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GALA; ❝ topic commun

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Andrea Davis
Minami Iwo Jima
6 participants
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(sorry  :fp:  :fp:  :fp: )

Véritable torrent de mots qui s'échappent de la bouche du godai une fois la parole donnée, Nash et Xylo observent, amusés, le brésilien s’enflammer, manquant d'éborgner par son enthousiasme un convive à proximité. Il sirote son cocktail tout en l’écoutant relater ses aventures d’apprenti godai, dont l’intensité des entraînements avait de quoi le faire pâlir de jalousie. À la mention du dernier en date, les orbes de Xylo se glissent sur les blessures évoquées et Nash se saisit délicatement d'une main pour observer les ravages sur sa peau, frôlant du bout des doigts l'épiderme encore brûlant. « Is it still hurting? » Is it worth it? Ses sourcils se froncent alors qu’il examine l’étendue des dégâts, il ne prétend pas comprendre son engouement, contrairement à son compagnon, il ne trouvait aucun plaisir à souffrir. Nash relâche sa main, continuant de boire ses paroles de la même manière qu’il continue de siffler son verre, avec avidité ; lui qui s’était montré jusqu’ici alerte en ce début de soirée, n’a même pas songé à ce que l’ennemi apparaisse sous la forme d’un punch ensorcelé. La vue de Snorri lui fait perdre le fil, amertume et jalousie qui s’allient conjointement dans le but d'assassiner sa bonne humeur. L’apparition de la note est presque une délivrance, et Nash se saisit aussitôt de cette distraction, se laissant guider en direction de la tablée. Nash hoche de la tête en guise de salutation, ne prenant pas la peine de dire son nom ni de se présenter, because why would he? Pas vraiment perturbé de paraître grossier, il se laisse choir sur sa chaise avec l’élégance d’un scroutt, avant d’attraper un autre verre, l’engloutissant déjà de moitié lorsque Carlos lui rappelle son existence et punit sa négligence. Il repose bien vite le punch, manquant d’avaler la gorgée de travers alors qu’il sent la main irradiante de chaleur remonter le long de sa cuisse. Mais cette canaille s’en amuse, fuckin’ tease, ses doigts taquinent sans la moindre pitié, à la fois trop proche et trop loin de l’endroit désiré, et l’aveugle s’agite d'impatience sur sa chaise. Se moquant bien du regard des autres, il se penche à son tour, glisse une main en apparence affectueuse dans la crinière du brésilien, qui se révèle bien plus sournoise alors qu’elle empoigne quelques mèches et tire. « Unless you’re planning on sliding under this table and put those lips to use, save this for later. » qu’il gronde malicieusement contre son oreille avant de le relâcher. Une autre main attire son attention, et à la vue de son meilleur ami, une joie sincère vient percer sa mauvaise humeur, ne loupant pas les deux mains étroitement jointes. « Eno my man! Aaaand with his lovely roommate, finally! Great to see you Luka, son bras entoure les épaules de Carlos et le présente à son tour, Carlos here is the poor soul who volunteered to come with me tonight. Say hi babe. » taquine-t-il, alors que ses doigts viennent jouer avec les mêmes mèches qu'il avait malmené quelques secondes plus tôt. Mais son sourire s’efface bien vite. De toutes les tables, il fallait que Snorri et sa cavalière s’installent à la sienne, figures that would happen. Il se détache de Carlos, se redresse sur sa chaise, le corps raide, son attention plus rivée sur celle qui l’accompagne que son coéquipier qu’il préfère ignorer jusqu’à son existence. Et pour couronner le succès de cette soirée, il commence déjà à ressentir les symptômes pulsatiles d’une grosse migraine, lui martelant le crâne au rythme de son cœur devenu frénétique. Quelques minutes plus tard, les lumières s’éteignent, et il s’accroche sur cette nouvelle distraction pour lui changer les idées, ignorant la sensation de malaise qui pointe le bout du nez. La sonnerie de son téléphone retentit durant le spectacle et il plonge sa main dans sa poche pour prendre l'objet. Au nom affiché, son cœur tambourine plus fort, et la douleur transperce son crâne. Lèvres pincées, il passe le mobile en mode vibreur lorsqu'un autre message pop sur son écran et il en rigolerait du toupet si cela ne réveillait pas en lui de récentes blessures. Greyback l'ignore depuis noël, sans aucune explication, il lui a bien fait comprendre qu'il regrettait toute interaction avec lui en étant le plus infecte possible, et là, alors que Nash cherche simplement à aller de l'avant, et oublier cette cuisante humiliation, ce connard vient lui prendre la tête pour une histoire d'emoji ? C'est plus fort que lui, il se met à pianoter sur le clavier et parce que sa mesquinerie n'a pas de limite, il rajoute un dernier message avant de le ranger. Il attrape un autre verre, cherche à noyer au fond de son verre le sentiment inconfortable qui se loge dans sa poitrine. La quantité d'alcool ingurgitée devrait l'inquiéter, mais il a beau savoir qu'il devrait arrêter, la présence de Snorri ne fait que détériorer son humeur déjà massacrante. Son téléphone vibre et il grogne de frustration. Il hésite à ignorer juste pour l'emmerder mais les vibrations persistent et la curiosité l'emporte. En proie à des palpitations, il essuie ses mains moites sur son pantalon et tremblant, sort son téléphone. Ses yeux s'écarquillent de stupéfaction alors qu'il lit avec Xylo les messages, bouche entrouverte. Les insultes le prennent au dépourvu, Snorri n'était pas du genre à chercher la confrontation en premier, et si Nash pouvait se montrer souvent petty, il trouvait la réaction de Snorri complètement disproportionnée. Un peu plus et il donnerait presque l'image de quelqu'un de jaloux... AH! Hilarious! Il étouffe l’étincelle d'espoir avant qu'elle ne l'embrase, il avait déjà sa dose de déception, de quoi remplir tout un chaudron, pas besoin de faire déborder le récipient. A côté de lui, Carlos se rapproche, et dans d’autres circonstances, il aurait pu en rire, flirter éhontément en retour, mais à cet instant, ses entrailles se tordent et se remuent, il suffoque dans son costume. Le jeu de lumière ne fait qu'accentuer son mal être, et s'il n'était pas certain qu'il ne s’agisse que d'un spectacle, il jurerait entendre les échos d'une bataille qui faisait rage autour de lui. « Not now Carlos. » qu'il finit par lâcher d'un ton cassant, ne lui prêtant pas plus d'attention, les yeux de Xylo rivés sur l'écran de son téléphone, et alors qu'il commence à taper, une haine comme il a rarement ressenti le frappe sans crier gare. Il efface son message, il ne sait pas d'où cette furie meurtrière lui vient, mais ses doigts, à défaut d'avoir mieux sous la main, assassinent le clavier alors qu'il répond à Snorri dans un état second. Il revient brutalement à la réalité une fois le spectacle terminé. L’adrénaline pulse, mais l'émotion a disparu, le laissant complètement vidé et nauséeux. Il baisse les yeux sur les derniers sms reçus, sa mâchoire se crispe à la lecture, et il ferme son téléphone pour l'enfoncer dans sa poche. Il réprime ses émotions, ne se sentant pas capable d'y faire face, blessé plus que de raison. Il n'est pas anéanti, non, il veut juste que cette soirée se termine vite. Il lance un regard en direction de Carlos, mais celui-ci lui tourne le dos pour parler avec son voisin. Il déboutonne les premiers boutons de sa chemise, l'impression d'être en ébullition et pour la première fois, il observe autour de lui, remarque qu'il n'était pas le seul à se sentir malade, ou à agir bizarrement. Il fronce des sourcils, examine soudainement son verre. « Something is wrong with our drink. » Mais Snorri se moque, encore une fois, et il va pour boire son verre juste pour le faire chier, mais son intuition est forte et il réagit instinctivement. « Don't!! » Sa baguette fuse, et éclate le verre dans les mains de Snorri. Son souffle se coupe à la vue des soudaines coupures et du sang qui apparaît autour de son visage. Il aurait pu mieux agir, s'expliquer, mais s'il ouvre encore la bouche il est certain de dégobiller. Snorri parle, mais il écoute à moitié, fiévreux, quelques phrases lui parviennent cependant, et ses joues déjà bien rouges ne font que s'empourprer davantage. Le souffle haletant, il ne proteste même pas lorsque Snorri le soulève de sa chaise, et il retombe lourdement contre lui, les jambes flageolantes, puis se laisse guider sans rechigner.

Spoiler:
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Gala de Saint-Valentin


L’amour n’est qu’une mécanique particulière du coeur



Chatoiement des rires cristallins des nymphes, cette table ressemblait à un attroupement de demoiselles aux étoffes satinés révélant les formes gracieuses du mouvement d’une enfant qu’elle dévorait comme une enfant dans un magasin de bonbons. La tension montait, resserrant les plis habituellement harmonieux des visages en un grossier torchon de rancœur qui faisait frémir de cœur en âme, contre-carré par le calme qui émanait de la Kaze. Les yeux onyx glaciaux plongés dans le repas qu’elle se sert de façon limités, son esprit aimerait faire défiler les calories de chacun pour s’assurer de ses doses comme le lui avait appris Caleb mais rien ne se passe. Chacun tente de se défendre comme il peut sans que ses neurones n’arrivent à analyser les informations qu’elle grappille, assemblages de micro-expressions qu’elle ne comprend, contre-balancé par les sentiments qui inonde son esprit, barrière qu’elle n’arrive pas à monter. Son visage reste irrémédiablement neutre, impératrice de marbre, quand ses doigts blanchissent comme pierre autour de son verre d’eau de rose qu’elle finit par boire pour brouiller son acuité mentale. Calmement, elle se tait, triant les émotions qu’elle attrape, organisant son esprit ignorant le monde qui s’étend et le débat. So Yeong attrape à peine les phrases qui s’échangent, empoignade qu’elle a provoqué profitant à peine de la distraction de ces réparties acides sur les plaies soudainement rouvertes. Katsumi, Kyo, Naomi dans les soupirs et l’envie de fuite sans que personne ne réagisse. La préfète, elle, mange. La voix d’Ino attire à peine son attention, le monde la bombarde d’informations qu’elle continue d’organiser, associant les visages aux ressentis qui la parcoure pour s’en détacher. Le monde entier atténué dans la précision de ses mouvements mais le mépris de la voix de Flash qui la sort de son monde mental pour voir certaines des réactions des filles, outrages et colère qu’elle ne voit pas simplement la tension qui monte encore.

Une nouvelle arrivée attire son attention, observation sur la maigreur de son corps et ses yeux brillants, regard flatteur avec lequel elle la caresse, l’effleure de cette beauté particulière, une douceur mirifique. Sauf qu’il y a la rage, le regard de Yiren qui s’enflamme et les émotions qui prennent une longueur d’onde bien plus grande, rougeoyante. Un désintérêt la gagne, elle mange, grignote s’accordant un verre de punch pour fêter l’occasion, rare écart à son régime alimentaire. Malgré le sort que lance la kaze, les batailles de magie pure n’ont jamais eu beaucoup de valeurs à ses yeux, ses petits camarades se débrouillant très bien sans elle. Elle relève quand même les yeux quand sa co-préfète se réveille, menaces et autorité dans les frémissements de tissus trop riche. Elle s’énerve mais c’est la voix vide de So Yeong qui s’élève en réponse. « Il n’y aucune preuve du sortilège, cela relève de l’arbitraire pur et simple. Ino, ta baguette. » La voix ne souffre d’aucune contradiction, ses yeux sombres plongés dans ceux de Yume alors qu’elle tend la main pour que son cavalier dépose sa baguette dans la signe. Le fin morceau de bois déposé dans le creux de sa paume, So Yeong attrape sa propre baguette pour la pointer vers celle de brun. Regard confiant, à son habitude elle connaît ses capacités. « Prior Incanto » La réminiscence apparaît, simple accio qui la fait hausser les épaules, ignorant le reste. Baguette rendue à son propriétaire légitime, elle n’envoie même pas un sourire satisfait à son ‘amie’ se contentant de pointant sa baguette sur sa gorge. « A vu de l’absence de preuve avancée et du comportement actuellement irrépréhensible d’un point de vu légal de Ino, je rends donc 50 points au Denki. » Les sorts sont toujours là, le statu quo presque rétabli par une So Yeong qui ne retire pas le moindre point à Yiren, ne réagit pas non plus à la demande de partir de Amihan.

réminiscences:
Les yeux se rouvrent, papillonnent pour retrouver pied dans la réalité, les lèvres rosées ourlant les lippes de Yiren. So Yeong s’écarte, surprise de ce baiser et de la réalité qui s’est un instant effacé pour remplacer par une autre dans son esprit. « Il doit exister une explication rationnelle. » Elle se penche vers l’avant, sentant nourritures et boisson à la recherche de la source de la source des troubles de son esprit.



résumé:

Sorry pour le temps  :cry:
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Ta vision se trouble, comme si tu avais trop bu. Pourtant, tu as beau regarder ton verre, t’es persuadé de n’en avoir bu que deux ou trois. Ce qui est loin d’être suffisant pour te mettre dans cet état. Tu tiens suffisamment l’alcool, tu le sais pour l’avoir testé, vidant de nombreux verres avec Nash lors des soirées. Au point de te sentir mal après plusieurs heures d’excès. Mais ce soir, t’es loin du compte, tu ne devrais pas avoir la tête qui menace d’exploser de cette façon et lorsque Nash te présente son cavalier, tes yeux se posent sur lui avant de regarder son date, parce qu’il a l’air ravi de te voir enfin officialiser les choses avec Luka. Il doit être content de savoir qu’il avait raison depuis le début à son sujet. Et cette idée devrait t’énerver mais plus tu observes Nash et plus le trouble s’installe. Tu peines à détacher ton regard de ton meilleur ami, n’accordant que quelques instant à Carlos, afin de le saluer. « Salut Carlos ! Qu’est-ce qui t’a pris de dire oui pour l’accompagner ? » Tu plaisantes, par habitude, parce que t’aimes charrier les personnes qui comptent vraiment et Nash en fait partie. Il a même une place plutôt spéciale. Mais jamais tu ne l’avais regardé comme tu le fais ce soir. Et alors qu’il ne semble pas quitter son téléphone des yeux sous la table, tu ne peux pas ignorer son air contrarié. Qu’est-ce qui altère ainsi la beauté de ses traits, le mettant dans un tel état ? Toute ton attention est dirigée vers lui, tu es bien trop occupé à détailler chaque expression de ton meilleur ami pour voir ce qui se passe autour de vous. Comme s’il était soudain devenu le centre de ton univers. A-t-il toujours été aussi beau ? Complètement subjugué, tu ne t’aperçois pas que son échange de messages gagne en intensité et même Carlos semble s’en mêler, immédiatement stoppé par Nash. Sa réaction t’apporte une étrange satisfaction. Un sourire étrange se glisse sur tes lèvres, tandis que ton esprit se retrouve soudainement paralysé par d'étranges flashs. Un regard, une caresse, des lèvres qui effleurent ton cou. Tu ne peux encore voir aucun visage, mais peu importe puisqu’il n’y en a qu’un qui t’intéresse et ce n’est que lorsque Nash sort sa baguette et fait exploser le verre de Snorri - le blessant au passage - que tu sors brutalement de tes pensées. Et si Nash avait été blessé dans le processus ? Si un morceau de verre avait volé jusqu’à lui ? Inquiet, tu te lèves précipitamment afin de le rejoindre de l’autre côté de la table. Ton comportement frôle le ridicule mais inconscient de ce que tu fais – sous l’emprise de l’amortentia – tu commences à inspecter ton meilleur ami, rongé par une inquiétude démesurée. « Tu n’as rien ? Qu’est-ce qui t’a pris ? » Et comme pour t’assurer que tout va bien, tu prends son visage entre tes mains. Tes lèvres sont à présent si proches des siennes que la tentation croit à chaque seconde. Et si c’était le bon moment ? Celui de goûter à cette bouche que tu n’as pas quitté des yeux depuis si longtemps que tu en as perdu le fil des événements. Sans réfléchir, tu viens capturer les lèvres de Nash, prêt à approfondir le baiser, emporté par tes élans amoureux. Bien entendu, rien de tout ce que tu peux ressentir n’est réel, mais tu n’en as pas conscience alors lorsque ce dernier te repousse avant même que tu n’aies pu aller plus loin, tu ressens ce rejet avec autant de force que si tu l’aimais depuis toujours de cette façon. Comme s’il n’était pas simplement ton meilleur ami mais bien plus encore. Humilié, tu recules, titubant légèrement. « Je… » Sous le choc, tu t’éloignes de la table, fuyant leurs regardes surpris, peut-être même choqués. Et les images s’imposent à nouveau, t’obligeant à prendre appui sur une colonne. son corps vient épouser le tien, éveillant un désir brûlant et des sentiments qui te submergent. Et alors que tu viens plaquer brusquement son corps contre le mur, dévorant ses lèvres avec une passion qui te dépasse, qui se fait presque douloureuse à mesure que la chaleur s’empare de ton corps, tu aperçois enfin son visage. Des traits qui te sont étrangement familiers. Gael, cet amant d’une nuit, semble soudain si intime, dans un décor et une époque que tu ne reconnais pas. Pourtant, tu ressens soudain le besoin impérieux de le voir, de lui parler. Comme si ça pouvait t’aider à démêler le trouble qui t’envahit. T’en oublierais presque Nash si la douleur n’était pas encore présente, tordant tes entrailles à chaque fois que tu repenses à la force avec laquelle il t’a repoussé, l’air dégoûté.
Quelque peu nauséeux, tu avises la silhouette de Gael sur le balcon, en prise avec un homme que tu ne connais pas. A croire qu’il passe son temps à se battre. Et tu ne peux pas t’empêcher de trouver ça vraiment sexy. Sans même y réfléchir, porté par l’impulsion du moment, tu le rejoins à l’extérieur. L’air frais pourrait te faire du bien, si l’effet des deux potions ne te plongeait pas déjà dans un état second. Si bien que tu ne sens même pas la morsure du froid. « Gael… Qu’est-ce  qui se passe ? » Est-ce que tu parles de la bagarre qui a l’air de s’être amorcée entre eux ou des images de vous, de vos ébats passés qui t’assaillent sans prévenir ? Une étreinte qui n’a rien à voir avec celle que vous avez échangée ce fameux soir dans les toilettes d’un bar. Vous semblez bien plus liés que vous ne l’êtes dans le monde réel. Emporté par un élan qui n’a rien à voir avec le temps présent, tu te tournes vers l’homme qui l’a frappé et qui gît à présent au sol. « Tu devrais te barrer avant qu’on soit deux à te congédier… Sinon t’auras une raison de lécher le sol cette fois. » Tu t’interposes entre eux, bien que l’homme ne soit définitivement pas en mesure de s’en prendre à Gael pour le moment. Mais il l’a déjà fait, et dans les visions qui brouillent ta vue, Gael semble être quelqu’un d’important à tes yeux. Quelqu’un que tu ne laisses pas tomber.

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L'estomac se contracte, vidé de ce repas de fête jusqu'à ne plus recracher qu'une bave acide et aigre qui lui brule le ventre, plié en deux, le souffle court jusqu'à devoir se pincer, lutter pour garder les yeux ouverts. Il ne comprend pas ce qui le prend, ce qu'il voit ni ce qu'il ressent, mais il a dans son malheur cette chance de ne plus faire confiance à son corps, d'en connaitre, au delà des limites, les failles. Halluciner n'est pas une nouveauté. Vouloir tuer quelqu'un, non plus.

La sueur froide et les migraines qui lui transperce le crâne sont elles, de vieilles amies. Vomir lui a fait du bien, même si cela n'est pas évident à l’œil nu, et il force sur ses bras pour se relever, pour toucher d'une main son tatouage et appeler à l'aide. Il n'a le temps que d'effleurer celui de Carlos avant qu'une voix ne claque, qu'un coup de pied fuse, entre ses côtes, une douleur fulgurante qui le fait se plier en deux encore, glissant au sol avec un bras levé dans une vaine défense. Gunnar est par terre à son tour, et seule la douleur bien réelle qui irradie de son coté lui permet de ne pas se faire noyer sous une autre vision, s'en arrachant avec un gémissement, doigts venant appuyer sur sa côte fêlée jusqu'à ne plus sentir que ça.

Leurs jambes se sont entremêlées dans leurs chutes, points de contact qui sont autant de signaux d'alerte et il se contorsionne contre la rambarde pour s'en extirper, repris par cette sensation de malaise et d'étouffement devant ces flashs qui ne lui appartiennent pas, ces sensations qui ne sont pas les siennes, qui ne devraient pas être siennes. Il n'a plus rien à rendre mais crache encore au sol, dégouté et malade des filaments de désir qui le parcourent.

Aucun gryffondor ne vient à sa rescousse et il penche la tête en arrière, reste au sol, vaincu, laissant pulser la douleur pour oublier le reste. Il faut que la vision change, que les ébats sordides et faux se transforment en rires partagés et en étreinte réciproque, assez de sentiments positifs pour qu'il rouvre les yeux, entende Enoch s'interposer. Il a les joues humides de larmes et après celles de la honte, ce sont celles d'un chagrin d'amour qui trempent ses joues.

Il attrape la main que lui tend son amant d'une nuit, se relève et s'affaisse contre son flanc, soutenu sans comprendre vraiment, encore, ce qui les lie. Le gallois se concentre seulement sur le fait que tout y est positif ; beau ; simple comme un baiser. Il plante son visage contre son épaule, respire son odeur et arrête de trembler, relève le menton et accroche son visage, fouille son regard. "Ce n'est pas sa faute." Haut le cœur rattrapé encore, sourcils froncés. "Ce n'était pas ta faute." Lance-t-il à Gunnar, faibles mots après ce qu'il a vu. "Ils ont- je crois qu'il y avait quelque chose dans nos verres." Sa vue se brouille, évanouissement ou pleurs à nouveau, et il s'accroche à Enoch, abandonne le combat contre ce qui l'empoisonne. "Me laisse pas." Murmure chuchoté contre sa chemise qu'il n'a aucun espoir de faire entendre, mais geignement qui porte, ça et ses mains refermées autour de son torse, ses peurs révélées de finir encore, seul, assis à même un carrelage froid.

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Encore une fois, Lucette était en retard. Evidemment. Si la dernière fois Sasha avait tout fait pour la priver de son entrée fracassante à la soirée du club de musique, pas cette fois. Not on her watch. Et il fallait dire qu’elle y avait mis du sien, à arriver en retard bien comme il faut. Comme la diva bien élevée qu’elle était. Pour ne pas décevoir les fans, vous voyez? Elle avait commencé par traîner dans le bain pendant plus d’une heure, puis s’était enduite de toutes les crèmes possible sous l’œil exaspéré de Sasha. Qui était tout de même bien contente que Luce réalise son maquillage. Voilà l’hypocrisie qu’elle devait affronter tous les jours, c’était si difficile d’être elle. Si elle était en retard c’était à cause de sa générosité, de sa bonté d’âme, de sa volonté de fournir à sa meilleure amie le meilleur maquillage que vous verrez de la soirée- après le sien bien évidemment, et pas parce qu’elle avait passé trente minutes sur son lit, enveloppée dans une serviette à fixer le plafond en attendant que son vernis à ongle sèche, un petit sourire stupide flottant sur ses lèvres.

Bien sûr, elle était sur un petit nuage à l’idée de participer au bal. Et avec Hayato. Elle murmura son prénom l’air absent. Palpitations. Pour la Saint Valentin. Sourire qui fend son visage. En amis. Bien sûr. Froncement de sourcils, soupir exaspéré. Elle ne savait pas quoi penser de cette soirée. Elle redoutait l’année où il ne prendrait pas la peine de l’inviter elle, mais une autre de ces filles qui ne lui arriverait certainement pas à la cheville mais qu’il lui préférerait tout de même. Moins jeune, moins fragile. Voilà la métisse qui claque la langue d’un air agacé. Ridicule, elle n’est rien de tout ça. Avec de telles préoccupations existentielles, comment voulez-vous qu’elle soit à l’heure. D’ailleurs, elle entend Sasha partir, lui disant qu’elle ferait bien de se dépêcher. Mais la métisse n’est pas pressée et lui répond d’un signe de main peu encourageant, s’étirant comme un chat se prélassant sur les couvertures. Le sourire revient sur ses lèvres finalement. Aujourd’hui, c’est avec elle qu’il ira et c’est bien là l’essentiel. Son moral remonte en flèche tandis que mademoiselle se décide enfin à enfiler sa robe et ses perles, à lacer ses escarpins avant de se diriger tranquillement vers la réception. Même si elle ne fait jamais dans la sobriété, cette année sa robe se montre particulièrement marquante par son manque d’opacité. Adieu les robes sages et les petites filles fragiles. Elle s’avança d’un air radieux vers Hayato qui l’attendait patiemment devant l’entrée, un écrin en verre entre les mains qui double son sourire d’intensité. Elle reconnaît le costume et le parfum qu’elle lui a choisi alors qu’elle se penche vers lui pour l’étreindre brièvement.

« Bonsoir. Je ne suis pas trop en retard? » Elle ne lui laisse pas le temps de répondre, sachant pertinemment qu’elle l’était horriblement. « Un costume soldé, pour moi ? Je suis flattée. Tant d'effort pour ma petite personne? Il ne fallait pas, vraiment. » Elle tira la langue, joueuse, en ajustant sa cravate. « Bien sûr, tu es très élégant. »

La métisse glisse son bras sous celui du japonais, se laissant entraîner à l’intérieur, à la recherche de leur table et de visages connus. S’installant, elle lance un sourire éclatant aux autres personnes attablées, avant de reporter bien vite son attention sur Hayato, bien plus intéressée par lui que part les plats ou d’illustres inconnus. Elle se doute que son cavalier sera lui, bien plus enthousiasmé par la nourriture.

« Essaye de ne pas faire sauter les boutons de ta chemise au rabais, ça serait si dommage ♡ »

Que le festival de piques commence.

Résumé:
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gala
valentine's day

— outfit —

14février. baiser baveux contre l’épiderme qui la fait crier. « fuck ruem you’re gross. » mais la colère ne dure pas, s’efface aussi vite qu’elle est apparue. nouvelle cible dans la mire quand le clone de l’artiste apparait dans le regard. jurements mélodieux entre le gosier de l’ainé font fleurirent un sourire sur les lippes de la gamine. un sport en équipe qu’elle et keita partageaient depuis des années ; faire rager oz, la raison de leurs existences laissaient-ils présumés. pas besoin d’acquiescer, il est limpide que la blonde est fière d’avoir été la diablesse sur l’épaule de son (( trop )) intrépide cadet. et l’ambiance aurait pu continuer longtemps, bercée par les railleries de la fratrie savage, si ce n’était l’ambiance devenue glaciale quand le ryujinchi vient imposer sa présence. froncement du nez dans un dégoût évident, les mots glissant entre les lippes avant que le message ne soit enregistré par l’esprit. « gee thanks, i’ll give it to you too. I’m sure you’ll look gorgeous in it. » voix couverte par sa grande soeur, miyuko et sa sagesse sans fin. mère de substitution accablée de la dure tâche de contenir ses frères et sœurs (( tous plus inconscients les uns que les autres )). gin-sensei se charge du reste, et la belle est contente de pouvoir compter sur elle (( comble du désastre si elle devait se retourner contre eux )). wes s’installe, et elle fait de même, sur ses genoux à défaut de trouver une chaise à ses côtés. les doigts glissent autour de sa coupe pour tremper ses lippes dans le liquide divin. gorgée qui manque se terminer contre le torse de son accompagnateur – rire coincé dans le gosier au commentaire de l’ainée (( de quoi transformé l’ainé des triplets en tomate mure )). « stop lying oz, you talk about him all the damn time. » obsession transparente pour la fratrie, et la blonde se fait un plaisir d’en abuser. andrea passe en coup de vent, s’enquiert d’une réponse qu’il n’attend pas avant de disparaitre à nouveau. haussement d’épaules, fourchette du fuji empruntée pour se mettre un truc sous la dent. viande froide – vraiment, ils auraient pu faire mieux. soirée banale, ennuyante à mourir malgré la présence des siens… enfin jusqu’à ce que all hell break loose. les cris, les départs précipités, les injures, et les déclarations d’amour fusent de toute part. ça la fait rire. elle ne sait pas ce que keita a vidé dans le punch, mais elle lui doit une fière chandelle. « sorry, i’ve been neglecting you since we arrived. you doing ok ? gonna go crazy like all the others ? » ou peut-être serait-ce elle ? un seul verre, à peine terminé. « you drank some of the punch ? » gamine perchée sur ses cuisses, aucun intérêt envers la folie les entourant. ils sont tous adultes dans cette famille, tous capable de se débrouiller au final.

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Gala de Saint-Valentin


L’amour n’est qu’illusion


Il n’ose pas intervenir, mais un sourire fend ses lèvres en direction de sa sœur Yume qui a l’air de perdre le contrôle de la situation. « Je crois qu’il a fait son travail, c’est le meilleur ami de l’homme non? Je l’ai bien dressé, par contre s’il mord ce n’est pas de mon ressort. » Plaisir de voir que la magie sans baguette ne laisse aucune trace, impossible de prouver que son meilleur ami se tenait là. Il attendait un mouvement de sa part, sachant très bien qu’il ne se laisserait pas faire. Une vraie langue de vipère, et c’est pour ça qu’il l’apprécie, Ino qui le remet à sa place quand Kyo s’emporte un peu trop sur son cas. « Tu vois Ino, on ne peut pas être au goût de tout le monde. Par contre, la fillette devrait se taire si elle ne veut pas que j’aille m’assoir sur elle. Regardes un peu autour, il n’y a pas d’autre option. Alors tu devras me supporter on dirait. » Il fixe Amihan dont il ne connait toujours pas le nom. (( Petite insolente )) si elle croit qu’elle possède la table. Il se tourne ensuite vers Kana. « Et toi surveilles ta langue, nous sommes des gens respectables quand même. »

Yiren semble agressive, et Kyo en profite pour voler une boisson destinée à une autre table au passage d’un serveur, sa gorge brûle au contact de l’alcool. « Relaxe Yiren, la soirée ne fait que commencer. Toi aussi, Naomi, ça fait si longtemps, je ne voudrais pas gâcher nos vieux souvenirs de vacances. » Et (( toast )) alors qu’un soupir se fait entendre et que son visage se plisse, il n’a jamais supporté le goût de ses boissons malgré le nombre de fois qu’il en a consommé pour noyer sa peine. Il ignore Rose, qui semble avoir un mauvais moment à cette table. Drôle de sensation de se sentir haït par la majorité d’une table, non pas que cela différait vraiment des banquets de sa famille. Cela faisait un moment qu’il buvait et ses idées devenaient de moins en moins claires. Ses yeux se fermaient progressivement, non pas de fatigue, mais comme s’il essayait de voir au loin, comme si ses yeux ne lui appartenaient plus.

Spoiler:

La salle redevient cacophonique, les gens semblent irréels, comme si son esprit était toujours dans son passé, mais l’était-ce vraiment? Il a un poing fermement encré sur la table, et un doigt pointe Katsumi violemment. Il se rassoit alors qu’il se remémore ses paroles, une larme toujours encrée sur son visage par les émotions. Destinée qui semblait si loin et pourtant si franche. Son échine se courbe, drôle de sensation que d’être un vulgaire pouilleux, un homme de ferme. Frissons et dédain, alors qu’il n’arrive pas à comprendre ses hallucinations. Lorsque d’un coup, il voit Yiren et So Yeong, mais il n’arrive pas à comprendre. « Et bien, il y a de la romance dans l’air… » Il les taquine en sirotant un nouveau verre, la tête toujours blême.



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out of control
… but you’re stuck in my brain

— outfit —

14février. les sorts d'ino puis de yiren fendent l'air, électrifiant un peu plus l'atmosphère à leur tablée avant que yume ne freine les hostilités en pénalisant le premier. de ses incisives, katsumi se malmène la lippe pour s'astreindre au silence, tracassée qu'elle l'est par un sens de l'équité malvenu ((et une loyauté tenace à sa maison, pénalisée à sens unique)). au diable les maisons, songe-t-elle toutefois après coup ; ils en ont fait une affaire personnelle et elle ne regrette ni l'impulsivité de yiren ni la partialité assumée de yume.

la satisfaction, évidemment, s'avère de courte durée : soyeong annule la punition infligée par sa collègue et, si katsumi aurait pu entendre un raisonnement juste, l'argument dont elle use et la satisfaction évidente de kyo la révulsent. son sang bout dans ses veines aux piques qu'enchaîne son ex et au toast insolent qu'il s'accorde ; et c'est d'un oscausi impatient qu'elle salue sa tirade insultante, escomptant voir disparaitre ses lèvres de son visage. oh ! il semblerait qu'une force mystérieuse se soit lassée de t'entendre menacer à tout va, elle feint la surprise, fait mine de chercher autour d'elle la potentielle origine du sort — moquant la diatribe agaçante qui leur a été servie un peu plus tôt. et d'ajouter, ironique : je me demande bien d'où ça peut venir ? une chose est sûre, on ne trouverait nulle trace de ce sortilège sur ma baguette. de nerfs, d'alcool et de dépit, elle rit jaune, ferme brièvement les yeux pour ravaler la déception et l'indignation que kyo ne manque jamais de faire naître à l'orée de ses caroncules. à fleur de peau — le punch fait crépiter sous son épiderme des sensations étranges, trop différentes de l'euphorie qu'elle recherchait en le sirotant. ((elle se voudrait intouchable, mais chacune des flèches empoisonnées qu'il décoche lui rappelle à quel point elle a été stupide de l'aimer)). besoin d'air. et d'un espace qu'ils ne souilleraient pas. katsumi se redresse, prête à prendre le large. garde-la donc kyo, ta précieuse table. ta présence m'a déjà coupé l'appétit de toute façon. la tête lui tourne, tourne, tourne, soirée d'abus dont elle commence déjà à ressentir les effets, cœur au bord des lèvres. mais alors qu'elle s'apprête à se lever, l'impression consternante se cristallise en images déstabilisantes.

Spoiler:

les sentiments lui collent obstinément à la peau, tandis qu'elle cligne des yeux pour se reconnecter avec le présent. et le spectacle choquant de soyeong et yiren se penchant l'une vers l'autre sans crier gare pour échanger un baise la cueille dans une réalité où elle peine à reprendre pied. merlin, je ne suis pas assez ivre pour tout ça, katsumi murmure au punch tournoyant dans son verre, avant d'en boire une longue gorgée, espérant noyer dans l'oubli tout ce qui concerne cette étrange soirée ((réflexe insensé motivé par l'ivresse)). le sortilège asséné plus tôt à kyo s'est dissipé durant son étrange transe mais elle n'y songe même pas, profondément décontenancée par l'enchaînement d'étrangetés et occupée à fuir le regard de son ex.
qu'est-ce qui se passe ?

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Minami Iwo Jima
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Gala de Saint-Valentin
Lashes and diamonds, ATM machines, Buy myself all of my favorite things


Soirée Endiablée

La fragrance sucrée des desserts titille les narines et exalte les papilles, marquant la fin d’un repas réussi. Pourtant, certains visages demeurent contorsionnés par la surprise ; vestiges d’une vie antérieure inondant les esprits. D’autres agissent de manière atypiques, poussés par une pulsion sibylline ; c’est un tumulte pourtant discret, ne touchant qu’une fraction des invités. Les sourires enchantés trônent toujours sur la plupart des faciès. C’est finalement l’heure d’une nouvelle surprise.

Un carré de papier intitulé Miss & Mister Saint-Valentin se matérialise au creux de votre main, accompagné d’une plume magique. Des oeillades amusées sont échangées à travers la salle. Tous connaissent la signification de ce petit bulletin. Mesdames et messieurs, à vos votes. L’encre ébène ondule sur la surface immaculé du papier et celui ci disparait, enregistrant les prénoms inscrits.

Mavi Pentaghast apparait sur scène, une large risette trahissant son engouement. Sa voix déchire le silence, claire et précise.

Un tonnerre d’applaudissements pour les clubs de danse, de musique et de sortilèges pour leurs magnifiques représentations, portées par l’amour et l’art ce soir.

Les applaudissements et les sifflements talonnent sa déclaration.

J’espère que tout le monde passe une excellente soirée et que personne ne compte rentrer tout de suite car quelques surprises vous attendent encore. En attendant, je laisse la parole à monsieur le directeur.

Le directeur prend place sous les feux des projecteurs, nullement décontenancé. Une expression austère trône sur son visage, complimentée par un costume traditionel et une chevelure soigneusement peignée. Il semble imperturbable.

Bonjour à toutes et à tous, et merci pour votre participation au 156ème gala annuel de Mahoutokoro. Pour commencer, c’est avec plaisir que je tiens à annoncer que les fonds récoltés cette année ont largement dépassé ceux de l’année dernière (…).

Ne laissant aucune syllabe au hasard, son discours est un succès ; sobre aux moments sérieux, passionné aux instants cruciaux, s’exprimant d’une manière éloquente tout au long de son monologue. Il exhibe une aura olympienne, intimant les regards sur sa personne. S’éclipsant promptement de la scène, en longues enjambées mesurées, le directeur laisse place à Mavi au terme de son élocution.

Merci infiniment monsieur le directeur. J’espère que vous avez pris le temps d’admirer les oeuvres que certains élèves et étudiants ont eu la chance de pouvoir exposer ce soir car, maintenant, on va faire chauffer la piste de danse et surtout, les cordes vocales avec des invités qui nous ont fait l’honneur d’être présents pour fêter l’amour ; je vous prie d’accueillir le vortex club !

Les cris déferlent dans la salle tels un torrent déchainé. Les décibels grimpent à mesure du ruissellement des instants ; les cordes vibrent, les caisses retentissent. Soudain, une musique effrénée inonde la salle de ses notes endiablées et la foule se confond en une masse hystérique. On ne pouvait espérer mieux pour couronner cette soirée haute en émotions.

les explications

Précisions C'est le moment de faire la fête ! Après avoir voté pour Miss & Mister Saint Valentin, le directeur fait un discours et les festivités sont lancées. Le Vortex Club se produit sur scène et la piste de danse est ouverte.
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Gala de Saint-Valentin
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Souffle cœur, sa myocarde qui s'emballe pour suivre le rythme impitoyable de la mélodie qui emporte son esprit. Son accointance visuelle se réduit, flétrissement sur les bords dans son monde qui es remplie de Nao, d'un Nao aux yeux éclatant d'une brillance presque douce comme si l'onyx devenait liquide sous la chaleur de la salle, d'un Nao sur qui elle pourrait prendre l'avantage. Les doigts enroulés autour du punch, goût champagne rosé qui glisse le long de sa gorge non sans une oeillade incendiaire. Un instant, le sourire épidémique du cavalier de sa meilleure amie et Alice dans un concours de regard dévorant retient son regard et un sourire entendu qu'elle lui envoie. Du creux de ses amours foireux, Ophélie semble avoir été forgé du fer incandescent des amours maudits, connaissance du passionnelle dès sa naissance sous l’exemple dramatique de son père et de sa mère. Son regard frôle Hayato, involontairement elle cherche son regard un sourire de son ami pour la rassurer sans m^me se rendre compte du regard charmeur qu’elle pourrait lui envoyé si elle l’attrape.

La lumière se diaprait de multiplicités de couleur, feu d’artifice du club de sortilèges qui cache le mouvement de son cœur, remplacé par l’envie de goûter encore un peu à la faiblesse de son premier amour. Son corps avait beau continué de conservé des résidus d’une attirance qui faisait pulser le sang dans ses veines frénétiquement c’est avec douceur qu’elle approche sa main de son torse, un presque frôlement au niveau du cœur, regard plongé dans le sien.  « Il n’y a personne. » Traits angéliques laissant paraître une regard dubitatif et un sourire entendu en retirant sa main pour laisser encore un peu d’alcool glissé entre ses lèvres, comme un avant-goût de ce que pourrait être à nouveau la fin de soirée. Ces prunelles ne le lâchent pas, splendeur smaragdine, polies et brillantes dans ses yeux, sans fond avec seul le feu de la passion qu’elle désire qui les illumine cachant difficilement le gouffre qu’elle pouvait être, qu’elle oublié ce soir. Une main posée sur sa cuisse qui caresse, peau contre peau gâchée par ce tissu léger qui ne dissimule pas ses jambes comme les talents d’acteurs de Nao ne suffise plus les glacis protecteur qui le sauver de la faiblesse qui s’empare de lui.

Lentement, elle approche sa tête de lui, vaporeuse fée aux ailes morganatiques, pour caresser de son souffle éthanolé la peau découverte de son coup, lèvres qui pourraient rencontrer mais qui préfère jouer avant la perte de contrôle. Faire craquer Nao pour l’emmener dans les bras délicieux du chaos dépouillé de ses artifices d’ordre. Ophélie et Nao. Nao contre Ophélie. C’était comme l’ordre contre le chaos, fil d’une opposition qui les attire à nouveau. Alors elle continue, laissant la main de Nao se serrait le tissu nébuleux de sa robe, ses lèvres remontent jusqu’à son oreille caressant sans contact, sylphide languissante qui agitait son port aristocratique dans les oreilles de l’endetté. « Alors pourquoi tout de toi clame, hurle le contraire... » Les yeux clos, Ophélie avait toujours eu l’impression de comprendre Nao, mieux que lui-même mieux qu’elle même, c’était là où se trouvait sa vérité. Une réalité où un regard lui suffisait parfois à percer un mensonge, son instinct comme une balle plantée dans les vérités avant d’atteindre le cœur.

Effleuréscence ((cocktail molotv de l'effleurement des réminiscences contre sa peau)) de son âme dans le creux des vagues de son ressenti, sentiments qui font vibrer son ventricule comme si la balle d'amour qui avait ouvert sa poitrine grossissait. Un diable qui se glissait dans son oreille, les yeux fermés pour se rouvrir. frisson de cette main blanche élégante, adorable blancheur nivéale sur la vivacité zinzoline de la robe presque trop lourde pour ce corps. Bérénice et son regard fier qu’il adorait à en perdre le compte des jours et des nuits, il presse la main qu’il lui cède, ses mots font les maux qui résonnent dans les plis de son esprit. ‘’vous êtes empereur et pourtant vous pleurez. Mon cœur vous aime mais mon devoir est de partir.‘’ Traduction presque fidèle de cette main que Titus ne peux lâcher, des ses larmes qui roulent sur ses joues. Il tremble, il refuse. Elle tremble, elle murmure. « Ah, Rome! Ah, Bérénice! Ah, prince malheureux! - Pourquoi suis-je empereur? Pourquoi suis-je amoureux? » Sans cette femme à l’odeur si proche de Nao, Ophélie sentait encore l’incapacité de vivre, de son cœur qui part à jamais avec elle car il ne faut plus vivre mais bien régner. Trouble qu’elle embrasse quand il l’embrase, la française boit une nouvelle gorgée avant de saisir, impérieuse, la main de Nao pressé fort dans la sienne pour l’entraîné dans la danse qui commence, discours évacué par son esprit. Elle l’entraîne, la musique de Vortex club emmenant la valse de chacun de leur mouvement, les visages qui se rencontre, le monde qui dérive. la douleur qui l’enserre, elle ne sait même plus si elle survit Zhu. Elle voulait se battre, audacieuse révélation de son amant papillon qui n’a pas vécu plus d’une journée de ce désespoir qui se refuse de l’emporter, le bateau, la mer qui s’agite devant la berge de la tombe de Liang. Elle se débat, se précipite, se jetant dans l’eau salé qui alourdit ses lourds oripeaux de son mariage promis pour aller plus vite, le souffle court jusqu’à la tombe de son amour comme porté par la mer elle-même, sur la tombe, elle ne peux plus bouger, plus parler, elle hurle une larme roulant sur sa joue. Les paupières closes sur le monde, Ophélie sent les doigts de Nao dans son dos, caresses la taille alors qu’elle s’accroche à lui, comme si l’homme dont elle avait tant souffert était lui. Son regard dans le sien, elle s’accroche pour ne pas avoir encore à hurler de la douleur de son ventricule arraché par sa mort. Elle s’accroche, le jeu noyé dans la potion qui contrôle son esprit sans qu’elle ne s’en rende compte, pourquoi feindre le contrôle quand même sa ruse n’est plus tenable dans le flot immarcescible de ses sentiments qui l’emportent. « Pourquoi es-tu mort sans moi ? » Fil les reliant, incapable de couper le lien d’une tragédie étalée sur des siècles, mécanique tragique jusqu’à ce que rien ne reste sur la scène si ce n’est cette flamme dévorante que rien ne semble réussir à éteindre. Ophélie de Rohan brûle, tournoyant ans les bras de celui qui fait battre son cœur depuis des siècles.



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( OUTFIT )
Premier verre. Le nectar sur ses lèvres étend son sourire rêveur.
Deuxième verre. Un tournis qu’elle ne connait pas l’assène.
Troisième verre. Et il se brise comme un mauvais présage.

Autour de la table 3, la tension redescend. Malgré ses tentatives pour calmer son frère, Seido demeure ronchon durant toute la soirée. Très peu appréciatif du câlin qu’elle a partagé avec Ruem et des regards complices échangés avec Miu. Ça ne la laisse pas sereine et elle se dit que saisir un autre verre est peut-être la solution. Mais elle reste immobile comme un portrait figé, appréciant le spectacle et la nourriture qui s’offrent à elle.
Alors, ennuyée par un manque d’excentrisme à cette soirée (comme si le drame n’avait pas assez frappé), elle croise le regard de Nina quand celle-ci attaque Seido avec ses sous-entendus et se penche pour lui chuchoter à l’oreille : « Nina-chan, tu as beau être une excellente Legilimens. Je ne te conseille pas de chercher à comprendre mon petit frère. Il est né indifférent à ce genre de choses. C’est un simplet, you see, il comprend les choses simples. Mais toi tu es douée pour attirer l’attention des hommes, non ? Hm, ça devrait peut-être le faire. » Menace qui n’en est pas une. Intonation innocente cachée sous la glace. La jolie Nina qui plaît au joli Dante. Gin prétend ne pas voir mais elle n’est pas aveugle.
La Legilimens ne trouve pas grand-chose au fond de l’esprit de son homologue. Elles se sont mises d’accord pour ne pas fouiller la tête de l’autre dans un pacte taciturne scellé aux heures maudites de la nuit. Pourtant, c’est plus fort qu’elle. Pourquoi Dante ne regarde qu’elle ? Et ça la trigger totalement. Laisse mon frère tranquille, lui impose-t-elle. Le lion ne s’associe pas avec le cafard. La remarque de Saül ne la met pas à l’aise non plus. « Comment ça they’re hooking up? » Sensei voit son cauchemar défiler sous ses yeux. « Non, non, non ! Seido, pas elle ! Toutes les filles que tu veux mais pas celle-là ! » Arghf, Gin se souvient encore dix jours auparavant de Joyce Dunfear pleurant dans ses bras à cause d’un homme. Elle serait piètre sensei si elle ne pouvait pas l’épargner de son propre sang.
En plus, la rivale tient la main d’Oz. Inhale, exhale.

La pièce se joue, Gin se perd dans les conversations. Enfin, le verre de trop. Le fatidique.
Une suite d’images se présente à elle dans un flash si rapide qu’elle n’en a retenu que quelques scènes. Sa belle robe de mariée et son bouquet d’orchidée, le jour de son mariage. Les sirènes sonnent, les confettis volent et l’hispanique débarque, habillée d’une pureté blanche encore plus séductrice. Elle vole le groom, le bouquet, le gâteau et le chat. Et ça, ça la met hors d’elle.
D’un bond, Gin se lève et sa main se claque sur la joue de Nina. “You bitch! How could you!? You were my best friend!” Et ça y est, sensei repart. Elle pleure, chouine et renifle aussi fort que possible. Les larmes brisent sa vision et sa morve l’empêche de respirer. La trahison est si forte que le myocarde frôle l’implosion. Elle cherche Seido dans la foule, sa seule forteresse dans une vie de traumatismes. Mais il n’est plus là. Parti chassé le grand amour... (idiot d’ototo) Une telle romance de la part de l’impassible lui mettrait bien la larme à l’œil si elle n’était déjà pas noyée dans des sentiments archivés. Alors, elle retrouve la joue de la Velasquez. Seconde gifle. Une pour la robe, une pour le fiancé et un torrent geignard pour un cœur brisé. Elle sort de table, bousculant des passagers afin de s’égosiller en privée. Dos à la pièce, main saisissant sa robe, elle crache ses poumons. Pourquoi ça l’atteint autant ?

Light, action - Le spectacle continue, le directeur postillonne sur son micro mais Gin n’entend que le son des vaisseaux sanguins qui éclatent à l’intérieur d’elle. Anapneo, chuchote-t-elle. Pas la première fois qu’elle utilise ce sort sur elle-même. Puis ça va mieux. La lumière se projette sur la scène et elle se retourne, nouveau sourire aux lèvres en voyant son groupe préféré* débarquer. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas vu Shin qu’elle avait imprimé des affiches à placarder sur les murs de l’école (( HAVE YOU SEEN MY COUSIN? )) Ah, la famille. Bane of my existence, light of my life.
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