love, trust & destiny. (fb)

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
la nuit folle s'est étirée à l'infini, entre le vin coulant à flot et les célébrations. si l'acceuil d'un nouveau membre au sein du clan avait toujours une occasion de fêter leur héritage, cette arrivée marquait aussi les premiers pas de deion sur le chemin du zensha ; première transformation, premières grandes responsabilités l'emmenant un peu plus près de son futur rôle à la direction du clan. un peu nerveux, mais qui ne l'aurait pas été devant un tel événement ; mais tout s'était bien déroulé (si ce n'était qu'une morsure un peu désordonnée), l'enfant ayant été bien préparé par ses ainés. alors quand les constellations avaient commencées à s'effacer, remplacée par les premières rayons du soleil, deion avait entrainé l'amie à l'intérieur, jusqu'aux draps de soie. intimité oubliée, parce qu'il ne s'agissait pas d'une membre comme une autre, mais bien de sa meilleure amie ; azusa l'avait accompagné depuis la nuit des temps, et cette nuit, ils s'étaient promis l'avenir d'un échange vermeille. épuisés des festivités, ils s'étaient endormis avant que le soleil ne prenne entièrement contrôle des cieux.

les ténèbres sont tombés à nouveau, on avalé l'astre solaire pour les prochaines heures -- et il s'éveille ; statue de marbre reprenant vie. s'étire alors qu'un baillement traverse le corps. les prunelles glissent jusqu'à la cicatrice au fond de la paume, celle-ci même ayant effleuré les lèvres d'azusa quelques heures plus tôt. il s'écarte, abandonne le corps encore endormi de l'amie. la main vient effacer les dernières traces de sommeil des traits alors qu'il fait quelques pas dans son immense chambre, s'éloigne du grand lit pour approcher un mini-frigo contre le mur. ouvre la porte pour en sortir deux pochettes de sang, une de celles fournies par le gouvernement, l'autre appartenant à leur commerce (moins légal et encore moins éthique). cocktail maison qui fini dans deux verres, à prendre le meilleur des deux mondes pour faciliter la transition de la poupée. az, it's time to wake up. lancé alors qu'il s'approche à nouveau, un verre dans chaque main. les abandonne sur la table de chevet pour écarter les mèches sombres de l'épiderme.

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
les cris, la fête, le vin, la célébration, la douleur, l’excitation - le repos est parsemé de flashs interminables de la soirée passée, rempli d’obscurité et de rouge, beaucoup de rouge mais surtout de satisfaction viscérale. il n’y a rien d’autre que des rêves de ce qu’il s’est déjà passé dans son sommeil - fatigants mais particulièrement jouissifs, des dents de deion dans sa chair aux acclamations fières des koh autour d’eux, azusa a eu tout ce qu’elle voulait et si ses yeux sont extrêmement lourds quand la voix de son meilleur ami l’interpelle, elle se sent particulièrement bien.

un grognement racle sa gorge, n’a pas tant envie de quitter le monde des songes mais la soif qu’elle ressent soudainement l’empêche de repartir dans les bras de morphée. cette soif qui s’intensifie et qui devient obsession alors, elle se redresse, les paupières à peine ouvertes et balbutie : “i need to drink.” avant de sentir l’hémoglobine près d’elle, venant des verres que deion lui montre à son chevet. elle se jette pratiquement dessus, avale le liquide si rapidement qu’elle n’a pas le temps de savourer le nouveau goût apprécié mais c’est instantané, cette soif affreuse qui se dissipe et s’écoule en douce plénitude éphémère, elle soupire de soulagement. “fuck, this feels so good.” les yeux levés sur la silhouette du koh devant elle, elle a ce sourire satisfait, presque enfantin sur les lèvres encore rougies par le sang ingurgité. sa main se glisse dans celle de deion pour prendre appui et se relever - vêtue d’un simple t-shirt trop grand, elle se met sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres dans un baiser furtif sur celles de son meilleur ami, les mains de part et d’autre de son visage. “so how was it?” curiosité soudaine et mutine de savoir comment s’est passé la transformation pour lui, de savoir ce que ça a fait de la mordre et de faire d’elle ce qu’il était déjà. “did you like it?” le sourire presque aguicheur, comme toujours, azusa a la provocation ancrée dans la peau et se délecte de sa sulfureuse énergie désormais nourrie par la créature qu’elle est devenue - sentiment de puissance soudain, si elle connaît parfaitement les effets qui l’attendent, elle se délecte du plaisir qui découle de son choix.

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
il la regarde s'éveiller, sourire doux pendu aux lèvres. silhouette s'accrochant à un sommeil qui s'efface, remplacé par un besoin plus grand encore. à travers son éveil, il se rappelle de l'époque où lui-même avait fait ses premiers pas, quelques années plus tôt ; de ce moment fatidique où il avait cessé d'être uniquement, était devenu un peu eux... un vrai koh. et maintenant, c'était à son tour à elle, d'abandonner son elle, pour devenir un peu lui, et inversement. présence qu'il veut rassurante alors qu'elle vide le verre de carmin d'un coup, sans s'arrêter. tout pour étouffer la soif brûlant au creux du gosier -- familière, à lui en asséché les lèvres aussi. alors il prend une gorgée gourmande, plus restreint, le fruit de ses années d'expériences. il a tout à lui apprendre, à la gamine aux grands yeux presqu'innocent alors qu'elle s'élève, visage venant trouver le sien ; lèvres qui se rencontrent dans un baiser presque chaste à saveur d'hémoglobine. l'une des mains vient se saisir de la sienne, l'emmène loin de la joue. il attire le poignet contre ses lèvres, y fait glisser le bout de sa croc dans une caresse dangereuse avant d'y poser un baiser. delicious. son ichor aussi délicieux qu'elle puisse l'être, et la satisfaction de porter un coup fatal à l'ego des kozato, plus délicieux encore. how did you like it? question rendue, alors que les prunelles glissent dans le creux du cou, là où il peut encore reconnaître les traces de la morsure (( un peu messy, mais az, elle a toujours aimé ça désordonné )). poupée perverse, provocatrice ; reine du chaos, il la découvre sous un nouveau jour, une nouvelle nuit. want some more? lève le verre de vermeille qu'il a à peine entamé pour le lui offrir, sachant trop bien à quel point la soif est indomptable les premiers jours.

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
les yeux dévorent les traits de deion s’approchant dangereusement de son bras, la commissure de ses lèvres s’étendent dans un rictus grisé par le désir qu’il aille encore plus loin mais ses lèvres se déposent, les crocs s’échappent et azusa soupire sous la tentation qu’il laisse jaillir à peine réveillés. “it was… arousing.” la langue coincée entre ses dents dans un sourire plus qu’amusé, c’est l’inconscience de celle qui a attendu cette satisfaction depuis trop longtemps qui parle sans penser aux traces que le temps dessinera sur sa peau - si son kinky side la fait entrer dans un jeu de contrôle et de flirt, la douleur est pourtant encore vive à la naissance de son cou, par vagues qui vont et viennent picorer son épiderme abîmé. mais il y a quelque chose d’encore plus difficile à contrôler, cette soif permanente qui ne semble se réduire que quelques secondes après avoir consommé un verre. “is it really a question?” qu’elle rétorque sous l’évidence, de ses prunelles avides et assoiffées - rien n’a changé. alors elle glisse ses doigts autour du verre, les orbes brunes plongées dans celles deion avant de tremper ses lèvres dans l’ichor convoité. elle n’y boit qu’une gorgée, cette fois, se laisse happer par le plaisir qui coule le long de son œsophage avant d’y goûter encore une fois. la langue glisse sur sa lèvre supérieure pour en essuyer les gouttes restantes - c’est presque un gémissement de plénitude qu’elle laisse s’échapper avant de reprendre conscience de la présence de son meilleur ami face à elle. “why does it feel so good?” qu’elle demande sans réellement attendre une réponse sérieuse, la stupéfaction des changements qui la consument s’infiltre doucement en elle jusqu’à l’éveiller totalement. “so what happens now?” cette fois, la question est tout à fait sérieuse, “am i supposed to stay here the whole day and rest?” à nouveau, les lèvres viennent chercher le liquide et dans l’étincelle de ses yeux dansent une douce ironie qui en demande toujours plus. parce qu’azusa ne sait pas se reposer, ne sait pas rester en place et qu’il lui faudra être assez divertie si deion veut la garder entre ses quatre murs. “if you want me to stay here, i'll need to be entertained so what do you suggest?” le bord du verre traîne sur sa lèvre inférieure alors qu’elle ne le quitte pas des yeux - la transformation a beau l’éreinter, azusa est toujours d’humeur à jouer.

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
ils existent à la limite, brouillent constamment les lignes de l'amitié et de la sensualité. poupée qui mène la danse, s'amuse à jouer telle l'indomptable qu'elle est. et deion, il se laisse entrainer dans ses lubies, sans jamais se laisser emporter totalement. il le faut, car asuza est de ces succubes qui volent les cœurs, charment les hommes pour ne jamais les libérer ensuite. il a vu trop fréquemment les cœurs se perdre, et ce n'est pas un destin pour lui. alors il la laisse sur sa faim, ne plante pas ses crocs dans la chaire fine du poignet. reprends son rôle de zensha (( sans doute est-il un peu trop sérieux, mais c'est sa première fois après tout )). les regards ne se quittent pas alors qu'elle a son premier vrai goût du plasma -- rouge à lèvre carmin qu'elle lèche jusqu'à la dernière goutte. better than sex? s'amuse-t-il, conscient que le second était une passion de la gamine.

et lui, maintenant que ses responsabilités sont remplies, retrouve sa nature insouciante. le corps bascule, vient s'échouer sur le litm, yeux fermés, à côté de la poupée. réponds simplement en grognements, marmonnements et autres sons affirmatifs aux questions qui suivent. une journée de rêve pour lui, mais un cauchemar pour elle... évidemment. comme il aimerait la plonger dans les songes à nouveau, accumuler les heures de sommeil méritées avant que les vacances ne s'évanouissent dans le temps et que les cours reprennent. ses paupières s'ouvrent cependant alors que ses prunelles viennent caresser ses traits. is my existence not entertaining enough for you now? et il en semblerait presque blessé, mais elle le connait assez pour savoir que ce n'est qu'une vaine tentative pour la dissuader de chercher le chaos.

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
c’est une nouvelle sensation qu’elle découvre sur le bout de la langue, s’imprègne à sa gorge et son oesophage, elle le sent presque s’infiltrer dans toutes les cellules de son corps, ce sang qui étanche cette soif neuve - ça n’a rien de comparable à ce qu’elle a déjà pu vivre auparavant. “nothing’s better than sex baby but i have to say that it’s almost as good as a night full of fun and lust.” encore, elle s’amuse, azusa, toujours, ce même sourire aux coins de ses lèvres désormais rougies par l’hémoglobine.

dès lors que deion choisit de rejoindre les draps, la mizu se retourne pour le regarder de sa petite hauteur, les dernières gouttes de son verre délectées entre ses crocs encore incontrôlables. le reste prend place sur la table de chevet et azusa ne perd aucune opportunité, s’installe alors sur les hanches de son meilleur ami, les mains contre son torse et le regard en biais. “poor thing, you think imma stay here looking at you for hours and not be bored as fuck?” les yeux s’ouvrent en grand, mimant la surprise face à ses mots. “find something dei, i’m now yours after all.” les sous-entendus glissent parfaitement sur la naissance de ses cils noirs qui battent à plusieurs reprises de son indécence habituelle camouflée par un semblant d'innocence.

@koh deion & @kozato azusa
july 17th, 2021 | manoir koh
duo étrange, constamment aux antipodes. amitié qui fait tourner les têtes, à se demander comment les chemins se sont croisés et les âmes liées ; à s'imaginer, à tord, que les différences séparent alors qu'elles les rassemblent d'une complémentarité presque parfaite. il la connait sur le bout des doigts, et elle lui rend la pareille ; à s'amuser l'un et l'autre, sans franchir les limites de l'inconfort malgré les mots, et les actions, (souvent) trop ambigues.

how rude... murmure-t-il, les paupières obstinément fermées, alors que les mains remontent le long des jambes, la gauche s'arrête contre la cuisse, et la droite glisse jusqu'à la hanche. oh comme ce serait facile de lui donner ce qu'elle voulait, de céder aux avances mi-sincères. mais ce serait trop facile, trop prévisible, trop cliché. all right, you win. un soupire défaitiste glisse sur les lèvres teintées de carmin alors que ses yeux s'ouvrent, abandonnent les ténèbres pour se poser sur ses traits faussement innocents. what do you want to do love? il la coupe avant même qu'elle ait l'occasion de saisir l'opportunité. you can't say me. les lèvres s'étirent en sourire moqueur, de ces sourires mesquins qui feraient sans doute s'évanouir ses plus ardantes admiratrices. profite de la position de ses doigts pour la basculer, inverser la place des silhouettes contre la soie des draps. keep in mind we can't go out. la main s'approche du visage de la belle, le pouce glisse contre les lèvres jusqu'aux canines acérées. la plus petite des pressions suffit à faire perler l'ichor sur l'épiderme. not until you can control those. sous la façade du meilleur ami, c'est le zensha qui parle, se fait némésis au chaos de la poupée. si ce n'était pas la première nuit, peut-être aurait-il cédé à ses yeux de biche, mais il la connaissait assez pour savoir qu'elle serait sans doute incontrôlable s'il la laissait gagner cette fois-ci.