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Hua Prénom céleste qui s’envole pour choyer les tympans des anges, Hua qui est merveille au milieu de ces ( joyaux inestimables ), brillent les étoiles dans ses yeux curieux, où la candeur n’a cessé de vivre et de s’épanouir avec le temps ; Lian l’héritage qui coule dans les veines sous la porcelaine qui recouvre la belle, le nom joliment gravé sur ce visage angélique et c’est que le tout résonne comme la plus douce mélodie, transperce les cœurs de ces notes ( mélodieuses ) pour prendre place dans les royaumes luminescents.

21 ans Douceurs qui planent au-dessus de la tête de l’enfant. Petite poupée que l’on ne peut ( pas ) enfermer, gamine à l’esprit libre, désireuse de connaître les bijoux de ces âmes qui illuminent les cieux, de ces voix qui murmurent contre ses oreilles lorsque le soleil se couche sur un monde ( fatigué ).

03 10 98, Xi'an Les cris se sont fait entendre alors que les dieux pleuraient sur la capitale la venue de cet ange au regard éclatant, si fragile entre les doigts tendres de la mère, si ( vulnérable ) entre les mains fortes du paternel ; nymphe au milieu de ces dieux, ô c’est qu’elle n’a cessé d’embellir le jardin d’Éden de ses sourires.

Chinoise Cruor qui porte en lui, tous les effluves de la belle ( Chine continentale ), continent céleste qui trône en tant que roi au milieu de ces divinités rayonnantes, héritage inviolé malgré les générations qui se succèdent.

Pur C’est presque une fierté chez eux, la gloire d’une famille qui s’écoule dans ses jeunes veines, alors que la valeur du sang n’a plus autant d’importance. Hua qui s’en fiche, Hua libre, Hua qui aime tout ce qui se refuse à seulement la ( perfection ), car elle, c’est dans l’imperfection qu’elle trouve ce qu’elle ne peut trouver ailleurs.

29 cm,bois de bouleau, ventricule de coeur de dragon Longue et fine, élégante entre les doigts de l’archange, mains d’enfant dans lesquelles la belle trouve refuge. Éternelle pureté, calme et sérénité du bouleau pour épouser la ( délicatesse ) de Hua. Puissance éclatante dans le cœur de la baguette, le dragon qui crache son feu, ardeur évidente reliée au myocarde libre de la gamine.

Mizu Hua, l’eau qui dort, aussi calme que violente, aussi belle que destructrice dès lors qu’elle se déchaîne contre les corps, contre les rochers où elle vient s’éclater, force presque ( effrayante ), et le courage qui ne quitte jamais le cœur.

Étudiante en arts visuels, modèle & photographe Et c’est l’art qui a frappé l’enfant de toutes ses divines formes, qui ne cesse de s’écouler de ses doigts fait d’or, qu’importe ce qu’elle ose toucher, les (  merveilles ) naissent de ses phalanges angéliques. Elle a le visage d’une nymphe, couvée dans les jardins des dieux, elle est admirée, elle est désirée la môme, lorsque les objectifs se posent sur elle, la ( grâce ) qui émane de chacun de ses gestes, et la ( passion ) qui prend vie lorsqu’elle se retrouve à inverser les rôles, lorsque c’est elle qui domine derrière l’appareil.

Musique & Tire à l’arc Elle a la main légère, Hua, elle a les doigts doux lorsqu’ils se posent sur les touches du piano, alors que les mélodies viennent charmer les cieux, ô c’est que les notes révèlent toute la ( sensibilité ) qui anime le myocarde, vulnérabilité qu’elle monre rarement, parce que tout réanime en elle les souvenirs d’un passé qui fait encore mal. Besoin ( vital ) de se défouler, de faire sortir les pensées qui nécrosent l’esprit lorsque celui-ci tente de trouver le repos de l’âme. Guerrière, battante portant ses faiblesses cachées derrière sa fierté et son masque, Hua excelle dans tout ce qu’elle touche.

Confortable Petite princesse au milieu de ces princes, elle n’a jamais manqué de rien, car elle est parée de bien des bijoux, bien des joyaux qui brillent dans le noir. L’argent qui n’a ( jamais ) manqué, et elle ne connaît pas, la difficulté dans cette vie si impitoyable envers les mortels.

Célibataire Hua, ô elle tombe amoureuse du souffle qui s’échoue contre sa peau porcelaine, de ces lèvres dont elle ne peut se passer, les courbes masculines qui ont défilé comme leurs sœurs, mais c’est sur les siennes que le regard s’est accroché, la jolie gueule qui hante les songes depuis ( cette nuit ), ses orbes qui ne quittent jamais sa mémoire, elle est sa fin, elle est son commencement, Jia.

Colombe Symbole de l’amour, de la pureté et de la paix, la divine colombe se fait calme aux côtés de l’esprit libre. Beauté légendaire de l’animal immaculée, apaise l’âme extravertie de l’enfant, contraste évident pour les deux âmes ( sœurs ).

Cannelle de Chine Effluves qui chatouillent le nez, réveille les souvenirs d’antan ; cachés dans les méandres de sa mémoire. Douceur sauvage sur les papilles juvéniles, les saveurs qui ( explosent ) autant que les merveilles. Lotus, car rien n’est plus beau que les fleurs qui naissent sur ces lacs éternels, fleur ( immortelle ) qui vient éclairer les ténèbres de sa beauté et de sa lumière. Parfum floral, parce que ( maman ) le portait si bien à son cou, parce qu’il a bercé toute son enfance, et rappelle douloureusement les souvenirs qui n’appartiennent plus qu’au passé désormais.

Chevreuil Douceur qui touche le cœur blessé de l’enfant, l’animal qui tente d’apporter la paix et guérison, mais il n’est que souvenir, fantôme du passé. Parce qu’il se tenait autrefois aux côtés de la divine ( mère ), et que la mémoire ne fait que revivre chaque instant baigné dans le soleil.

Mort Parce que la divine faucheuse lui a tout volé, les sourires comme la chaleur des mains qui caressait son visage de poupon, mélodie enchanteresse qui s’est violemment brisée, sur le sol où les éclats ne seront jamais retrouvés. Elle a peur, gamine incapable de faire le deuil, elle a peur que tout s’effondre ( encore ), peur d’être la prochaine.

Famille N’étaient-il pas beaux ? Les anges, avant que le déclin ne sonne, avant que le chaos ne vienne frapper les corps abîmés. N’étaient-ils pas beaux ? Les parents ( ensemble ), entourés de leurs enfants, les rires qui sonnaient comme la gloire, comme le bonheur qui n’a jamais autant rayonné qu’à cette époque. Et elle s’en souviendra toujours, Hua, de ce passé qui réchauffe ses entrailles lorsque les nuits sont difficiles, loin des bras qu’elle voudrait retrouver.

Curiosité ( maladive ) lorsqu’elle que les substances ont été essayées, mais c’est que ça n’a jamais suffit pour la charmer, l’enfant qui s’accroche encore à la nicotine et aux liqueurs divines qui viennent éradiquer l’amertume dans le fond de sa gorge, tentent de faire naître de nouvelles saveurs en son sein. Elle a ses boucles discrètes qui pendent de temps en temps le long de son visage, illuminé par les étoiles, qui viennent sublimer l’ange qu’elle est. Épiderme marqué de l’encre, tatouage discret, ( secret ) sur les côtes, signification qui n’appartient qu’elle, Hua qui ne livre pas encore tous ses mystères.

星 — Elle avait les mains douces, maman, elle avait cette voix mélodieuse, lorsqu’elle contait ces histoires à ses tendres enfants, lorsqu’elle bordait la princesse d’un royaume encore trop grand pour elle. Elle était reine, elle était ( divine ) alors qu’elle se tenait droite, fière de ce qu’elle avait créé de ses propres mains. Elle rayonnait tant, aux côtés de ses anges qu’elle choyait d’un amour sans limite. Parce que c’est ainsi que le cœur était guidé, délicatesse dominante, l’affection bien plus grande que tous les êtres que porte la terre en son sein. Mais l’éclair fatal s’est abattu, ne laissant plus rien de la belle, cruor décorant les vêtements immaculés et la peau nacrée, encore pure de toute souillure. Lame trop ( tranchante ) qui s’est sauvagement planté, et la vengeance a laissé un goût amer dans les gorges. On lui a arraché, la plus belle de ses étoiles, à l'enfant qui n'a cessé de pleurer la douce mère, parce que les bras ne sont plus là pour calmer ses craintes.

王子 — Princes du royaume, baignés de la lumière éclatante sur leur belle gueule. Pouvoir et gloire, c’est qu’ils ont tout, les enfants, ils ont tout, les fils qui n’ont jamais manqué de rien, qui n’ont ( jamais cessé ) de rayonner dans les yeux de l’enfant qu’elle était. Protecteurs, Hua qu’on voulait garder des dangers du monde, Hua que l’on a toujours voulu canaliser car incapable de voir les pièges qui finiront par l’emporter jusque dans les abîmes du tartare d’Hadès. D é c h i r u r e. Lorsque la famille a sombré dans les méandres, les cœurs éclatés et les mots qui ne se sont jamais montrés aussi sauvages lorsqu’ils s’échappaient des pulpeuses. Elle refuse, Hua, d’accepter cette nouvelle vie, elle refuse que l’on efface le passé si soudainement. Elle refuse qu’on l’enferme une nouvelle fois dans cette cage dorée, Hua bien trop libre, Hua qui vole de ses propres ailes, qui se libère de ses chaînes nécrosantes.

キング — Il a les mains ( moins ) douces, plus fortes, plus grandes, le père, roi d’un empire. Il a la fierté sur ses épaules, il a la splendeur sur sa couronne forgée dans l’or et les joyaux inestimables du monde. Beauté froide, pourtant l’amour n’a jamais faibli dans le cœur de l’homme. Elle n’en avait jamais douté, Hua, parce qu’il était modèle, il était celui qu’on ne pouvait pas déchoir de son trône. Ô il n’a jamais faibli, même dans le chaos, même lorsqu’on lui a arraché le cœur. Mais en avait-il un, pour la divine mère ? Car c’est dans les bras d’une autre de ces nymphes de l’Olympe que l’homme a trouvé réconfort et affection. Mariage m a u d i t, mariage au goût de haine dans la bouche de Hua, elle qui ne l’acceptera jamais, elle qui voudrait retrouver le bonheur d’antan, sa famille d’autrefois, mais ( impossible ), lorsque les anges dérisoires ont emporté les âmes si haut dans les cieux.

1998 Les étoiles filantes qui s’écrasent sur le sol, s’écrasent sur la terre marquée de ses péchés. Et l’une se perd, l’une s’éloigne dans sa chute fatale, petit astre à l’éclat fébrile lorsqu’il se dépose sans délicatesse aucune dans les doigts d’une reine. Doigts de fée, doigts salvateurs pour le réparer, pour qu’il puisse un jour rayonne de toute sa lumière, de toute sa puissance. Hua est la dernière lueur de cette famille, Hua sonne comme la ( g l o i r e ) depuis son arrivée, depuis sa naissance. L'avenir qui se préparait déjà à rayonner dans ses orbes juvéniles.

2005 Lettre qui arrive enfin à destination, l’enfant que l’on veut prodige, l’enfant choyé dans les bijoux et l’or qui coule entre ses doigts candides. Gamine que l’on envoie si loin de la maison familiale, pour retrouver les frères aînés qui jonchent déjà les murs de l’école. Ô Hua, elle y découvre une toute nouvelle vie, un tout nouveau monde lorsqu’il se met à ( éclore ) dans ses entrailles.

2014 Myocarde éclaté. Cœur bousillé. L’avenir, l’enfance, le passé, se brisent en tant de morceaux qu’on ne pourra jamais les réparer. On lui vole celle qu’elle a toujours aimée, Hua, on lui retire la douceur de sa mère, sa force, son inspiration. Elle pleure, l'enfant, elle pleure et frappe le monde de ces bombes cristallines. Les anges sont venus la chercher, pour l’emmener décorer les cieux parmi les beaux astres. Geste cruel, parce qu’elle s’est évanouie dans la violence, sans qu’on ne sache jamais ( p o u r q u o i ), sans que l’on ne connaisse la nature de ce geste infâme.

2019 Union maudite, nécrose des cœurs, amour ( i n t e r d i t ) entre les âmes que l’on refuse de voir ensemble. Roi qui a fait de cette femme sa nouvelle reine, roi qui refuse d’écouter les caprices de l’enfant, le chant d’espoir qui se meurt à la douleur de la perte qu’elle peine à enterrer. Deuil qui ne se fera ( jamais ). Elle refuse, de le voir aux bras de cette femme, vipère qui ne lui inspire rien de ( bon ), Hua refuse, et les mots sont poisons, paroles acerbes, symphonie des myocardes qui se brisent. Relations qui ne sont plus dans la famille éclatée en deux. Hua contre le monde, Hua contre ceux qu’elle a tant aimé. Seule.

2020 Nuits secrètes, le nom gravé sur ses lèvres, les formes gravées sur le bout de ses doigts, alors que les songes se meurent lorsqu’( e l l e ) y apparaît sans cesse. La mémoire qui ne peut pas l’oublier, parce qu’elle est hantée, Hua, par son nom. Elle veut des réponses, à ses questions qui torturent l’esprit, mais ne veut-elle pas bien plus ? Capricieuse princesse, elle rêverait de l’avoir entre ses bras pour l’( éternité ) par simple é g o ï s m e. Mais est-ce là, la réelle raison ? Elle lui offrira le monde, elle lui offrira les étoiles, pour celle qui apporte la paix dans le cœur cabossé.