Re: INCARCEREM; ❝ tell me everything's not fine

tell me everything's not fine
prison break

deuxième tour

17h Saupoudrant dangereusement l'inquiétude ambiante, la colère gagne peu à peu la foule à mesure que des rumeurs délient les bouches et les esprits. Parmi toutes les fables qui se murmurent au sujet des prisonniers évadés, l'une se montre plus tenace, plus pernicieuse : il s'agirait de victimes d'erreur de jugement – sinistres affaires que le gouvernement aurait cherché à étouffer en les liquidant — sans s'attendre à ce qu'ils parviennent à fuir avant leur condamnation. La tension monte d'un cran lorsqu'un homme, grand, maigre, les yeux un peu fous dardés sur la foule comme sur autant de visages de tort, se hisse sur la scène de la Commedia, en plein cœur du hangar. Des traits à couper au couteau, et une hargne poisseuse dans les cernes. « Ils nous mentent ! » qu'il s'exclame, et la baguette sur sa gorge fait résonner sa voix à travers tout le hangar, jetant un silence glaçant sur la foule. Les centaines de paires d'yeux qui se posent sur lui témoignent d'un même besoin : avoir des réponses. « Combien de temps encore pensez-vous qu'ils nous auraient laissés moisir dans l'ignorance, si ces whackers n'avaient pas tout révélé ? » L'éclat au fond de ses yeux se fait menaçant, à tel point que personne n'ose le couper, lorsqu'il ajoute : « Vous sentez-vous vraiment en sûreté, après ça ? Ils dirigent un monde qui n'est pas le nôtre, un monde où notre petite existence se troque, mes amis ! » Un sourire cynique passe sur ses lèvres, alors qu'il balaie la foule d'un regard hargneux. « Ce n'est pas de ces évadés dont vous devriez avec peur. »

Les débats s'échauffent, les exclamations fusent. D'approbation, de désapprobation. La tension croit sous la forme d'un bruit de fond bourdonnant et électrique, alimenté de toutes les voix qui murmurent, crient, tempèrent, assènent. Debout sur la scène de la Commedia, l'agitateur a marqué une pause, admirant l'effet produit par ses paroles sur cette vague humaine qui semble soudain un seul et même corps. Ce n'est qu'après de longues secondes qu'il reprend, de sa voix fielleuse que toute la foule écoute : « Ce sont eux, les véritables victimes ! Des boucs-émissaires pour nous cacher la vérité, encore, et encore. » Soudain, sa voix se fait plus grave, son sourire amer se dissipe. « Des erreurs de jugement. Des gens que le gouvernement préfèrerait faire taire. » Les yeux de l'agitateur se posent sur la silhouette de @Minki Yeon, ombre parmi tant d'autres au milieu de la foule. Son doigt se pointe dans sa direction, pour le prendre ouvertement à parti devant le reste de l'assemblée. « Que quelqu'un ici ose prétendre que nous devons nous plier docilement à pareille injustice. Selon toi, pourquoi nous avoir caché la vérité si ce n'est pour la travestir ? Crois-tu sincèrement que ces évadés sont nos véritables ennemis ? » Et tandis que ses paroles résonnent dans le hangar comme autant de balles tirées à bout portant, les brigades de police magique, épaulées par les aurors, ont commencé à encercler le bâtiment de la Commedia. Une violence sourde se propage dans l'assemblée, à l'encontre des forces de l'ordre. Il suffirait d'un rien pour mettre le feu aux poudres... Il n'est désormais plus possible de quitter les lieux.

hrp

résumé du tour La tension monte d'un cran à la Commedia, alors qu'une rumeur circule dans l'assemblée selon laquelle les prisonniers évadés seraient en vérité des victimes d'erreur de jugement que le gouvernement aurait tenté d'exécuter. Un agitateur monte sur la scène de la Commedia pour haranguer la foule, enjoignant ouvertement son auditoire à cacher les prisonniers. Il prend publiquement à parti un sorcier dans l'assemblée pour appuyer ses dires. Les forces de l'ordre ont commencé à encercler le hangar. La colère électrifie l'air. Un rien suffirait à tout faire basculer.

➸ Privilégiez les réponses courtes, n'excédant pas 500 mots, pour la fluidité du topic. Un petit résumé des actions de votre personnage en spoiler, ainsi que le résultat des dés le cas échéant, serait parfait
➸ La prochaine relance du destin aura lieu le vendredi 13 décembre en début de soirée. Une assiduité à chaque tour n'est pas nécessaire pour suivre l'intrigue, pas de pression Vos personnages peuvent sans problème se greffer en cours de route.
➸ À la moindre question ou hésitation, n'hésitez pas à faire appel à un membre du staff et à venir vous exprimer librement dans le topic d'introduction à l'intrigue.
➸ N'oubliez pas : toutes vos actions auront des conséquences...

C’est pire encore que ce qu’elle avait imaginé. La foule se fait plus compacte et gronde. Et quand finalement elle repère son homme, c’est pour voir une vieille connaissance à ses côtés. Minki, qui ne se prive pas de l’occasion de lui envoyer un clin d’œil. Un frisson parcourt la nuque du lieutenant qui se contente d’un regard noir avant de détourner les yeux. Elle n’a pas besoin de ça, pas maintenant. Tant pis, elle fera sans Swann pour le moment, il faut qu’elle se concentre sur les 42 visages qu’elle a tenté de mémoriser. S’enfonçant un peu plus dans la masse, elle essaye de ne pas attirer l’attention, surtout que les rumeurs qui lui parviennent lui font de plus en plus froid dans le dos. Ces gens sont fous. Inconscients. Les criminels qui se sont évadés n’étaient pas à l’ombre pour des délits mineurs, bien loin de là. Ce ne sont cependant que des bruits qui courent, qui ne doivent pas la détourner de son objectif. Qui le font pourtant, quand quelqu’un monte sur scène pour prendre la parole. S’arrêtant, comme tout le monde autour, Eurydice se fige. Cela va devenir problématique. Et très, très dangereux. Autour d’elle, les voix reprennent, plus hautes, alors que le questionnement s’est arrêté sur … Minki. Bien évidemment. Cela va dégénérer. Et ce n’est pas sa propre sécurité qui inquiète la brigadière, mais bel et bien celle des civils réunis dans le hangar. Aux innocents qui pourraient bien, par esprit de rébellion peu éclairé, ouvrir leur porte à un multirécidiviste pour se faire tuer et dépouiller dans la seconde. Il faut les ramener, tous. Mais avec l’agitation ambiante, une chose est certaine : il faut commencer par ramener le calme, pour arrêter de donner des idées à des gens en colère. Les rouages du cerveau ne mettent pas longtemps à faire tous les calculs. Elle pourrait maîtriser l’homme, mais ne ferait qu’accroître l’idée qu’on essaye de leur cacher des choses. Elle pourrait prendre la parole elle-même, mais risquerait de se faire lyncher et d’attiser encore plus la haine du public. Il faut quelqu’un de l’intérieur. Une figure d’autorité locale. Il lui faut Swann. Ce qui veut dire aussi faire face au Yeon. A temps désespérés, mesures désespérées. Rapidement, se mouvant entre les silhouettes, la femme remonte jusqu’à son indic, dont les épaules sont toujours entourées du bras de Minki. Qu’à cela ne tienne. Sa présence l’indiffère. Se postant devant lui, avec l’apparence de celle qui vient lui donner une information – une de ses petites mains, peut-être, elle plante ses yeux dans les siens et murmure : « You are going to listen to me very carefully, Swann. You are getting on that stage and calming down the crowd. Use your mask, your crew, act or talk, do whatever it takes. Don’t even try and tell me what he is saying might be true. We are talking murderers, rapists, child molesters. It is not the time for a political statement. We are talking lives. » Il y a urgence, mais Eurydice reste parfaitement calme, policière entraînée aux situations extrêmes. « So get on stage. Now. » Ses yeux dévient, pour rencontrer ceux de … Jina. Ses entrailles se serrent, l’inquiétude menaçant de gagner. Si les relations avec son frère sont tendues, la jeune fille reste une partie de sa famille. « Lay low, » qu’elle conseille, non sans jeter un regard à Minki : « and don’t get in the way, » avant de tourner les talons pour retourner dans la foule, à la recherche de ses suspects.

Spoiler:

La nuit était froide, l'air semblait presque plus brillé comme si des milliards de particules de diamants. Les souffles sortaient froid pendant qu'Asrar restait à rêvasser, peu touchée par le froid auquel elle était habituée mais bien plus par la beauté de ce ciel qui l'envahissait toujours de tristesse. Son éternel sourire fondait malgré le froid, les étoiles lui évoquaient ses blessures, son rêve et sa chute, c'était là où elle voulait être, là où elle avait été et de là que ses ailes avaient fondu sous la pression si brûlante.
Au loin, elle entendait Swann s'activait quand le brouhaha avait changé, le silence feutré des chuchotements imperceptibles remplacés par un frémissement étrange. Asrar se relève, se glissant discrètement à l'intérieur du hangar d'ombre en recoins sombres entres les personnes. Les visages s'inquiétaient, les mots se déformaient alors que l'inquiétude, la rage et la violence prenaient le contrôle de cette nuit. Les sons soufflés et son regard qui furette se retenant à grand peine de piquer un collier doré par ici malgré lentement la cohue qui se crée.

La foule augmente, les mots grondent plus forts dans le hangar qui semble se rapetissait à vu d’œil vu le nombre de personnes qui augmentent. Des visages habituels, des nouveaux et certains qui semblaient perdus, la Commedia avait toujours accueilli les âmes en peine perdu dans le flot du monde pour leur offrir la violence en exutoire. Jusqu'à un visage connu, un auquel tu adresses un sourire contre son visage précipité. Une demande qu'elle accueille d'un sourire sûre. « Bien sûr, je m'en occupe. » Elle fonce dans la foule, cherchant les autres membres de la troupe mais surtout les brigadiers et leurs regards si différents. Plus qu'un univers séparé ses âmes en peine de l'autorité qui ne les avait jamais protégé, toujours brimés.

Quand une voix la tire de son observation, Asrar recule pour se mettre dans l'ombre quand la voix échauffe les consciences, prônant l'erreur les victimes comme cela. Elle hésite, recule encore plus jusqu'à se retrouver presque à l'extérieur, niche qui lui permet d'observer pour voir les forces de l'ordre encadrer l'antre du désordre. L'air s'électrifie, la tension ne fait que grimper dans la pièce, les âmes en peine ayant trouvé une cause contre laquelle se battre. La danseuse déchue parcourt la pièce du regard, caresse sur ce volcan prêt à exploser. Elle ne sait que penser, sa cause elle l'a déjà chevillé à l'âme, elle ne sait pas si croire ou pas, ne veut pas choisir alors simplement avec grâce et légèreté elle se laisse tomber au sol. Pulcinella se glisse dans la foule jusqu'à retrouver Swann en pleine confrontation à en juger par son regard. Ses lèvres peintes de rouge sombre se glissent contre l'oreille du Capitaine pour lui chuchoter ses informations. « Pulci au rapport. La situation devient critique. Les forces de l'ordre sont à l'extérieur, le hangar est entièrement encerclé, la foule est entrain de monter en tension surtout contre l'Etat et ses représentants. Ah et cette femme est aussi brigadière. Il y en a un autre dans la foule. » Asrar sentait ce métal précieux au signal si particulier une fois enchanté pour devenir un moyen de communication pour les forces de l'ordre. Son sourire s'est effacé, un visage fermé alors qu'elle presse l'épaule de Swann pour le soutenir quelques soit sa décision.

Quand elle sent une main attrapait la sienne. La brune sursaute prête à en découdre avant de voir Jiao. « Ouf, c'est toi. Tu n'aurais jamais dû venir, la situation est tendue déjà ici. » Ses yeux lui montraient Swann, les deux personnes qui l'accompagnaient et l'absence de nouvelles du reste de la troupe.

Spoiler:

05.01.1998, 24 ans.Naissance & Âge :

"yes, j'vais bien." eiji possède le souffle court de l'inquiétude ; le balancement torrentueux du cœur compressé. "je ne sais pas exactement : certains parlent d'évasion, instagram s'affole, mais il n'y a pas encore eu d'annonce officielle." la vérité est telle qu'eiji n'accorde de l'attention qu'à des faits vérifiés - dont les preuves sont irréfutables et les annonceurs dignes de sa considération appliquée.

--- et des posts lancés en vrac sur les réseaux sociaux ne sont définitivement pas des sources sûres.

"oui je suis seul. je-" et un instant, son regard se perd sur la foule, comme si le brouhaha l'empêchait de fonctionner avec pleine puissance ((et ses doigts se resserrent sur sa baguette)). c'est mavi le ramène sur terre ; appelation en échos lointains, elle claque des doigts à proximité de ses yeux. son attention se recentre. "je devais rejoindre katsumi et ness sur la place centrale ; pour le marché de noël." derniers préparatifs avortés, sa voix se fait hésitante, esprit ailleurs, et c'est presque s'il ne dégainait pas son noyer noir à l'agression soudaine d'une groupie. vortex club. de leur réputation il ne connait que leur nom ; et bientôt il tente de se calmer, assemble les pièces du puzzle sans difficulté supplémentaire. "je n'arrivais pas à te joindre, en arrivant ici." pause. "et je n'arrive pas non plus à joindre leven. ni katsumi ; personne." il n'énonce pas la fin de son raisonnement ((pourtant si simple !)) ; laisse le temps à mavi de parvenir à la même conclusion.

((les réseaux sont saturés.))

l'agression de zenith ne l'a pas laissé de marbre, et eiji s'enquiert dorénavant de son état : il possède le teint blême des cadavres, ceux que l'on retrouve des jours après leur dernier souffle, au sous-sol d'un bâtiment abandonné. "tout va bien ?" sa main s'appose sur son épaule, véritablement préoccupé de son état lorsque soudainement, quelqu'un se proclame orateur. oh, il ne semble pas vouloir apaiser les tensions, mais attise les braises d'un feu déjà bien égaré. hissé sur la pointe de ses pieds pour mettre un visage sur cette voix, eiji observe, silencieux. la foule s'échauffe, indéniablement, et nomura choisit de prendre les devants. "on devrait partir. on peut aller chez moi, ce n'est pas très loin." si au départ, il pensait que la commedia serait un lieu sûr en cas de véritable catastrophe, cette fois, il se tourne vers zenith et mavi ; décidé à ne pas être pris entre deux feux, camps aux divergences prononcées. "ima."

Spoiler:

Le regard fixé sur le gars que tient Minki, ce demandant pourquoi diable il est là, l'air pas spécialement à l'aise. Très clairement impliqué dans une histoire louche avec son frère, aucune autre possibilité n'effleure son esprit, mais en n'étant clairement pas l'un des leurs. Ou alors un nouveau dont elle n'a pas encore connaissance. Sourire qui s'étire sur ses lèvres à la mention de l'implication du dénommé Swann dans les comptes qu'elle gère. Il ramène des sous, il lui donne du travail par la même occasion et elle n'a rien besoin de savoir en plus. "Enchantée." Une vague de calme arrive quand Minki attrape sa main, faisant reculer le mal de tête qui devenait de plus en plus prenant. Elle a toujours l'impression d'être saturée de peur à chaque fois qu'elle croise le regard de quelqu'un trop longtemps mais c'est plus supportable. Elle a moins l'impression que son crane va exploser. Elle sert la main de son frère pour le remercier silencieusement.

Sourcils qui se froncent quand elle voit un homme monter sur scène. Il a l'air un peu perdu, un peu fou. Pas spécialement à sa place. Un sorcier quelconque, paniqué comme les autres, qui a juste un peu plus de cran que le reste de la foule. Il se met à parler et Jina doit prendre sur elle pour ne pas le faire taire. Il va compliquer les choses. Il va tellement compliquer les choses. Elle le regarde prendre Minki à parti, poser des questions toutes plus stupides les unes que les autres. Elle veut vraiment le faire taire. Avant que les regards qui transpirent la peur se mette à renvoyer autre chose. Alors elle élève la voix, le masque de la gentille Jina tombé entre temps, prête à dire au gars sur scène qu'il n'est qu'un sombre crétin qui ferrait bien de retourner dans la foule et la boucler. Baguette sur la gorge pour amplifier sa voix. "Quarante victimes d'erreurs de jugements qui se seraient toutes évadés au même moment ? Que des innocentes personnes ? Ce serait quand-même une drôle de coïncidence." Elle lève les sourcils, pour souligner l'absurdité de la situation. Impossible que ce soit quarante innocents qui se soient évadés en même temps. Statistiquement, il faut au moins un véritable coupable dans le tas. Au moins un. "Cacher la vérité pour éviter des mouvements de paniques peut-être. Ou juste pour empêcher des cons dans ton genre de monter la tête des autres et de rendre le travail des autorités plus compliqués." Elle n'y croit pas vraiment mais elle espère qu'au moins deux trois personnes censées dans cette salle réfléchiront à ce qu'elle a dit et raisonneront les autres. Tout ce qu'elle veut maintenant, c'est que les gens se calment avant qu'elle ne soit vraiment à bout.

Eurydice arrive et se met directement à parler à Swann. Jina le regarde fixement, soudain intriguée du fait qu'il soit capable de calmer la foule. Qu'il se dépêche s'il en est réellement capable. Jina se doute bien que son intervention à juste servi à rajouter de l'huile sur le feu, que certains doivent penser qu'elle ment ou qu'elle est du coté des autorités. Et elle n'a pas vraiment envie de savoir ce qu'une foule en colère pourrait lui faire parce qu'elle a oser ouvrir la bouche. Eurydice fini par la regarder avant de lui conseiller de ne pas s'en mêler. Jina hoche la tête. Elle ne comptait pas vraiment s'en mêler. Juste aider Minki à trouver de futurs employés. Regard qui passe de son frère à Eurydice qui s'éloigne et Jina la suit, parce qu'elle doit s'assurer d'un truc. "Eury ! Je ... Si les choses tournent mal et qu'il se retrouve embarqué dans un truc qu'il pourra pas gérer, tu pourras le sortir de là ?" Parce que Jina, elle est presque sûre que son frère serait capable de se mettre dans une situation bien trop compliquée. Et elle veut être sure de pouvoir l'en sortir, quoi que ce soit. "Je sais pas, s'il se fait arrêter ou une connerie du genre, tu pourrais pas regarder qu'il ne soit pas réellement impliqué ?"

Spoiler:

Une femme vous rejoint, Minki et toi, te permettant de te dégager de l’emprise du charognard. Tu peux presque sentir dans ta gorge le délicieux plaisir qu’il éprouve – et Surgito avec lui – dans cette situation, foule rendue si facilement malléable par l’angoisse. L’attitude de Minki change sensiblement à l’arrivée de la nouvelle venue, tu avises sa main dans la sienne, son regard attentif ; tu en aurais profiter pour t’éclipser (mais pour aller où ?) si ça voix ne t’avait pas pris de nouveau à parti. Il s’amuse avec toi comme un chat avec une souris, et tu te contentes de triturer tes phalanges pour ne pas faire une connerie, là, tout de suite. L’argent que tu parviens à leur verser péniblement à chaque règlement de compte n’est ni plus ni moins que le maigre revenu des spectacles de la Commedia. Tu hausses un sourcil, alors que Minki reporte son attention sur toi. Sa sœur. « Comment ne pas en avoir entendu parler. » C’est elle qui passe en revue l’argent que tu leur dois – elle qui tient entre ses mains tes dettes, comme une jolie laisse. Tu serais même en mesure d’affirmer que Minki lui-même t’avait déjà parler d’elle, avant que tu ne trahisses ta parole. À cette époque où une complicité de condition vous rapprochait encore. Asrar revient vers toi – tu engranges chaque information qu’elle te transmet. Son efficacité est redoutable. Sa main sur ton épaule te soulage plus que tu ne pourrais l’admettre. « Merci, Pulcinella. » Alors qu’elle s’apprête à disparaître à nouveau dans la foule compacte, tu la retiens par le poignet. « Fais attention à toi. » que tu lui intimes, tes yeux clairs croisant les siens. Avant que la masse humaine ne l’engloutisse.

Mais bientôt, les évènements se précipitent. Comme tout le monde, la voix de cet homme grimpé sur la scène au plein cœur du hangar te prend de court. Ses mots sont glaçants, intimant à la foule un silence mortuaire. Tu ne sais plus quoi penser. Ton inimité envers le gouvernement n’avait pas besoin de s’encombrer d’une telle affaire pour s’exaucer, et tu es le premier à applaudir ses paroles. Les autorités ne vous protègent pas, vous mentent, troquent votre vie. Des exclamations fusent, témoignant d’un étrange assentiment général. Jusqu’à ce que l’agitateur prenne Minki à parti, renversant du même coup le statut des prisonniers en victimes. Tu te figes. Tu as entendu parler comme tous les autres des évènements de la place centrale, tu sais de quoi certains de ces hommes sont capables. La situation échappe – à toi, aux brigadiers, à toute la foule. Horreur. C’est Eurydice Shin, lieutenant amèrement bien connue de la Commedia, qui se fraye un chemin jusqu’à toi. Sa voix est sans appel, tranchante. Ses yeux ont capturé les tiens – et tu songes, dans le creux de ta drôle de psyché, qu’elle ressemble à un personnage brechtien, s’agitant sans faiblir dans une intrigue pourtant perdue d’avance. Ses mots sont une décharge électrique, alors que la foule bruisse de mille rumeurs, soupesant les paroles de l’agitateur. Tu ne réponds rien, mais tes yeux donnent leur assentiment. Tu n’entends que confusément les paroles prononcées par la sœur de Minki. Tu te prépares à monter sur scène. Comme avant un spectacle. Ta respiration ralentit.

L’agitateur s’arrête au beau milieu d’une phrase, lorsque tu mets un pied sur le plancher de la scène. Il s’arrête, parce que ce n’est pas un visage qui lui fait face, mais un masque blanc, aux traits hypnotiques, faisant courir une étrange frayeur dans ses yeux – sensation familière courant sur ton échine. Personnage de l’ombre que l’on ne voit presque jamais sur le plateau, tu connais pourtant tout de ce vertige, pour l’avoir déjà goûté mille fois. Tu as pu capter son attention ; bien. « C’est donc ce à quoi nous devons nous abaisser ? » Voix étonnamment claire, incisive – les années de pratique y sont pour quelque chose. « Être esclaves de simples rumeurs ? » L’agitateur ne répond plus, et tu reportes ton attention sur la foule. Tu sais faire, et pourtant les regards posés sur toi sont presque douloureux. Tu n’es pas une figure d’avant-scène. « Êtes-vous vraiment en train de vous laisser dicter votre conduite par deux clowns ? D’avaler ces phrases sans vous poser la question de démêler le vrai du faux ? » Silhouette frêle devenue soudain terrifiante, sous ce masque trop figé, trop blanc, trop mortuaire. « Certains d’entre vous reviennent de la place centrale ; vous connaissez les faits. » Une rumeur s’élève à tes mots. Tu as touché la corde sensible. « Mais ça vous arrangerait tous, pas vrai, que ces prisonniers soient innocents. Vous pourriez oublier que vos proches ne vous rappellent pas. Oublier que vous n’êtes pas là pour les protéger. » Tu marques une pause. Lou. « Ce serait tellement plus simple, non ? » Sourire sarcastique derrière le masque – presque audible. « Si naïfs. »

RÉUSSITE – L’agitateur, obnubilé par le masque, cesse d’haranguer la foule et tu as champ libre pour parler et tenter d’inverser l’équilibre des opinions.
ÉCHEC – Après un bref instant de circonspection, l’agitateur part dans un grand rire et reprend ses inepties. Il est tant d’utiliser une autre méthode.

Spoiler:

Le membre 'Swann Lindbergh' a effectué l'action suivante : Coup du sort

'Succès / Échec' :

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tell me everything's not fine
prison break

troisième tour

17h21 Il s'agit d'une traînée de poudre disparate, d'une flaque d'essence ; foule en attente d'une source d'énergie suffisante pour s'embraser. Certains accueillent l'intervention de l'homme comme une aubaine, discours éclipse qui n'aura finalement servi qu'à faire imploser le naufrage humain à l'équilibre déjà bien fragile. Ils échangent des hochements de tête tacites, puis quelques murmures entres groupes restreints dont le son demeure enveloppé par la cacophonie de l'endroit. D'autres, peut-être moins enflammés, cherchent à démêler le vrai du faux, la vérité des mensonges obscurs, se rejouent la scène des revendications hachées de l'orateur surprise : ils n'accordent une véritable confiance qu'à ceux qui la méritent. Et si tous, initialement, étaient enhardis par les mêmes sentiments (la peur, l'inquiétude, la panique) ils se trouvent à présent animés de pensées sinueuses ; à contre-sens de celles de leurs voisins.

A travers les cris et les gueulantes, un autre se dévoile au public sous tension, tout-à-fait avide de nouvelles informations. Un infime moment de silence marque sa montée sur scène, pendant lequel la fureur grandissante s'octroie un instant de flottement singulier. L'homme porte un masque blanc, et s'il ne se déclare pas comme tel, ses piques bien agencées vers les quelques centaines de personnes face à lui, l'élève bel au bien au rôle de médiateur. Les regards se posent sur sa silhouette, les bouches se cousent pour entendre ses paroles. Son aura possède quelque chose de singulier ; et les opinions grandissant dans la terreur s'atténuent, doucement mais sûrement, plaies à vif sur une fierté que tous possèdent dans le plus grand des silences.

(Ils ne sont pas naïfs.)

Il existe pourtant une effervescence qui demeure, celle qui se mue en animosité à mesure que les brigadiers continuent d'encercler la commedia. Plusieurs souhaitent sortir, quelques-uns poussent, ardants de désespoir et irrités d'un manque de réponses qui tardent à parvenir jusqu'à eux. Puis tout s'accumule, explosion programmée que les autorités auraient du prévoir, peut-être même anticiper, mais c'est trop tard --- la chose est faite, alors qu'un sorcier dans la foule semble se saisir de sa relique en bois. Sans certitude aucune, il est question de ne pas prendre de risques inutiles, de prévenir plutôt que guérir ; s'extirpe aussitôt de la baguette de l'un des brigadiers un sortilège aux teintes violacées, qui s'effile au travers de la foule s'écartant de stupeur, pour propulser avec violence le suspect, quelques mètres plus loin.

La voilà, cette étincelle.

hrp

résumé du tour La gravité de la situation est à son paroxysme, dans le hangar de la Commedia : si @Swann Lindbergh, médiateur définitivement engagé, tente d'apaiser les doutes qui s'installent dans les esprits, les brigades sorcières, elles, s'assurent de ne laisser sortir personne du rassemblement surveillé. Le lieu est à présent totalement encerclé. L'un des brigadiers provoque finalement l'éruption d'un volcan en activité, en agressant un sorcier dont les intentions restent floues et indéterminées.

➸ Des petites précisions concernant l'event ont été détaillées juste ici Des salons ont par ailleurs été ouverts sur discord pour permettre de vous organiser les uns avec les autres sur la marche à suivre.
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Tu étais encore secoué par les événements de la place centrale, survenus en ce début d’après-midi. Tu ne sais pas trop ce qui t’avait poussé à venir à la Commedia. Tu n’étais pas friand de théâtre ni de lieu étrange, à la limite des conventions sociales, où une bande d’individus peu recommandables essayaient de se rendre justice, ou d’avertir la société contre leurs dérives… Enfin bref, tu n’en savais au fond pas grand-chose, ce qui ne t’arrange pas alors que tu essaies de suivre le débat faisant rage dans l’endroit confiné.

Le hangar te paraît rétrécir au fur et à mesure que la tension monte et que la vérité éclate au grand jour. Tu as du mal à y croire et refuses pendant de longues minutes de faire confiance aux propos de l’orateur étranger, heureusement vite calmés par un masque blanc, médiation appréciée calmant la foule ainsi que toi. Mais tu ne peux pas t’empêcher de faire tourner encore et encore les paroles du premier homme. « Il nous mentent. Ils mettent en prison des gens innocents. Comment avons-nous pu ne pas le voir ? » Non, ce n’est pas vrai, tu as envie de dire, ce n’est pas possible, les jugements sont rendus après une enquête minutieuse, après de longues délibérations, justice est rendue, s’ils étaient innocents, que font-ils en prison ? Mais tu sais que l’erreur judiciaire existe et, pire que tout, que pour des raisons politiques, certains puissants ont le bras assez long pour éliminer des rivaux ou des personnes allant trop vigoureusement contre leurs intérêts personnels. Mais tu pensais que ça n’existait qu’en Amérique, ou ailleurs, pas au Japon, et surtout pas sur l’île, rempart contre la corruption, société parfaite où tous avaient une chance, voire une seconde chance pour les Mangemorts. Même eux avaient le droit de vivre parmi vous après tous leurs crimes, pourquoi enfermer des innocents ? Mais tu réfléchis, tu réfléchis et ça ne te paraît pas impossible. Non, tu ne peux pas écarter cette possibilité sous la seule excuse qu’elle va à l’encontre de tout ce qu’on t’a appris et inculqué pendant toute ta vie, même si ça fait mal, même si c’est dur à avaler.
Puis la Brigade dehors qui n’agit pas, encerclant le bâtiment tels des loups aux abois… Le climat n’est pas à la confiance dans les forces de l’ordre, plutôt à la peur et l’incompréhension, même si certains, comme ce masque blanc, ont tenté la médiation.

Et finalement, le feu aux poudres. Ton voisin sort sa baguette, ou du moins tu crois le voir chercher quelque chose frénétiquement dans sa poche. Tu n’as pas le temps de voir ce qu’il veut faire, un sort fuse, des éclairs violets foudroient l’air, et tu es propulsé à terre avec d’autres personnes. C’est un mélange de bras et de jambes, mais surtout de cris retentissant comme les trompettes de l’Apocalypse alors qu’autour de toi, c’est la débandade. Tu essaies de t’extraire de la foule paniquée mais tu as peur de te faire tout simplement écraser, là, une mort bête, vraiment, qu’asphyxié entre des corps se pressant contre toi, des pieds manquant de te bousiller les mains à maintes reprises alors que tu te lèves et que tu essaies de trouver un endroit à l’abris.

résumé:

les palpitations du myocarde continuent de résonné à l’oreille ; battements erratiques qui embrouille l’esprit ; vision tunnel alors qu’il voit sans voir – tout se déroulant sous les prunelles dans un flou paniqué, il n’y a que la main de la belle mavi entre ses doigts pour l’ancrer à la réalité. la respiration se calme, mais la gorge est asséchée, les membres tremblants et le teint pâle. les voix qui s’élèvent sur la scène retentissent, mais n’atteignent pas l’astre. son ouïe hermétique à la panique qui se propage comme la poudre à canon, vient mettre feu aux esprits déjà échauffés. perdu dans ce monde de sensations dont il ne parvient pas entièrement à s’extirper ; panique fantôme qui demeure dans l’ichor.

(( absent alors que toute son attention était requise ))

main qui se pose sur l’épaule, le tire de sa torpeur. mouvement de recul violent, sens en overdrive qui l’achèverait sans doute s’il devait être assailli d’un autre aperçu futuriste. rien. sens en alerte pour une attaque qui ne vient jamais, et il se détend, jette un regard désolé à eiji pour la réaction excessive, mais le plus jeune est déjà passé à autre chose. masque blanc sur scène ; réprimande une foule peu réceptive et ne fait qu’attiser les oppositions. à peine quelques mots prononcés que l’astre est en accord avec le cadet : il faut partir. hochement de tête entendu, il se met en marche, fend la foule – attirant les deux autres par la main (( mavi dans la sienne, eiji dans celle de mavi )). la foule se bat et comme des sables mouvants tentent de les retenir ; corps trop près qui se pressent les uns aux autres, la sensation d’une main qui glisse contre le fessier et laisse une impression de vide, là où la baguette devrait se trouver. halte. la main libre glisse sur le tissu, cherche l’élévation familière de la baguette magique sans la retrouver. les doigts se glissent finalement dans la poche, retrouvent finalement la cachottière qui s’était amusée à s’emmêler au fond d’une défaillance secrète dans le vêtement. soulagement de courte durée, puise que le corps est frappé d’un sort. les doigts échappent ceux de la belle mavi alors qu’il est propulsé, s’échoue plus loin, au milieu des corps.

succès : zen arrive à adoucir sa chute ; quelques ecchymoses mais rien de très grave (( pour le moment )).
échec : zen retombe mal, et se casse un poignet (( dsl @andrea davis c'est mort pour le bday le 29 dec )).

Spoiler:

Le membre 'Zenith Saito' a effectué l'action suivante : Coup du sort

'Succès / Échec' :

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