stay gold (ouvert)

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grèce, étape II

rappel de l'étape ❷ Non loin d’Athènes demeure le fameux site archéologique de DELPHES (►❚❚), un écho du passé émerveillant le monde entier. Chaque dalle et chaque colonne regorge d’histoire, retraçant la naissance d’une ville autrefois surnommée le nombril du monde. Ces ruines antiques abritent également un théâtre (►❚❚), où se déroulaient auparavant les jeux pythiques. Mais la réelle féerie du lieu se situe au centre du sanctuaire d’Apollon, où l'Oracle de Delphes (►❚❚) délivrait ses prédictions. Simple légende pour les moldus, l’Oracle de Delphes était pourtant l’un des tout premiers ekishas et un célèbre personnage pour les sorciers. De son existence découle un culte de la voyance toujours très présent à Delphes. Il est ainsi possible de rencontrer ses disciples, un groupe d’ekishas partageant ses croyances et aptes à délivrer de précises prédictions. — ARTEFACT : bracelet de bronze datant de l’époque archaïque, permet de renforcer les sortilèges de type défensifs une fois porté. POINTS DE COMPÉTENCE : les ekishas gagnent 3 points de compétences dans leur particularité.

2ème étape — delphes. si sa passion pour la danse n'était dévorante, sans doute nino l'aurait-elle trahie pour se vouer tout entière à ce que d'autres qualifient de monticules de vielles pierres, mais qui, à ses yeux, est un spectacle bien vivant.

car la magie ancienne a ceci d'exceptionnel qu'elle laisse son empreinte à travers le temps, apte à restituer les mémoires de sorciers ayant péri des siècles auparavant. c'est à delphes que la seconde étape du périple conduit le petit groupe de voyageurs et, si l'observation libre de l'antique « nombril du monde » la passionne, accéder enfin au théâtre fait réellement pétiller ses yeux sombres. ça devrait-être ici, elle lance à ses compagnons de voyage, par-dessus son épaule, avant d'attraper la main d'ego pour presser le pas, impatiente de découvrir de visu ce qu'elle a découvert en cours. on dit que l'ambroisie confère l'immortalité aux héros d'antan, mais les légendes moldues n'en ont pas saisi le vrai sens, elle explique à l'attention de zaria, ayant déjà bassiné ses weirdos favoris avec cette histoire quelques heures auparavant ((du coin de l'œil elle voit joker mimer « bla bla bla » en direction de psy, et leur tire un charmant doigt d'honneur en leur soufflant un baiser)). bien sûr, elle ne parle pas de l'alcool sorcier du même nom, mais bien du met originel qu'évoquent les ouvrages grecs. c'était en fait un liquide sacré propice à catalyser la magie pour des rituels. aujourd'hui encore, elle peut offrir de revoir des scènes du passé. les doigts de nino courent le long d'une pierre : à sa surface est gravé un duo de colombes qui, selon certains auteurs, apportaient le fameux met des dieux. il faudrait trouver quelque chose, une encoche, un levier… plusieurs paires de mains s'y attellent, tâtant le rocher, osant glisser dans ses entailles.

nino feint un cri en prétendant se faire tirer ou dévorer par quelque chose, puis éclate de rire lorsque des exclamations inquiètes ou terrifiées se joignent à la sienne. kidding, elle s'excuse, un peu navrée ((mais pas trop)). mais quelqu'un trouve le fameux lever et soudain, la pierre se met à bouger sous eux, s'écartant en deux pour dévoiler un petit bassin naturel au creux duquel sommeil l'ambroisie. ni liquide ni solide, substance onctueuse et captivante aux allures d'or liquide… fascinée, elle n'hésite pas un instant à saisir l'une des coupes de pierre bordant le bassin, fait passer les suivantes aux courageux désireux de s'essayer à l'expérience, et boit une gorgée. la sensation est étrange, chaude et envoutante, mais rien autour d'elle ne change vraiment, si ce n'est que les yeux des jeunes sorciers semblent s'être parés de la même couleur d'or. il leur manque une étape, et c'est en déchiffrant ((mi-connaissances mi « woogle traduction », mais les profs n'en sauront rien)) les gravures que le petit groupe s'en aperçoit. il faut se lier à la terre en versant le liquide dans les… « piliers de mémoire » ? ça devrait ressembler à des cylindres de pierre ou quelque chose comme ça, elle déduit au travers des voix qui débattent, et la quête est lancée : il leur faut trouver les piliers encerclant le cœur du théâtre.  

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grèce, étape II

2ème étape — delphes. l’histoire avait cet effet sur Lian de lui faire tout oublier, que ce soit manger ou même respirer, les vieilles pierres racontaient des histoires enchanteresses qui le happaient. Le rêveur voyait son monde aspiré pour être remplacer par celui-là, statuts et histoire. Lorsqu’une de ses compagne de maison avait proposé une sortie, il avait discrètement acquiescé subrepticement laisser échapper un souffle. Une excuse pour ne pas se baigner, sans avoir à justifier comment son amour de la mer se conjugue avec son absence de baignade pour camoufler son secret.

Les vieilles pierres, le mélange presque mythique des sorciers à l’histoire moldue pour évoquer son souvenir à travers le temps. Sans compter la multiplicité des magies, exceptionnellement différentes prenants les particularismes de chaque territoires. L’histoire c’était la conservation de ses traces les plus impressionnantes de ses magies si différentes et fascinantes. Les yeux brillants, Lian suit Nizhoni qui les guide à travers les pierres, il connaît l’endroit uniquement en photos. La réalité a directement un autre goût, une odeur qui le laisse la bouche grand ouverte et les yeux brillants de milliers de milliers de feux d’artifices. Il marche lentement, comme pour s’imprégner de l’ambiance qui règne dans l’antique « nombril du monde ». Les anciens enseignements sur les sorciers grecs remontent dans sa mémoire, leurs volontés de se créer Dieux aux milieux des mortels et les nombres site protégés. Le secret était de polichinelle à l’époque. ça devrait-être ici Son regard se dirige vers sa camarade, le groupe s’écarte lentement entre ceux qui se précipitent et les autres. Armé de sa plume, Lian traîne, prend des notes dans l’idée de remplir un devoir complet, écoutant explications des différents membres de la petite  troupe. Sa main se pose sur son front pour camoufler ses yeux de la violence du soleil sans remettre ses lunettes. Il veut voir les vraies couleurs. on dit que l'ambroisie confère l'immortalité aux héros d'antan, mais les légendes moldues n'en ont pas saisi le vrai sens Il en a entendu parler, voir même goûter à différentes reprises, c’est un alcool tellement savoureux, épais qui réchauffe la gorge d’une couleur dorée reconnaissable. Le sirupeux donnait véritablement l’impression d’être immortel, la douleur sonnait atténuée toute la soirée. A moins qu’il confonde avec un autre alcool qui ressemblait à de l’or fondu comme l’ichor divin. c'était en fait un liquide sacré propice à catalyser la magie pour des rituels. aujourd'hui encore, elle peut offrir de revoir des scènes du passé. Il s’en souvenait lui aussi, son regard se laissant happer par le mouvement de la main de nino sur le duo de colombes qu’il photographie. Il se souvient encore de sa bonne résolution de ne pas devenir un stupide touriste mais. Sauf que sa mère apprécierait les multiples photos qu’il pouvait prendre alors le mizu en prenait énormément. De tout ce qu’il trouvait élégant, beau ou simplement intéressant. il faudrait trouver quelque chose, une encoche, un levier… alors il s’y met, suivant le mouvement son carnet posé sur le rebord d’une pierre pour fouiller entre les pierres. Il sent son corps frissonner selon ce qu’il effleure, brrrr, bien pour cela qu’il a une préférence pour l’histoire depuis les livres et qu’il évite l’archéomagie.

Jusqu’à ce que Nino crie, retirant sa main soudainement en s’éraflant pour se précipiter vers elle, il n’a même pas le temps d’arriver qu’elle éclate de rire avec un kidding qui lui vaut un regard courroucé de Lian qui remet sa main dans la pierre en grommelant « ce n’est pas très drôle ». Il avait ben senti entre les deux pierres une sensation bizarre, attrapant ce qui ressemble à une poignée glacée qu’il tente désespéramment d’agiter. Droite, gauche, pas vers le haut et c’est en poussant vers le bas que la solution apparaît. Il se dirige vers la bassin, son regard se perd dans la volupté liquide, or fusionnant semblable à un sang divin. Le mizu comprenait les moldus qui avait cru au divin en voyant cela parce que lui même peinait à croire ce qu’il voit. Attrapant la coupe tendue par Nino, « merci » il n’ose même boire, ses yeux se perdent dans les pourtours dorés du liquide qui semble pourtant si solide. Comme si cela était un nouvel état de la matière, selon le poète en lui. Son regard se concentre sur les termes à traduire, laissant ses vieux souvenirs de grec ancien remonter à la surface. « ce mot-là veut dire miroir et ça c’est l’idée de lien mais je ne connais pas vraiment le reste. » il s’est son aide limité, ses dents mordillent ses lèvres devant la faiblesse de son niveau dans cette langue dont il a pourtant eu des cours. Mais apparemment les aides suffisent avec une aide du téléphoneil faut se lier à la terre en versant le liquide dans les… « piliers de mémoire » ? ça devrait ressembler à des cylindres de pierre ou quelque chose comme ça Lian ne bouge toujours pas vraiment, il ose enfin plonger ses lèvres dans le liquide qui est étonnamment chaud pour quelque chose qui est sensé attendre depuis si longtemps. Le monde se couvre d’une légère couleur dorée, vaporeuse dans laquelle le mizu se laisse emporter, les yeux se teignant délicatement de doré. Les quelques leçons de la Professeur Odegaard lui rappelle le lien à la nature, pour une fois sa nature de vélane pourrait l’aider, qu’il voit sa comme une bénédiction et non un moyen de domination dont il ne veut point. Il cherche un pilier jusqu’à attirer l’attention du groupe« ici, il y a un pilier avec le même terme qui signifie mémoire et une rune qui aurait le même effet » la magie runique le fascinait littéralement, alors le premier il murmura le terme s’attendant presque à ce qu’il s’illumine avant d’être prêt à renverser une partie de sa coupe. « Bon, j’essaye ? »

résumé:

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grèce, étape II

2ème étape — delphes. à travers une éducation appliquée, sa mère avait été une professeure exemplaire ; au point d’adorer chaque leçon d’histoire inédite qui se présentait à sa portée. meruem avait porté une attention toute particulière aux explications improvisées de nova, quelques heures plus tôt, mais les écoutait de nouveau avec le même enthousiasme, les yeux pétillants à l’idée d’apprendre davantage.

sous l’astre cathartique de delphes qui tape contre leurs fronts, elle ne lui laisse pas le temps d’admirer les fondations de l’ancien théâtre qu’elle le tire en avant, descendant les marches d’un entrain nouveau. ego suit le mouvement sans protester, de peur de fissurer le feu qui danse dans ses pupilles. si au début il imite ses gestes, laisse ses doigts glisser contre la roche marquée de dessins anciens, il se surprend à vouloir en comprendre le sens et fait le tour du pilier : véritable histoire contée par les gravures abîmées par le temps. « sure. » il souffle, main par-dessus son visage pour lui procurer un semblant d’ombre : la fougue de nino est contagieuse, et il entreprend la chasse au déclencheur avec un élan non feint. « j’ai peut-être quel- » il entame, avant de sentir son corps se crisper à l’entente de l’appel de nino, bras coincé dans l’une des cavités. il y a la nécessité d’un moment d’attente avant de percevoir ses membres se détendre, lorsqu’il comprend que tout ceci n’était qu’une blague, et il frappe l’épaule de nova avec une mine renfrognée. « t’es vraiment la pire. » la remarque est à mi-chemin entre vérité et chahut, les rollercoasters ne sont pas à son goût.

le levier est finalement découvert, et ils s’attellent tous à boire une gorgée du liquide-solide précieux. il observe la substance dorée s’échapper du coin des lèvres de psy avec une appréhension toute particulière, ricane un « you’re really a pig i swear » amusé, mais s’en saisit par la suite sans hésiter. l’inconnu possède quelque chose d’excitant et ses propres lippes s’y trempent un instant. la sensation est curieuse, comme si l’élément chaud caressait et se cramponnait à sa langue, mais il se résout à l’avaler d’une traite. il manque de s’étouffer un peu en percevant les yeux de ses acolytes, et reste un moment suspendu à ceux de nino, lumineux comme une lune étincelante, dont la voix le fait finalement sortir de sa transe. « je crois qu’il y en avait un, là-haut, juste avant le début du chemin de pierres. » son index indique le haut des escaliers précédemment franchis tandis que ses yeux suivent le corps de lian, qui s’échappe vers un autre cylindre, plus loin. quelqu’un lui tend une coupe encore remplie d’ambroisie, et il reprend leur descente en sens inverse, nova sur ses pas qui établit silencieusement une mini-course entre eux. parvenus jusqu’au pilier mystérieux, il s’accroupit un instant pour chercher des gravures similaires, déjà essoufflé. « here, look. ce sont les mêmes runes je crois. » sur le côté gauche du théâtre, lian les prévient d’en avoir découvert un également. « yes ! go ahead ! » il l’encourage dans un cri, peut-être étouffé par la distance mais qu’importe, l’élève semble s’exécuter sans sourciller. à son tour, meruem s’attelle à verser l’étrange substance dans le pilier à sa portée. « let’s go. »

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grèce, étape II

2ème étape — delphes. l'étincelle qui brille dans ses yeux est celle de la curiosité, et issei se demande s'il aura assez de temps pour imprimer dans son esprit chaque paysage, chaque ruine jonchant le sol. il aimerait voir au delà des pierres, se délecter de pouvoir entendre les récits merveilleux que le simple petit caillou semble impatient de conter. nova semble les connaitre, ces histoires captivantes, contrairement à ceux qui l'entourent. son enthousiasme est contagieux, et issei ne peut réprimer un léger sourire à l'entente des nombreuses informations dont elle leur fait part. le fait qu'il les ait déjà entendues il y a à peine quelques heures ne les rend pas moins intéressantes, et le kaze manifeste son intérêt de quelques hochements de tête. les mimiques de joker à sa droite lui arrachent un sourire, amplifié par le geste des plus distingués que leur amie leur sert en retour. le baiser soufflé est accueilli d'un clin d'oeil complice avant que leur groupe ne se mette à la recherche du fameux levier qui leur ouvrirait le chemin du passé. issei ne fait qu'imiter ses camarades, tâtant la roche à la recherche d'une quelconque fêlure. ses gestes sont calmes et minutieux, laissant la fougue à ego ou joker. la fausse détresse de nino ne semble pas amuser tout le monde, mais issei, lui, lâche un rire discret. il n'est pas dupe, les années passées ensemble ne parvenant pas à tromper sa vigilance. orpheus commence vraiment à avoir une mauvaise influence sur toi, tu devrais faire gaffe. le levier est enfin actionné, lian ayant mis fin à leur recherche en débusquant enfin l'objet de leurs tâtonnements.

issei se perd quelque temps dans la contemplation du liquide doré, son esprit affluant soudain d'une multitudes de questions que seul le goût de l’ambroisie sur ses papilles suffiront à apaiser. sourire complice lancé en direction de meruem face à la taquinerie. il lui tend la coupe après avoir cueilli les traces brillantes au coin de ses lippes. nonsense, je suis quelqu'un de très distingué. l'anglais est utilisé comme taquinerie sous-jacente, s'amusant de l'oscillation permanente entre les deux langues qui semble caractériser le ((nouvellement)) mizu. une nouvelle quête s'offre à eux, et les deux premiers piliers ne tardent pas à être trouvés. il y en a combien, en tout ? mémoire photographique qui l'attire vers un cylindre de pierre similaire aux deux précédents, issei a tout de même la prudence d'inspecter la pierre à la recherche du symbole avant de verser le précieux liquide. je pense en avoir trouvé un, mais... pas l'ombre d'une rune ne se dessine sur la pierre. plissant les yeux quelques secondes, il finit par apercevoir une forme similaire, bien que très largement abîmée par le temps. les runes sont loin d'être son domaine de prédilection, et issei préfère solliciter un avis extérieur avant d'agir. il se retourne vers le groupe à nouveau éparpillé, lançant au passage un regard inquisiteur. hm, si quelqu'un pouvait venir jeter un coup d'oeil, histoire d'être sûr... je vois quelque chose mais le temps a fait son oeuvre. dans l'attente d'une âme charitable, son attention est captée par lian qui s'apprête à verser le liquide dans le premier pilier, rapidement imité par meruem. il espère que le reste des piliers ne tardera pas à être découvert, afin qu'ils puissent enfin être plongés dans les méandres du passé. l'excitation qui le traverse est nouvelle, presque avide, alors que la perspective de l'acquisition de nouvelles connaissances fait battre son cœur un peu plus vite.

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2ème étape — delphes. silhouette discrète, retrait volontaire, curiosité maladive. la grèce, antique, dévoile ses mystères aux curieux aguerris, dont elle fait visiblement partie. les mystères de la fameuse ambroisie se dévoilent, liquide dont elle a déjà entendu parler lors de certains cours dont la poupée a pu disposer à l'autre bout du japon. le pays de shakespeare, dont elle revient tout juste. et ses prunelles chocolat glissent sur la silhouette de nino qui conte le mythe - à la fois moldu et sorcier - sous des airs de pythie. et le sourire qui s'invite, lippes qui s'étirent, sur le faciès de la danseuse. les moldus adaptent toujours les choses à leur façon. haussement d'épaules, les opales parcourent le décor, oscillent d'une silhouette à l'autres, visages connus et moins connus qui les entourent le temps de cette escapade qui s'annonce fort intéressante. la tête de la poupée se tourne brusquement lorsque sa main semble happée par l'inconnu. mouvement rapide de la jeune femme quand la brune se libère et dévoile la supercherie. j'y ai presque cru. le bras qui retombe (( poupée n'assume pas d'être tombée dans le panneau )) les recherches qui se poursuivent après les réactions désabusées des autres, et enfin, le levier découvert. l'or qui se découvre.

pierre qui dévoile ses secrets et avec, l'ambroisie sacré, légende pour les non-sorciers, bien réel pour elle. c'est fascinant. murmure qui s'échappe d'entre les lèvres rosées, tandis que son regard suit l'étrange mouvement de la substance étrangère. excitation de la vendeuse de rêve qui découvre là un nouvel outil jusqu'alors inconnu. est-ce là une drogue sorcière employée pour les rituels ? la théorie lui semble probable, mais gardée sous silence par zaria. désir de ne pas faire de vagues pour ne pas repartir vers l'angleterre aussi vite qu'elle est revenue au japon. toujours est-il qu'elle n'hésite pas un seul instant pour venir à son tour porter le breuvage à sa bouche, à l'aide d'une des coupelles de pierre mises à disposition. le goût du risque, et l'or qui vient teinter les iris pour accompagner son sourire. mais rien. et si elle laisse à nino et lian le soin de traduire les inscriptions, zaria s'évade, s'écarte, observe les lieux pour s'immobiliser aux abords d'un pilier situé vers la partie droite du sanctuaire. la pulpe des doigts en caresse la pierre, en dévoile la rune, tandis que meruem semble également avoir trouvé une autre gravure identique. j'en ai une ici également ! la voix qui se hausse pour se faire entendre, quand à deux pas, issei semble incertain de sa trouvaille. la danseuse s'approche. penche la tête pour observer la pierre abimée. ça y ressemble. je pense qu'elle a juste été plus abîmée que les autres. les ravages du temps. elle recule à nouveau et s'approche de sa découverte, ambroisie qui danse entre ses doigts quand tous semblent habités par la même lueur dans le regard. non pas celle provoquée par la substance, mais bien la lueur de la curiosité, et du désir de plus. qu'est-ce qu'on attend ? on sait tous qu'on veut en savoir plus. et c'est sans hésiter (( l'audace dans les veines de la poupée )) qu'elle verse l'or sur la pierre, glissant dans le creux de la rune pour venir le remplir. je sais pas pour vous, mais moi, ça bouge, là..??? un pas en arrière. un second. gamine qui suit le mouvement de l'or qui semble glisser jusqu'au sol, en quête des autres pierres. faites le tous sur la votre, je crois que ça tente de compléter un schéma ! et qui sait ce qui les attend exactement, lorsque chaque pierre aura trouvé son chemin vers l'autre ?

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grèce, étape II

2ème étape — delphes. Soojin qui a pris l’habitude d’arriver trop tard. D’arriver plus tard que les autres en tout cas. Qui doit presser le pas alors qu’elle voit le groupe entrer dans un édifice. Elle les rejoint le pas rapide, sans courir. Écoute une des filles du groupe parler, elle semble s’y connaître. Soojin accompagnée inlassablement de son carnet et de sa plume pour prendre des notes. Ce qu’elle dit ne la fascine pas réellement. Ça l’intéresse tout au plus. L’aînée des Moon qui se décale sur le côté pour ne pas gêner dans les recherches des autres. Le regard qui observe sans réellement chercher. Et qui ne se pose sur rien d’intéressant. Ça lui permet de remarquer que Lian est là. Et sans réellement le vouloir, elle s’en sent rassurée. Il semble déclencher un mécanisme là où il est, qui dévoile des coupes d’un liquide doré. Pas vraiment liquide, plus comme une pâte. Pas vraiment dur, pas liquide non plus. Soojin qui fronce les sourcils mais ne s’attarde pas. Toujours en retrait du groupe, elle les voit tous goûter la substance. Soojin se rapproche, prend un récipient mais ne le touche pas. Qui sait ce que ça pourrait déclencher chez elle. La coloration des yeux des autres l’intéresse et elle en prend note dans son carnet. Prendre des notes, tout écrire, tout relire et finalement tout relier. Soojin particulièrement silencieuse, renfermée, éloignée, parce que la grèce n’est pas si éloignée de l’Italie que ça. Et que c’est quelque chose auquel elle essaye de ne pas penser. Mais elle observe quand même et reste intéressée par ce qui se déroule sous ses yeux. Une explication rapide sur des piliers à trouver. Et Lian qui en trouve un, puis comme si chacun en trouvait un à son tour. Soojin se retourne vers un pilier qu’elle trouve à côté d’elle, elle qui a été au fond de l’endroit pour se mettre de côté, et trouve un symbole sur celui-ci aussi. Une partie plus sombre de l’endroit, probablement souvent moins foulée par les visiteurs. Elle lance quand même un “J’en ai un là aussi.” et attend de voir ce que font les autres. Elle ne veut pas prendre d’initiatives, préfère voir comment ils vont réagir, et les actions des actes qu’ils vont avoir. Ils semblent tous prêts à verser l’étrange composant du récipient sur les piliers et c’est une fille qui le fait la première. Lorsque Soojin voit ce qu’il se passe, elle pose la coupe, prend quelques notes et reprend la coupe après avoir terminé. Elle vide le contenu là où elle doit, dans la sorte de petite encochure qui semble être là juste pour ça. Et malgré qu’elle aurait préféré rester à l’écart, elle est soudainement fascinée par la trainée d’or que ça laisse sur son sillage. Comme elle le disait, comme un schéma. Et l’or de Soojin qui rejoint l’or de la fille qui a versé la première. Soojin qui lève les yeux vers elle et un sourire qui s’affiche par automatisme. Parce que c'est juste beau. “Je me demande quel motif ça va donner, quand tous les piliers auront été activés.” Soojin qui redescend ses yeux au sol, pour observer, son carnet et sa plume en main pour noter tout changement et dessin qu’elle pourrait voir apparaître.

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grèce, étape II

2ème étape — delphes. didn't want to scare you, elle ronronne à l'oreille de meruem, glissant deux doigts sous son menton pour lui effleurer la joue du bout des lèvres. le contact est bref, presque fantomatique, et elle s'applique à offrir à psy une mine tout à fait innocente lorsqu'elle croise son regard ((il ne semble pas dupe pour autant, et pour cause : elle n'a jamais tenté d'épicer de subtilité son intérêt pour celui qu'ils surnomment ego)). my bad, je suis toujours intacte promis, elle offre cette fois à lian, avant de glisser un : mais oui bien sûr amusé à zaria. mais leur attention est très vite captivée à nouveau par les recherches qui s'enchaînent (…).

l'ambroisie se précipite en sillons fascinants au creux des anfractuosité, détoure d'or les pavés rongés par le temps ; et le mets des dieux s'étire en centaine de fils d'ariane qui se croisant à mi-chemin et se démultiplient sans fin, traçant méthodiquement un schéma ancestral aux pieds des étudiants. la curiosité pousse quelques-uns, parmi lesquels nino, à se précipiter sur les marches, pour observer depuis les hauteurs. une amphore ? elle suggère en réponse à question posée plus tôt par soojin, en étudiant les courbes à distance, les suivant du bout de l'index. le contour est en effet celui d'un vase, à l'intérieur duquel le dessin se complexifie en imbroglio confus de personnages. scène du passé gravée à l'ancienne, mais à même le sol, non sur une poterie ; scène de vie que soudain, la magie anime. incroyable… l'œuvre si soigneusement conservée par les sorts se matérialise en formes brumeuses, nuée de personnages de fumée drapés dans leurs tuniques antiques. les formes se précisent un peu plus à chaque seconde, jusqu'à sembler confondantes de réalisme. elles se multiplient, envahissent même les sièges du théâtre. et c'est plus lentement que nizhoni descend de son perchoir, mystifiée par la foule onirique conjurée par le rituel. les yeux grands ouverts pour ne rien manquer, gravant le moindre détail dans sa mémoire.

ils ont la consistance de fantômes, mais leurs prunelles délayées ne distinguent en rien les intrus. pour eux, l'heure est à la fête : l'écho des instruments des musiciens s'élève joyeusement au grand plaisir des spectateurs, des participants et des danseurs, et leurs rires s'entremêlent suavement, murmure d'un autre temps. on aurait pu leur apprendre un pas ou deux, nino se fend d'un sourire amusé, arrêtant ses déambulations auprès de zaria pour lui désigner les mouvement des danseuses.

Spoiler:

un mizu, une denki, une kaze et ses weirdos favoris. la seconde étape du voyage s’annonçait mouvementée — orphée avait lancé son petit pari personnel en jugeant de l’humeur excellente de nino. un peu trop excitée aux côté du sweet puppy. resté aux côtés d'issei, qui n'avait su réister à l'appel de l'ambroisie, il s'était retrouvé seul au milieu du théâtre, distrait, tandis que les plus curieux faisaient mumuse avec le liquide sacré. nova avait été la première à laisser couler l'or dans les innombrables aspérités de la pierre, impatiente de se délecter des secrets et mystères du lieu, qu'un sort particulièrement puissant avait su préserver. orphée sourit lorsque la magie ressuscita autour de lui, une centaine d'âmes anciennes de — selon de rapides calculs — plus d'un millénaire. d'abord troubles et difficiles à saisir, les images s'étaient précisées, confondues, avaient pris vie autour de lui. resté au milieu de la place circulaire, toujours mains dans les poches, le mizu aurait pu jurer que la scène était réelle si le clou du spectacle ne lui était pas passé au travers tel un fantôme. il jeta un regard amusé à nino qui en savourait chaque seconde. la scène lui inspirait à lui-même quelques idées qu'il n'hésiterai pas à mettre en pratique lors de son retour à mahou. penseur, il mit l'instant de côté dans un coin de son esprit avant de s'adresser à celle qui les avait tous traînés là — presque de force :  « had your little fun ? ». en lui adressant un sourire espiègle, « c'est que j'aimerai bien découvrir ce que nous réserve la suite ».