- kessara ; cissi — he/himIRL : park sunghoon | asaAvatar, Crédits : 383Messages : 12RPs : 6472Gallions :blizzardnoneMulticomptes : 03.09.2001 - 20 ansNaissance & Âge : il/lui/himPronom(s) du personnage : #333399Couleur de dialogue : formation pour devenir auror
études imposées, de nouvelles chaines à ses pieds
molosse du gouvernement
le monstre tapi dans le noir, cauchemar des enfants Occupation : hensoku yuki-onna
maudit par la femme des neiges, et par l'avarice des grands de ce monde
~ snowy bulwark - résistance thermique
~ winter leech - vol d'énergie
godaï eau
l'art de déchaîner marées et glaciers, de façonner l'univers du bout de ses doigts
~ état & température - manipulation
~ état & température - création
~ état & température - température
~ état & température - influence
2 points non utilisésParticularité(s) :— ÉLÈVE ❝ i control the world and the bruises on my isotopes
IRL : kessara ; cissi — he/him
Avatar, Crédits : park sunghoon | asa
Messages : 383
RPs : 12
Gallions : 6472blizzard
Multicomptes : none
Naissance & Âge : 03.09.2001 - 20 ans
Pronom(s) du personnage : il/lui/him
Couleur de dialogue : #333399
Occupation : formation pour devenir auror
études imposées, de nouvelles chaines à ses pieds
molosse du gouvernement
le monstre tapi dans le noir, cauchemar des enfants
Particularité(s) : hensoku yuki-onna
maudit par la femme des neiges, et par l'avarice des grands de ce monde
~ snowy bulwark - résistance thermique
~ winter leech - vol d'énergie
godaï eau
l'art de déchaîner marées et glaciers, de façonner l'univers du bout de ses doigts
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maltraitance - expérimentationdeath to the traitor
Le supplice ne voulait pas s'arrêter. Chaque rêve se faisait plus douloureux. Nuit intimée par ces soupirs. Par ce plaisir, contre lui. Cruauté, que de le placer aux portes du paradis, tout en haut parmi les nuages. Le placer si haut, que la chute en était effroyable. Le sol l'appelait, inéluctablement. S'apprêtait à l'accueillir. L'impact serait d'une violence inégalée. Raviverait les peines. Et en créerait de toutes nouvelles. Le trépas jamais bien loin, mais jamais autorisé. Car vivre était la pire des souffrances, et il ne méritait rien d'autre que ça : souffrir. La silhouette de son soleil s'éclipsait. Dernier souvenir cher à son cœur, avant le bouquet final. Naïvement, ce pauvre hère s'imaginait enfin pouvoir quitter les bras de Morphée. Se réveiller, et chasser cette maudite nuit d'un revers de la main. Sommeil si facile, quand se reposer était habituellement un combat. Pas d'accalmie au milieu de la tempête. Le destin le poussait à tout révéler. Volonté d'achever le statu quo. Le pousser à agir, enfin. Premier pas timide vers un renouveau. Car pour espérer un jour connaître le bonheur, tout devait d'abord flétrir. Être détruit. Lui ne l'imaginait pas. Ne s'autorisait pas à espérer une aussi belle éventualité. Pourtant, cela avait déjà commencé.
Les ténèbres revenaient. Rien de plus qu'un entracte, avant la prochaine scène. Réalisation soudaine qu'il ne pourrait se réveiller. Pas encore. Sang glacé, plus qu'à l'accoutumée. Phénomène bien trop souvent vécu tout au long de la nuit pour se tromper. L'envie de hurler. Pleurer. Se révolter. Impossibilité, au milieu du néant. Le visage se tordait de douleur, les lèvres s’entrouvraient pour gémir, mais rien ne s'entendait. Silence de mort. Front se faisant l'amant de ses genoux. Recroquevillé sur lui-même. Petit garçon perdu, transi de douleur. Image du passé. Lui, subissant les assauts de ses bourreaux. Image du présent. Eux, subissant ses méfaits. Les terrorisés devenaient les terreurs. Comme une manière poétique d'introduire l'ultime scène. Celle qui changerait tout. Qui raviverait les braises de la révolte. Les abysses renvoyaient leur progéniture vers la lumière. Vers l'éclat des projecteurs. Aveuglant. D'autant plus aveuglant dans cet environnement trop blanc. Les couloirs sinueux et aseptisés du laboratoire gouvernemental. Si propre, si parfait, que cela en était troublant. Ujinori savait, que tout cela n'était rien de plus qu'une supercherie. Une manière comme une autre pour les vrais monstres de se rassurer. Quel professionnalisme. Quel beau laboratoire. Comme si cela pouvait éteindre l'horreur. Et tout le reste.
Forcé d'être spectateur. Quand les autres souvenirs étaient souvent vécus, partagés, là l'inaction était de mise. Pas un hasard, bien au contraire. Il se voyait. Il se voyait rentrer là où ils attendaient d'être cueilli. Les regards éteints. Première fois pour certains. Horreur déjà oubliée par les autres. Le prince de glace ne les ménageait pas. S'exécutait. Froidement. Fidèle à lui même. Fidèle à ce qu'il pensait être, tout du moins. Les doigts s'attardaient ci et là. Invitaient l'agonie à prendre possession de ces frêles carcasses. Les cris pleuvaient. S'abattaient contre ses tympans, sans jamais le faire ciller. Le spectacle continuait. Indéfiniment. Spectre spectateur prenant, pour la première fois, la pleine mesure de ce qu'il avait fait. Sa gorge le brûlait. Les émotions sur le point de sortir. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fait ça ? Pour le bien commun ? Le bien de qui, au juste ? Persuadé depuis toujours que le gouvernement les aimait. Garant de leur existence. Car sans leur surveillance, tous auraient succombé à l'appel du mal. Ujinori ne comprenait pas. Ne comprenait pas comment il lui avait été si facile de semer la terreur. Tout ça pour quoi ? Pour rien. Faire souffrir ces pauvres enfants leur permettaient-ils vraiment d'apprivoiser leurs pouvoirs ? Foutaises. Foutaises. Rien ne faisait sens. Et surtout plus lui.
Somi Hanaoka, Atlas Deus-Felis et Sawano Akira ont feelsé sur ce message