- musca, lisa — she/herIRL : Jordan Fisher · sha | sign · skate vibeAvatar, Crédits : 1225Messages : 6RPs : 3 769Gallions :⇴ ⇜
⇻ ⤟- Spoiler:
- CW : Abandon · Mensonge & Manipulation · Catastrophe Naturelle
TW : Je m'adapte aux vôtres, n'hésitez ainsi pas à en discuter avec moi avant tout échange !
Nanashi ‣ impulsive and angry
Multicomptes : 28 ans · 09.06.94 Naissance & Âge : il/he/himPronom(s) du personnage : TealCouleur de dialogue :
Etudiant de 8ème année : cursus Sciences Naturelles et de l'Environnement, option godai terre ; candidat libre en Art & Spectacle, parcours Danse ; travaille en alternance à la Fondation Vaillancourt
Occupation :
GODAI TERRE (réserve · 9)
Branche Matière & flore : influence, création, manipulation, effondrement
Branche Faune : communication, compréhension, appel
prochain seuil à débloquer : ‹ Faune › · invocation OU ‹ Flore › · déplacementParticularité(s) :
⤅ friends ·
himari ⊱ l'amie douce
natsuki ⊱ la danseuse à éclairer
sora ⊱ la petite sœur daichi
naomi ⊱ l'amie du passé
nino ⊱ le fan
atlas ⊱ l'ami qui risque de changer
charon ⊱ l'ancien amant
rina ⊱ la protégée
somi ⊱ la celeb à suivre
clem ⊱ le soutien
⤗ foes
divna ⊱ la compétition amicale
taizo ⊱ la p'tite racaille
evie ⊱ la nerd de la technologie
Relations :
⇴ 16.04 · nino
⤐ 29.05 · charon
⇝ 06.06 · evie
⇸ 23.06 · isaac
Plume à Papote :— ÉLÈVE ❝ one of these days you're gonna blow my cover
IRL : musca, lisa — she/her
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Messages : 1225
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Disclaimer :- Spoiler:
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@Lloyd Marsh
my rebounds, my earthquakes
En sortant de la douche, devant le miroir de la salle de bain, il n'y a qu'une brosse à dent solitaire. Elle aussi a dit adieu à sa jumelle, depuis maintenant trois semaines. Vingt-et-un jours de solitude à ne plus oser regarder le reflet dans la glace, de peur d'y voir toute la douleur et toute la tristesse, creusée sur le visage. Vingt-et-un jours de doutes, d'attente. Beaucoup d'espoir vain. Alors enfin, poussé par les tentations et les décisions qu'il tente de prendre pour lui-même, cette fois-ci Felix lève les yeux lorsqu'il s'appuie contre le lavabo.
Des jours que la conversation l'avait perturbé, comme réveillé, qu'il avait joué le rôle de celui qui était passé à autre chose, se persuadant que Sawako avait disparu. Il était agréable d'être courtisé, agréable de retrouver ces instants d'émois d'une nouvelle rencontre, même si elle est vouée à n'être que charnelle. Surtout si elle est vouée à n'être que charnelle. Car il ne veut rien d'autre, Felix ; il ne veut pas de sentiment, pas d'attache. Il ne veut plus prendre de risque. Il veut juste appuyer sur le bouton pause, s'offrir du répit et se rappeler qu'il a encore le droit de sentir, ressentir, apprécier. Désirer.
Dans le miroir, son reflet pourtant tire la gueule, comme s'il en était interdit. Il va avec Sawako, Felix, personne d'autre. S'imaginer défaire des draps d'inconnus le gorge d'une nouvelle culpabilité, plus grosse encore que tout ce qu'il a traversé. C'est pour cela que c'est ce soir qu'il veut le voir, l'homme qui le courtise. Il lui faut quelque chose de suffisamment puissant pour éraser ce bourgeon de sentiment alors qu'il gonfle à chaque minute comme un ballon de baudruche. Un peu de fierté, un peu de force.
De nouveaux échanges entre jeu de mots et de plaisir lui délient les doigts ; mais son esprit, lui, reste bloqué. Le téléphone brille et vibre, le sourire s'étire à chaque message, mais dans la glace, à chaque fois : il disparaît. « Fuck. Come on. It's all right. She's gone, you dumb fuck. She won't come back. You cannot stay here and... hope. Sur la porcelaine de l'évier, ses doigts se resserrent. You have to move on. You have to go...Move. Come on, move! ». Les yeux baissés fixent les pieds, immobiles. La volonté a beau être là, le corps refuse de se laisser guider par autre chose que la rancœur ; et celle-ci le considère comme un traitre, Felix, s'il va voir ailleurs comme ça dans le seul but de passer du bon temps. Pas de sentiment, pas d'avenir. Une simple pulsion nécessaire à évoluer. Différente, pourtant, de celle de la nostalgie qui le renvoie chez Charon. Mais interdite, tout autant.
Alors il cherche la solution, réfléchit à comment trouver cette force dont il est vraisemblablement dépourvu malgré ses efforts. En ouvrant le meuble de la salle de bain, il espère trouver de l'aide, se rabattra autrement sur le rhum qu'il prévoit d'emmener chez Lloyd, une bouteille entamée vaillant mieux qu'une absence. Caché derrière des tubes de médicaments, le baume est là. Ce baume qui lui avait déjà causé du tort, qui avait désinhibé ses craintes, détruits ses limites pour ne garder que le beau et l'envie. Un petit rire, stupide et désabusé, le pousse à tendre la main, tourner le bouchon, et plonger ses doigts dans la mixture magique pour venir s'en étaler sur le torse. Pas une seule hésitation, cette fois. Il se tartine de la pommade sur le cœur, puisque c'est lui qui doit être guéri. Avec ça, il sait qu'il osera. Espère qu'il osera. Le Felix craintif disparaîtra, et enfin il pourra avancer sans se retrouver coincé par des impressions de trahison alors qu'il est seule victime de comment il vit son histoire.
En quelques minutes, seulement, les phalanges se libèrent et le sourire s'apaise. Il ne sait plus vraiment pourquoi il est là, crispé et terrifié. Sur le téléphone, il ferme la conversation solitaire, oubliant pour la première fois tout ce qu'il ressent pour elle, ce qu'il a besoin d'exprimer devant ce silence perpétuel qui lui offre juste le répit de pouvoir poser par écrit ses pensées et ses sentiments. C'est celle avec Lloyd qu'il réouvre, qu'il relit. La langue qui claque contre le palais sous les frissons et la chaleur qui se fait boule au creux du ventre. Et les pieds n'ont plus peur, les muscles ne sont plus coupables. Poussé par la seule envie qui le dévore, il se rend dans la cuisine, sort le rhum et retourne dans la chambre pour finir de se préparer. En quelques minutes, il laisse les souvenirs et les remords enfermés dans l'appartement d'Hinaï et transplane au pied du quartier riche de Nagao.
Gamin au milieu des tour dorées, paumé hors de son monde, il soupire dans la hâte et la curiosité. Il suit les indications du téléphone, se laisse glisser sans se soucier enfin de faire le bon pas, sans regarder en arrière. Et lorsqu'il se retrouve devant la porte où les caractères indiquent "Marsh", il sonne. Il n'a plus peur, n'a plus honte. Tout ce qui reste est son impatience et son envie ; cette quête un peu insensée du mal et de l'erreur, pour que sa punition fasse enfin sens. « See... It's not too slow. I'm right on time. ». Sur le torse devant lui, qu'il prend soin d'observer de haut en bas, Felix appose et appuie la bouteille d'alcool des Caraïbes, poussant d'un pas où deux l'homme qui lui a ouvert. Juste assez pour que de sa main libre, il s'occupe déjà de clore la porte derrière eux. S'enfermer dans l'appartement où le temps s'arrête. S'enfermer loin des jugements, de la culpabilité. Loin de l'amour de Sawako qui le détruit encore. Ne restere qu'entre les doigts baladeurs de Lloyd et ces lèvres-démons que Felix vient déjà effleurer des siennes, naïf.
Des jours que la conversation l'avait perturbé, comme réveillé, qu'il avait joué le rôle de celui qui était passé à autre chose, se persuadant que Sawako avait disparu. Il était agréable d'être courtisé, agréable de retrouver ces instants d'émois d'une nouvelle rencontre, même si elle est vouée à n'être que charnelle. Surtout si elle est vouée à n'être que charnelle. Car il ne veut rien d'autre, Felix ; il ne veut pas de sentiment, pas d'attache. Il ne veut plus prendre de risque. Il veut juste appuyer sur le bouton pause, s'offrir du répit et se rappeler qu'il a encore le droit de sentir, ressentir, apprécier. Désirer.
Dans le miroir, son reflet pourtant tire la gueule, comme s'il en était interdit. Il va avec Sawako, Felix, personne d'autre. S'imaginer défaire des draps d'inconnus le gorge d'une nouvelle culpabilité, plus grosse encore que tout ce qu'il a traversé. C'est pour cela que c'est ce soir qu'il veut le voir, l'homme qui le courtise. Il lui faut quelque chose de suffisamment puissant pour éraser ce bourgeon de sentiment alors qu'il gonfle à chaque minute comme un ballon de baudruche. Un peu de fierté, un peu de force.
De nouveaux échanges entre jeu de mots et de plaisir lui délient les doigts ; mais son esprit, lui, reste bloqué. Le téléphone brille et vibre, le sourire s'étire à chaque message, mais dans la glace, à chaque fois : il disparaît. « Fuck. Come on. It's all right. She's gone, you dumb fuck. She won't come back. You cannot stay here and... hope. Sur la porcelaine de l'évier, ses doigts se resserrent. You have to move on. You have to go...Move. Come on, move! ». Les yeux baissés fixent les pieds, immobiles. La volonté a beau être là, le corps refuse de se laisser guider par autre chose que la rancœur ; et celle-ci le considère comme un traitre, Felix, s'il va voir ailleurs comme ça dans le seul but de passer du bon temps. Pas de sentiment, pas d'avenir. Une simple pulsion nécessaire à évoluer. Différente, pourtant, de celle de la nostalgie qui le renvoie chez Charon. Mais interdite, tout autant.
Alors il cherche la solution, réfléchit à comment trouver cette force dont il est vraisemblablement dépourvu malgré ses efforts. En ouvrant le meuble de la salle de bain, il espère trouver de l'aide, se rabattra autrement sur le rhum qu'il prévoit d'emmener chez Lloyd, une bouteille entamée vaillant mieux qu'une absence. Caché derrière des tubes de médicaments, le baume est là. Ce baume qui lui avait déjà causé du tort, qui avait désinhibé ses craintes, détruits ses limites pour ne garder que le beau et l'envie. Un petit rire, stupide et désabusé, le pousse à tendre la main, tourner le bouchon, et plonger ses doigts dans la mixture magique pour venir s'en étaler sur le torse. Pas une seule hésitation, cette fois. Il se tartine de la pommade sur le cœur, puisque c'est lui qui doit être guéri. Avec ça, il sait qu'il osera. Espère qu'il osera. Le Felix craintif disparaîtra, et enfin il pourra avancer sans se retrouver coincé par des impressions de trahison alors qu'il est seule victime de comment il vit son histoire.
En quelques minutes, seulement, les phalanges se libèrent et le sourire s'apaise. Il ne sait plus vraiment pourquoi il est là, crispé et terrifié. Sur le téléphone, il ferme la conversation solitaire, oubliant pour la première fois tout ce qu'il ressent pour elle, ce qu'il a besoin d'exprimer devant ce silence perpétuel qui lui offre juste le répit de pouvoir poser par écrit ses pensées et ses sentiments. C'est celle avec Lloyd qu'il réouvre, qu'il relit. La langue qui claque contre le palais sous les frissons et la chaleur qui se fait boule au creux du ventre. Et les pieds n'ont plus peur, les muscles ne sont plus coupables. Poussé par la seule envie qui le dévore, il se rend dans la cuisine, sort le rhum et retourne dans la chambre pour finir de se préparer. En quelques minutes, il laisse les souvenirs et les remords enfermés dans l'appartement d'Hinaï et transplane au pied du quartier riche de Nagao.
Gamin au milieu des tour dorées, paumé hors de son monde, il soupire dans la hâte et la curiosité. Il suit les indications du téléphone, se laisse glisser sans se soucier enfin de faire le bon pas, sans regarder en arrière. Et lorsqu'il se retrouve devant la porte où les caractères indiquent "Marsh", il sonne. Il n'a plus peur, n'a plus honte. Tout ce qui reste est son impatience et son envie ; cette quête un peu insensée du mal et de l'erreur, pour que sa punition fasse enfin sens. « See... It's not too slow. I'm right on time. ». Sur le torse devant lui, qu'il prend soin d'observer de haut en bas, Felix appose et appuie la bouteille d'alcool des Caraïbes, poussant d'un pas où deux l'homme qui lui a ouvert. Juste assez pour que de sa main libre, il s'occupe déjà de clore la porte derrière eux. S'enfermer dans l'appartement où le temps s'arrête. S'enfermer loin des jugements, de la culpabilité. Loin de l'amour de Sawako qui le détruit encore. Ne restere qu'entre les doigts baladeurs de Lloyd et ces lèvres-démons que Felix vient déjà effleurer des siennes, naïf.
Lloyd Marsh aime ce message
Sin Eunji et Nakano Lorenz ont feelsé sur ce message