(+18) Running 2 u ♡ Lilijana

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

Scintillement des étoiles, quelques diamants glissent des cieux pour se loger contre les paumes, danser contre ces phalanges qui n'accueillent que le chaos ; que la tempête, silencieuse, pourtant sauvage. Pourtant trop violente, d'une fièvre à en faire frémir bien des démons. Et ils se battent, toujours dans une bataille qui fait rage, trop rage, de ces non dits qui hantent les esprits, hantent les lèvres, des fiertés qui ne savent rien assumer ; les egos s'entrechoquent, viennent frapper jusqu'à en créer quelques étincelles. Le feu est déjà là, il brûle dans leurs entrailles, et rien ne pourrait l'éteindre ! Pas même leurs larmes, quand les douleurs seront trop profondes, quand elle finira par être elle aussi, une faiblesse qu'on ne s'autorise pas. Celle qui ronge ses propres croyances, ses propres limites.
Et ça bouscule, il déteste ça autant qu'il aime, quand on lui résiste, quand tout ne devient qu'une vulgaire obsession, à s'en mordre les doigts, à tout envoyer valser quand on veut, quand on le repousser,
Encore,
Encore,
A l'infini,
Sans jamais en avoir les réelles intentions.
A toujours en lire le contraire dans ces yeux où il vient toujours plonger, quand les paroles ne sont que poison balancé en retour au sien, de ces plaies ouvertes, il peut le voir ;
Qu'à travers toi, c'est l'enfer.
Et elle aura beau le fuir, il finira toujours par la retrouver, qu'elle vienne le supplier ou l'évier, il est toujours là, Achilles, se tient toujours dans la lumière de son propre soleil. Corps qui transplane jusqu'à l'appartement déjà visité, vêtements enfilés sans grande prétention, les cheveux attachés, quelques mèches qui retombent vulgairement autour de son visage alors qu'il se tient là, toujours aussi nonchalant, et toujours,
Ce putain de même sourire sur ses lèvres.
Thank God you’re not half dead this time. Il a l'arrogance contre sa langue, elle ne le quitte jamais, ô vieille amie, l'accompagnera toujours. Why am I here? Epaule s'appuyant contre le bord d'une des portes, les yeux qui ne savent pas la quitter ; aussi fragile que brûlante d'une rage intérieur.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Maybe i'm afraid. De la noirceur, de la solitude, de son coeur, de sa tête et de lui, encore et toujours. C'est la première faiblesse ou la seconde si elle doit être réaliste. Il y a moins de sang et d'agonie dans l'air perceptible par ses yeux. À force les démons reviennent, mois de printemps terrible qui devrait être heureux. Et elle n'y arrive plus, jusqu'à ce qu'il semble une évidence pour combler le vide envahissant dans la poitrine. Tout est trop silencieux pour une fois. L'appartement, même les voyages chez les moldus dont elle apprécie les silences. La demeure pourtant pleine des objets collectionnés ne sera jamais assez pleine. Il devrait être fier de pouvoir plonger dans son intimité, à le laisser transplanner dans la demeure, sans frapper, elle en sursaute presque même si l'attente devenait quelque chose de totalement impatient, une lourdeur sans fin. Elle est allongée sur le sofa, les pieds sur l'appuie-bras, détournant la tête à demi quand il apparait. C'est tout ce qu'il obtiendra pour ne pas la rendre folle d'avantages, aux mèches rebelles parfaites qui tombent sur ce sourire, toujours le même, celui qui gruge à rendre dingue. I'm losing my way «T'as toujours une question de trop.» Tout comme elle a une insulte de trop. Ça se complète en quelque sorte et c'est logique dans tout ce qu'ils sont. Puis elle aimerait qu'il lise dans ses prunelles ça serait plus simple. Et elle se relève, à se diriger vers la chambre, les réponses encore retirées. «Viens, j'ai sommeil.» Elle se laisse retomber au même rythme sur le lit. Il y a certaines parties d'elle, qu'il ne connait point. Ce besoin tactile, dont elle n'arrive jamais à se détacher. Ce besoin de sentir la peau des autres. Ainsi, ça rappelle que plus jamais elle ne sera prise entre quelques barreaux. «Vas-y, tu fous quoi, dépêche-toi.» L'impatience jamais bien loin, à se redresser sur ses coudes pour regarder dans le cadre de porte à nouveau. Like we never fall apart

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Valse divine, si seulement il pouvait, savait, se montrer un peu plus doux, un peu plus tendre. Si les mots n'étaient pas que des ronces empoisonnées qui s'enfoncent dans les chairs, dans ses chairs. Mais il ne sait pas le faire, ne sait rien partager de cette chaleur qui envelopper son coeur, Achilles est enfant roi, petit prince qui n'a jamais appris à donner, jamais su comment le faire, quand de ses caprices, il a toujours tout su obtenir, à la force de ses désirs, de ses simples sourires, quelques mots pour en charmer chaque corps. Et ça a toujours été ainsi, lui et le monde à ses pieds. Lui, le centre de l'univers, même quand on le rejette, quand on ne veut pas de lui, qu'on lui hurle dessus, qu'on le déteste. I hate you. Résonne encore dans sa tete. Pourtant habitué, cette fois-ci, ça ne veut pas partir, comme une vieille mélodie qui reste encrée dans son esprit. Des soupirs à s'en prendre la tête, à vouloir ignorer sa voix, mais son égo est là, trop touché. Trop blessé. Il a besoin qu'on l'aime, qu'on l'admire et qu'on vienne lui dire, Achilles, qu'il est au dessus de tout le monde. Mais Lilijana est la seule à ne pas le faire. Ca détonne en lui, ça se crispe autant que ça le frustre. Il cède pourtant encore, une seconde fois, retrouve le faux confort de cet appartement qu'il ne connaît pas encore, rencontre son regard, lui, il le connaît que trop bien. Sound like, yeah. Fierté sur le bout de sa langue, bâillement qui le possède pourtant, ses yeux glissent à peine sur sa tenue, seulement concentré sur son visage, corps lassement appuyé contre la porte alors qu'il vient la suivre du regard, énergie presque épuisée. Hm? Les sens à peine en alertes alors qu'il suit le mouvement, lentement, plus lentement, la laissant s'effondrer dans les draps, et il l'observe toujours, lui non loin de là, debout. Weird but ok, i guess. Il ne se débat pas réellement, se fait docile alors qu'il se glisse à l'opposer d'elle, la poussant légèrement. Don’t take up too much space, I’m tall. L'arrogance toujours collée aux lèvres, le corps se tourne vers elle, ne dit pas un mot de plus, on pourrait presque croire qu'il connaît le silence, lors de ces quelques instants. I’m not gonna ask why, you’re gonna be bitching again. Bras croisés contre sa poitrine, laisse le silence les envelopper.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Il vaudrait mieux qu'il s'accroche avant que tout s'enclenche. Car il n'est pas prêt. Non, il ne le sera jamais. À ce qu'elle est sur le point de le faire, balayant au passage tout le plateau du jeu. Les armes sont rabattues, à préférer les pas plus lents. Si elle ne sait pas comment pleurer ni comment réclamer, elle peut au moins agir. Aussi capricieuse que lui, il n'agit jamais assez vite pour la poupée, espérant qu'il se dépêche davantage, même s'il tente encore d'assembler les pièces du puzzle. Y'a rien à rassembler quand je suis cloîtrée dans mon propre bordel. Corps légèrement repoussé, il la rejoint enfin, cachant son demi-sourire entre les draps un peu avant qu'il ne se retourne. «T'as qu'à couper tes jambes de girafe aussi.» Comme si c'était si simple, à ne jamais savoir le complimenter, aimant admirer de loin tout ce qu'il est. Et qu'il ne change pas malgré toute la haine qu'il y figure. Les bras croisés, ils s'observent un instant, la situation qui doit être analysée. Elle n'est pas familière, elle est même étonnante à créer des erreurs multiples. Je ne t'ai jamais détesté, pas vraiment. «Alors d’un.» Les lèvres qui se pincent à l'imaginer déjà devenir plus arrogant, ce qu'on ne refuse rien à un prince, comme on ne refuse rien à une princesse qui refuse sa couronne. «Je ne veux entendre aucun commentaire.» Lui faire promettre c'est aussi lui tendre une perche pour qu'il puisse tenter de l'énerver davantage. Bougies qu'on souffle sans toucher, la pénombre prend la place de tout l'espace, aura de secrets qui revient au galop, cette première nuit qui n'est jamais bien loin, laissant place à la seconde. Les draps se froissent, trahissant son mouvement pour se rendre à lui. «De deux...» Surprise folle, ses bras passent autour de son corps, malgré les bras croisés, logeant son visage contre sa poitrine. «Ne bouge plus.» D'une petite victoire il aura ce soir qu'il devra savourer le temps de ces quelques heures précieuses quand elle s'accroche à lui contre la marrée. Il est la seule chose dont elle désire, à sentir le myocarde qui se perd déjà. L'égo a mal, mais l'âme se rapièce doucement, fissure un peu plus près des étoiles.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Deux flammes bien distinctes, comme voués à ne jamais brûler ensemble, jamais s'élever et finir cendres dans les bras de chacune. Comme une drôle de symphonie qui n'a jamais su réellement résonner entre eux, quelques notes sont trop fausses, comme un vieux désaccord que l'on arrive pas à arranger, il y a trop de rancune, trop de regrets, trop de fierté dans ces esprits qui ne connaissent pas un peu instant de paix, pas de pitié, répit qui ne semble pas exister. Aucun drapeau blanc n'est hissé dans les airs pour en appeler à se rendre ! Comme deux fauves toujours prêts à se déchirer, s'arracher ces chairs bousillées, nécrosées de toutes les plaies que portent les épidermes ;
Des animaux aux crocs qui s'enfoncent toujours plus profondément, à la lourdeur de leurs mots, des paroles et des rictus que l'on ne peut plus supporter ni même entendre ; qu'on finit presque par détester. No, it’s convenient. I can see you from a distance like this. Il laisse ses remparts s'abaisser, quand la fatigue se fait meurtrière, et qu'il sait, qu'il n'existe aucun danger entre eux à ce moment, trêve prononcée, quand il n'y a jamais eu de vraie guerre entre eux. Parce qu'il a ce besoin de toujours l'avoir à l'oeil, et les repère se perdent si elle n'est là. Il n'avouera rien. For what- Pas le temps de répliquer qu'elle vient de nouveau le faire taire, comme habitude qui commence à se creuser un peu trop entre eux ce soir, nuit qui emporte les âmes, et les étoiles dansent, quand les bougies s'éteignent, plongent les corps dans l'obscurité. Il sent sa chaleur se rapprocher de lui, sans même hésiter, sans même avoir des regrets dans ses gestes. Aucune force pour lui répondre, aucun soupire qui ne s'extirpe de ses lèvres, animal docile qui se laisse faire, les bras se décroisent pour en accueillir la tête contre son torse, les bras qui se referment autour de sa propre taille, sans savoir quoi faire de ses mains. Bras vient se loger autour d'elle, doigts trouvant refuge dans son dos, quand l'autre se glisse sous sa tête, venant se replier pour plonger dans sa chevelureAre you okay tho? Il le murmure, comme s'ils pouvaient être entendu de tous les dieux, de tous les démons dans l'ombre, comme de peur d'en rompre une paix trop facilement installée entre eux. Your hair. It’s soft. It smells good. Alors que sa tête s'abaisse suffisamment pour que le nez vienne les frôler, laissant les chatouilles l'adoucir.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Elle souhaite son silence comme il le remplisse de ses conneries et de ses paroles qui l'énerve, sans cesse. C'est une addiction qu’elle ne s'avouera jamais, un manque constant qui se creuse dans la poitrine. Ils auraient tout à gagner à s'écouter un peu plus fort. Connaitre leur part d'ombres qui les terrifient l'un à l'autre parce qu'ils partagent des souffrances similaires et les mêmes défauts qu'on aime tant détester, un par un. Et si les questionnements sont nombreux, elle les fait taire rapidement, à réclamer ses bras. Il ne refuse pas, ne fuit pas ne reconnaissant pas celle qui repousse sans cesse. C'est la première fois qu'elle se laisse aller, qu'elle perd un peu la tête face à lui, sans l'alcool, Lili vulnérable à la lumière du jour quand c'est pourtant la pénombre d'encre qui emplie la chambre. Sa chaleur fait picoter sa peau, la berce dans un autre instant, à sentir ses bras, ses doigts qui se déposent contre elle, puis les lèvres à venir frôler les mèches des cheveux. Les frissons sont réprimés, incomprise de pouvoir ressentir cet effet de la part d'un homme et surtout de lui, cette haine si pure qu'elle aimé gardé. Il aime abaisser les obstacles dans une facilité déconcertante. Et qui réussira à brûler l'adversaire en dernier ? Avant de tomber à genoux, à bout de force, leurs coeurs réclamant l'union si irréelle. «Tu connais déjà la réponse.» Qu'elle mumure aussi bas, voyant aussi les démons dans les coins. Il n'y a pas d'agressivité dans les mots, il n'y a que l'évidence et sa voix résignée qui se bute contre ses tympans, n'essayant pas de cacher le mal. Et tu sais la douleur, toi qui sait si bien lire en moi De ses doigts, elle dessine contre son torse à travers le tissu, pensive, frôlant sans le vouloir au passage le coeur, dérivant rapidement ayant l'impression de sentir un battement plus rapide. Elle préfère nier. «Tu me chatouilles, petit con…» Le corps qui s’agite un peu, mais qui ne bouge pas pourtant collée comme un aimant à lui. Elle s'extirpe un peu, aux visages qui se rapprochent pour tenter de détacher quelques traits avec la lumière qui filtrent contre les rideaux, silence à peine soufflé. En secret à nouveau. Ce n'est que toi et moi. «Et toi...ça va ?» Une mèche qu'elle arrive à définir sur sa joue, repoussée, frôlant l'épiderme, en attente d'une réponse, l'admirant sans le vouloir, encore une fois.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Mauvaise réalité, le temps qui ne veut pas s'arrêter pour leur offrir quelques secondes de répit. Les univers qui ne veulent pas s'entrechoquer pour ne faire plus qu'un, et c'est tellement plus compliqué quand on n'en comprend rien, quand tout se bouscule d'une façon dont on ne saurait réellement le définir. C'est compliqué, quand les âmes se repoussent jusqu'à s'attirer éternellement, et il a la tête qui tourne, Achilles ; ses pieds qui se perdent dans le vide. Il se sent faible, et il déteste ça. Il se sent vulnérable, voudrait reprendre son manteau de cuir sur ses épaules, carapace pour se protéger de tout ce qui est trop sombre, ô être de lumière, et il vient se parer de ses plus beaux bijoux pour toujours plus briller dans le monde. Mais quand les masques tombent, tout est plus dramatique, Achilles, menteur et cruel, gamin insolent qui n'a jamais su grandir ailleurs que dans cette tour d'ivoire, à en avoir briser chacun de ses principes. Voler les étoiles, s'emparer des corps et des âmes ; quand tout est trop beau chez lui, n'offre clé de son être à personne, roi qu'il faut mériter aux attentions meurtrière, et s'il s'intéresse à vous, fuyez pauvres fous. Hm. En réponse à ses mots, des questions qu'il pose inutilement, car c'est vrai, Achilles sait ; mais il ne comprend pas. Lui pour qui tout est trop éphémère, vie fragile dont il ne vient jamais se soucier, parce qu'il s'en fiche, parce qu'il ne sera jamais touché par ce genre de choses. A se voiler la face, ne jamais sentir quand les dangers s'approchent, et un jour, il aura mal aussi. Pas aujourd'hui. Il laisse ses doigts vagabonder sur son torse, quand les siens se cachent dans la chevelure, douce et longue, des gestes tendres dont il n'habitue personne, tout est parfois trop beau, quand se cache tableau plus sombre dans l'obscurité. Sorry. Ses gestes se stoppent, son souffle demeure alors que les visages se rapprochent, il a les yeux fermés, Achilles, pour en rencontrer marchant de sable qu'il ne viendra pas encore le visiter. Alors ils se rouvrent pour en affronter l'obscurité, tentant de dessiner ses traits sous la faible lueur de la lune. Yeah, your know me. Im always ok. Simple sourire à se dessiner sur son visage, si seulement elle peut en deviner son existence, chaleur de ses doigts qui viennent repousser ses cheveux alors qu'il resserrer son bras autour d'elle. Do you really hate me? Il sait que non, au fond de lui, pourtant le doute reste dans le fond de sa gorge. Il se fiche toujours d'être aimé ou détesté. Il se fiche du regard des autres, des paroles que l'on ose prononcer dans son dos, il s'en fiche ; mais pas quand c'est elle. Yeah, I guess so. Et ses yeux se referment.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Horloge oubliée, mis en pause, les aiguilles ont du mal à avoir la nausée quand deux univers s'entrechoquent. Ils aiment créer à deux, un voile de secrets biens à eux qui s'évanouit aussi vite qu'on souffle sur la poussière. Il existera pour une poignée de minutes, quelques heures qui sont faibles dans l'espace de toute vie. Pour ensuite recommencer une autre fois quand un genou aura envie de se ployer. Elle ne les connait pas les gens qui lui tiennent tête, à écraser dès qu'elle le peut pour éviter toute écorchure. Elle n'y connait rien dans les liens profonds, cette capacité de pouvoir s'abandonner complètement et pour le peu qu'elle connaissait, la faucheuse aura été trop capricieuse, si égoïste. Triste quand elle préfère s'imaginer avancer seule. La faiblesse est une ennemie qui possède les meilleures armes. C'est lui rappeler qu’elle n'est qu'une gamine coincée dans un corps d'adulte. Une femme qui n'a pas assez vécu et qui court après chaque minute pour rattraper celle qu'on lui a volée. C'est être à bout de souffle constamment, désespérée. Et pardonne-la, Achilles, elle est la pire victime de ses tourments et tu n'es qu'un pion qu'elle n'aurait jamais dû tenter de blesser. Aux prunelles voilées, il est plus simple de sentir tous les questionnements. Il ne la voit pas la Lilijana qui craque et c'est mieux ainsi. Mais quand il les ouvre, ça frappe et ça détale encore plus vite dans tous ses membres, à se détester de l'avoir réclamé, sans savoir ni comment ni pourquoi. Always ok Menteurs de leurs propres états d'âme, elle sourie comme lui à demi, sachant qu'il ment, connaissant une partie de tout ce qu'il cache avec force. Je garderai tout ça rien que pour moi, pour la simple idée d'être unique. À l'image qu'il projette, fière d'avoir l'autre facette cachée par la nuit. Il est beau quand il brille un peu moins fort, à descendre sur terre un instant pour la cueillir. À la question fatale, réponse qu'il souffle à la place de la belle, ce à quoi elle acquiesce, stupidement. «Yeah, you know i do.» Pour le garder toujours un peu plus loin quand en contrepartie, elle continue de caresser son visage, maintenant la proximité, calculer chaque sensation de ses bras autour de sa taille frêle. I will never hate you. «Tout comme toi.» Incapable de fermer ses prunelles, de peur qu'il s'envole, aux centimètres encore bousculer, aux souffles qui s'emmêlent, aux lèvres qui se frôlent, perdue, l'énigme sonne ses plus belles incompréhensions.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Et tout pourrait s'effondrer, à la moindre faiblesse, et peut-être que ça fait peur, trop peur que son coeur tremble de toutes ses imperfections. Achilles s'élève toujours comme un roi, domine les âmes comme le voudrait un dieu, il brille de tout ce qui ne peut pas l'atteindre, de tout ce qui le rend intouchable. Sauf elle. Et il se sent vaciller, un peu trop, un peu trop facilement. Il n'a jamais eu peur de rien, Achilles, il est celui qui se moque de tout ; et celui qui sait trop bien mentir pour en sauver les apparences, prétendre, encore et encore. C'est ce qu'on lui a toujours appris à faire, ne jamais rien afficher, encore moins quand le coeur bat de peur, quand il bat de ces émotions futiles, inutiles. Il n'en a pas besoin. Mais ça se coince là, dans sa poitrine, la peur, elle se glisse dans ses veines, elle porte son nom. Il est effrayé de ce qu'elle peut découvrir à travers lui, de ce qu'elle peut lire à travers ses faux mots, ses gestes trop tendres lors d'un moment d'égarement. Et s'il abandonnait le combat, pliait lui même ce genou, brandissant ce drapeau immaculé, que se passerait-il ? Le bras serre sa taille, enveloppé de sa chaleur, son torse contre sa poitrine, son coeur contre le sien, ces battements qui ne sont que faiblesse d'une vie, et il espère qu'elle n'en devienne aucun, dans la pénombre où les voix se font calmes, où les présences sont presque sereines et qu'aucune guerre n'est déclarée. Les paupières sont fermement fermées, elles attendent une réponse, ou pas réellement, parce qu'il croit connaître la nature de ses mensonges, et pourtant, ils finissent par se rouvrir, à ses paroles, devinant son visage dans le noir, ses lèvres non loin des siennes, et il y a ses yeux ; qui ne quittent plus les siens, dans le suspense des derniers mots qu'elle vient de prononcer. I-... No, I dont hate you. Mais la voix de s'élève pas, les paroles ne parviennent pas à franchir la barrière de ses lèvres, quand elles viennent s'échouer contre les siennes, main qui remonte à sa joue, et la voilà, première de ses faiblesses. Alors que son souffle cogne contre le sien, ses paupières se referment si fort qu'il en verrait presque les étoiles danser.
I really dont hate you.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

How are you all around me when you're not really there? Comment il peut l'envelopper avec un rien, sans vraiment poser les mots, les gestes réels, tout en constant suspens, ils flottent dans le néant de leurs propres folies qu'ils ont tissées. Ils ne sont que seuls les coupables. À trop vouloir vivre, à trop vouloir l'attention, à trop vouloir ne serait-ce qu'un regard. C'est dangereux et maintenant le mal est fait, à faire frôler les lèvres qui se quémandent dans le vide. Y'a aucun calcul qui se fait correctement. Pourquoi elle n'arrive pas à le repousser ? À lui hurler de partir d'un seul coup, s'enfermant dans ses draps froids pour éviter de chuter. Et s'il n'avait jamais mis les pieds dans cet appartement lugubre lorsqu'elle était au fond du gouffre. S'il n’avait pas pansé ses blessures, une par une, jusqu'à ce qu'elle respire correctement, en seraient-ils là ? À jouer, à se perdre, à se détruire. Mots bafoués, aux envies qui deviennent terribles, les lèvres s'unissent à voler les souffler, compresser le coeur comme jamais dans la cage thoracique. Comment c'est possible ? À tirer contre le collet de son t-shirt, presser les pulpeuses, trop fort, avidement, un besoin féroce qui ne peut plus s'arrêter, maintenant qu'il est libéré. Elle flotte autant qu'elle se noie, continuant de se répéter sans cesse que tout est faux, qu'elle rêve, qu'elle n'est pas elle-même. Mais les baisers s'enchainent, à lui voler tout son oxygène, au ventre qui fourmille, les papillons horribles qui la dégoûte. Continue de fondre pour moi, coule avec moi. Et à force de la pousser à bout, de faire tout dérailler son monde, elle arrive à le repousser, le faisant reculer légèrement, les yeux encore fermés, les lèvres à moitié ouvertes, phalanges serrant le tissu. Well, shit Elle se retourne, trop silencieuse, collant son dos contre son torse, le souffle encore contre la nuque, la tête bien imprimée dans l'oreiller et puis l'envie de recommencer qu'elle réprime. Elle veut le dernier mot, continuer d'être celle qui résiste quand elle ne veut que flancher. «Tu embrasses mal, de toute façon.» Le bout des doigts contre les pulpeuses, à les toucher, les effleurer pour se rappeler du contact. Hypocrite, terriblement hypocrite.
I fall for you.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Il n'aime pas perdre, Achilles, à son propre jeu, comme perdre le controle. Il déteste ça, gamin insolent aux caprices divins qui n'ont jamais été saints, il n'y a que le poison, il n'y a que les mauvais regard, le sifflement de la vipère contre les peaux ; et il en a rêvé, de la sienne, jusqu'à ce qu'on le repousse, encore et encore. Qu'elle le fasse valser jusqu'à l'envoyer loin dans les cieux, jusqu'à ce qu'il revienne et résiste ! De ses propres volontés qui finiront par le tuer, le mener à sa perte. Et il continue, parce que c'est devenu presque amusant, ou peut-être simplement au début, mais plus maintenant. Il ne prend plus le même plaisir, quand c'est son coeur qu'on torture, ses désirs et ses envies de tout dérober, ses lèvres comme en dévorer son âme ; mais Achilles coule, quand la mer l'emporte, il s'éloigne du rivage, l'emporte avec lui, laissant l'air manquer dans ses poumons où l'eau fait pression, il ne peut plus respirer, contre ses lèvres, quand les souffles sont partagés, mais qu'il ne sait pas le reprendre ; ne veut pas le reprendre alors que ses mains sont accrochées à elle, l'une contre sa joue, l'autre dans sa nuque ; et il voudrait tout dévorer d'elle, soleil brûlant qui brille trop fort, s'immisce un peu trop en elle, volcan qu'on ne sait pas éteindre, qu'on vient une nouvelle fois repousser alors que le tissu est serré, que ses yeux s'ouvrent de nouveau se confronter à son regard. Pourtant elle lui échappe déjà, colombe sauvage, n'est que trop avide de sa propre liberté alors qu'il vient lui resserrer ses griffes autour d'elle, de son corps qu'il serre contre le sien, de son visage qu'on dépose contre son crâne, laissant sa respiration chatouiller sa nuque. Don’t lie to me. you don’t know how to do it right. Qu'il murmure tout bas, quand il a déjà baissé de nombreuses barrières pour elle, qu'il est à nu, Achilles, et elle pourrait s'enfoncer dans chacune de ses failles, si elle le désirait. Et peut-être qu'il n'aime pas perdre non plus, quand il se détache, le retourne avec douceur pour de nouveau déposer ses lèvres contre sa peau, dans le coin des siennes ; comme dernier souvenir, ou simple tentation.

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