Re: (+18) Running 2 u ♡ Lilijana

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

S'il acquiert quelques centimètres, il en perd une dizaine lorsqu'elle se défile, à repousser l'huile qu'il met sur le feu, à passer dans les mailles du filet qui sont bientôt invisibles. Ne m'étouffe jamais. Même si elle a envie de le faire pour lui, à prendre une place qui pourrait s'avérer trop envahissante, Lilijana trop égoïste pour les autres, incapables de partager la moindre chose, mêmes les âmes, elle pourrait tenter de lui clouer des chaines qu'elle tente elle-même de s'en débarrasser. Éveiller ses pires colères, les craintes qu'on refoule toujours dans la nuit en silence recroquevillé. La solitude avant tout pour éviter d'y avoir faire face s’ils décident de s'énavouir avant, ceux à qui on tient. Terrible peur de l'abandon, c'est ce qu’elle vit, persuadée de lui avoir déjà trop livrée dans un simple baiser, un souffle de trop. Ils sont liés autrement, en réalité esclave de lui. Elle osera la vengeance pour l'empêcher de gagner encore une fois. Incapable de se contenter de peu, il y a le baiser sur le coin des lèvres qui la rend démesurée, à lui en vouloir encore plus fort quand il arrive à toujours avoir le dernier mot. Sentir cette pression à nouvelle, à demi, sans y avoir accès encore une fois. Caresse qui l'emportera dans ses rêves, dans les envies enfouies et la nostalgie horrible qui ne cesse jamais. Elle en veut tout autant. Le tourmenter à faire éclater les crânes contre le marbre, provoqué jusqu'au bout. Ne me cherche pas ainsi. À s'avancer pour venir poser les lèvres sous la mâchoire, jusqu'aux dents qui viennent mordre la chaire doucement, à la faire rougir, le marquer. Tu ne m'auras pas. Les limites jamais définies, jeu incapable d'être arrêté, même si la partie est nulle, déjà envolée. Elle dévore ses failles, lui livrant les siennes. Et elle lâche enfin la peau torturée. C'est tout ce que tu peux faire ?

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

Running 2 u
@Lilijana Dragović

Quand deux étoiles s'entrechoquent, tout exploser, tout tremble et gronde, onde de choc qui emporte tout sur son passages, les autres comètes avec elle. Tout un monde qui se fragilise, sombre petit à petit dans le néant, quand de ces lumières, les années viennent tout effacer pour qu'elles ne soient plus que merveilles dans le fond des orbes. Et c'est un peu instable, à ce moment là, deux mondes qui se rencontrent, cognent sans douceur, sans tendresse, parce qu'il n'y a toujours eu que le volcan, la haine, le méprit et la colère pour les faire vivre. La fierté, l'espoir, les gloires et les ambitions aussi hautes que le soleil un après-midi d'été. Et ça brule, aussi, contre les leurs lèvres, contre les peaux, les âmes qui ne peuvent jamais se lier correctement, vouées à toujours se repousser, avant de se chercher de nouveau, se cracher un peu de venin, avant d'en offrir antidote. Elle le tente, Lili, comme personne n'a jamais réellement osé le faire avant, et parce qu'elle est différente, il pourrait bien finir par apprécier, cette façon qu'elle a de tenter de le rendre docile, quand il sera toujours fougueux, toujours trop libre pour en canaliser toute l'énergie qui brûle en lui. Il y a ses lèvres contre sa machoire, ses dents qui viennent défier ses propres règles et envies. Et il sourit presque quand ses doigts viennent s'emparer de son visage, le reculant de ses centimètres. What are you trying to do? Qu'il murmure, il n'y a personne d'autre qu'eux, personne d'autre pour les écouter, alors qu'il embrasse ses lèvres, d'une passion et d'une fougue qui lui sont toujours proches, sa main qui serre toujours autant de mâchoire, comme deux fauves qui se débattent, autant qu'ils se cherchent toujours plus. Langues qui vient jouer, doigts puissant qui se glissent dans sa chevelure, il résistera, elle ne gagnera pas sur lui, et il viendra toujours se venger, quand il en fait basculer les corps, parce qu'il n'aime pas ça ; cette position de faiblesse.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

Running 2 u
@Lilijana Dragović

Au jeu si différent, se mordre aux canines qui s'enfoncent ans la chaire. Est-ce possible vraiment de faire autant s'élever la lave du volcan déjà dans une éruption constante. À vouloir briller, ils s'éclipsent aussi tous les deux. Il n'y a que la démesure et se contenir devient chose impossible. Il n'y a aucune victoire sans combat au départ. La preuve qu'ils ne sont qu'encore des gamins coincés dans un monde d'adultes, maturité abandonnée dans un coin. Il est l'énigme à rendre fou. Les insultes, cette façon qu'elle a de le repousser l'attire toujours plus fort quand elle ne demande que sa fuite, incapable de se comprendre elle-même. Ça tourne en rond, en zigzaguant, cercle imparfait tout droit vers la folie. Attiser tes colères, c'est ce qu'elle lui veut. Lui imposer les mêmes trépas, les mêmes douleurs dans un regard trop océan et les mèches rebelles dont un rêve encore en fermant les yeux. Il tire sur les rênes, encore une fois, aux lèvres imposantes, fougueuses, langues qui valsent sans s'arrêter, il y aura presque des grognements dans l'air, combat réel et plaisir imminent d'en vouloir plus. Vengeance cuisante, aux corps qui basculent. Elle résiste à mordre l'inférieure, au sourire qui éclate même, amusée de le voir autant se débattre quand elle a encore l'impression de dominer. «Tu t'emportes...Achilles.» Syllabe une fois plus détachée quand elle lui impose leurs regards, l'empêchant d'obtenir ses lèvres à nouveau, aux souffles brûlants qui se mêlent encore, retenant ses cheveux un peu vers l'arrière, assez pour l'énerver, pour l'admirer pour qu'il revienne à la charge toujours plus forte. Et tu peux toujours essayer. Et la vérité c'est qu'elle est déjà à sa merci. Pendant un instant, il la fait revivre. Pendant un instant, elle sent la flamme, la liberté au bout des doigts. Pendant un instant, il détache les chaînes par leurs coeurs qui se débattent. Les doigts se dissipent, à fondre le visage au creux du cou, peau abîmée par les ivoires, les lèvres. Les marques sont une victoire et les mains qui pressent le bas de son dos sont une perte. Entre agonie et fierté.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Il aime le duel, Achilles, il aime dominer, gagner, mais jamais perdre. Parce que ce n'est pas dans sa nature, ce n'est pas lui, d'abandonner une bataille dans les mains d'une autre personne, de voir la fierté dans un autre regard que dans son propre reflet ! Fauve qui se bat, se débat, ses griffes sont fatales, viennent se resserrer autour de ses proies, tant qu'on murmure encore son nom, soupire contre ses lèvres ; et il aime ça. Prendra toujours ça comme la plus belle et glorieuse des victoires, quand il en vient à oublier chaque nom une fois l'aube si haute. Et pourtant, avec elle, c'est différent. Parce qu'il n'abandonnera pas une fois le jour brillant, il n'oubliera pas son nom, ni même la chaleur de ses lèvres contre les siennes. Il n'oubliera pas cette nuit à la serrer dans ses bras, ses mots empoisonnés, son venin quand elle aussi, elle se fait vipère. Et elle le cherche, quand les doigts viennent empoigner la chevelure, rictus dans le coin de ses lèvres, Achilles aime qu'on lui résiste, quand tout n'est qu'un jeu, la poigne qui se referme encore plus autour de sa machoire. Et il ne parle pas, n'en a pas besoin, quand son regard suffit. Et elle sait ce qu'elle fait, quand lèvres déposées dans son cou, et ses sont ses doigts doigts à lui, qui se glisse à sa nuque, remontent jusque dans ses cheveux qu'il serre, sans violence, tient, fermement. Soupir qui caresse ses lèvres, il lui laisse un peu de temps, un peu gagner avant qu'il ne s'écarte, quelques centimètres sont suffisants. Il plonge son regard dans le sien, et ça ne dure pas, jamais, il venant mordre ses lèvres, sa mâchoire, il se glisse à son cou qu'il embrasse comme merveille du monde, comme il ne traiterait surement personne d'autre. Délicat, quand il laisse pourtant quelques traces rougeâtres sur la chair peau, laissant son souffle s'entrechoquer avec la chaleur de son épiderme. Main qui glisse à sa taille, la rapprochant de la sienne, parce qu'il voudrait qu'ils ne fassent qu'un, à en laisser les corps fondre pour ne rayonner que d'une seule harmonie. Les doigts se font patience, ne traversent jamais la frontière du tissu, parce qu'il n'ira jamais plus loin sans un accord, sans un mot, baisers qui s'échappent contre ses épaules, à la lisière de sa poitrine.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

Running 2 u
@Lilijana Dragović

Nuit indescriptible, chemin sinueux, le silence pèse sur les épaules portant toute la notion des mots et des soupirs qui se cassent dans l'air. Ils sont presque silencieux eux aussi, savourant dans l'air cet instant intemporel. Elle a cette impression de flotter et de toucher le paradis retiré de nouveau. Le coeur se referme, se panse un peu à écouter le sien qu'elle peut sentir contre sa poitrine lorsque les lèvres tentent de le faire sien. C'est égoïste quand elle le repoussera au matin, mais l'oubli, lui, n'a jamais été dans la partie. Mais entre temps, elle veut bien se dissiper, telle une drogue il est. Un être unique dans sa vie qui vient déclencher les frissons, le sang qui tourne enfin dans les veines. Et même si elle croit qu'elle gagne, elle perd, après lui avoir résisté aussi longtemps, à céder entre ses doigts et ressentir le plaisir qu'il osait scander encore et encore. Wanna be yours. Il y a les marques qui répondent à sa requête, celles qui la rendent folle, cette envie de se débattre et en même temps de se livrer corps et âme. Parce que la douleur aussi est là, à prendre soin d'elle, sans arrêt, sa reine sous les caresses et les baisers, rien de moins. Bassins qui aimeraient s'unir qui se quémande à l'union fatale. Ils auront la tête basse à l'aube, puissants un instant sous les étoiles et vaincus sous les rayons du soleil. Aux échos des premiers gémissements qu'il arrive à lui soutirer, tout est lent et impatient à la fois, à le bousculer pour s'asseoir contre lui. Désireuses des marques au fer rouge ailleurs sur sa peau, décalée à lui faire confiance sur un terrain qu'elle n'a jamais expérimenté, persuadée qu'elle n'en voudrait jamais. Elle le soulève, le tissu éclatant, dévoilant ses formes, sa poitrine un peu saccadée, les regards fauves, à lui montrer qu'il peut. Et d'une main elle vient chercher les siennes, les déposants sur son ventre jusqu'à faire remonter contre sa poitrine, trainée de merveilles, d'étoiles et de luxure. Qu'il l'admire, qu'il remémore chaque partie de sa peau. Elle plonge dans l'océan de nouveau cherchant aussi l'épiderme, glissant sous le tissu de son haut en reprenant ses lèvres, mélodie qui suit son corps si facilement que tout est déconcertant, même les ongles qui s'enfoncent un peu dans son torse. Geste décalé quand il reste délicat, douce pour qu'un seul être.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

Running 2 u
@Lilijana Dragović

Le sang pulse dans ses veines, il se fait volcan, brûlant, à la température des corps qui s'abandonnent, envoutés par les désirs du diable ! Quand on glisse quelques tentations dans le creux de leurs tympans, pour qu'ils ne soient que faiblesse quand luxure ronge leurs entrailles, se faisant démon à grandir entre eux, lentement. Ca monte à en retourner leur crâne, en échauffer les esprits quand il n'y a plus que les souffles qui s'enflamment, s'entrechoquent sous les yeux des étoiles, spectatrices de bien des faiblesses, et la sienne, à cet instant, c'est elle. Ils se battent, quelque part, ils pourraient s'arracher les chairs de leurs crocs, de leurs griffes qui s'enfoncent toujours plus dans les épidermes, mais il n'y a que les baisers, les langues qui viennent marquer leur territoire, lentement, quand il goute à ce fruit défendu, trop longtemps. D'une patience à ne plus pouvoir la contenir, et pouvoir, il se ferait presque docile sous ses doigts, quand il n'attend qu'une autorisation, respire au rythme de cette poitrine qui se soulève, de cet effet qui lui plait. Ô corps qui basculent, et il vient contempler ce tableau magnifique que seule la lune ! Vient en éclairer chacune de ses courbes, au sourire qui vient s'agrandir sur son visage, ses yeux qui viennent tout dévorer tel, d'un simple regard comme aux mains qui rencontrent sa peau ; dans un soulagement qui s'extirpe de ses lèvres, doigts qui glissent, comme sur la plus belle et douce des soies, poitrine délicate, et c'est elle qui le mène, lentement, maladresse des premiers instants. Pretty. Et Lili, elle vient se noyer en lui, contre lui, laissant ses bras se refermer autour d'elle, dos qu'il caresse du bout de ses doigts, langues qui tanguent, aussi fougueuse que passionnées, il lui laisse le temps d'en franchir quelques frontières, barrières qu'il vient à son tour soulever, pour jeter le tissu plus loin. Peau contre la sienne, et tout gronde, la terre tremble au rythme des coeurs qui battent. Il se redresse, sans jamais lacher ses lèvres, sans jamais s'en séparer, corps à l'unisson, et quand vient le temps des séparations, il lui promet dans un baiser presque chaste, qu'il reviendra, laissant ses lèvres descendre à la douceur de son cou, jusqu'à la limite de sa poitrine, ses mains se referment autour de ses hanches, fermement, quand il laisser sa langue glisser, petit un petit, plus bas, poitrine désirée, toute à lui, alors qu'il en épouse chaque courbe, chaque forme de ses lèvres, à en faire naître frissons et soupirs au dessus de lui. Et main glisse contre sa cuisse, peau attrapé, qu'il serre comme un rapace, langue trop occupée plus haut, quand même ici, il laissera trâce de sa victoire.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Plonger, sombrer pour deux cours qui se débattent dans des poitrines juvéniles. S'offrir tout entier et se consumer sous les flammes propager par leurs propres phalanges et pulpeuses qui deviennent folles à chaque instant de plus découvert. Le compliment sonne bien aux tympans, à pousser un sourire à demi quand elle revient le rejoindre, car la distance devient une souffrance. Chaque centimètre n'a plus sa place et sentir ses bras autour de son corps est un Saint Graal. Soie pour lui, pas pour la lune qui se veut curieuse. Uniquement pour lui qu'elle avait souhaité la présence lui ayant offert mensonge sur mensonge. Vulnérable elle devient, même si la domination aimerait être comme à l'accoutumée. Les griffes ne seront jamais assez acérées. Langues qui valsent, il restera toute son essence, passion dans une valse terrible. Ils brûlent, oh oui ils brûlent, à se perdre. La terre a perdu, ondes qu'ils émanent, dangereux pour l'un et l'autre. C'est la tête qui se renverse, le buste aussi, un peu quand il s'aventure contre la poitrine qui ne sait plus comment se soulever correctement. La gorge qui se déploie, son parfait, exaltant qui éveille encore plus les sens, qui le guide sur ce qui lui fait plaisir, elle en écorche même la lèvre inférieure, se retenant. Bout de métal qui tombe, nouvelle chaine qui se casse à chaque soupir, aux mains fortes qui découvrent toute sa douceur, aux hanches, à cette cuisse malmenée. Les doigts se faufilent à agripper les mèches folles, tirer, le pressant aussi pour qu'il reste ainsi, esprit dément, à son bassin qui cogne un peu contre le sien. La conscience n'est plus une certitude. À son tour, elle empoigne la peau à la limite de la hanche, tirant contre ce jean qui devient trop, car chaque bout de tissus aimerait être brisé. Elle veut obtenir sa prochaine victoire, son prochain coup sur l'échiquier, jusqu'à où elle pourra lui sous tirer un déraillement supplémentaire. Mâchoire qu'elle agrippe aux prunelles qui refusent de scinder, trop empressée, mais elle n’unit pas leurs lèvres, à embrasser le recoin de ses lèvres son visage jusqu'à l'oreille qu'elle mordille, bouton qui éclate sous ses doigts, torse qu'on caresse trop lentement, jusqu'au dos qu'elle retient pour sentir leurs poitrines s'entrechoquer comme des aimants. Puis elle aimerait donner le premier coup fatal. Diablesse, envieuse, s'aventurant juste un peu, jamais assez à l'intérieur du bas. Juste quelques effleurements, pour son agonie, les baisers qui ne se donnent plus aussi, les lèvres se frôlent, addict de ses réactions. Provocation quand elle replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, si lentement quand les autres n'ont pas terminé de réclamer la luxure délicatement, toujours plus bas. À profiter pour définir chacun de ses traits, perdu en lui, antiquité qu'elle aime collectionner, il en devient aussi précieux. Douleur qui se transformera bientôt en soulagement.

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Ca suite en lui, dans son coeur, dans ses veines, toute la misère d'un monde qu'il refuse de voir, parce qu'Achilles est pourriture jusqu'à l'os, jusqu'à l'âme. Comment voir le bon en lui quand il n'est qu'un joueur qui s'amuse de ses marionnettes, faisant danser les corps sous ses mains comme s'ils n'avaient aucune conscience, aucune valeur. Et à ses yeux ; ils ne sont que des pantins de bois, dont il oubliera tout une fois l'intérêt envolé. Car toutes les nuits se ressemblent, quand il retrouve la douceur des draps d'autres lits, quand il vient embrasser les peaux, faisant rouler la chair sous ses doigts dorés. Mais cette nuit est étrange, l'air est moins lourd, plus léger, le coeur bat, trop fort dans sa poitrine. Il ne la traitera probablement pas comme toutes les autres. Ne la regardera pas comme les autres non plus. Ses lèvres s'écrasent sans cesse contre sa poitrine, des paysages qu'il découvre et recouvre de ses mains quand les caresses viennent glisser de ses mains contre elle ; à se nourrir de chacun de ses soupirs quand les doigts dans sa chevelure ne cesse de s'agripper à lui ; langue joueuse et moqueuse, à venir tout gouter jusqu'à ce qu'elle vienne imposer distance, ses yeux qui rencontrent de nouveau les siens, et son sourire est roi ! Contre ce visage de prince. Il se fait presque docile, quand il la laisse s'emparer de lui, ses mains se glissent dans le bas de son dos pour en rapprocher encore plus les corps, poitrines qui s'entrechoquent, ils ne sont que des fauves qui se battent dans une étrange harmonie, que seuls eux peuvent comprendre. Don’t be in such a hurry. Ton presque moqueur alors qu'elle vient jouer dangereusement avec lui ; la patience est pourtant grande chez lui, en ces instants. Car union trop précieuse pour en être bâclée. Soupirs qui s'extirpe de ses lèvres, à ne pouvoir en cacher plaisir certains, mais il se fait empereur de nouveau, dominant alors de ses mains accrochées à sa taille, il en inverse de nouveau les positions. Pulpeuses qui viennent glisser contre sa poitrine, paume à en prendre possession sans violence, mais sans douceur non plus. Langue qui trace un chemin céleste jusqu'au bas de son ventre, ses mèches retombent pour en chatouiller la peau. Doigts qui se glissent au delà des frontières pour en découvrir territoire qu'il ne connaît pas chez elle, pression contre la chair alors qu'il relève la tête, presque trop fier, pour en guetter ses réactions, alors que ses phalanges, douces, viennent en découvrir chaque parcelle inconnue.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Achilles Deus-Felis

L'impatience se perd dans ses propres méandres, à être tiraillée par cette envie de vouloir savourer et profiter. Être pressée pour préserver son âme. Être pressée pour l'empêcher d'avoir une partie d'elle-même, encore plus grande qu'il continue de récolter, même si elle se veut féroce. Il n'y a que le temps qui aura raison d'eux, pour en brouiller encore plus les contradictions. Elle vaincra dans ses songes pour éviter de croire à la défaite si douloureuse qui s'appuie dans son coeur, sa poitrine déchirée qu'il tisse délicatement. À une ficelle, rouge, inconnue. Dans les eaux troubles, il y aura toujours toi. La mâchoire qui se serre, les lèvres à moitié entrouvertes, les soupirs qu'elle donne au rythme des siens, jouant avec lui comme une vipère, aux doigts qui glissent bien sur le centre de ses désirs. C'est lui demander de se contenir et l'approcher à la fois. Ça lui colle un sourire en coin, de l'étincelle dans le regard. Vas-y venge-toi. Elle n'a pas besoin de réclamer, même dans ses pensées qu'il épouse les envies de la reine, frôlant la peau du ventre qui frémis, qui fait cambrer le corps dans toute sa splendeur, lumière de la lune qui filtre difficilement, seule alliée sur la chaire frissonnante. Les doigts qui sont curieux, à sa merci sous lui, lui rappelant qu'il est maitre aussi et à de simples caresses il peut arriver à lui retirer des supplices, des gémissements qui cognent dans l'atmosphère, à ne pas savoir se contenir même si elle le voulait. Griffes contre les mèches ébènes, elle tire à chaque fois qu'il trouve une faiblesse, à chaque fois qu'elle se tortille. «Putain...» Injure pour clore les envies de lui demander qu'il en fasse de tous ses membres siens. Qu'il exagère, qu'il en demande plus. Catch me falling for you Regards qui cognent quand elle relève la tête, si arrogant qu'il est, à renverser de nouveau celle-ci, incapable de résister bien plus longtemps. Pour la première fois, elle perd et c'est dangereusement délicieux. Il ne reste que la lèvre inférieure à mordiller, les cuisses qui retombent un peu plus, s'offrir dans la nuit et tirer encore trop fort sur les mèches. «I hate you.» Quand il connait bien le chemin de l'extase. God, I can't deny

01.06.2002,,, 19 ansNaissance & Âge :

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@Lilijana Dragović

Ô prince cruel qu'il est, il sait jouer avec les âmes, Achilles, il sait jouer avec les corps, il sait les faire danser entre ses doigts et ses mains pour en obtenir les extases qu'il a toujours désiré. Il aime ces poupées, marionnettes qui roulent contre lui, il tient leur coeur dans ses paumes, et d'un geste, il pourrait tout éclater, tout écraser. Les êtres sont vulnérables, et il aime en jouer, s'en amuser, car il est sans pitié, Achilles, vient tout défier, les règles, comme ses propres valeurs. Il aime tout foutre en l'air, tout envoyer valser, et tout récupérer à la seconde d'après. Il aime qu'on lui court après. Et pourtant, cette fois, tout est différent. Parce qu'il n'a fait aucun caprice pour se glisser dans ses draps, il n'a joué à aucun jeu stupide pour découvrir la saveur de ses lèvres, se traîner près d'elle, la serrer dans ses bras comme si elle était la personne la plus fragile du monde. Il n'a rien eu à faire, quand c'est son coeur qui en a guidé chacun de ses gestes, chacune de ses paroles. A la couvrir de baiser, dévorer sa peau comme si elle était fruit interdit ! Saint graal, quand il laisse ses mains en découvrir ses courbes, en graver dans sa mémoire son odeur, ses soupirs, cette vue dont il ne pourra plus se passer, quand elle se courbe à chacune de ses caresses, des corps à l'abandon. Ses doigts se font objets de désirs quand il vient en pénétrer chair doucereuse, quand ses lèvres épousent chaque morceau de peau, du bras de son ventre à ses cuisses qu'il mordille quand il ne les couvre pas de toute la douceur du monde. Mais il se fait tendre, Achilles. Cette fois, ou plutôt, pour elle. Il se fait patient, plus qu'il ne l'a jamais été. Il se fait aventurieux quand il n'aurait plutôt pensé qu'à ses propres envies, avec une autre. If you ever want to stop, just say it. Quand il n'ira jamais plus loin si elle s'y refuse, il est droit, un connard, mais jamais trop. Langue à venir découvrir de nouvelles chairs, se faire aventurières ! Quand elle quitte ses cuisses pour en dévorer fleur d'un jardin autrefois étranger. Main libre qui en fait douce pression sur le bas de son ventre, les yeux se ferment, quand il se laisse bercer de ses soupirs ; il ira à son rythme.

15.08.2002, 19 yoNaissance & Âge :

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@Achilles Deus-Felis

Fmme sous ses yeux, fleur qui éclos sous ses doigts, ballerine qui apprend à se tenir sur ses pointes, elle redevient naïve et faible à cet instant. Sans la moindre expérience, offerte, sa peur est découverte comme le bien le plus précieux et plus rien dans ce bas monde n'existe. Aucune de ses douleurs ne lui appartient désormais quand il les cloue loin, dans une cage qui ne lui appartient pas. Quand il offre un kaléidoscope aux mille couleurs de ses lèvres, de ses doigts joueurs. Il veut libérer la poupée trop longtemps enfermée et l'amour jamais donné s'appose maintenant sur l'épiderme endolori qui aime accumuler les cicatrices. Chaque geste remplace le silence et s'accorde parfaitement aux chants des violons qui aiment valser avec ses soupires puis ses gémissements, son corps qui se cambre un peu trop, à la découverte des chaires étrangères que sa langue offre. Et elle aimerait arrêter, même si le plaisir est des plus fous. Pour la partie d'elle, pour son âme qu'il recolle, soleil habile, pour ses prunelles qui se referment et l'extase qui la prend par surprise, d'un seul coup, à rougir les joues comme si c'était la première fois. Il aura toujours lu en elle en quelques secondes, à vouloir la faire briller même si c'est pour l'énerver. Elle n'assume pas, fixant ce plafond qui pourrait transparaitre les étoiles dans son esprit, à attraper son épaule, le tirer vers elle pour fondre contre ses lèvres, lui livrer les derniers soupirs, le souffle coupé du paradis qu'il a offerts, avant de le rabattre sur les draps, reine devant ses yeux, cheveux en bataille et presque timide à la fois. Ce besoin de contrôle, pour cacher la petite fille qui aimerait s'enfuir. Main qui retrouve la sienne, à la plaquer au-dessus de sa tête quand leurs bassins s'imbriquent, s'unissent réellement, si lentement. Prince cruel, princesse en détresse. Ils sont damnés ce soir, reliés comme ils ne l'auraient jamais pensé. Même dans les gestes brusques, ils sont aussi terriblement doux, tout comme la valse qu'elle commence à lui imposer, ses traits qui se consument dans les siens, à ses prunelles ancrées dans les siennes. Le corps qui tremble légèrement, elle n'aura jamais été aussi vulnérable.

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