aujourd'hui le monde va vite, lancé à pleine vitesse par un festival où les couleurs et les hurlements tournoient dans un kaléidoscope étourdissant. autour de lui il y a un 360 d’énergie électrique et palpable qui alimente les gens et que les gens alimentent en retour. c'est un cycle sans fin d'osmose entre l'ambiance et les fêtards.
au crochet de cette boucle, il n'y pas pire spécimen que Tommy qui toute la journée a forcé les gens à se donner pour qu'il puisse prendre et qui lui même s'est vidé pour les remplir. sa voix s'éraille déjà. sur le sol ses sneakers tracent un sillon aussi précis qu'approximatif alors qu'il brille littéralement dans la nuit. affublé de tous les goodies qu'il a pu acheter, les bracelets luminescents et autre paillettes l'ont transformé en gyrophare.
il regarde le ciel, la nuit, en songeant qu'indéniablement aujourd'hui plus que jamais c'est la fête. bien ivre déjà, il ne s'est pas rendu compte le trou d'air sous son bras gauche où se tenait narsis un peu plus tôt. il constate bientôt son absence et cherche frénétiquement du regard avant de voir à droite sous son autre bras que Rose est là. ils sont tous les deux sans vraiment l'être, à déambuler au milieu de cette masse qui s'agite continuellement en hurlant.
il a chaud. que font-ils déjà ? ah oui la fontaine.
ses pensées sont un enchevêtrement de constats passagers qui zinguent comme des bolides. plus qu'habituellement. il y a deux semaines encore Rose et lui ne se parlaient pas. désormais qu'il se sont réconcilié et qu'il a tout compris, il est retombé dans le chemin de leurs habitudes sans se poser la moindre question. elle est si bien là, à présent qu'elle a réintégré le paysage de sa vie qu'il n'est plus disposé à la voir disparaître.
c'est sans doute pour ça qu'il l'entoure de son bras avec toute sa vigueur et qu'il ne l'a pas quasiment pas lâché de la journée. sa main s'enfonce dans une épaule alors qu'il l'entraîne en retrait des scènes.
les inquiétudes quant à sa condition existent encore, mais Tommy est trop vif pour qu'elles le rattrapent. elles sont en plein rétroviseur alors qu'il continue de les larguer parce son épuisant optimiste fonce plus vite qu'un nimbus 2000. Rose est encore Rose. et il veut faire avec elle comme ils l'ont toujours fait.
foncer dans la vie, dans le courant des choses jusqu'à la chute. puis recommencer encore comme deux enfants sur un toboggan. il y a d'ailleurs devant eux, une petite licorne fontaine qui doit faire la taille d'un petit poney et Tommy y emmène déjà Rose en courant.
il y a deux trois personnes autour de lui qui comprennent son regard éloquent. Rose n'a le temps de rien faire qu'ils sont déjà en train de la hisser sur la licorne avant que Tommy ne s’assoit derrière elle. il la regarde d'un air ravi, sa baguette déjà déployé. "Locomotor barda" et enchanté la licorne fontaine se met à avancer comme un vrai animal. au passage elle continue d'asperger qui veut avec de l'eau. sur le passage certains se rassemblent et rient de cette frasque et Tommy les harangue ravi de sa bêtise.
dans l'oreille de Rose il rit à s'en péter les côtes avant de pointer sa baguette à l'endroit où il y a une énorme fontaine, où il pourra faire trempette.
au crochet de cette boucle, il n'y pas pire spécimen que Tommy qui toute la journée a forcé les gens à se donner pour qu'il puisse prendre et qui lui même s'est vidé pour les remplir. sa voix s'éraille déjà. sur le sol ses sneakers tracent un sillon aussi précis qu'approximatif alors qu'il brille littéralement dans la nuit. affublé de tous les goodies qu'il a pu acheter, les bracelets luminescents et autre paillettes l'ont transformé en gyrophare.
il regarde le ciel, la nuit, en songeant qu'indéniablement aujourd'hui plus que jamais c'est la fête. bien ivre déjà, il ne s'est pas rendu compte le trou d'air sous son bras gauche où se tenait narsis un peu plus tôt. il constate bientôt son absence et cherche frénétiquement du regard avant de voir à droite sous son autre bras que Rose est là. ils sont tous les deux sans vraiment l'être, à déambuler au milieu de cette masse qui s'agite continuellement en hurlant.
il a chaud. que font-ils déjà ? ah oui la fontaine.
ses pensées sont un enchevêtrement de constats passagers qui zinguent comme des bolides. plus qu'habituellement. il y a deux semaines encore Rose et lui ne se parlaient pas. désormais qu'il se sont réconcilié et qu'il a tout compris, il est retombé dans le chemin de leurs habitudes sans se poser la moindre question. elle est si bien là, à présent qu'elle a réintégré le paysage de sa vie qu'il n'est plus disposé à la voir disparaître.
c'est sans doute pour ça qu'il l'entoure de son bras avec toute sa vigueur et qu'il ne l'a pas quasiment pas lâché de la journée. sa main s'enfonce dans une épaule alors qu'il l'entraîne en retrait des scènes.
les inquiétudes quant à sa condition existent encore, mais Tommy est trop vif pour qu'elles le rattrapent. elles sont en plein rétroviseur alors qu'il continue de les larguer parce son épuisant optimiste fonce plus vite qu'un nimbus 2000. Rose est encore Rose. et il veut faire avec elle comme ils l'ont toujours fait.
foncer dans la vie, dans le courant des choses jusqu'à la chute. puis recommencer encore comme deux enfants sur un toboggan. il y a d'ailleurs devant eux, une petite licorne fontaine qui doit faire la taille d'un petit poney et Tommy y emmène déjà Rose en courant.
il y a deux trois personnes autour de lui qui comprennent son regard éloquent. Rose n'a le temps de rien faire qu'ils sont déjà en train de la hisser sur la licorne avant que Tommy ne s’assoit derrière elle. il la regarde d'un air ravi, sa baguette déjà déployé. "Locomotor barda" et enchanté la licorne fontaine se met à avancer comme un vrai animal. au passage elle continue d'asperger qui veut avec de l'eau. sur le passage certains se rassemblent et rient de cette frasque et Tommy les harangue ravi de sa bêtise.
dans l'oreille de Rose il rit à s'en péter les côtes avant de pointer sa baguette à l'endroit où il y a une énorme fontaine, où il pourra faire trempette.