WOODSTICK FESTIVAL [libre]

Sons et lumières commençaient à créer un drôle d'univers dans la tête du kaze, et ce n'était pour déplaire au jeune homme. Un rire, puis un autre, puis encore des bras qui se rajoutent, à croire qu'ils étaient incapables de passer des soirées calmes quand tous trois se retrouvaient quelque part. Concrètement, voir les trois jeunes hommes à des heures pareilles, dans un lieu loù l'alcool est, on ne va pas se mentir, en libre service, ce n'était pas synonyme de bonne idée; soyons honnêtes. "Kaneda aurait kiffé venir... j'aurais dû l'appeler aussi... Et puis qui a dit au courant de rien? J'étais juste offline pendant quelques heures, ça arrive non? On peut pas être partout non plus! Quoi qu'il en soit, on est tous là maintenant, on peut s'amuser..."

Moments d'observation, le kaze prit le temps de regarder Ryuji enchaîner son bodyshot sans qu'il n'ait pu lui raconter comment s'était fini la dernière soirée qu'ils avaient fait ensemble; ils avaient fini dans le mal, pour faire court, les souvenirs eux, n'étaient revenus qu'après quelques heures. Yuri laissa un rictus tirer le coin de ses lèvres en regardant ses amis, ils étaient incontrôlables, et c'est ça qui était de tout intérêt. Bouteille d'un alcool encore inconnu à ses papilles soudainement à la main, l'attention du jeune homme se porta sur la demoiselle qui lui adressa la parole. Il lui rendit le sourire, simplement, prenant une gorgée de sa boisson. "Glad to meet you... Yuri." Dans un bref instant de calme, où la musique transitionnait, le jeune homme vint s'approcher un peu plus de la demoiselle. Il pouvait sentir qu'il y avait dragon sous gravillon, sunhee avait quelque chose contre ses acolytes, et la curiosité de Yuri voulait un peu plus d'informations. Charmant, poli, mais rieur, il pencha la tête pour être plus audible. "Kérosène ou venin de basilisque? qu'est-ce que tu préfères pour pouvoir te débarrasser de Renya? ou tu préfères te débarraser de Ryuji d'abord?"

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Le visage du garçon lui revenait peu à peu, rencontré au cours de sa présence régulière à la bibliothèque. Il fallait dire qu'elle ne remontait pas beaucoup le nez de ses livres une fois qu'elle était plongée dedans mais elle n'avait pas ignoré la présence de ce garçon. Nerveuse, peu confiante de ce qu'elle pouvait dégagée, elle restait silencieuse, rougissante et fuyait quand elle se sentait trop mal à l'aise. C'était ce qui rendait particulièrement impossible de lui créer un semblant de vie sociale en dehors de sa famille. Aujourd'hui, c'était un autre jour et elle s'était faite violence pour arriver jusqu'ici, seule. Alors quand deux individus s'avisaient de s'approcher d'elle, Avy s'efforça d'être amicale et avenante : « Salut, ça te dérange si on s'installe là ? » Elle secoua la tête de droite à gauche, faisant bouger ses cheveux dans le mouvement qu'elle remettait en place : « Elle a été blessée dans la cohue.. » Elle rougissait malgré elle, un garçon lui adressait la parole alors elle s'intéressa à l'état de santé de la jeune fille : « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Un verre d'eau ou autre chose ? » Et presque au même moment, Avy entendit le prénom du garçon et le nota dans un coin de sa tête : « Je m'appelle Avy ! » s'adressa t-elle aux deux nouvelles personnes en face d'elle.
 

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La remarque de son sauveur eut le don de faire sourire Takara, malgré la douleur qui lui tiraillait la cheville. Elle avait du mal à marcher, sa jambe refusant qu’elle mette son poids dessus. Celui qu’elle avait reconnu comme un camarade Daichi la guida hors de la foule. Takara avait peur plus que tout d’être à nouveau bousculée et d’à nouveau perdre son équilibre, mais ils atteignirent leur destination sans encombre.

Une autre festivalière, non loin d’eux, les vit arriver et s’inquiéta pour elle. Elle avait l’air plus jeune que Takara, et débordait de gentillesse. Son attention porta instantanément un sourire aux lèvres de Takara.
« Ne t’inquiète pas, ce n’est rien de grave je pense. » lui répondit-elle pendant qu’elle s’assaillait sur le tabouret que son sauveur lui avait trouvé.  « Mais je te remercie. »

C’est alors que son camarade Daichi se présenta, et il y eut un soudain déclic dans le cerveau de Takara.
« Mais oui ! Hidaka Jun ! Je me disais bien que je te reconnaissais de Mahoukotoro ! Nous sommes dans la même maison. » se réjoutit-elle avec un immense sourire. « Je suis Kobayaka Takara. »
Leur si charmante voisine festivalière se présenta à son tour, après lui avoir offert son aide.
« Enchantée, Avy. C’est très gentil de ta part, mais je ne veux pas que tu te déranges pour ça. J’ai déjà dérangé assez de monde. » ajouta-t-elle avec un sourire d’excuse.

Elle retira son sac à dos pour le poser par terre, et en sortit sa baguette magique. Une baguette de couleur claire, gravée de toute part. Takara se pencha sur sa cheville, ses lunettes de soleil qu'elle avait relevées sur sa tête lui retombant maladroitement sur le nez. Après les avoir remises en place, elle murmura du bout des lèvres, le plus discrètement possible, mais avec un savoir-faire exemplaire:
« Episkey. » Il y eu un léger craquement, qui tira à Takara une exclamation de douleur beaucoup moins discrète, suivie d’un soupir de soulagement.
Takara fit rouler sa cheville avec précaution, puis tenta de se lever en mettant délicatement son poids dessus. Un sourire satisfait étira ses lèvres. Ca allait beaucoup mieux.

Son regard revint sur ses sauveurs, Jun et Avy.
« Je suis désolée de vous avoir déranger, et vous remercie de tout cœur de m’avoir aidée. » leur dit-elle sincèrement en s’inclinant bas devant eux, à la manière japonaise, ne se redressant pas tant qu’ils ne lui avaient pas répondu.
 

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we rave in the grave

Envie de se mêler à la foule, de quitter les nombreux livres poussiéreux et cours parfois ennuyeux. Siwoo a acheté sans aucun mal ou presque une place pour le woodstick festival. événement attendu depuis longtemps, presque avec trop d'impatience. Soupçon d'honnêteté, le line-up lui a fait envie. Il a toujours apprécié la musique, d'aussi loin qu'il se souvienne. Peut-être aussi qu'à cause de ses clubs, il se sent obligé de s'y rendre. L'événement est un bon sujet d'article, impossible de le manquer. Et ce bordel ambulant, il change du quotidien trop ordonné. Siwoo, il aime ces instants dérobés - loin de sa vie parfaite. Quotidien oublié. Ses amis sont probablement dispersés un peu partout, il s'attend pourtant à les retrouver. Siwoo, il croit en sa chance, en ses pas qui l'emmènent vers le club des 23. Il ne subit pas longtemps leurs remontrances. Il s'arrange pour partir un verre à la main dès qu'il le peut. Musique forte, conversations bruyantes; rires cristallins. Il observe les gens, voit des visages inconnus comme connus. Il ne s'arrête pas, il continue jusqu'à reconnaître une chevelure familière. Amitié sous tension depuis leur première rencontre mais un sourire naît sur ses pulpeuses. Il s'approche discrètement de sa cible, vient le surprendre par derrière. Sa main se pose sur les épaules de son ami. « T'as délaissé ta serre on dirait. » murmure t-il à @Sang Ahn. Il le regarde en souriant, il n'aurait jamais dit cela tout haut. Les secrets doivent le rester. Siwoo arrête les messes basses et reprend. « Je t'offre un verre don juan ? »

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we rave in the grave

Il y a tout qui s’affole autour d’elle ; tout va trop vite et elle se sent tremper les lèvres dans le verre d’alcool qu’elle tient toujours à la main pour tenter d’adoucir toutes les sensations qui se bousculent à la porte de son cerveau. Le moment a filé comme un rêve, pas de danse esquissés sur le tempo de son adolescence et sous les regards jaloux d’une foule déchaînée. Aperçu éclair de ses fantasmes les plus fous, à peine le temps de s’imprégner de l’énergie salvatrice de la scène qu’on les dirige gentiment vers les escaliers pour permettre au groupe suivant de s’installer. Redescente terrible après un shot de pure euphorie. Les rythmes de Rammstang sont trop lourds, l’oppressent et la font suffoquer - à moins que cela ne soit l’oeuvre de la compagnie masculine qui semble s’être greffée à leur trio féminin. Elle a envie de changer d’air Sunhee, elle aimerait s’éclipser vers une autre scène pour y trouver une production plus à son goût, mais elle ne se sent pas d’abandonner ses amies - sans qui elle ne serait pas même venue. Alors elle prend sur elle, elle laisse la liqueur dans son verre lui brûler la gorge et enivrer ses sens bien plus vite qu’elle ne le devrait - résistance à l’alcool frôlant la barre du zéro pour celle qui passe ordinairement ses soirées à étudier. Heureusement peut-elle compter sur l’aide de Naomi pour retrouver le chemin du dortoir si les choses venaient à mal tourner. « - Tu t’en remettras, j’en doute pas. Ton fan club doit être suffisamment imposant sans que j’en fasse partie. » Il faut bien lui accorder une chose à Renya, c’est qu’il ne lésine pas sur les efforts pour tenter d’arranger les choses entre eux. Mais la manière qu’il a d’ordinaire de la cajoler comme si elle risquait de tomber morte à tout moment - ce qui n’était somme toute pas très loin de la réalité - avait le don de l’agacer. Répartie ponctuée d’un clin d’oeil pour ne pas étaler leur linge sale devant le public de la soirée avant de porter son attention sur l’unique membre du groupe qu’elle ne connaît pas encore. S’il était resté plutôt silencieux jusqu’alors, il n’avait sans doute pas manqué de laisser trainer une oreille dans les conversations. Rire angélique qu’elle laisse échapper de ses lippes, feignant l’innocence face à la question qu’il lui pose. « - Kérosène. Il serait capable de trouver un remède au venin de basilique. » Elle se laisse prendre au jeu, mais s’il compte satisfaire une quelconque curiosité malsaine, ses lèvres resteront liées. Constatant le vide de son verre, elle attrape la bouteille dans la main de Yuri pour se resservir - trop - généreusement. Du coin de l’oeil, elle aperçoit Ryuji qui ne manque pas de se diriger droit sur eux avec le sourire d’un diable prêt à semer sa discorde. Comme à chaque fois que son regard orage se pose sur lui, elle ne peut s’empêcher d’être frappée par la ressemblance avec son double - la moitié solaire de cet être d’ombre. Elle se penche sur son compagnon pour murmurer à son oreille « - Tout ce que tu veux, si tu me débarrasses de lui en premier. »  

— @katsumi araï @naomi kuzuya @yuri gwak @renya nakabayashi @ryuji ackerman

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C'est un retour en arrière, throwback aux débuts prometteurs d'une amitié brutalement interrompue par un quiproquo, puis timidement renouée après de trop longs mois de silence buté. le flegme est feint, comme toutes ces autres fois passées à danser autour des anciennes blessures et de la complicité bafouée, sans tout à fait parvenir à la retrouver. et il hésite, ryuji, à saisir au vol la proposition que lance kat avec une légèreté coupable, plaisanterie un brin osée mais sans conséquence, comme avant ((avant que leur osmose ne vole en éclats)). quelque chose flanche dans son regard pourtant — l'attrait du défi peut-être, de la provocation sans doute, et elle ne lui offre qu'un sourire espiègle assorti d'un haussement d'épaule qui assure en silence : it's okay, we're good. et peut-être bien qu'elle lui manquait, cette lueur-là, touche de malice tandis qu'il lape l'alcool à même son épiderme sous les yeux d'une foule de spectateurs. elle répond d'un éclat de rire qui pétille comme des bulles de champagne, trop chatouilleuse pour demeurer stoïque, mais lève les yeux au ciel à sa promesse creuse de se racheter. parce que les souvenirs flous se noieront dans l'oubli mais surtout, parce que l'affront n'est pas suffisant pour mériter rétribution. hmm tentant, mais j'opte plutôt pour te laisser payer ma prochaine fringale nocturne. deal ? vieille tradition oubliée : comparses rassemblés autour d'une montagne de plats colorés pour rendre quelques couleurs à leurs nuits blanches.

aaaalright, on se tire de la scène avant de s'en faire jeter babe ? elle suggère à naomi, sa moue dépitée disant à peu près tout de ce qu'elle pense du changement d'artiste. sur ce point, elle sait que sunhee au moins partage son avis — après tout, elles ont commenté la line-up en long en large et en travers pour la convaincre de les accompagner. la sécurité leur fait déjà signe de toute façon ; elle s'est bien assez donnée en spectacle pour sa part et sun ne semble pas très à l'aise depuis tout à l'heure, aucune raison de trainer plus longtemps. kat tend une main vers sunhee pour la prévenir, attendant que celle-ci l'attrape pour rejoindre la fosse avec elles.

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Jun est surpris qu’on le reconnaisse ainsi, bien que ce soit arrivé plusieurs fois suite à ses performances en quidditch, il est rare que cela dépasse les limites du terrain. « Oh. Oui. C’est moi. » Dit-il en bafouillant. Il a sans doute l’air stupide mais il ne se contrôle pas vraiment, d’autant plus que l’alcool dans son sang brouille encore ses pensées, même s’il a l’air plus sobre qu’une dizaine de minutes auparavant. Les filles se présente tour à tout et il intègre leurs prénoms à sa mémoire. Puis, il suit Takara des yeux et observe son manège. Bien qu’il se soit souvent blessé, il n’a jamais été assez à l’aise avec les sorts curatifs pour se les administrer à lui-même, ou aux autres d’ailleurs. C’est donc avec une certaine fascination qu’il regarde la jeune femme faire. Elle semble avoir mal un court instant mais la minute suivant elle est debout à nouveau.

Jun s’inclina lui aussi avant de répondre : « Il n’y a vraiment pas de quoi me remercier, je n’ai pas fait grand-chose. » Il considérait simplement s’être trouvé au bon endroit au bon moment. Il n’aurait de toute façon pas pu rester face à Takara au sol sans rien faire et ce malgré une haute alcoolémie. La musique assourdissante n’avait pas suffi à détourner son attention de la scène et puisqu’il était seul, il n’était pas malheureux d’avoir rencontré les deux jeunes femmes.

Résumé:

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Comment dire que sang c'était légèrement senti obligé de se rendre au festival. impossible pour lui de rater une telle occasion, et encore moins de pouvoir profiter avec insolence du pack vip et de tous ses avantages. il savait que des amis -- soyons honnêtes, surtout des connaissances -- à lui s'y rendraient, évidemment. tout le monde voulait venir, et quelque part, sang il connaissait pas mal de monde, malgré le fait qu'il tapait aussi sur le système d'un certain. ce qui le faisait plus rire qu'autre chose d'ailleurs, de ce petit air hautain donnant l'envie de lui donner des claques. donc, sang c'était rendu au festival avec toute sa splendeur, se jetant presque sur le bar à peine avait-il mis un pied dans l'enceinte. impossible de vivre un tel évènement sans alcool pour lui. son verre dans la main, il était en train d'admirer réellement pour la première fois l'affiche du festival ainsi que les noms annoncés (il n'avait retenu que lupin park, l'un de ses artistes favoris), lorsque @siwoo nam arriva à ses côtés, sa main se glissant sur ses épaules. sang lui coule un regard à sa remarque, à moitié amusé, à moitié agacé. "évidemment, tu penses que je vis en isolation totale du reste du monde ? moi ?" il lui hausse un sourcil, à moitié challenging. puis relève son verre à hauteur de son visage. "t'es en retard beau gosse, navré. je trouve de l'alcool plus vite qu'un nifleur une pièce d'or." sourire sardonique, alors qu'il prend une gorgée. et puis il désigne l'affiche face à lui. "y'en a qui te tentent plus que d'autres ?"

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we rave in the grave

Mais est-ce que t’aurais enfin le temps pour toi ? Pas foutu de pouvoir écouter Expecto the disco tranquillement. Heureusement Bardi C arrive enfin. Et là. Tu prépares toutes tes lignes. T’en oublies ce qui t’entoure, seul avec ton Bardi C. T’es comme sur un petit nuage. On te parle à droite à gauche, Une tonne de cheveux devant et derrière toi, mais ce qui t’intéresse c’est Bardi C. Et tu ne regardes pas que ses formes. C’est pas franchement ça qui te fait kiffer. Mais c’est son rap. « IT’S LIT LIKE A LAMP ! LICK YOU LIKE A STAMP ! BEAT THIS PUSSY UP ! I TAKE IT LIKE A CHAAAAMP” Et te voilà à crier/chanter à tue-tête, le cadeau de Yume entre les lèvres que t’as décidé de garder encore un petit bout de temps. Tu t’apprêtes à prendre Reo par l’épaule, mais au même moment, alors que t’es en pleine reproduction des paroles tu sens une masse contre ton dos. Sourcils froncés, tu reconnais une chevelure de feu contre toi. Tu rigoles nerveusement en fixant Reo, tu sais parfaitement qu’elle va te juger. Et tu vas encore lui jurer que non tu n’as pas dragué cette fille, et que non tu ne sais pas comment tu as fait pour l’attirer contre toi. Peut-être qu’un jour où te trouveras de l’adn de vélane dans le sang. Ou peut-être bien qu’il y aura une propriété propre aux loup-garous qui font qu’ils attirent les gens ? ça t’en es pas trop sûr. La seule propriété qu’ils ont c’est la pilosité et les crocs. Wow wow. « Hey Lana… » Interdiction de l’appeler Moonlight. D’ailleurs quand elle se présente, tu mimes discrètement vers Reo et Eunsoo une sorte de dégout. Ils comprendront, eux. « Je te présente Reo, mon amie, là Eunsoo, bff de la mort, et là-bas c’est Hyeji, petite-amie de Eunsoo » tu lui souris avant de reprendre ta chanson, toujours ambiancé par le rythme de la chanson. « Ah ? Du sport ? » Tu esquisses un sourire avant de rigoler. « Je fais du Quidditch depuis 9 ans est-ce que ça compte comme du sport ? » T’avais aussi essayé un peu le sport moldu pendant deux ans, mais pas le temps de tout faire alors tu avais du troquer ce qu’ils appelaient basket et football pour ton bon vieux balais. C’était bien la première fois qu’on considérait ton dos comme confortable, mais t’allais pas te faire plaindre. C’était toujours gentil a entendre. « Du coup je suis ton oreiller officiel ? » Tu arques un sourcil en lui souriant, avant de reporter ton attention sur Reo. C’était bizarre cette sensation. A chaque fois avoir l’impression de l’abandonner pour les autres, alors que c’était pas franchement le cas, mais t’en avais peur. Peur qu’elle le prenne mal, peur qu’elle se sente délaissée alors qu’au fond, tout ce que toi t’aurais voulu c’était un moment pour vous trois. « T’es venu pour un artiste en particulier ? » demandes-tu alors à la Kasaï.

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we rave in the grave

Elle ne raterait ce genre d'événements pour rien au monde, Alika. Nostalgie de ses jeunes années à fumer des joints sorciers tout en se laissant entraîner par la (dé)cadence des musiciens et leurs instruments enchantés. Elle a toujours apprécié l'ambiance festivalière. Tout le monde semble mettre sa vie en pause, se délester des convenances et tout simplement profiter, s'exprimer comme chacun l'entend sans ce soucier de demain ni d'hier.

Elle est d'autant plus ravie de s'y rendre en étant accompagnée. Sa présence répand un effet madeleine de Proust et la renvois à ses années étudiantes. Ils s'étaient perdus de vue. Aujourd'hui, ils font des sorties comme avant. Sennar lui avait manqué. Elle a beau avoir éprouvé de la rancœur lorsqu'il s'en est allé, elle l'a vite pardonné. Aussi compliqués leurs liens puissent être, l'égyptien garde une place importante tant dans son cœur que son estime.

Alika avait dû forcer la main à son ex petit-ami pour que ce dernier accepte de sortir de chez lui. (Elle avait également tenté de faire venir son frère, mais, monsieur sentait visiblement mieux dans sa grotte plutôt qu'en plein air.) Et si Sennar râlait au départ, il semble finalement assez content. C'est bien d'avoir une ekisha dans son entourage, n'est-ce pas ? Pensa-t-elle en voyant le regard pétillant de son collègue, tel un enfant content. En effet, elle avait "peut-être" "un peu" joué de sa voyance pour connaître le moment opportun pour réserver ses tickets. Résultat ? Pass VIP, les doigts dans le nez.

De part sa petite taille, l'enseignante est quelque peu bousculée. Mais, cela ne fait rien. Ça fait partie des aléas d'un festival, n'est-ce pas ? Les deux vieux amis tentent d'avancer vers les scènes, pour avoir les meilleures places. Sennar ne faisant pas vraiment attention à où est-ce qu'il va, le nez collé à son téléphone. "Dit, l'accro. Suis le mouvement. Si tu me perds de vue, bon courage pour me retrouver. J'ai la taille d'un gobelin." L'autodérision te fait sourire à pleines dents. Sourire s'effaçant légèrement en voyant la mine du métisse. "Un problème ? On dirait que t'as vu ton épouventard." Il détourne la question par une autre et Alika y répond par un haussement d'épaules. "Il paraît oui, mais, l'organisation n'a toujours pas confirmé." Si d'ordinaire Alika a un temps de concentration très bas, elle peut au contraire se montrer très insistante lorsqu'elle juge que quelque chose cloche. Elle revient, alors, assez vite sur sa question. "T'as quand même pas l'air très en forme. T'es quand même pas agoraphobe ? T'as besoin de sortir de la foule ? Tu veux de l'eau peut-être ?".

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