
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☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
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May 27th 2022, 11:30AMS2・OS06
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Le son à fond résonne dans l’écho de la salle de bain. L’enceinte magique, bien que d’une taille très réduite, envoie du gros son à en faire trembler les murs ; comme à chaque fois qu’Akira prend sa douche, coupé du monde extérieur avec son eau à 42°C et son rap énervé. C’est sa journée de repos qui lui laisse tout le loisir de s’enjailler ; après une séance de sport particulièrement intense en compagnie de Suk et du plein de course, il est rentré les bras chargés et les fringues trempées de sueur. Tout ça pour se faire accueillir comme un malpropre par Andrea, qui n’a pas manqué de lui dire avec son éloquence légendaire à quoi point oh maaan it smells like garlic bro ! i can't breathe anymore man my nose going to die if you don't shower right now ! Remarque accueilli d’un roulement des yeux, Akira a déchargé sur la table les sacs de courses et enjambé les cartons de déménagement avant de claquer la porte.

Et en pas trente secondes, c’était la boîte de nuit dans la douche. C’est son moment de détente à lui – sa self-care routine, combinée à des paroles agressives et un gel douche parfumé à la menthe qui embaume à travers la vapeur d’eau. Ça ne dure jamais très longtemps – tout est rapide et efficace avec Akira, sinon ça l’emmerde –, juste assez pour se décaper la peau, se brosser les dents pour la troisième fois de la journée et se passer de la crème hydra –IRA ! Interrompu dans ses gestes, il se stoppe net pour tendre l’oreille, pas sûr d’avoir entendu la voix d’Andrea à travers sa musique. WHAT?, tente quand même, en baissant le son avec les sourcils froncés. –der ‘ood ‘er’ umher’mhts ‘mor mhber’ ‘hhick?! Akira contemple son reflet dans le miroir suspendu au-dessus de l’évier, la moue blasée, l’air de demander à sa réflexion qu’est-ce que lui raconte l’autre trouduc d’à côté. La tronche repeinte en blanc par sa crème, il décide de l’ignorer et se concentre à faire les petits cercles que Pandore lui a appris à faire pour que le soin pénètre. <ddd>’cause man, there’s a barmaid at the door !the fuck he’s talking about, il s’énerve en étalant finalement la crème comme un bourrin de ses deux mains.

Ca ne prend pas longtemps avant qu’il enfile ses vêtements en grommelant, passant simplement un short de sport propre et un t-shirt pour tout uniforme de détente, n’ayant pas grand chose de prévu pour le reste de la journée. Dans l’immédiat, tout ce qui lui traverse l’esprit c’est la raison pour laquelle Andrea l’a appelé en parlant d’une barmaid – et son intérêt reste très relatif, pas nécessairement pressé de découvrir quelle connerie il a mijoté pendant que lui se lavait le cul. Si personne ne hurle à la mort et au sang, c’est que c’est pas urgent, telle est sa logique. Finalement la porte de la salle de bain s’ouvre et libère la chaleur contenue entre les quatre murs, déverse l’odeur de son savon et de son parfum dans le couloir, tandis qu’il embarque avec lui sa serviette pour finir de se frotter les cheveux comme un clébard. Les pieds humides claquant sur le parquet, il avance à l’aveugle jusqu’à la pièce principale, d’où s’élève la voix de son coloc qui semble discuter – Andrea pourrait discuter avec n’importe quoi, un tableau, un fantôme ou un mur ; jusqu’ici rien de surprenant. nevermind… want something to dr– yo. Mais quand il arrive et qu’il la voit de dos, Akira sait immédiatement de qui il s’agit.

Himari se retourne, et leurs yeux se croisent à travers les pans de la serviette, qu’il retire de sa tête. Ses gestes mis au ralenti, quand il l’interroge du regard tout en étudiant cet étrange tableau. Il ne s’attendait pas à la trouver là, au milieu de leur appart’ en bordel, en conversation avec Andrea. C’est sans doute une des rares fois – la première peut-être même – qu’Himari met un pied dans son appartement. Rien que ce détail suffit à sonner l’alarme. she came right up without a text. Mais plus important ; c’est cette angoisse qui imprègne son visage, marquant ses yeux d’un rouge larmoyant, qui menace de déborder de larmes à tout instant. Et enfin cette robe en dentelle qui épouse sa silhouette et lui marque la taille, d’une teinte printanière. Une robe faite pour les cérémonies, portée pour le mariage de sa meilleure amie. Date qu’il n’a pas oubliée, pour une fois. Akira sourcille et ne relève pas les interjections de son coloc, s’approchant d’une marche nonchalante jusqu’au niveau de Himari. come on, let’s go. Avant qu’elle ne s’effondre, avant qu’elle ne cède au raz-de-marée. Il passe tout près d’elle, tandis que sa serviette est jetée sur le dossier d’une chaise, pour l’inciter à le suivre. Le regard file droit, directement vers le genkan où il enfile ses claquettes machinalement, et ouvre la porte dans un même élan.


Au-dehors, tout est tranquille quand le loquet de la porte clique derrière eux. Encore accroché à la poignée, Akira se retourne puis la lâche, pour faire un pas vers Himari, mains dans les poches de son short. Il la détaille avec un air sérieux et concerné à la fois, fond d’inquiétude qui fronce ses sourcils. Visage fermé qui se veut néanmoins attentif. what’s up ? Elle n’aurait jamais fait la démarche de venir jusqu’à lui sans prévenir, s’il n’y avait pas un problème. Akira réserve ses attitudes graves pour les situations d’urgence, et se contente de rester calme et tranquille pour lui offrir le soutien stable dont elle semble avoir besoin ; se fait ancre solide résistant à tous les vents. Quand il la regarde, il ne sait pas exactement comment interpréter ses émotions – c’est un mélange de panique, de tristesse et de chiot battu. C’est pas rassurant à voir, mais c’est mignon, si on oublie le débordement émotionnel qui menace de s’écrouler sur lui. it’s – pause, quand elle reprend sa respiration et qu’il l’encourage en arquant un sourcil. it’s sawako. Les mots se coincent dans la gorge d’Himari, comme sur le bord d’un précipice. she’s gone. Et sa voix se brise dès la dernière syllabe, ravalée sous les sanglots qui dévalent et secouent tout son corps.

Rompue sous le poids de son chagrin, Himari succombe aux pleurs qui s’emparent d’elle et lui dérobent la parole. Dès qu’il la voit s’effondrer, Akira perd un peu pied, pas certain de savoir quoi faire pour retenir ses larmes, ou l’empêcher de tomber davantage. Regard d’incompréhension, tandis qu’il percute – Sawako est partie, le jour de son mariage. Préfère ne rien dire, ne pas relancer une nouvelle question avant que Himari soit de nouveau en état de parler. Alors lentement, il déploie ses bras qu’il vient passer autour d’elle, et machinalement l’attire contre lui. Elle est un peu plus grande que d’ordinaire, perchée sur ses talons, et sa tête arrive en haut de son torse, qu’il vient entourer d’une main réconfortante. Il ne dit rien, Akira, se contente des gestes plus que des mots. L’enserre contre lui pour que ses pleurs ne tombent pas dans le vide, et s’apaisent contre son torse. Il y a quelque chose d’aussi mécanique qu’instinctif dans sa posture qui se veut naturellement solide, rempart contre l’extérieur, et dans son étreinte qui exerce une pression rassurante, faite pour calmer les tremblements. Il ne sait pas quoi en dire, mais au moins ses mouvements sont suffisants pour lui offrir le soutien dont elle a besoin.

Les sanglots se font plus rares, ne sont plus que des reniflements de chagrin. La peine s’apaise, toujours bien au creux du cœur de Himari, mais contenu entre les bras d’Akira. Il sait lui offrir un appui stable, et ne manque pas de rester debout et se faire présent, quand Himari demande juste un abri à sa peine. Rien de plus qu’une forteresse, c’est ce qu’il voudrait être ; tout à la fois épée, bouclier et chevalier. Contre lui elle se calme doucement, retrouve son souffle et la force de parler. sorry, it’s… she left. last night… she ran away. back to arlathan. L’explication est encore trouble, la voix de Himari tremblante et son souffle fragile. Chaque mot lui semble plus difficile, de formuler ce qui lui fait réellement mal. she’s not coming back, les dernières intonations avalées par l’émotion, plus aigües, jusqu’à devenir muettes. Akira ne comprend pas la raison de ce départ, et se contente du peu d’information qu’elle lui cède entre deux respiration chargées d’émois.

Finalement le silence retombe, simplement rythmé par les reniflements de l’une et le bercement presque indiscernable de l’autre, qui ne relâche pas son étreinte. Reste concentré, sourcils froncés, attendant que le silence ait été suffisant pour s’autoriser à lui répondre, en étant sûr de ses mots. Un départ aussi soudain, ce n’est pas rien. Un départ devant l’autel, encore moins. Et même s’il s’en fout bien au final, de ce qu’elle fait de sa vie la Kikuchi, ce qui le concerne, c’est Himari. Et peu importe l’avis qu’il a à son sujet, Sawako est sa meilleure amie. Un pilier qu’il a conscience d’être de grande importance, une de ses constantes, avec qui elle partage sa confiance. Sans le vouloir, il fait le parallèle de sa propre expérience, repense à Pandore, disparue pendant quatre mois en 2020, du jour au lendemain. Sans un mot, sans rien. L’impression d’être foutu à l’écart, trahi et abandonné. Alors Akira la serre plus fort, pour deux, pour compenser.

Quand il sent que c’est le bon moment pour relancer, il prend une voix posée, ni trop basse ni trop forte, pour lui demander simplement, you tried to call her ? Ce à quoi elle acquiesce en silence, avant de compléter. felix’s sister said she left a letter, but… Il l’encourage à retrouver son calme, en passant une main dans son dos qu’il caresse doucement, sans y penser. i’m scared it was partly my fault again… Un soupir ennuyé vient la couper, quand il intervient plus fermement. she left on her wedding day, hima – i don’t think it’s about you. don’t make assumptions before you know what the letter says. Akira reconnaît les propos déformés par les angoisses, la peur irrationnelle qu’il a déjà vu frapper quand il s’agit de ceux que Himari a vu partir, craignant d’être fautive. Comme lors du White Day, lorsqu’elle s’est décomposée quand elle a cru qu’il faisait ses aurevoirs. Cette peur panique de repousser les autres, de les perdre sans pouvoir réparer ce qu’elle croit avoir brisé. Parce qu’Himari tient plus à eux qu’à elle, Akira l’a compris.

Les explications passées, elle retrouve son équilibre. Ses pensées cessent de s’agiter dans tous les sens, de tourner et retourner mille fois les événements en boucle dans son esprit ; Akira commence à comprendre comment ça se passe, dans sa petite tête de mulot-stressé. Alors elle change d’attitude, tente de se tenir droite pour elle-même et de moins s’appuyer contre lui – et si Akira la laisse se redresser, il ne cesse de la tenir, craignant qu’elle ne se froisse et s’écroule à nouveau. i’m sorry i showed up unannounced like that, reprend-t-elle, tandis qu’il secoue la tête comme s’il ne voulait pas l’entendre se justifier. i… i just really wanted to see you. Il la voit détourner le regard, un peu gênée de ses aveux, tandis que lui cherche à capturer ses yeux. no problem. A l’intérieur bien sûr, une part de lui savoure ces mots. De savoir que dans sa détresse, c’est lui qu’elle est venue chercher – que malgré ce qu’il s’est passé, elle trouve encore en lui ce soutien, ce réconfort. Et Akira, c’est tout ce qu’il souhaite ; qu’elle se sente en sécurité à ses côtés. Mais dans l’immédiat, il ne s’y attarde pas et laisse l'embarras filer.

Cette fois le calme est retrouvé – les larmes ont laissé leur trace sur les joues encore rougies de Himari, mais ne la font plus trembler. Elle trouve d’ailleurs assez de force pour s’écarter un peu plus, et il la laisse faire sans retenir ses gestes ; jusqu’à ce que les mains de Himari glissent dans les siennes – il les retient sans rien dire, pour ne pas rompre le contact. Ne pas la laisser complètement partir. Depuis qu’il est revenu vers elle dimanche dernier, c’est la première fois qu’ils retrouvent cette proximité – alors il prolonge le moment, le fait durer. can… i stay around for a while ? just for today, i… Akira la laisse venir, fronçant des sourcils quant à l’hésitation qu’il perçoit. Sa réponse est faite d’avance, de toute manière. Que ce soit for today, ou plus, ça lui importe peu. Il préfère se trimballer un crybaby relou sur les côtes plutôt que de la savoir chouiner solo sur son lit. i just don’t want to be alone right now. Sa petite voix triste adoucit son regard, et Akira hoche la tête négligemment, parce que c’est simplement évident. yeah, sure. Mais aussitôt qu’il a accepté, la voilà qui renchérit, mal à l’aise dans cet entre-deux un peu particulier qu’ils entretiennent désormais. Akira, plus à l’aise dans cette situation bancale, ne s’en formalise pas. i mean… i know it’s selfish of me to ask such things right now but… Pas sûr de capter pourquoi elle ramène ça a de l’égoïsme ; il a clairement fait pire, et c’est lui le sale rat qui en profite pour gratter une journée avec elle. Grimace de confusion sur la figure, il voit pas où est le problème ; maintenant ou y’a deux mois, il aurait accepté pareil. it’s okay if you’d rather that i don’t– stop talking non-sens, il l’interrompt presque las, comme si ce n’était pas une option.

Pendant qu’elle camoufle un nouveau reniflement avec une main, il continue de lui tenir l’autre et range sa main libre dans sa poche, tout en la regardant en prenant un air pensif. let’s see… we’ll start with some bandages for this mess, il commence en tapant du bout de sa claquette sur le pied de Himari, pour désigner ses écorchures. ’think we’ve got some, but if you want the fancy ones with flowers and shit, we can go to the pharmagic or the konbini downstairs, il poursuit de son air détaché, trouvant ses mots au file de ses pensées. then i’ll cook something ‘cause a sad mouse needs to eat. Tout en continuant, Akira croise discrètement leurs doigts qu’il regarde d’un air vague, et tire un peu dans sa direction pour la rapprocher de lui. and we can watch a movie, or whatever you like. i’ve still some packing to do, but andrea talks a lot, you won’t get bored… – and i’ll apparate you home whenever you want. it’s good for you ? C’est dit avec cet air un peu distant qu’il prend souvent, d’une voix à la fois calme et détachée. Mais le petit sourire qui s’immisce dans le coin de sa joue se veut réconfortant. sounds like a date, il ajoute en haussant les sourcils, jouant sur une provocation taquine alors qu’il tend un bras derrière lui pour ouvrir la porte. come on. Et alors il l’entraîne à l’intérieur, en la tirant par la main.

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