MIKROKOSMOS
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Gaia Belacqua
Gaia Belacqua
your world starts crashing down (berlioz) Fb62a3c2ee70cce47cd2ebe1d287aa56768addb3jabberwocky, margot — she/herIRL : natalia dyer (astoria).Avatar, Crédits : 1013Messages : 8RPs : 6 548Gallions :
your world starts crashing down (berlioz) Bqx5Z94
we accept the love
we think we deserve

☼ TAURUS ☾ SCORPIO ↑ TAURUS
ENTJ-T
Spoiler:
Disclaimer :
PANDORE ·· GAIA ·· SAEBYEOG ·· INHYUK
Multicomptes :
21.04.2001 ·· 21yo.Naissance & Âge : she/her.Pronom(s) du personnage : #A3C4BCCouleur de dialogue :
ÉTUDIANTE
(danse et technomagie ·· 4ème année)
studieuse, parfois trop, incapable de compter les heures, les sourcils froncés, la langue serrée entre les lèvres et les ongles qui tapent frénétiquement sur la table, déterminée à l’excès pour des bonnes notes et la fierté, la sienne autant que celle de sa mère. Vie toute tracée.

PRÉFÈTE
(depuis avril 2019)
symbole de mérite par excellence, elle porte sa maison en étendard, fière et loyale aux mizus. Elle y voit aussi une nouvelle manière de briller, de se faire une place dans une maison qui ne pouvait qu’être la sienne.

VIOLON
(16 années de pratique)
elle y met toute sa rigueur, sa patience, sa concentration. Les gestes sont mesurés, posés, rendus instinctifs par les années de pratique, alors quand ses yeux se ferment parfois les mains continuent seules, n’ont plus besoin d’être guidées.
Occupation :
GODAÏ EAU
(13 années d'expérience)
• état et température : seuil 3, température.
• soins : seuil 2, bien-être.

ROKUROKUBI
(transformation le 25.05.21)
• contrôle de la morsure : seuil 1, amélioration.

3 points restants.
Particularité(s) :
FAMILY (even a broken one)
calista ·· mom, me regarder dans tes yeux
olympe ·· sœur disparue, pleurer une illusion

LE GANG (one of the boys)
tianyi ·· soulmate, s'apprivoiser
seiren ·· bff, s'aimer et s'épauler
yuan ·· grand frère de cœur, pour un sourire
ambrose ·· bff? à tâtons

LOVE (butterflies)
deion ·· enemies, star-crossed lovers something
mehiel ·· j'ai la tête dans tes nuages
inwoo ·· crush & ex-date, t'en vouloir Amor
lazar ·· one-sided childhood love

SE LIER (friends?)
lloyd ·· mentor roku, main tendue
yujin ·· ami (friendzone oups), you're enough
rose ·· coloc, s'accepter
niccolò ·· le grand méchant loup

S'ÉVITER (holding grudges)
noé ·· tensions, main dans la main
hikaru ·· ex-ami, trahison
alistair ·· biting addict, péché capital
kavi ·· you hurt yuan
Relations :
ambrose II ·· 15.09.21
rose ·· 20.01.22
calista II ·· 01.02.22
olympe ·· 02.04.22
tianyi VIII ·· 15.05.22
deion II ·· 15.06.22

alistair ·· ambrose ·· calista ·· inwoo ·· hikaru ·· le gang ·· lloyd (télépathie) ·· mehiel ·· rose ·· seiren ·· tianyi ·· yuan ·· yujin
Plume à Papote :
— PRÉFÈTE MIZU ❝ safe with me
your world starts crashing down (berlioz) Fb62a3c2ee70cce47cd2ebe1d287aa56768addb3
IRL : jabberwocky, margot — she/her
Avatar, Crédits : natalia dyer (astoria).
Messages : 1013
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25.05.2021
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Le feu est rouge mais Gaia ne bouge pas, dépassée par des silhouettes pressées de rentrer pour retrouver leur moitié et elle, seule, qui regarde le vide en se repassant la dernière heure, en se disant qu’elle allait sans doute le rester encore un moment. Avec des si, on referait le monde, mais elle elle voudrait juste pouvoir mettre Paris en bouteille et recommencer la soirée.
En tous cas c’est ce que pense la Gaia d’avant-la-chute, heure moins quinze minutes avant l’explosion. Après, il fait froid (pourquoi est-ce qu’il fait si froid, un soir de mai ?) et à la fin, il ne reste que son cœur écrasé sur l’asphalte et son corps qui attend la fin — ou l’inverse.
Retour en arrière.
Le feu est rouge mais Gaia ne bouge pas, se refait la conversation en boucle, se dit que ce rendez-vous était une erreur, que l’amour ce n’est décidément pas fait pour elle. Que si le premier n’a pas fonctionné les autres ne le pourront pas non plus. Le poing serré et les sourcils froncés, énervée, elle s’est levée et a quitté la table d’un bond, parce que c’en était trop, parce qu’ils étaient trop différents, parce qu’ils ne seraient jamais d’accord — pas sur ça, en tous cas. À quoi ça servait de continuer, alors ? Elle s’est laissée avaler par la foule pour qu’il ne puisse pas la suivre, ça avait l’air d’être un garçon gentil, il aurait sans doute voulu la raccompagner quand même, peut-être même qu’il aurait accepté de continuer le rendez-vous, qu’il lui aurait dit respecter ses opinions, qu’il donnait son sang bénévolement mais qu’elle avait le droit d’abhorrer ses potentiels destinataires. Alors elle a éteint son téléphone et a brisé volontairement ce qui était à peine naissant, de toutes façons il n’aurait pas plu à maman. Elle a disparu comme elle était venue, les traits enfantins qui tremblaient à l’idée de le retrouver, ce soir-là, à cet endroit-là, de partager un dîner et d’apprendre à le connaître. Elle et lui, pas une autre cette fois, pas pour aider une amie. Il était là pour elle, dommage.
Heure moins six minutes quand elle quitte le carrefour bondé pour une rue qu’elle ne connaît pas vraiment, suivie par une ombre dont elle ne remarque pas l’existence, trop en colère et l’envie de voir sa mère plutôt que d’aller au dortoir. Sauf que d’un coup c’est l’éclipse et Gaia se retrouve au beau milieu, sans lumière pour s’éclairer et les yeux qui distinguent le reflet d’une lame. « Ton téléphone et ton argent, vite ! » D’habitude elle aurait donné sans rechigner, les doigts tremblants et le corps tressaillant. Sauf que cette fois Gaia voit rouge, crépuscule, à tel point que ça remplace l’éclipse et que son esprit se dit je peux le faire. Alors, pour la première fois, l’ourson de son patronus tente de devenir grand. « Non. » Lancé par une Gaia d’avant-la-chute, celle qui ne sait pas, celle qui pour une fois s’est dit qu’elle pouvait se défendre, qui cherchait peut-être à prouver ses torts au gentil garçon.
L’ombre n’était pas d’accord. C’est la chute, sauf que dans sa genèse la pomme a été remplacée par un couteau et la connaissance par la mort. Le serpent s’en est allé avec son téléphone, a disparu derrière sa propre éclipse. Avalée par la foule il y a une dizaine de minutes, cette fois Gaia est avalée par son sang, les bras ballants, la bouche qui crache et le corps qui se vide sur le béton. Comme quoi, l’amour n’était tellement pas pour elle que la vie a carrément préféré tout arrêter.

Takano Naoyu, Huang Tianyi et Kurri Anla ont feelsé sur ce message

Invité
Anonymous
Invité
25.05.2021
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la nuit est douce.
le fils du tanuki la croit déjà conquise, trop bercé de confiance par les succès qui se sont cumulés ces derniers temps, alignant tous les astres en sa faveur. la lune, nullement pleine, est un sourire lumineux sur le manteau de ténèbres plus piqué de satellites et de pollution que d'étoiles ; mais le tableau n'en est pas moins fascinant. et sous ce voile, il revit, berlioz.

à cette heure sa magie reprend son souffle, oubliant l'apnée imposée le jour par la maladie qu'il sent lui ronger les veines à chaque instant. à cette heure, ses pensées sont tout sauf là où se dirigent ses pas : perdues dans les promesses alléchantes que lui soufflent les dernières avancées des recherches liées à sa thèse — des recherches liées à meruem. à cette heure, il voit vibrer de gloire l'avenir qui lui a si souvent paru noir, au point d'en oublier de se soucier de l'instinct ekisha qui lui rappelle que tous les bonheurs se payent. peut-être croit-il juste, naïvement, avoir assez payé pour mériter que le destin accorde ses faveurs aux siens ; mais il a tort. les élucubrations et espoirs sont vains, là où l'instinct ne se trompe jamais.

c'est sur une odeur métallique que tout bascule. elle embaume l'air avec subtilité, touche enivrante surfant sur la brise d'une soirée humide et fraîche. elle le titille et, peu à peu, le ramène à l'instant. rues bondées, foule fiévreuse, et en son cœur berlioz dont les sens s'éveillent un à un. la terre semble tourner droit sur ses axes, mais il le sent : quelque chose cloche. la fragrance s'intensifie, délicieuse et menaçante, et l'instinct se renforce en conséquence ; quelque chose cloche. nagao s'est parée d'un parfum de sang.

dans sa cage thoracique, son cœur s'affole lourdement. ça fait bam. bam. lentement, pesamment, un échos sourd à ses oreilles tandis que son regard chargé de questions sonde les environs. il devrait passer son chemin — mais ce soir à l'hôpital il a apaisé des blessures et l'adrénaline le ronge encore ; lui interdit de nier qu'il sent quelque chose de béant, un corps ouvert.

c'est ce qu'il cherche, de son pas d'abord hésitant, puis précipité, et c'est ce qu'il trouve : une silhouette exsangue suffoquant sur le bitume crasse. pas précipité se fait course. il s'accroupit à ses côtés, sur ses talons ((ses manies lui interdisent de s'agenouiller)). blouson ôté et roulé en boule pour lui surélever la tête tandis qu'il prononce clairement. hey, can you hear me ? sa mallette heurte le sol, s'y ouvre pour cracher sa baguette et quelques fioles sélectionnées avec soin pour compenser la perte de sang ; mais elle est trop importante, ce ne sera pas suffisant. you're not alone anymore, assure-t-il pourtant, pour la calmer autant que possible, limiter les mouvements, tandis qu'il contacte les secours, d'un sortilège. dans les yeux de l'inconnue brille une peur de proie ; c'est le regard de quelqu'un qui sent la vie défiler entre ses doigts et qui perçoit les contours de la mort, déjà. berlioz ne panique pas. hold on, the emergency services will be there in no time, promet-il, pour qu'elle s'accroche. il tente de freiner l'hémorragie, analyse, réfléchit. pourtant tous les constats qui lui battent aux tempes mènent à des routes qui ne lui conviennent pas : c'est mauvais. de plus d'une façon, dont l'une inhérente à lui-même : l'odeur pénètre sous sa chair, menace d'éveiller un autre instinct. tout ce sang qui le macule éveille une soif irrésistible. et toutes les pertes dues à la plaie serait un incroyable alibi, susurre le monstre en lui. il pourrait la vider de ce qu'il lui reste et échapper à toute accusation—

NON !

everything's gonna be okay, ment-il. ses mains tremblent de résister à ce qui gronde en lui, de plus en plus fort, mais : NON. il lui faut seulement tenir jusqu'à l'arrivée des secours : ici, sans matériel, paumes plaquées sur la plaie pour contenir le flot incessant, il ne peut faire que le strict minimum. la jeune femme ne pourra pas s'en contenter bien longtemps. et le temps joue contre lui ; les secours n'arrivent pas. et le regard ne brille plus tant à présent, ni de peur ni de vie. il passe de brodé de larmes à vitreux.

c'est à ce moment-là que vient la panique. quand l'impuissance se cristallise — et qu'autours d'eux, les sirènes ne hurlent toujours, toujours pas, alors que défilent les secondes-éternité, dont les contours s'annoncent fatals. s'impose alors la certitude terrible d'une mort imminente, qui glace berlioz, tandis que l'horreur gagne en ampleur et enserre son cœur de ses serres cruelles. il songe à toutes ces fois où on a tenté de lui apprendre à lâcher prise. il pense à toutes ces fois où il n'y est pas parvenu, encore trop jeune pour accepter de perdre des patients. il pense et pense jusqu'à ne plus pouvoir, jusqu'à se perdre dans le brouillard ; et il ne pense plus vraiment, lorsque ses crocs s'affutent, lorsqu'ils percent la peau tendre. pour y trouver ce qu'il reste de vie, coûte que coûte, et donner en retour un peu de la sienne, poignet entaillé pressé contre les lèvres pâles qui semblent dire quelque chose.
Gaia Belacqua
Gaia Belacqua
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25.05.2021
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Est-ce qu’elle a fermé la porte, avant de partir ? Est-ce qu’elle a dit à maman qu’elle l’aimait, avant de partir ? L’a-t-elle dit suffisamment, dans sa vie ? Qui s’occupera de ses plantes, une fois partie ? C’est fou à quel point les pensées de la fin sont remplies de riens, d’inquiétudes futiles et d’angoisses passagères. C’est peut-être parce que penser au reste devient trop dur, parce que la douleur est telle que l’esprit a besoin de s’échapper, s’envoler, se combler de frivolités. Un monde ne se détruit pas en une seconde, après tout, la destruction prend du temps. Chaque seconde se fait l’écho de la douleur, de la terreur ou des deux, alors parfois pour les faire taire on force l’autre chose, la banalité d’un four éteint ou de draps encore défaits. Alors elle se met à penser à son lit, soudainement, la main qui tente de presser une plaie qu’elle ne veut pas croire béante. Elle le sait fait, plié, propre, elle sait que les draps sont rentrés sous le matelas, comme ce que fait maman, qu’elle pourra s’y glisser facilement, s’endormir paisiblement — aurait pu.
Et la seule chose qui reste, qui tambourine d’évidence, c’est que demain il n’y aura plus personne pour rentrer les draps sous le matelas.
Elle y pense tellement fort, se laisse tellement emporter par ce brouhaha insouciant qu’elle n’entend pas les pas pressés de son salut. Il lui faut cligner des yeux plusieurs fois pour chasser toute perturbation, pour abandonner les draps et revenir à la réalité, aussi cruelle soit-elle, pour comprendre qu’une personne se penche sur elle. Plus de four ni de plantes pour lui changer les idées, alors la douleur revient criante contre sa peau, lui arrache un geignement, le poing qui se serre pour compenser, sans réel succès. Elle ferme les yeux une seconde. « Hey, can you hear me? » Elle ne sort qu’un vague « Hmhm », d’un ton clair et limpide, assuré, la tête qui se hoche lentement. Elle pourrait se dire, peut-être que les pensées se sont arrêtées parce que la douleur va le faire, elle aussi, parce qu’il va m’aider, il va me sauver. Elle ne se dit rien, anesthésiée. « You're not alone anymore. » Mais elle sourit, réellement rassurée, cherche à se raccrocher à ce radeau de la méduse, saisit la jambe de ce chevalier servant, sans oser la serrer, veut seulement vérifier qu’elle ne l’a pas rêvé. Ce n’est pas le cas, bien sûr, il est bien à ses côtés et Gaia en soupire de soulagement et de reconnaissance, loin d’imaginer que la plaie est trop sérieuse et qu’il sera incapable de lui venir en aide. « Hold on, the emergency services will be there in no time. » Jambe lâchée, sa main cherche la sienne et ses yeux les siens, voudrait lui crier sa peur sans un mot, lui demander de ne jamais la lâcher, en silence. Mais ses deux mains sont appuyées sur la plaie et Gaia ne peut qu’abdiquer, les larmes qui coulent sur des joues bientôt plus blanches que roses.
« Everything's gonna be okay. » Elle hoche la tête à chacun de ses mots, lui accorde sa confiance, s’abandonne à ce sauveur miraculeux, persuadée que, même si elle n’en réchappe pas ce soir, il aura essayé. Elle se met à penser aux adieux qu’elle n’aura pas pu donner, chasse la pensée aussitôt, se force à croire que les adieux pourront être des retrouvailles, quelques heures seulement après s’être quittés. Mais l’étau autour de la jambe de l’inconnu se desserre, parce que la main de Gaia n’a plus l’énergie de forcer, perd sa vivacité en même temps que Gaia, les yeux sur le point de se fermer et les retrouvailles de rester des adieux. Elle finit par lâcher sa jambe, les doigts qui tombent sur l’asphalte et son cœur qui ralentit, n’a plus suffisamment de sang pour continuer. La fin s’approche mais Gaia ne voit ni sa vie ni ses proches, l’esprit empli d’une seule pensée, d’une seule certitude à la con, celle des draps rentrés sous le matelas.

Jusqu’à ce que.

Nouvelle douleur — non, nouvelles douleurs, même. Celle de crocs d’abord, qui s’enfoncent dans la peau, cherchent le sang qu’il reste, le dérobent à un cœur trop lointain qui de toutes façons n’a plus rien. Celle de la trahison ensuite, quand le sauveur devient bourreau, d’un coup. Gaia retrouve un semblant de vie, les yeux écarquillés et le cœur qui se met à courir un marathon en comprenant ce qui se passe, persuadée que c’est la fin, que ce monstre va s’abreuver de son sang restant. Plus horrifiée encore quand il approche son poignet de ses lèvres, les larmes qui ne parviennent même plus à couler tant elle panique, le corps secoué par ce qu’il croira être de banales convulsions, la main qui tente de frapper sa jambe pour tout arrêter.
C’est ce qu’elle veut, ce qu’elle cherche, à tourner la tête pour s’éloigner de son poignet, gesticuler, se battre à coups d’onomatopées auxquelles il ne comprendra rien, incapable de hurler, de se faire comprendre. Impuissante, elle pénètre dans son pire cauchemar en tremblant, réunit toutes ses forces pour lui demander d’arrêter. « Please… stop… » Ça ne suffira pas, elle lâche sa jambe pour tenter de faire reculer le poignet qui s’approche dangereusement mais sa main est trop fragile, les suppliques trop silencieuses. « Let me die… » Elle essaie de répéter mais la voix craque, se fend en même temps que sa main est forcée d’abandonner. « I’d rather die… »

Mais c’est trop tard. En une seconde, c’est la Chute, et de celle-là elle ne se relèvera pas.
Voudrait brûler plutôt que de chercher à le faire.

Takano Naoyu et Huang Tianyi ont feelsé sur ce message

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25.05.2021
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les perceptions physiques se sont affutés, aiguisées comme les canines qui lui taquinent les lèvres. du bout de la langue il cueille, au creux de sa lippe, quelques gouttes de sang demeurées accrochées à sa chair tendre ; il se nourrit trop soigneusement pour perdre le contrôle, berlioz, et pourtant l'attrait de l'hémoglobine est d'une intensité qui menace à chaque fois de faire basculer sa sanité d'esprit. c'est la volonté d'entendre à nouveau pulser le cœur épuisé qui le retient. poignet pressé contre la bouche de la blessée, il hésite un instant, puis secoue la tête, navré : i can't hear you. le sang ingurgité bat à ses tempes, au même rythme que le sien. ses prunelles percent la nuit noir, mais pas le désespoir qui macule le bitume. tout son être vibre d'un sentiment d'urgence — et la mélodie désemparée qu'elle chuchotte faiblement, il ne la perçoit pas. save your strength… it's gon' hurt, il confesse, puis assure : then it's gon' get better.

c'est la force du désespoir qui le pousse à tenter ; à tout tenter. le refus de confronter une autre famille à laquelle dire : we tried everything, but s/he didn't make it. i'm deeply sorry for your loss. le refus de voir s'effondrer les vivants face à la faux acérée de la mort. mais le brouillard qui s'étend et qui s'étend encore se fige, soudain, et il : rompt. I’d rather die… w- le mot lui est soufflé des lèvres par le choc. un coup de poing droit dans l'estomac. what ? pensées balayées par une tempête. you can't mean that, il réfute, refuse de comprendre. you can't- c'est trop tard. le système est corrompu et entre ses bras raidis par la stupeur, la cage thoracique se cabre soudain, comme un rejet, et le corps convulse. les sirènes percent enfin le silence étouffant de leur terrible solitude et il se demande : what have i done ?

what have i done ?

dans un état second, berlioz ferme la plaie infligée ; dans un état second il recule, tétanisé. la jeune femme agonise une seconde fois sur le pavé, par sa faute, et que dira-t-elle si elle survit ? qu'elle ne voulait pas de cette simili vie qu'il lui a rendue de force. qu'elle aurait préféré mourir. il est passé par là, berlioz ; il a vu la mort, et elle lui a souri, mais il aurait tout donné pour qu'elle l'oublie. et quand le venin s'est inséré dans ses veines, la rage n'a duré que le temps de s'apercevoir qu'il avait gagné un répit, pour accomplir tout ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire. alors oui, il comprend — il entend. mais soudain, il craint que jamais le flamme du rejet ne s'apaise pour elle. qu'elle se voie souillée, maudite, brisée, à cause de lui.

il n'aurait jamais pensé que le besoin de fuir puisse surpasser le besoin de sang. instinct de survie bravant la tétanie — seulement contenue par le gant de fer de sa morale : il ne peut pas s'en aller. ce serait plus douloureux encore, pour elle. il doit rester.

les gyrophares des secours chassent la pénombre en balayant la ruelle, et ils n'ont rien de rassurant ; désormais, ils semblent annoncer sa fin plus qu'autre chose et pourtant, lorsqu'on lui hurle de dire ce qui s'est passé, qu'on l'éloigne de force comme une menace, il affirme faiblement la seule vérité à laquelle il puisse encore se raccrocher : she was dying. i tried to save her. sa joue s'écrase lourdement contre le pavé où on le presse. des voix s'élèvent, mais il ne les entend pas, allongé face à elle dont le regard vitreux le traverse sans le voir, torturé. ((I’d rather die…)) what have i done ?

Gaia Belacqua
Gaia Belacqua
your world starts crashing down (berlioz) Fb62a3c2ee70cce47cd2ebe1d287aa56768addb3jabberwocky, margot — she/herIRL : natalia dyer (astoria).Avatar, Crédits : 1013Messages : 8RPs : 6 548Gallions :
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we accept the love
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☼ TAURUS ☾ SCORPIO ↑ TAURUS
ENTJ-T
Spoiler:
Disclaimer :
PANDORE ·· GAIA ·· SAEBYEOG ·· INHYUK
Multicomptes :
21.04.2001 ·· 21yo.Naissance & Âge : she/her.Pronom(s) du personnage : #A3C4BCCouleur de dialogue :
ÉTUDIANTE
(danse et technomagie ·· 4ème année)
studieuse, parfois trop, incapable de compter les heures, les sourcils froncés, la langue serrée entre les lèvres et les ongles qui tapent frénétiquement sur la table, déterminée à l’excès pour des bonnes notes et la fierté, la sienne autant que celle de sa mère. Vie toute tracée.

PRÉFÈTE
(depuis avril 2019)
symbole de mérite par excellence, elle porte sa maison en étendard, fière et loyale aux mizus. Elle y voit aussi une nouvelle manière de briller, de se faire une place dans une maison qui ne pouvait qu’être la sienne.

VIOLON
(16 années de pratique)
elle y met toute sa rigueur, sa patience, sa concentration. Les gestes sont mesurés, posés, rendus instinctifs par les années de pratique, alors quand ses yeux se ferment parfois les mains continuent seules, n’ont plus besoin d’être guidées.
Occupation :
GODAÏ EAU
(13 années d'expérience)
• état et température : seuil 3, température.
• soins : seuil 2, bien-être.

ROKUROKUBI
(transformation le 25.05.21)
• contrôle de la morsure : seuil 1, amélioration.

3 points restants.
Particularité(s) :
FAMILY (even a broken one)
calista ·· mom, me regarder dans tes yeux
olympe ·· sœur disparue, pleurer une illusion

LE GANG (one of the boys)
tianyi ·· soulmate, s'apprivoiser
seiren ·· bff, s'aimer et s'épauler
yuan ·· grand frère de cœur, pour un sourire
ambrose ·· bff? à tâtons

LOVE (butterflies)
deion ·· enemies, star-crossed lovers something
mehiel ·· j'ai la tête dans tes nuages
inwoo ·· crush & ex-date, t'en vouloir Amor
lazar ·· one-sided childhood love

SE LIER (friends?)
lloyd ·· mentor roku, main tendue
yujin ·· ami (friendzone oups), you're enough
rose ·· coloc, s'accepter
niccolò ·· le grand méchant loup

S'ÉVITER (holding grudges)
noé ·· tensions, main dans la main
hikaru ·· ex-ami, trahison
alistair ·· biting addict, péché capital
kavi ·· you hurt yuan
Relations :
ambrose II ·· 15.09.21
rose ·· 20.01.22
calista II ·· 01.02.22
olympe ·· 02.04.22
tianyi VIII ·· 15.05.22
deion II ·· 15.06.22

alistair ·· ambrose ·· calista ·· inwoo ·· hikaru ·· le gang ·· lloyd (télépathie) ·· mehiel ·· rose ·· seiren ·· tianyi ·· yuan ·· yujin
Plume à Papote :
— PRÉFÈTE MIZU ❝ safe with me
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IRL : jabberwocky, margot — she/her
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25.05.2021
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La douleur devient saisissante et Gaia serre les dents, les yeux fermés, réunie avec l’asphalte, son sauveur-bourreau arraché à ses bras par la réalité mordante d’un acte indésirable, du sauvetage d’une vie qu’il aurait dû laisser se terminer ce soir. Il ne devient pas un monstre seulement dans ses yeux à elle, d’ailleurs, poussé lui aussi contre le béton, traité en étranger, en accusé. Et quand elle finit par les rouvrir et croiser les siens, elle n’arrive pas à y lire quoi que ce soit. Peut-être que c’est parce qu’elle ne veut rien y lire, réfuterait la moindre tristesse ou le moindre regret. Il n’a pas le droit de ressentir ça, parce qu’on ne revient pas en arrière une fois que la course a démarré ou que les escaliers ont été dévalés. Il ne peut que regarder le corps de Gaia allongé sur la ligne de départ ou au premier étage, d’une distance. Il n’a pas le droit au reste. Elle lui accorde juste sa culpabilité — mais en ressent-il seulement ? « She was dying. I tried to save her. » Elle entend, les dents serrées par la douleur et par la colère, le désarroi, un imbroglio d’émotions qui s’enchaînent et persistent à trouver du sens à ce qui lui arrive. Elle voudrait crier que ce n’est pas le cas, vociférer qu’il n’a rien fait pour la sauver, qu’il a abandonné tout de suite, affirmer qu’elle lui a demandé de mourir mais qu’il ne l’a pas écoutée.
Mais c’est le trou noir. Gaia ferme les yeux en même temps que l’esprit, inconsciente et sans douleur, au moins pour quelques heures.

Quelqu’un se tient près d’elle et Gaia voudrait sentir la main de sa mère, de Seiren, de Tianyi, de Jinsoo. Mais ses doigts sont vides, posés sur le matelas blanchâtre du lit d’hôpital, les bras étendus le long d’un corps frêle, qui semble sur le point de partir en fumée. Elle ne pourrait même pas appeler sa mère, parce que la réalité de sa transformation la heurte à nouveau, de plein fouet. Elle ne pourrait pas l’appeler, parce que sa mère ne voudrait plus d’elle, la traiterait comme le monstre qu’elle lui a appris à détester. Le monstre qu’elle est devenue. Alors elle ne peut voir, ni elle, ni les autres, cloîtrée dans une solitude imposée, parce que Gaia ne peut pas se voir elle-même, n’a même pas envie d’ouvrir les yeux et de retrouver la réalité.
Sauf qu’il y a cette présence, énigmatique et silencieuse, et elle sent qu’elle n’a pas besoin de sentir sa main dans la sienne pour être apaisée, que la silhouette à ses côtés suffit à arrêter la lave et calmer le volcan de son corps en pleine éruption. Et Gaia pense, fort, si fort, please don't let it be him, sans savoir que ses pensées ne sont plus tout à fait seulement les siennes.
Elle finit par ouvrir les yeux et la vie est bien faite, parce que c’est évidemment lui près de son lit et le reste de la chambre est vide. Pas réveillée, Gaia l’est soudain trop, tente de se relever pour mettre de la distance — mais ses bras sont trop fragiles et elle grimace de douleur, comme si son corps s’était éveillé en même temps, trop vite. Elle voudrait lui demander de partir, mais en réalité elle ne comprend même pas ce qu’il fait là, ou plutôt, pourquoi on l’a laissé rester près d’elle. Elle a oublié tout ce qu’elle sait de ceux qu’elle déteste, vidée de savoir autant que d’énergie. « What.. what are you doing here? » Elle hésite mais le ton est ferme, laisse déceler la colère-grenade prête à exploser au moindre geste de travers.

Sawano Akira a feelsé sur ce message

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25.05.2021
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les heures qui suivent sont floues — mais elles le transpercent. chaque seconde qui s'écoule rend berlioz plus conscient de l'atrocité commise. le fait d'avoir cédé au désespoir ne tempère en rien le brasier de culpabilité qui le cloue au bûcher. avait-il raison ou tort ? il ne sait pas, il ne sait plus. aurait-il dû la laisser mourir ? était-il en droit de la rattacher, malgré elle, à une vie déjà perdue, au prix d'une malédiction qu'il a lui-même haïe de tout son être ? la balance se charge de pour et de contre sans qu'il ne parvienne à trancher : la situation était dénuée de réelle solution.

on l'interroge, on le cuisine et, si son esprit s'émiette, son corps et sa magie prennent le relai : il ne s'est jamais senti aussi mal mais, paradoxalement, le sang frais qui court dans ses veines le comble d'énergie jusqu'à la lie. les questions s'enchaînent et se répètent, sa version demeure consistante. il ne prétend pas avoir fait ce qu'il fallait, mais assure avoir fait ce qui lui semblait être le mieux sur le coup — suffisamment accoutumé à la pression, suffisamment buté pour persister à se défendre.

au-dessus de sa nuque oscille la menace d'un procès imminent, épée de damoclès. il suffirait que l'inconnue qu'il a brisée s'éveille et prononce la sentence, pour que l'engrenage s'enclenche. quelque part entre l'interrogatoire sans fin et les reproches, ils l'ont laissé contacter koko, et oz se sent plus fort lorsqu'elle lui serre fermement la main pour le raccrocher à la réalité, plus sûr quand elle demande : raconte-moi. tout, dans les moindres détails. et quand elle conclut par : ne leur dis plus un mot et s'éclipse téléphone en main, il sent une partie du fardeau libérer ses épaules pour se répartir entre lui et elle.

elle bataille, koko, pour qu'il soit autorisé à parler à la victime, à chercher un terrain d'entente. d'une façon qui lui semble logique, les membres de la brigade se montrent réticents. berlioz ne sait pas comment elle s'y prend pour finalement obtenir leur accord, mais lui-même n'est pas certain de vouloir— jusqu'à l'instant où il… sent… des pensées et sentiments étrangers se greffer à son être. s'éveiller doucement, comme l'éclosion d'une fleur, et papillonner à l'instant où : she's awake. les mots ont été bafouillés tandis qu'il trébuchait sur ses propres pieds, confus et déboussolé. à plus ou moins savoir ce qui se passe sans tout à fait le comprendre : autrefois abandonné par son zensha, il n'a connu que la douleur de pensées qui s'étirent dans le vide en quête d'un autre être et qui se heurtent à un mur de métal ; que la douleur d'un lien qui s'étiole et se brise en lui arrachant un bout d'âme. ses mains s'agrippent à ses genoux alors qu'il inspire profondément, en mal d'oxygène. she'll need me. bring me to her.

what.. what are you doing here? est la question qui lui tourne pourtant en tête dès l'instant où il franchit la porte, et la première que lui pose— gaia belacqua, selon la fiche de soins accrochée à son lit. i'm— il a en mains un bouquet que koko lui a confié, et dont le papier transparent émet un bruit assourdissant à chaque froissement. i c-came to see you. to see how you're d-doing. les lettres se bloquent dans sa trachée, traînent sur sa langue nouée, s'engluent à ses dents comme de la guimauve persistante — il peine à les décrocher les unes des autres, à les cracher. i'm sor----ry for what you've been through. it's b---been a tough night. de l'agression à la transformation, elle vient sans doute de passer le pire moment qui soit. de franchir les portes d'un enfer dont elle est loin de se sortir. you prob-probably don't want me h-here, il continue précautionneusement, formulant la phrase comme s'il ne ressentait pas brutalement son rejet à travers le lien qui s'est cristallisé entre eux ; craignant que l'évoquer ne s'assimile à une intrusion. but i d-didn't w---want you to hurt even more b-because of the d---istance. de nervosité, le bouquet tourne et retourne entre ses mains, trituré de longues secondes avant d'être posé sur le chevet à côté de son lit.

il ressent dans son corps
des pulsions de haine
le dégoût qui la dévore
la peine qui la consume.

Gaia Belacqua
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25.05.2021
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C’est le bordel et Gaia ne contrôle plus rien. Elle n’est plus elle-même parce qu’elle est un monstre, et elle n’est plus elle-même parce que désormais elle est aussi lui. La greffe s’est faite avec violence, sans consentement, mais graduellement. Elle était seule et en quelques quoi, secondes ? minutes ? elle ne l’était plus, forcée à partager le peu d’intimité restante avec une autre conscience.
Pas n’importe laquelle, d’ailleurs : la pire.
Enchaînée au pire des boulets, Gaia se sent emprisonnée. Claustrophobe, comme si sa conscience, en se fondant avec celle de son bourreau, s’était rapetissée, devenue trop petite pour l’intégralité de ses pensées — non, de leurs pensées. Clouée au lit mais l’envie de le fuir, comme un besoin irrépressible alors que dans le même temps son cœur et sa tête quémandent sa présence, se satisfont du lien invisible. Gaia n’a d’autre choix que de le regarder, à nouveau, sauf que cette fois il n’est ni sauveur ni bourreau. Il n’est rien, c’est ce qui la frappe en premier. Pas grand, pas méchant, pas impressionnant, il a presque l’air d’un enfant. « I'm— I c-came to see you. to see how you're d-doing. » Et il bégaye. À force de le regarder, les traits cadenassés et les poings qui voudraient se serrer mais n’ont juste pas assez d’énergie, elle ne le trouve rien d’autre que misérable (est-ce qu’il peut le ressentir, ça aussi?). Elle ne dit rien, l’écoute trébucher sur les lettres sans aucune empathie, attend la suite sans rien en espérer. Ces retrouvailles finiront mal, elle en est convaincue, même si elle se refuse à le renvoyer à la porte tout de suite. Seulement pour profiter de l’apaisement causé par sa présence encore quelques instants, sans oser le reconnaître, par fierté. « I'm sor----ry for what you've been through. it's b---been a tough night. » Sauf que ça y est. Très rapidement, le Titanic se heurte à la glace et quand Gaia crie, elle le fait à voix haute et en silence, lui fait passer tout son mépris, sa colère, le dégoût que ces quelques mots viennent de lui faire ressentir. « A TOUGH NIGHT? You’ve got to be kidding me. A TOUGH NIGHT? » Main portée à son front, elle essuie d’un geste la transpiration d’une transformation encore inachevée qui la marque pourtant déjà bien assez. « You heard me. I asked you to die, and you heard me. I said I’d rather die than become this.. monster. » Le mot suffit à la renvoyer des années en arrière, quand la Gaia qui commençait à peine à comprendre le monde a douloureusement compris qu’elle ne verrait jamais son père, enlevé par des monstres aux canines aiguisées. Quand a vraiment entamé cette haine irrationnelle, inculquée depuis toujours, devenue naturelle, rassurante, qui la poussait aux pensées les plus extrêmes.
Et elle lui impose tout. Le deuil cinglant qui s’immisce dans sa conscience et impose sa présence sans qu’il ne puisse savoir qui est mort, ni quand. La colère dont il est pour l’instant le seul destinataire, seule manière trouvée de se battre contre une supplication qu’il n’a pas écoutée. La tristesse profonde d’une vie qu’elle aurait voulu terminer la veille, plutôt que d’être comme ça. Elle lui assène des coups-émotions, voudrait presque le voir ployer sous le poids de ce torrent, de ce tsunami. Voudrait qu’il ait aussi mal qu’elle a mal, à cet instant, incapable de voir au-delà de sa propre douleur pour imaginer une seconde qu’il puisse regretter son geste, être peut-être une bonne personne — en-dehors de tout ça. « You prob-probably don't want me h-here. » Elle n’a pas besoin de répondre, ses pensées le font pour elle. Elle voudrait qu’il disparaisse, tout en ne pouvant pas s’empêcher d’apprécier sa présence, d’en avoir besoin, à cause de ce foutu lien et de cette foutue connexion qui lui fait tant de bien. « But i d-didn't w---want you to hurt even more b-because of the d—istance. » Et quand il pose les fleurs gauchement sur la table de chevet, elle persiste à ignorer ses paroles parce qu’elle s’en fout, qu’il ait voulu être là pour réduire sa douleur, qu’il bégaye et n’ait pas l’air méchant qu’on voudrait lui donner (ce serait plus simple, pour le détester plus encore), qu’il lui ait apporté des fleurs et qu’il se montre compréhensif — même si la compréhension n’a rien de naturel, il pouvait juste lire ses pensées et comprendre qu’elle ne voulait pas de lui ici. Complètement immobile, avec toute la froideur que la situation lui provoque, elle ne pose qu’une question. « Why didn’t you listen to me? Why did you do it? » Mais elle n’a aucune idée de si elle a envie d’en entendre la réponse.

Sawano Akira a feelsé sur ce message

Invité
Anonymous
Invité
25.05.2021
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elle s'emporte et il voudrait hurler. l'a senti venir — mais ne peut rien pour empêcher le car crash qu'est cette confrontation, rien pour atténuer le tourment, rien pour stopper le compte à rebours de la bombe menaçant d'exploser. elle s'emporte, et il voudrait cracher : moi aussi j'voudrais être n'importe où ailleurs ! mais il est numb et cloîtré dans sa culpabilité comme dans un cauchemar. le sentiment s'est mué en cellule, il est solide, fait de quatre murs rigides qui l'obligent à rester debout même lorsqu'il ne voudrait que s'effondrer. il n'y a pas d'espoir pour se plier, s'allonger, se reposer, il y a à peine l'espoir pour respirer et pour penser.

you're not the victim here, s'assène-t-il à lui-même, parvenant tout juste à s'exhorter à garder la tête droite pour encaisser tous les reproches comme il se doit de le faire. comme il lui doit de le faire. i'm s-sorry, répète-t-il, en l'étant et, tout à la fois, en ne sachant pas s'il l'est vraiment. perdu—

vraiment.

why didn’t you listen to me? Why did you do it? --- entame-t-il en un suspens insupportable. ses lèvres sont ouvertes sur une voyelle qui refuse de sortir, il bouge légèrement la tête dans l'espoir vain de l'en extirper et soudain :

i couldn't hear you, ses pensées glissent fluidement, de lui à elle, sans que ses lèvres ne soient parvenues à bouger. c'est une certitude — son instinct le lui confirme et la façon dont elle ouvre tout grand les yeux…
terrifiée…

berlioz fait un bond en arrière au même instant, pris de court lui aussi. there was so much blood, i couldn't think, continue le flux, et il se sent hyperventiler. s-stop- la sensation lui donne la nausée. ça coule entre ses doigts aussi aisément que du liquide. il se sent comme un livre ouvert, un appart mal isolé dont tout fuit trop aisément : les pensées, les sons, les émotions. ça se consolide à mesure qu'ils restent à proximité l'un de l'autre et il est, lui aussi…
terrifié.

i--i'll l-leave n-now so you c-c-an rest, s'arrache-t-il d'une voix étranglée. ne précise pas qu'il restera dans le couloir quelques heures, le temps de s'assurer qu'elle trouve le sommeil, qu'elle ne souffre pas de l'éloignement. ne veut pas qu'elle peine à trouver le repos parce qu'elle l'imagine là — lui dont la vue la rend malade de rancœur. i-m sorry… encore, dans un murmure. il incline légèrement la nuque en guise d'au revoir et jaillit hors de la chambre, s'appuie sur la porte main sur son cœur affolé. damn.

damn.

il n'était pas prêt pour ça. est-ce réellement son quotidien à présent ? partager émotions et pensées, suinter ce qu'il couve comme un volcan cracherait ses entrailles ? c'est horrible. c'est horrible. il gratte ses mains encore pleines de sang, espérant que les traces disparaissent de ses phalanges, ses paumes, ses bras, il gratte frénétiquement, décolle son haut imbibé d'un rouge virant au brun sombre mais ne peut pas s'en défaire. il se sent salle, il se sent monstre, se sent dépossédé de lui-même, et par-dessus tout elle le hait. ça ne devrait pas compter, ça ne compte plus tant depuis longtemps, ce que pensent les gens — et pourtant cette fois, il se hait lui-même tout autant.

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