adventure of a lifetime x nuri

fire & ice nuri, c’est le feu ardent de l'enfer, elle est la chaleur torride qui décime tout sur son passage, la passion qui consume entièrement. nuri, elle brille comme le soleil, elle écrase par sa présence, par l'immensité de sa personnalité, par ses paroles qui s'échappent sans filtre de ses lèvres. nuri, elle aime à en étouffer, elle donne sans compter, elle rayonne, insouciante et libre. mais nuri, c'est aussi le froid mordant de l'hiver sibérien, c'est la douleur d'être traité comme un moins que rien. nuri elle haït avec autant de force qu'elle peut aimer. elle est sournoise, elle est cruelle, elle sait quoi dire pour blesser et elle n'a aucun problème à le faire. nuri, elle laisse des corps sur son passage, sème son chemin d'ecchymoses et d'insultes. avec nuri, il n'y a pas de juste milieu. elle est extrême, toujours dans l'abondance, dans l'abus. nuri elle ne pleure pas, elle s'effondre. elle n'aime pas, elle se consume. nuri est une hyperbole que rien n'arrête. elle n'en a que faire du regard des autres, elle n'en a que faire de les déranger, de se donner en spectacle en public. nuri elle ne peut pas contrôler ses émotions ; elles éclatent comme des feux d'artifices, comme des bombes, sans faire attention aux dommages collatéraux. et nuri, elle est inconstante, imprévisible. un rien peut faire changer son humeur ; le vent qui la fait frémir, la beauté éphémère du coucher de soleil, l'impression que rien ne va. elle est volatile, elle est changeante, et elle ne s'en excuse pas.

becoming cheshire curieuse, trop peut-être. gamine qui ne supporte pas les secrets. ce sentiment d’infériorité qui l’habite constamment s’enflammant de ne pas savoir, d’être mise à l’écart. faux affronts qu’elle s’imagine là où il n’y en a pas. pensées horribles qui arrivent parfois à la tenir éveillée, elle, l’enfant née dans cette famille aux milles secrets (ignorance is bliss). intérêt pour la technomagie qui s’agençait parfaitement avec sa curiosité légendaire. gamine s’est instruite, comme elle pouvait, avec les moyens du bord, maudissant à chaque seconde la situation plus que précaire de sa famille. palpitant prêt à éclater quand la théorie glisse vers la pratique – premiers essais concluant, de quoi booster sa confiance.

through the grapevine intérêt teinté, perverti par l'attrait du gain. les arguments qui transperçent le coeur comme des flèches lancées par l'ensorcellante colocataire. talents utilisés pour le mal, pour déverser sur minami iwo jima un commerce lucratif et hautement illégal. codes et sorts bancaux, mais la belle qui innove, qui se permet des écarts à la théorie - sans savoir qu'ils ne sont que le début de sa déchéance. mais au moins, elle n'aura pas à demander de l'argent ce mois-ci, et peut-être les prochains. autosuffisance bancale, mais rassurante - pas un poids, elle aussi peut protéger sa famille.

entering wonderland 「 」 laissant sa trace sur les systèmes. recherche effrénée dans les bases de données plus facilement accessible, l’espoir vain de trouver des réponses aux questions, aux doutes planant sur son propre nom, son propre sang. ce même espoir de trouver des informations sur un remède à cette malédiction qui menace ses frères, le désespoir au palpitant de voir ce temps qui s’effrite trop vite – loin d’être prête à le laisser partir, probablement jamais prête. apparition de ce mur, de cet adversaire, présence énervante qui se fait plus fréquente, plus insistante. invitation abandonnée suite à un duel où la belle gagne – finalement. clé de wonderland entre les doigts, où elle s’enfoncera un peu plus dans l’illégalité en échange d’une pérennité monétaire. ces hors la loi devenus famille de crimes – loyauté sans égal pour eux.  

sedatephobia (noun) the fear of silence; an irrational fear of silence. musique dans les oreilles, brouhaha constant entre les quatre murs de mahou, le bruit infini de la vie qui s’oppose à la peur tétanisante du silence. c’est peut-être parce qu’ils ont toujours été nombreux, trois dans l’utérus, cinq puis six, et sept dans le monde. sept enfants bruyants dans une maison aux murs papiers, impossible de se retrouver seul, d’avoir du temps pour soi. toujours ce sentiment d’être entourée, de vie qui constraste avec la solitude du silence, avec l’impression de ne plus exister, de s’effacer lentement, la sensation d’être abandonnée. alors nuri, elle couvre le vide, fait du bruit pour éviter de regarder ses insécurités dans les yeux et de s’affronter. nuri, elle vit fort pour couvrir le vide qu’elle ressent parfois, ce silence qui tente de la dévorer de l’intérieur.