— incapable of making alright decisions, and having bad ideas. (reytlas)

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04.09.2020, 7 pm

Sept heures passées et dans la tête comme un compte à rebours anxieux, il n’en perdait pas le compte, alors que la marée agitée de la foule faisait s’ouvrir et se fermer les portes automatiques de l’hôpital. Blouse blanche et teint gris, les plis de la chemise qu’il portait sous son habit de travail froissés par les heures diurnes –il avait passé une énième de ces journées trop longues, qui n’attendent que le déclin du soleil pour assommer l’homme hagard. Pourtant, il avait dit oui, sans avoir eu un véritable choix, à la proposition de Reyn. D’un part, parce qu’il se sentait redevable de quelques conseils altruistes, de l’autre, parce qu’il avait peur, ce soir, de se retrouver seule avec ses pensées qui flanchaient. Il avait pourtant l’habitude crasse de plonger dans les recoins d’un esprit fouillis, ponctué de souvenirs effacés, flous, et de noirceurs dont il ne mesurait pas l’étendue –là où il préférait aller, c’était au royaume des connaissances, emmagasiner les faits et dévorer les attentes pour n’être qu’une machine à réfléchir, à autre chose qu’à lui-même. Not much into introspection, pourtant il connaissait Reyn et ses habitudes tenaces, le cœur serré de se retrouver face à lui-même. Il savait cependant qu’il serait assez bon pour ne le forcer en rien. Alors il tourna son visage vers le ciel, ignorant les anonymes le bousculant parfois. Le soleil se couchait. Il allait pleuvoir.
Il avait le pas rapide et presque nerveux, cadence semblable à la sienne, mais manière d’apparaître différente. Reyn dégageait une sorte de confiance, aura électrique qu’il lui enviait. Lui marchait vite, parce qu’il était sans cesse pressé, comme hâté d’échapper à lui-même. Deux rapides. Une ombre et la comète. Atlas regretta de ne pas avoir cédé, comme beaucoup d’autres de son âge, à la tentation des cigarettes sorcières qu’il voyait pendre ça et là aux lèvres des gens. Peut être que la fumée aiderait son ventre noué en permanence. Mais, malgré tout, il tenta d’afficher un sourire mal assuré.
« Hi.  Please don’t make me do something I will regret. »

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04.09.2020, 7 pm

Il sait parfaitement où il se rend Reyn, n’a que son objectif en tête. Leur trouver rapidement un coin tranquille où enchaîner les verres sans se soucier du temps qui passe ou des oreilles indiscrètes. Mais pour y parvenir il faut d’abord qu’il le remarque dans la foule et c’est à son odeur qu’il le traque plus qu’en le cherchant du coin de l’oeil. Sens aiguisés du coyote en guise d’aide, il flaire l’emprunte caractéristique que laisse la faucheuse après son passage, sachant qu’elle le mènera assurément au mizu. « I came exactly to make you do something you’ll regret dude. That’s the whole point really. » Rétorque-t-il face à ses salutations avant de passer un bras autour de ses épaules pour l’entrainer à sa suite. Alors il marche peut-être tel un conquérant à travers les passants, entrainant Atlas dans son sillage, car il a le sentiment illusoire que la nuit leur appartient.

Les deux sorciers délaissent bien vite la modernité fourmillante de monde pour les recoins plus traditionnels et calmes de Fuji. Parmi les échoppes se distinguent quelques bars discrets où ils pourront s’attabler sans craindre d’être dérangés. Et c’est dans l’un des plus vieux qu’ils trouvent refuge, saké sorcier commandé par l’américain dans un japonais impeccable au tenancier qui ne tarde pas à revenir avec une bouteille ainsi que deux verres. « First we drink, then we talk. » Sont les seules instructions qu’il veut bien offrir à Atlas avant de remplir leurs verres à ras-bord. Et il force presque la céramique pleine d’alcool dans les doigts de l’étudiant avant de lever la sienne pour la descendre d’une traite. « Come on, trust me on this. Bottom’s up, chop chop ! » Et le voilà qui enchaine immédiatement sur un deuxième shot, œillades encourageantes à l’appui pour convaincre son invité d’en faire de même. Les langues ne se délieraient pas seules et il fallait à Atlas toute l’aide possible afin d’avoir les idées suffisamment claires pour affronter des vérités auxquelles il ne semblait pas prêt à se confronter sobre.

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04.09.2020, 7 pm
(tw : mention de mort, accident de voiture).

Un bras engageant autour de ses épaules et même s’il sait qu’il n’a rien à craindre, le corps entier qui se crispe. Atlas ne supporte pas d’être touché, peu habitué au contact d’une peau autre que celle, froide et pâle des corps sans vie, peu habitué à la tendresse. Les étreintes ou les poignes qui rappellent des souvenirs évanescents de laboratoires et d’hôpital, d’incitation à la bonne posture et de ces embrassades qu’on nous force à subir étant enfant, pour faire bonne figure. Il ne comprend pas l’intérêt que les autres ont à vouloir se toucher, et pourtant, quelque part, il sait. Que ça devrait être normal. Que c’est lui, qui ne l’est pas. Alors il marche, et suit le pas. Reyn ne te veut pas de mal. Reyn est ton ami. Il serre les dents, inspire, silencieux, tente d’effacer le mauvais pressentiment qui s’est formé dans la gorge et prend plus de place qu’il ne devrait. La nuit se lève. Il se sait en sécurité, il pense. Il croit.
Son regard dévie sur le verre, et la boisson à la couleur vermillon tournoie et lui donne déjà la nausée. Reyn a déjà bu le sien, et il doute. La première et dernière fois qu’Atlas a trempé ses lèvres dans le liquide alcoolisé, c’était il y a plus de deux ans.  Un verre ou deux seulement et la tête lourde, l’esprit brumeux mais enjoué, et la route qu’il n’a pas su prendre, la voiture, Sloane, l’impact, le sang, le sang –de la même teinte que le liquide dans son verre, plus sombre, menaçant. Une grande inspiration, et il repousse son verre de la paume. Sans être capable d’y arriver, malgré la chaleur et les encouragements de Reyn. “ I’m sorry. Can we… Can I have another drink? Anything, just. Not this one.” Résilience, céder un peu pour éviter de perdre beaucoup. Il ne laisse pas le temps à l’autre de s’interroger, ou de l’interroger lui, sourire factice expert en promesses fausses qu’il dépeigne pour détourner l’attention. Ne pas éveiller les soupçons. “ Shouldn’t a prefect like you have an exemplary behavior? I reckon drinking on a school night surely doesn’t fit the image of it.”

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04.09.2020, 7 pm

Il ne remarque même pas qu’il fait déjà tout de travers Reyn, perdu dans l’euphorie d’une nuit au programme spontané. Et cette fois, c’était la nouveauté qui faisait vibrer tout son être, gamin galvanisé par l’inconnu, peu habitué à naviguer dans cette configuration avec nul autre qu’Atlas. Deux opposés qui se retrouvent pourtant ensemble ce soir et qui devraient apprendre à s’apprivoiser pour que le moment reste agréable. Heureusement pour le mizu, les accolades du denki ne s’attardent pas indéfiniment, il finit par le délivrer sitôt la foule quittée pour mieux lui faire signe d’entrer.

Mais voilà que vient une deuxième bavure entachant un peu plus ce tableau singulier. Encore une fois, Hawkins, bien qu’observateur en temps normal, ne le remarque pas, trop occupé à descendre ses verres. Il lui faut l’intervention d’Atlas pour froncer des sourcils surpris face à sa requête. « Oh shit, sorry dude. I mean, yeah sure, just order whatever you like. I’ll take care of this one. » C’est un peu maladroitement qu’il lui tend la carte des consommations où les images animées des cocktails scintillent sous les prix affichés avant de remplir son verre à nouveau. Et glisser celui d’Atlas tout sauf subtilement jusqu’à lui pour le descendre dans la foulée. Après tout, il ne fallait rien gâcher.

Ce dernier l’apostrophe d’une question qui lui arrache un éclat de rire bref mais sincère, bien qu’un brin moqueur. « As long as I attend my duties like a champ’ I’m fine. So be a sweetheart and don’t snitch on me. Or do, I don’t really care actually. » Il avait toujours des rescue balls sur lui pour s’assurer d’arriver sobre en cas d’urgence et le fait qu’il soit dans les petits papiers de son directeur de maison était également non-négligeable. Oui, parfois Reyn se croyait intouchable. Défaut de famille, la faute à l’hémoglobine qui coulait dans ses veines américaines. « Shouldn’t we talk about what you asked me earlier? I reckon it’s why we’re here for and don’t forget your order, I didn’t came all this way to drink alone. » Il se prend au jeu de voler la mécanique de ses répliques pour les lui retourner avec une arrogance amusée, le sourire aux lèvres comme un enfoiré.

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04.09.2020, 7 pm

Il aurai aimé dépeindre de faux sourires comme à ses adelphes dont il était forcé d’apprécier la présence –mais Reyn, aussi agaçant qu’il pouvait parfois l’être, n’étaient pas de ceux-là. Même si sa mauvaise influence allait peut être se révéler être un problème futur, il appréciait sa compagnie, et il n’était pas étonné qu’un regard extérieur ait pu en être étonné. En apparence, lui et Reyn n’avaient rien en commun –il sentit d’ailleurs le regard amusé de la serveuse se poser sur lui alors qu’il hésitait sur la carte, se cachant à moitié derrière. « Well, I’m not a snitch. If you feel like you know how to handle your life, it’s fine by me. » You’re probably are doing it better than I am anyway. Il se contenta de hausser les épaules, Atlas avait l’air d’un rabat-joie, mais il n’était pas donneur de leçon. Presque tous ses amis proches étaient de la même trempe : bien plus fêtards et irresponsables que lui, et, quelque part, il les enviait. Il aurait parfois aimé avoir le luxe de ne penser à rien qu’à la prochaine substance qui lui brûlerait les lèvres. En soupirant, il commanda. « Yeah, sure. A Firewhiskey, please. » Breuvage sûrement bien trop fort pour un corps peu habitué, et qui finirait par lui donner le tournis. Mais la dernière phrase de Reyn lui avait fait presque peur, et il aurait besoin d’une dose de courage –ce n’était pas parce qu’il était en confiance qu’il ne voulait pas fuir. Surtout lui-même. « You’re not the psychanalist type. I just asked for advice. No big deal. It’s kind of shitty these days,I guess. » L’esprit flou, qui commençait déjà en volutes alors qu’il posait les yeux sur son verre fraîchement arrivé. Reyn semblait boire les siens comme de la bièraubeurre, et il fronca le nez en sentant le breuvage. « Did I order something too strong ? »

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04.09.2020, 7 pm

« You’re not the psychanalyst type. I just asked for advice. No big deal. It’s kind of shitty these days,I guess. » Les sourcils sont immédiatement froncés en réponse à cette constatation qui allait pourtant à l’encontre de celles qu’on lui avait bien souvent adressées. Il avait le don de finir bon nombre de soirées à parler à des inconnus avec lesquels il refaisait le monde Reyn. Oreille attentive qui ne manquait pas d’exprimer son opinion, qu’il ait tord ou raison. Alors ça lui arrache presque un sourire qu’Atlas le voit autrement. Demi-lune qui ne gracie pourtant pas ses lèvres quand son camarade confie être dans une mauvaise passe. Le malaise n’a pas le temps de s’installer néanmoins. Atlas le chasse d’une question naïve à laquelle Reyn répond en secouant la tête dans un premier temps. « Why don’t you try it out? »  Suit rapidement, lâché avec innocence, l’air de rien. Bouteille baissée pour se resservir, il lève ensuite son verre comme pour lui en insuffler le mouvement. Qu’il se fasse son reflet et goûte à la caresse brûlante d’un whisky pur feu pour la première fois Atlas. « So, what has been shitty exactly ? » Demandé avec calme après qu’il ait posé ses coudes sur la table afin de mieux l’observer. Il va même jusqu’à poser son menton sur l’une de ses paumes pour marquer l’attente. « ’Cause I don’t really bite into that ‘no big deal’ type of shit. If you asked in the first place, it probably means something to you right? » D’aucuns diraient qu’il battait presque des cils Hawkins et ils n’auraient pas eu totalement tord. Seule sa nonchalance apportait un semblant de normalité à la scène offerte aux éventuelles œillades curieuses les ayant pris pour cible.

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04.09.2020, 7 pm

Sous-estimation, de soi, des autres. Reyn lui avait toujours semblé agir avant de réfléchir, et c’est ce qu’il appréciait –s’il ne s’entourait que de personnes trop cérébrales, comme lui, il finirait par exploser, et il était déjà à deux doigts, Atlas au bord du vide comme le souffle qu’on retient avant la chute. En permanence. Mais Reyn était aussi l’évidence même d’une sagesse qu’on ne soupçonnait pas, il en avait été le premier étonné, à se dissimuler dans l’attitude trop abrupte des premiers regards, il dissimulait un cœur qu’il se targuait de connaître, au moins un peu. Ils n’étaient, après tout, l’un pour l’autre que des fragments. Mais il était heureux, malgré son habituelle maladresse, de passer un moment avec lui. Même si ses mots lui donnaient envie de se cacher sous la table. Mais il hocha la tête, et trempa ses lèvres dans le breuvage. Le brasier qu’il ressentit peina à faire son chemin le long de sa gorge, mais il réussit à boire une infime portion de son verre. C’était déjà une victoire. Reyn n’en aurait probablement pas conscience. Mais il ressentait une certaine fierté, même s’il toussa en sentant les flammes monter dans son œsophage. « I feel like a phoenix ending his own life. » Mais plus question maintenant de fuir les interrogations qui fâchent. Atlas poussa un soupir –il lui avait demandé conseil en premier lieu, et il lui fallait bien assumer. Pourtant sa voix, d’habituelle portée insignifiante, était plus basse encore. « I feel like I’m… Something’s wrong, in my head. And I’ve never felt like this before but I get –when I spend time with him, I get, flustered. Even when I’m reading messages. I don't like the sound of my own heartbeat, it’s too loud and I want to make it stop. » Corps rejeté en arrière sur le siege qui craqua un peu sous la pression, il but une autre gorgée, un autre effort, et un soupir. « I think I like someone and that’s a big –a huge- problem. »

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04.09.2020, 7 pm

Il réprime de justesse l’envie de lâcher un rire lorsqu’il l’entend tousser, se contentant d’une tape rapide dans le dos pour témoigner de son approbation. « I feel like a phoenix ending his own life. » Face à ça, il ne peut retenir un rire légèrement rauque et n’y répond que d’un hochement de tête pour ne pas risquer de changer le sujet. Main volant à sa poche pour y soustraire une cigarette qu’il n’allume qu’une fois avoir reçu un feu vert silencieux du tenancier, cendrier quelconque ayant volé jusqu’à leur table. Il ne songe même pas à demander à Atlas si la fumée pourrait le déranger, jugeant que le fait qu’elle soit inodore justifiait qu’il n’en fasse qu’à sa tête. « I feel like I’m… Something’s wrong, in my head. And I’ve never felt like this before but I get –when I spend time with him, I get, flustered. Even when I’m reading messages. I don't like the sound of my own heartbeat, it’s too loud and I want to make it stop. » La confession entraine un moment de battement où la fumée s’échappe de ses narines, il se reprend néanmoins rapidement en tirant une nouvelle taffe pour mieux peser les mots du mizu. Et alors qu’il allait se fendre d’un : you like him, Atlas le prend de court en en faisant la constatation de lui-même. « I think I like someone and that’s a big –a huge- problem. » Ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère, Hawkins connaissait suffisamment son camarade pour réaliser que cela lui en coûtait presque de l’avouer. Il va même jusqu’à boire sans que Reyn n’ait à le lui rappeler. Signe que le denki reconnaît pour être conscient qu’il se réfugiait lui-même bien trop souvent dans l’alcool en guise de stratégie d’évitement. « I get that new can be scary to you but it doesn’t necessarily need to be a bad thing dude. Nothing’s wrong with you, you’re allowed to like someone. Even if that someone is a guy. » Il commence par l’essentiel l’Américain afin que Deus-Felis se mette dans la tête qu’il n’y avait rien de mal à être attiré par le même sexe. Il comprenait néanmoins que ce soit déstabilisant, lui-même ayant passé la moitié de sa vie à se voir au bras d’une femme avant de comprendre que le genre lui importait peu en réalité. « How is it a huge problem? » Qu’il demande enfin, pour comprendre si le soucis venait du fait de possiblement aimer pour la première fois ou que ce soit dû à une éventuelle remise en question plus profonde.

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04.09.2020, 7 pm

Les mains croisées sous la table dans un geste nerveux, et les aubes navrantes des confessions qui semblent difficiles à sortir. Atlas n’est pas de ceux qui déposent leur cœur dans leur paume pour l’offrir aux autres -il aimerait bien, mais déjà trop vulnérable, la protection se mue en instinct de survie. Reyn est quelqu’un de confiance -jusqu’à un point où la confiance et les obligations fusionnent, mais sur ce point, il sait qu’il peut lui dire. Essayer, du moins, de formuler dans le brouillard d’un esprit jonché de ruines des mots. Tenter de se faire comprendre. Il sait les mots qu’il a déjà prononcé, ceux qui sont sans équivoque, et devine le sourire habituel de Reyn alors même qu’il évite son regard. Foutu pour foutu. Un silence de quelques secondes. Il ne comprendrait pas, et il ne lui en voulait pas, car il n’avait pas l’intention de lui donner toutes les clés pour. Atlas soupira en laissant sa tête tomber en arrière un instant, signe d’épuisement. « I don’t know if I’m allowed to. Or… If I’m even made for this sort of things. Did you know my family gave up on finding me a fiancée ? » Un rire faux, amer. Un mal pour un bien aux relents de regret. « At first, I was glad. But they’re determined with my little brother, so… That must really mean something is wrong with me. » Regard fixe dans le verre déjà vidé d’une partie. « The problem isn’t liking boys. It’s… Well I mean no, it’s not fine if I do, but I’ll deal with it eventually. The problem is liking anyone. And the consequences it may bring. »