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GALA; ❝ topic commun

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Andrea Davis
Minami Iwo Jima
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Gala de Saint-Valentin
in it to win it



   
Les toilettes ne sont heureusement pas bondées, lui permettant de se « repoudrer le nez » assez rapidement. Son petit numéro à la table de Lucifer lui a fait le plus grand bien au moral – et à l’ego – n’ayant pas manqué de capter le regard de Seido sur elle en s’éloignant. I’ll get you, bitch. C’est lui qui a commencé, pense-t-elle de façon très mature. En tentant de l’embrasser, il a ouvert les hostilités. Et comme chaque manche, chaque partie, chaque jeu, elle va gagner. Because she is a hundred percent that bitch. Il lui faut deux lignes, cependant, pour que les effets de la C.A. se fassent ressentir. C’est comme si l’odeur de ce putain de flacon débile en forme de cœur la pourchassait. Il n’est fort heureusement par là – les rumeurs voulant que son père l’ait envoyé à l’étranger semblent être confirmées, ce qui est plus qu’appréciable. Alors elle va se reprendre, se dit-elle face à son reflet. Matériel rangé dans sa petite boîte en métal, logée pour ce soir dans ses bras, elle extirpe son bâton de rouge à lèvres de son décolleté, pour rappliquer une couche – celle en place n’a pas bougé, tenue longue durée, qualité professionnelle, tous ces trucs auxquels on s’habitue plutôt rapidement. Une demoiselle sort des cabines alors qu’elle termine, faisant bouffer ses cheveux avant de se remaquiller, allant même jusqu’à dessiner un cœur sur la glace avant de glousser et de chantonner : « Happy valentine’s daaaaaaaaaaaaay, » et de planter un baiser sur sa joue. Et elle disparaît. Roulant ses yeux – se retenant de cracher – Joyce essuie sa joue avant d’aviser le verre qu’elle a laissé. Bien. Un cul sec plus tard, elle quitte l’endroit, le cœur ayant été ravagé et un dessin obscène particulièrement détaillé exécuté à sa place. Sacrifice de son rouge à lèvres, mais c’est pour la bonne cause et de toute façon, elle n’a visiblement pas besoin d’en appliquer de nouveau. Où est l’espace fumeur ?

Alors qu’elle tourne dans un couloir, sa vision se brouille. Se forçant à ralentir, elle se masse les tempes. Connerie. Est-ce qu’elle a pris plus d’une ligne ? Une silhouette se dessine sur l’écran de ses yeux, coiffée d’un borsalino. La coupe du costume est impeccable, quoiqu’on peut voir sans souci qu’il est usé. Le holster est négligemment laissé à la vue, alors que le jeune homme se prélasse dans un fauteuil, un whiskey à la main, yeux rivés sur une apparition qui s’approche de lui. Leurs regards s’accrochent et elle sourit. Ses lèvres également se rehaussent d’un sourire, faisant bouger la fine moustache qu’il arbore. Et il se lève, suivant sans même s’en cacher la chanteuse qui vient de terminer son show, et dont les courbes lui sont irrésistibles, malgré tous les ennuis que cela pourrait lui causer. Et la porte de sa loge est à peine fermée que Janice attrape le nuque de Ray pour l’attirer à elle, froissant déjà sa chemise. Un éclat de rire s’échappe des lèvres de Joyce alors que la scène se coupe brutalement. Qu’est-ce que c’est que cette hallu ? Reyn en gangster de la prohibition, en train de retirer sa robe dans une loge ? Une excellente histoire, qu’il faudra qu’elle lui raconte quand il ramènera son joli petit cul à la soirée. Trop high pour se rendre compte que quelque chose ne va vraiment pas, elle finit par trouver une sortie. Il y a quelques étudiants qui ont choisi eux aussi la nicotine plutôt que les petits fours, mais elle ne leur prête pas attention, sortant en réalité son téléphone. Le flash était si réel, vibrant dans chacun de ses membres qu’elle a besoin de lui raconter. Une drôle d’idée tiens. Un drôle de sentiment. Comme une … réminiscence ? L’idée la fait ricaner, mais c’est vrai que quitte à baiser quelqu’un de vie en vie, autant que ce soit un des meilleurs coups qu’elle ait jamais eus, et son meilleur ami par-dessus le marché. Ses doigts s’agitent, mais l’appel de la cigarette avant tout. Elle la place entre ses lèvres et l’allume, se remettant à son texto quand sa vue commence à se brouiller de nouveau.

Il y a de la neige, partout. Et du sang, du sang par hectolitres, déversés sur la poudreuse, comme des fleurs écarlates s’épanouissant dans le chaos ambiant. Le bruit des lames s’abattant sur d’autres est assourdissant, comme les cris des blessés, les hurlements de ceux qui restent debout, la rage de vaincre, la rage de vivre, de survivre, de sortir debout de ce charnier. Le champ de bataille est jonché de cadavres et ils ne sont plus si nombreux, à croiser le fer. Les armures sont sommaires, et les appliques de cuir ne suffisent pas, ni à lutter contre la morsure du froid, ni celle des armes. Ses doigts sont gourds, mais elle ne renoncera pas. Pas tant qu’ils seront debout. Il est là. Elle le sait. Mais il ne faut pas qu’elle pense à lui. Pas quand il faut qu’elle élimine jusqu’au dernier des siens. Un coup de sabre ouvre le côté de son adversaire qui s’écroule, sans un son. Et elle pivote, pour parer le coup suivant. Et rencontre ses yeux. Lame contre lame. Le temps suspend son cours alors que son pouls s’accélère encore. L’adrénaline n’est pas la seule à faire battre son cœur un peu plus vite. Il y a tant dans cet échange. Des regrets. Des excuses. Et des sentiments, à n’en plus finir. Une déclaration muette. Qui va se terminer. Parce qu’ils doivent poursuivre. Et … Et son cri lui déchire les tympans. Il s’écroule. Elle se retourne, hurlant, sa peur, sa peine, sa rage. Et ouvre la gorge de son allié, qui pensait la sauver. Qu’il l’a, en réalité, condamnée. Son casque vole alors qu’elle se laisse tomber dans la neige, ses mains cherchant, sous ses vêtements, ce qu’elle porte autour du coup. La fiole sort, écarlate, semblant pulser de la vie elle-même. Ses doigts trouvent la blessure, mais sont retenus. Ses yeux remontent, et trouvent son visage. « It’s gonna be alright my love. » Il veut parler, mais n’y parvient pas. La tête du guerrier part en arrière et ses lèvres s’écartent, pour implorer, dans un cri d’angoisse : « SEIDO ! » Son propre hurlement la sort de sa transe, alors qu’on la regarde. Le cœur battant la chamade, pétrifiée, cigarette menaçant de la brûler, elle tente de reprendre son souffle, alors que la panique la gagne. What … ? Il n’y a qu’une chose, en elle : le besoin de savoir qu’il va bien. Sans raison. Sans justification. Mais pour l’instant, ses jambes sont incapables de la porter. Where is he ? Is he alright ?

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Gala de Saint-Valentin




A peine arrivé, reiko se retrouve à slalomer entre les tables, deux verres de punch à la main. après avoir salué l'assemblée à la table 2, il se pose aux côtés de sa camarade. le haussement de sourcils de stolas le fait sourire, sachant pertinemment qu'il n'échapperait pas à l'interrogatoire lors de son prochain passage à la bibliothèque. pas comme s'il avait quelque chose à cacher, de toute manière. ou peut-être que si ? encore aujourd'hui ses pensées se font confuses lorsqu'il tente de mettre des mots sur ses ressentis à l'égard d'azalynn. alors, comme avec chaque soucis qu'il ne se sent pas capable d'affronter, il préfère chasser ces brumes dans un coin reculé de son esprit et ne plus y toucher. le second vers de punch est posé devant lui alors qu'il prend place aux côtés d'azalynn, totalement inconscient de la bourde qu'il vient de commettre.

plusieurs gorgées de punch traversent sa gorge avant qu'il ne puisse entendre la véritable raison de l'appel à l'aide de la mizu. il remarque que pas une seule fois ses lèvres ne se trempent dans son propre verre. mué par son impulsivité habituelle, l'idée qu'elle ne consomme pas d'alcool ne lui avait même pas effleuré l'esprit. baka, asséné intérieurement à sa seule intention. lorsque azalynn répond à ses murmures, il hoche imperceptiblement la tête, faisant preuve de toute la discrétion dont il se sait capable. ça va pas ? tu veux aller prendre l'air ? on est pas obligés de partir, on peut- la langue reste en suspens, incapable de prononcer un mot de plus face à la vision qui s'offre à lui. un garçon de leur table titube, visiblement mal en point. puis, un cri fend l'air, tandis qu'azalynn se lève pour aider son amie. il voudrait faire de même, mais son corps ne lui répond pas. ses jambes sont lourdes mais son cœur est léger, comme si le punch l'avait vidé de toute énergie négative. avant qu'il ne puisse poser une quelconque question sur l'étrangeté des événements, le monde disparaît sous ses pupilles.

c'est comme si le temps s'était arrêté. autour d'eux, l'horloge était figée. le monde autour était en ébullition, mais ça n'avait aucune importance. deux âmes en perdition qui s'entrechoquaient, deux corps dansant au rythme de leur folie. moment d'euphorie écourté par deux coups sourds dans le lointain. les pupilles se rencontrent une dernière fois, l'effroi dans ce visage qu'il reconnait, qui lui fait l'effet d'une douche froide.

les yeux se perdent encore dans le vide quelques secondes, encore à cheval entre deux réalités. l'euphorie ressentie quelques minutes auparavant est remplacée par une peur dévorante nichée au coeur de ses entrailles. reiko ne comprend pas ce qu'il vient de se passer, et surtout pourquoi il s'est vu avec son ami, dans ses bras à lui. il prend une grande inspiration, tentative de reprendre ses esprits, mais l'air lui parait chargé de plomb. la nausée le prend d'un coup, et ses pieds agissent d'eux mêmes, le propulsant hors de sa chaise. je... je vais prendre l'air. je reviens. face à azalynn, le regard qui se veut désolé est en réalité teinté de panique. il slalome entre les tables sans faire attention au chaos qui se déclenche autour de lui. les échos vagues d'un discours remontent jusqu'à ses tympans, mais il ne s'en préoccupe guère plus. près de la table 5, il manque de bousculer quelqu'un sur son passage, et s'arrête net en voyant de qui il s'agit. luka. habituellement, il aurait été ravi de le voir, mais les images sont encore trop présentes dans son esprit. oh, salut ! sympa la soirée, hein ? le sourire est plus que gêné et le regard est fuyant, ne sachant plus comment agir face à son ami. une mélodie bien connue du vortex club retentit alors, et dans d'autres circonstances il aurait chanté à s'en casser la voix. mais actuellement, sa seule préoccupation est de s'enfuir au plus vite.


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out of control
gala de saint-valentin

— outfit —

14février. elle étouffe à cette table — elle étouffe dans cette salle. étouffe sous le regard de son ex, les sensations inexplicables et les flash qui l'assaillent, l'attention indésirable sur leur couple brisé et leurs drames insensés, les altercations et le tour étrange que prend toute cette soirée.

figée juste un instant au fond de son siège à la vue de ren embrassant soyeong, muette de stupeur et d'incompréhension, elle entend comme à travers un mur d'eau raisonner la voix d'une animatrice annonçant la prise de parole du directeur ; les mots que ren semblait sur le point de lui adresser avortent avant même d'être ébauchés, silence imposé le temps du discours. lorsqu'il laisse place, et que le vortex club est appelé sur scène, katsumi secoue la tête à l'adresse de sa jumelle : tu me diras plus tard, t'es attendue… bon courage, je suis fière de toi, elle ajoute pour que la confusion des derniers instants ne ternisse en rien le concert, sourire difficile mais mots sincères. elle voudrait rester pour la prestation, mais l'idée lui est insoutenable. yume a disparu elle ne sait quand, la proximité de naomi et kana la réconforte autant qu'elle lui broie le cœur et la présence de mia l'apaise, mais à peine. tu me pardonnes si je t'abandonne ? elle souffle à l'oreille de sa chère amie, navrée mais défaite, n'aspirant qu'à fuir ((comme trop souvent peut-être)).

les mots se font trainants à la coupe de ses lèvres, syllabes alourdies par la boisson, pensées obscurcies par ses exagérations. elle a envie d'une clope et de plus d'alcool et de sombrer dans l'ivresse, ne songe même pas aux regrets d'un lendemain sous le sceau de la gueule de bois qu'elle s'assure. elle veut seulement l'oubli l'oubli l'oubli et c'est le soulagement qui prime, immédiatement, lorsque la brise glacée de février fouette son visage fiévreux, balayant la réalité d'un gala chaotique.

bien vite, les talons hauts qui persistent à s'enfoncer dans la pelouse son délaissés ; néantisés, tandis qu'elle trébuche à moitié dans le tissu fluide de sa robe en quête d'un espace dépourvu d'intrus, de visages connus auxquels elle ne rend leurs sourires que par automatisme ((et pour fuir les interrogations)), prise de l'envie de rire et de pleurer. équilibre précaire soudain réajusté par un toucher familier : manquant plus ou moins de s'effondrer et, dans la foulée, de renverser sur le costard de son pilier imprévu le verre encore à moitié plein auquel elle se raccroche comme à un symbole. ooooooooh, je pensais pas que tu viendrais !, elle s'exclame avec ravissement, à retardement, après avoir avoir dévisagé reyn trois longues secondes sans que ses neurones engourdis ne daignent réagir. ses paumes se calent contre ses joues pour les presser affectueusement tandis qu'elle gazouille de bonheur, réconfortée par l'apparition inespérée de l'une des seules personnes auprès desquelles elle n'a jamais dû feindre être une autre ((pétillante, en contrôle, invincible, dépourvue de fêlures, pétillante, irréprochable, pétillante !! parfaitement normale)). faut que tu te serves un peu de ce truc c'est un p o i s o n, elle s'extasie en levant son verre, prête à enfilé ce qu'il lui reste d'alcool, juré, j'crois que c'est ce qui m'a filé des halcuna- ha-llu-ci-na-tions… j'me suis vue briser le coeur de kyo en june- juno- junihitoe et genre j'étais une fucking princesse et il portait des guenilles, g r a n d i o s e ! elle n'a rien d'une princesse à cette instant, à se réfugier dans un sourire gigantesque alors que l'incompréhensible scène n'était en rien réconfortante et ne lui a laissé qu'une terrible douleur au creux de la poitrine.

elle ne connait bien que trois personnes qui distilleraient volontairement un tel venin dans leurs veines, par curiosité slash manque d'instinct de préservation, et reyn est le premier du lot. obligé j'en pique un peu tout à l'heure pour faire nas y goûter. obligé oui, pourquoi garder pour elle seule cet élixir mi-mystère mi-cauchemar alors qu'ils peuvent tous joyeusement le picoler ensemble ? elle n'est pas égoïste, katsumi.
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what i create is chaos
… and you're all very welcome

— outfit —

Cela faisait bien longtemps que Reyn n’avait plus daigné mettre le pied à un quelconque événement un tant soit peu mondain. Ce soir ferait exception néanmoins car il avait eu une brillante idée pour rendre cette soirée plus à son image. Il aurait peut-être dû se soucier des conséquences, des risques et de la myriade de réactions fâcheuses possibles... Réfléchir à deux fois avant de mettre son plan à exécution en somme. Mais soyons honnêtes, ce n’était pas son genre de s’attarder sur ces petits détails là. Il avait quelque chose à tester pour pouvoir le commercialiser à l’Alestra et se sentait d’humeur généreuse alors pourquoi ne pas en faire profiter toute l’assemblée ? Avec ce coup de pub là, il ne doutait pas d’accueillir bon nombre de clients dans les semaines à venir. Il lui fallait juste corser leur punch fade avec une drogue inédite de leur cru, hallucinations et réminiscences de vies antérieures, rien de bien méchant, vraiment. Au contraire même, Hawkins était persuadé de leur rendre un énorme service en leur proposant de goûter à cette expérience incroyable. Ca changeait un sorcier, il en était persuadé. Alors pour faire un pas dans leur direction, montrer patte blanche, la moindre des choses était de s’apprêter. Revêtir un costume pour marquer l’occasion et mieux se fondre dans la masse. Déverser ses fioles avant le début de la soirée, une fois le dos des gardiens tourné, ricaner et s’en aller avant de se faire pincer.

Il avait trainé dehors pour prendre son mal en patience Reyn. Car même s’il avait fait l’effort de se déplacer, il n’était pas pour autant d’humeur à prétendre apprécier tout ce faste. Perché sur un mur, clope au bec, bouteille dérobée à la main, la mauvaise graine observait la foule de loin. L’effet allait frapper d’un moment à l’autre, ce n’était plus qu’une question de minutes d’après ses calculs. Remerciez le de ne pas avoir eu la main trop lourde sur le dosage et d’avoir également envisagé que plusieurs verres seraient descendus par les convives. Gardez pourtant en tête qu’il avait oublié de considérer que d’autres puissent avoir la même idée… Par conséquent, l’amortentia qui s’était ajouté au mélange représentait une wild card assez inattendue qui viendrait sans doute fausser son évaluation programmée. Shit happens qu’il pensera sans doute en l’apprenant bien plus tard, pas le moins du monde secoué par la nouvelle.

Pour l’heure, le voilà qui descend enfin de son trône de fortune pour mesurer l’étendue des dégâts et profiter pleinement du spectacle. Il resserre sa cravate avant d’envoyer sa bouteille au loin, souriant en l’entendant se fracasser, bruit cristallin se mêlant aux cris des premiers atteints. Cette douce mélodie, mêlée aux notes emblématiques du Vortex Club, lui arrache un rictus des plus satisfait tandis qu’il en suit les notes. Il arrive presque à la porte lui permettant d’accéder au St-Graal lorsque son regard capte une silhouette familière s’en échappant. La belle se déleste de ses talons et Reyn ne peut que la comprendre, ayant déjà fait l’expérience d’une course perché sur ses engins de torture fut un temps. Amusé, il la regarde se débattre avec la gravité avant de se décider à se glisser près d’elle pour la stabiliser. Il lui devait au moins ça, étant sûrement partiellement responsable de son état. « Having fun without me? » Qu’il glisse à son oreille, mains fermement ancrées à ses hanches sur lesquelles il s’attarde pour la garder en position verticale. « Kinda makes me sad… but look at you, you’re making it really hard to be mad. » Il profite de sa surprise pour la détailler d’une oeillade appréciatrice avant de lui subtiliser son verre. Elle avait manqué de ruiner sa chemise avec le précieux nectar après tout, mieux valait l’en débarrasser avant qu’elle ne réserve le même sort à sa robe hors de prix. Et il réalise presque immédiatement cet éclair de génie puisque ses mains viennent entourer son visage dans les secondes qui suivent. Un éclat de rire échappe à l’américain, qui laisse faire, plutôt ravi de la retrouver et recevoir un tel accueil.

Mais la voilà qui récupère son butin pour lui en vanter les mérites, l’obligeant à le lui reprendre avant qu’elle n’ait la mauvaise idée de le finir d’une traite. Il l’écoute relater sa soirée en se retenant de son mieux de glousser, mais ce n’était pas chose aisée. Le débit, rapide et maladroit, est accompagné d’un sourire des plus contagieux qui ne s’atténue que pour lui permettre d’articuler des mots compliqués qu’elle parsème d’une petite injure dont Reyn ne peut que se délecter. « Say no more, imma finish your drink right here, right now, then. » Clin d’oeil éphémère rapidement éclipsé par le verre qui vient cacher une partie du visage de l’intéressé. Il en descend les restes, écoutant Katsumi d’une oreille tandis qu’elle lui confie qu’elle compte en subtiliser pour y faire goûter Narsis. Décidemment, elle ne faisait que le conforter sur le succès de cette opération et on ne pouvait faire plus ravi qu’Hawkins en cet instant. Alors autant y aller franco, se faire sa petite idée solo plutôt que se contenter de récolter les échos de cette dégustation. Il n’hésite donc pas lorsque le punch recharge automatiquement le récipient, bien décidé à rattraper son retard, prêt à y tremper les lèvres autant de fois qu’il lui en sera nécessaire pour accéder à ses anciennes vies. « I wonder… Have you seen me Katsumi? » Qu’il demande, mi-joueur, mi-sérieux, curieux de découvrir s’ils s’étaient déjà croisés dans un autre temps, sous une autre apparence, avide d’une anecdote quelle qu’elle soit. Sa main libre vient la rapprocher de lui, sans arrière-pensées, juré, uniquement pour lui permettre de reposer son poids sur lui en passant un bras autour des épaules. Le fait qu’il puisse faire rempart entre la sorcière et son verre dérobé n’était également pas à négliger. Elle avait assez bu pour cette nuit Katsumi, il lui fallait juste la remettre entre les mains de quelqu’un de confiance afin de s’assurer qu’elle retrouverait ses quartiers en toute sécurité. Pour Reyn, la soirée ne faisait que commencer.

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La voix de Gael au loin le force à se retourner, apercevant le gallois quittant sa table dans la précipitation, et il hésite, avant que la main de Borak ne se glisse dans la sienne, venant lui voler un baiser qu'il rend par automatisme, oubliant un instant l'agitation qui les entoure. Quoi qu'il se soit passé dans les yeux du slave, il revient à lui rapidement, et Stolas observe ses camarades en fronçant les sourcils avant de tremper ses doigts dans le verre d'alcool qu'il n'a pas touché, les portant à ses narines pour en respirer le parfum. Là, sous le rhum d'un tequila sunrise, il peut sentir une faible odeur de sel, de noix de coco ; rien qui lui vienne d'un cocktail mais des fragrances qu'il associe depuis des années à l'amortentia. Qui serait assez stupide – et riche, ces philtres d'amour n'étant pas à la portée de toutes les bourses – pour en remplir les verres ? « Bo, fais une pause sur l'alcool, il y a quelque chose dedans. » Il chuchote pour ne pas déranger ceux dont la soirée continue sans accrocs et fulmine intérieurement de cette blague idiote qui gâche la fête.

Reiko se lève et part vers une autre table, comme porté par la potion, avant qu'il n'ait pu l'en empêcher et Stolas se décide à agir, se penchant vers sa préfète. « Je crois que c'est de l'Amortentia. La dose m'a l'air faible, les adultes ne sont pas beaucoup affectés. Est-ce que tu sais s'ils en ont beaucoup pris ? » Se tournant vers la jeune Takahashi, il passe un doigt devant ses yeux et observe sa réaction. « Emi-chan, tu peux me dire comment tu te sens? » Faire parler la jeune femme lui permettra de vérifier si elle est sous emprise complète ou si autre chose se trame ; après tout, elle ne s'est pas jetée dans les bras de Shinji ou d'un inconnu dont elle aurait croisé le regard, comme d'autres le font autour d'eux. Une réaction liée au mélange avec l'alcool ?

Le temps de rassurer les deux jeunes femmes, la situation semble évoluer autour d'eux, les effets se dissipant, et une fois assuré que Kaiyo-san a la situation en main, il se retourne vers Borak, en pleine discussion avec Yugure-san. Glissant ses doigts entre les siens, il tente de reprendre son repas, mais le cœur n'y est plus, cherchant dans la foule qui s'agglutine auprès de la scène des visages familiers et d'autres signes suspects. L'anxiété monte et le grec soupire, reconnaissant les symptômes après un mois à les gérer, la panique d'une foule compacte pouvant cacher un attaquant. Posant sa tête au creux de l'épaule du slave, Stolas y enfouit son visage, respire contre sa peau les yeux fermés. Il s'en veut d'être si collant mais se sent secoué par l'idée qu'on puisse influer sur ses sentiments, ceux des gens qu'il aime, surtout un soir de Saint Valentin. Il n'a plus qu'une envie en tête, rentrer chez eux, se glisser dans ses bras et se rassurer.

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Les yeux plongés dans ceux de sa belle, le jeune homme en oublie le monde, cœur battant et certain de ses sentiments, certain aussi, dans un sens, de ceux de Rêverie. Il ne ressent aucune nervosité à les lui avouer, n'attend rien en retour si ce n'est un de ses doux sourires, et la fraîcheur de ses doigts sur ses joues, venant enrouler sa mâchoire et se perdre dans ses cheveux, fait apparaître son miroir sur ses lèvres.
Sa réciproque lui donne envie de l'attirer à lui pour de bon, de glisser ses mains le long de sa robe si légère et de presser ses hanches, de lui faire redire cent fois ces mots. Le gris de ses prunelles disparaît dans la pénombre, remplacé par la noirceur du désir et il accueille le baiser avec une ardeur qui lui paraitrait déplacée si – si elle ne l'avait pas appelé par son véritable nom.

Passé le premier élan, contre ses lèvres toujours et venant cueillir ses mains baladeuses, il la tient en place, fouille son regard et y reconnaît une étincelle qui le chamboule encore plus. « Yuki ? » Il en est persuadé, il se souviendrait de cette intonation et de cette inflexion sur son prénom partout, mort ou vif, qu'importe le temps passé. Il se souvient de la femme qu'il aimait, de celle qu'il aime désormais et qui se confondent l'espace d'un battement de cœur. « Inha, comment – d'où connais-tu ce nom ? »

Il chuchote, cherchant une explication qui ne lui fendrait pas le cœur, réflexes surhumains bien inutiles face au chagrin et aux trahisons – si le frère de Reverie lui a dit qui il était – s'il doit lui effacer la mémoire – non, il s'y refuse.

La bulle éclate et le professeur se rend compte qu'autour d'eux les comportements étranges se sont multipliés, l'instinct reprend le dessus et il glisse ses pouces sur les joues de la jeune femme, lui demandant de la regarder, se forçant à voir autre chose que le visage d'une autre, remarque enfin ses pupilles dilatées et son souffle court qui n'a rien à voir avec un désir quelconque. Il ne sait pas ce qui se passe, il ne sait pas comment ils ont pu être assez idiots pour laisser passer une potion avec la sécurité renforcée de la soirée, mais il ne mettra pas une seconde de plus la danseuse en danger en restant ici.

« On s'en va. » Il profite que les regards soient attirés vers les autres convives et la scène pour aider Reverie à se lever et se faufile vers la sortie, s'arrêtant dans l'ombre d'une alcôve à l'air libre pour lui laisser le temps de respirer, frictionnant ses bras nus sans savoir quoi faire. Les leçons d'occlumencie ne lui servent à rien, incapable de faire le vide et de trouver une solution rapide à ce qui se passe, alors il l'embrasse à nouveau, se calme via l'odeur de sa peau et le grain de ses lèvres sous sa langue. « Je ne veux pas te ramener tout de suite. » I don't want to leave you, Yuki – les mots qu'il n'a pas pu lui dire restent coincés et il doit se faire violence. « Tu me fais confiance ? » Il l'espère, malgré les mensonges, malgré ce prénom qui s'impose entre eux, lui qui ne veut que son bonheur et sa santé. Il se refuse à la laisser seule, à la ramener à ses parents et à son frère alors qu'elle est sous l'emprise d'un sort ou d'une potion, qu'elle connaît son nom (how long has it been since someone told the real him he was loved ?).

Il attend son accord et transplane.

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Petit disclaimer:

Sortant de la salle bondée, l'air frais de la nuit fit à Seido l’effet d’une claque qui le laissa planté là un instant, incertain. Jusqu'à ce qu'il entende le cri de Joyce, un cri qui le re-centra immédiatement son but et le lança dans la direction dont il provenait, avec rien d’autre en tête que de la retrouver. Finissant enfin par l’apercevoir, il courut vers elle, sans se soucier des alentours ou des éventuels témoins, ne voyant qu’elle. “Joyce !”

Celle-ci releva la tête et leurs regards se croisèrent. Il n'y avait rien d'autre que du soulagement quand elle lâcha sa cigarette pour le rencontrer à mi-chemin. Ses mains de la jeune femme s'emparèrent de son visage alors qu'elle murmurait "You are alright ... you are alright" les larmes aux yeux. Posant doucement ses mains contre les siennes, troublé de la voir si inquiète, il souffla en retour: "Of course I'm alright ... I'm with you." Avant de les laisser glisser le long des bras de la jeune fille pour l’enlacer étroitement, comme s'il avait peur de ne plus la retrouver, comme si, inconsciemment, il savait que cette situation ne pourrait durer. "I needed to tell you something ... Important, I think." Ses pensées restaient confuses, il ne savait plus trop, si ce n'est qu'il devait la rejoindre absolument.

Quant à Joyce, le sentir contre elle la calma, lentement, son angoisse irrationnelle se dissipant au fur et à mesure. Elle se blottit contre lui, essayant de retrouver le calme. Un sourire naquit sur ses lèvres, ses mains se nouant dans son cou. Il y avait quelque chose qui clochait, mais pour le moment, c'est son air perdu qui occupait ses pensées. “What is it? You can tell me everything.” Le flashback était trop récent, elle était encore trop enfoncée dedans pour réfléchir. "I will always be there." Le front du jeune homme effleura le sien tandis ses traits semblaient se détendre. "Good. I need you." Et ce qu’il avait oublié sembla lui revenir, tout naturellement "Oh Joyce ... l love you." Le coeur de Joyce manqua un battement en entendant ces mots, qu'elle attendait sans même en être consciente, de sa bouche. “I love you more.” Et son sourire se fit doux alors qu'elle monta sur la pointe des pieds, pour déposer un baiser sur sa bouche. Mais l'écho la troublait, la perturbait, l'empêchant de se laisser aller comme elle l’aurait voulu.

Les lèvres de Joyce contre les siennes lui tirèrent un vif frisson, comme si, par ce simple et pourtant essentiel contact, tous les souvenirs égrenés le long de trop nombreuses vies trouvaient leur sens et une continuité, enfin, dans le présent.  S'il lui rendit son baiser, ce fut avec la conscience du poids de leurs expériences passées, le cœur partagé entre les nombreux déchirements de leurs séparations et la joie infinie de leurs retrouvailles. Mais comment en était-il venu à se sentir ainsi ? N'était-ce pas ... Contre les règles ?

Tout semblait revenir à la normale, se mettre en place, être dans l'ordre des choses. Et pourtant son coeur se serrait, progressivement, à mesure que le charme se levait, que l'illusion se dissipait. Que les souvenirs de cette vie remontaient. Jusqu'à ce qu'elle détache son visage du sien, comme refaisant surface. "...what the fuck ?!" Mais elle n'avait pas reculé. Pas encore, tremblante, des larmes au fond du regard.

Ce fut peut-être le ton emprunté par Joyce qui lui rappela brusquement qui elle était, qui ils étaient, maintenant, dans cette réalité, brisant net le charme qui commençait seulement à se dissiper. Seido cligna des yeux, fixant le visage de celle qu'il tenait encore étroitement enlacée contre lui, le goût de ses lèvres bien présent sur les siennes. Ce n'était pas normal. S'il avait pu avoir envie d'elle par le passé ... Non, pas comme ça ! Il la repoussa brusquement: "What do you think you're doing, Dunfear?" cracha-t-il en lissant son costume, perturbé, furieux. Placide, en vérité, face à Joyce qu’il vit presque vaciller avant que ses bras ne se replient sur elle, amère. "Nothing. You were the one holding me, Ryujinchi." - "Frankly, I don't see why I'd ever want to do that." La colère lui retirait toute subtilité, le dragon n'ayant pas pour habitude de se laisser dominer par ses émotions, quelles qu'elles soient. The little punk drugged the damn punch, se rappela-t-il alors que ses pensées se faisaient plus claires. A Joyce, cependant, il se refusa à offrir tout semblant d'explication. La jaugeant d'un regard critique, il eut une petite moue désapprobatrice. "Look at your face, you're a total mess. What are you even crying for, now? That your little trick with Lucifer didn't work the way you intended to? I thought you had it in you to be a little bit more subtle."

C'était trop. C'était juste trop, les émotions, la soirée en elle-même, l'odeur de l'Amortentia qui l'avait prise aux tripes, et les larmes lui échappèrent, en deux secondes, alors que les mots résonnaient à ses oreilles. Et c'est dans ce souvenir qu'elle envoya sa main dans la figure de Seido. "Go fuck yourself, Seidy." Et elle le dépassa, s'essuyant rageusement les yeux, avant de se retourner, crachant: "Don't flatter yourself. Lucy and I are indeed banging. And he is really fucking good at it." Pourquoi ce besoin de se justifier ? Pas d'importance. Mais il fallait qu'elle parte, maintenant.

Seido encaissa la gifle avec un flegme déconcertant, se contentant de se frotter doucement la joue. C'est qu'il s'agissait de ne pas de garder de marque. Il haussa les épaules sans se retourner, alors qu’elle venait de le dépasser. "Good for you. I like this guy." Il sortit son paquet de cigarettes et s'en alluma une.

Maintenant, il avait à faire. En réalité il lui fallait absolument oublier cet épisode malencontreux et passer à autre chose. Il s'éloigna donc, se forçant à ne pas la regarder, se mettant en quête d’un certain Tolkien à qui il avait déjà prévu de toucher deux mots. Et, au vu de son humeur, ils ne risquaient pas d’être tendres.

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out of control
gala de saint-valentin

— outfit —

14fev.

pas le choix, t'es en retard, moue boudeuse à l'appui, l'accusation semble presque de l'ordre de la trahison, à cette seconde — avant qu'elle ne s'emballe au sujet de la boisson ayant ponctué la soirée de touches d'hérésie. mais il lui reprend presque aussitôt son sacro-saint breuvage et elle salue l'outrage d'un interminable : noooooooooon c'était moooon veeeerre plaintif, ne comprenant nullement qu'il puisse être judicieux pour elle de freiner sa consommation pour ce soir. elle en est à chouiner sur son gobelet vide, cherchant à récupérer une ultime goutte oubliée lorsqu'il la prend de court avec une question inattendue : l'a-t-elle vu ? elle met une seconde pour y penser, avant de lever un index, les yeux écarquillés comme si une scène lui revenait — et puis… nope, elle révèle finalement. rien, nothing, nada, et toi ? ses bras s'enroulent autour de son cou lorsqu'il la rapproche de lui, et elle bat des paupières, joueuse. amusement qui s'éteint toutefois pour laisser place à quelque chose de plus lourd. la proximité charge l'atmosphère de souvenirs bien concrets, loin des hallucinations loufoques expérimentées plus tôt. quoique, il se peut que quelque chose me revienne…, elle souffle contre sa mâchoire qu'elle effleure du bout des lèvres ; laisse la pression de ses mains sur ses hanches ranimer une flamme familière que l'alcool au creux de ses veines menace de muer en brasiers incandescent. la tentation de ponctuer chaque souffle de baisers fantômes supplante ce qui lui reste de raison, et elle y cède sans réelle lutte, une, deux, trois fois, glissant de sa joue à ses commissures amusées, ses joues encore tièdes du punch ingurgité. il y a quelques secondes d'oubli total, à ne plus songer à rien d'autre que ce plaisir éphémère ((lieu, conséquences et identité oubliés))— 
avant que reyn ne rompe le contact, ses mots peinant à dissiper la brume de ses pensées. regretter… quoi ? elle penche la tête, sincèrement confuse par ses mots qu'elle perçoit à peine. ce n'est que lorsqu'il mentionne andrea qu'elle percute et, sur ses traits, la sérénité laisse place au choc, le choc à l'erreur. elle se détache lentement de lui, engourdie par la réalisation, par le froid, par la culpabilité qui s'éveille, crépitant furieusement dans ses membres. j-je devrais rentrer, soudain sursaut de raison. reyn propose d'aller chercher quelqu'un, mais elle nie d'un mouvement de tête ((et la tête lui tourne un instant)), agrippe sa manche d'un geste suppliant. un taxi, s'il te plait, katsu formule à travers les larmes qu'elle poindre à la lisière de ses paupières, et qu'elle tente de chasser avant que d'autres ne suivent.

d'un mouvement de baguette reyn accède à sa requête, puis l'aide à rejoindre le parking, son pas trop vacillant pour qu'il consente à la laisser s'y rendre seule. elle n'ose pas croiser son regard au moment de murmurer un faible merci…, préfère s'engouffrer sans attendre dans l'habitacle pour fuir le désastre — et ses erreurs avec.

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