QUOTES DU JOUR; ❝ petits mots doux entre nous

katsu araï a écrit:le feu au creux de son ventre ne s'est pas éteint ; il gronde d'émotions-paradoxes et il y aurait tant à dire qu'elle se retrouve incapable de fixer ses pensées sur une seule idée. de trouver par quel bout saisir ce revirement incongru. il l'a énervée si fort et lui a fait si peur et l'a tant bouleversée en l'espace du même monologue et il a ! si tort ! il est si aveugle que tout ce qu'elle souhaite, soudain, c'est étouffer les mots à la coupe de ses lèvres, étouffer le fil de ses griefs et de ses conclusions erronées, tant elle se sent impuissante et dépassée (comme si à cet instant, aucun mot ne pouvait s'ajouter à leur pyramide d'erreurs sans risquer de tout faire s'effondrer). pour le faire taire taire taire mais surtout lui montrer ce qu'il n'a pas su comprendre lorsqu'il la séduisait sous les traits de kyo. l'impulsion est lourde de risque mais elle se laisse porter, katsu, un peu par désespoir, un peu par rage, un peu par espoir : elle l'embrasse.

elle l'embrasse comme on cogne. lâche son sac à main, dont la bandoulière entremêlée à son poignet se tend dans un bruit de chaîne, et saisit soudain le menton de khal entre ses doigts crispés pour le pousser à se pencher vers elle. elle l'embrasse comme on se heurte à un mur, à une impasse, à une grotte condamnée dont les décombres masquent la lumière. elle l'embrasse comme on hurle, sans patience, sans douceur, dévorant de ses lèvres l'exclamation surprise qu'ébauche le mizu sous l'assaut. tais-toi, elle murmure, ordonne ou supplie lorsqu'elle se détache de lui, à peine. tu ne comprends pas. ses yeux dévorent les traits trop proches pour être distincts et des larmes désemparées s'accrochent à ses cils, qui papillonnent pour les chasser. si tu me veux, alors efface le reste. plus que quoi que ce soit d'autre, ce sont trois lettres qui planent entre eux comme une ombre tourmente : kyo. elle ne peut pas se résoudre à le dire, pas comme ça, pas maintenant, pourtant— c'est de toi que je suis tombée amoureuse à travers lui. elle connait trop bien le goût de la haine de khalis, l'odeur de son mépris, le son de ses remontrances. il lui crache comme une évidence qu'il l'aime depuis longtemps, mais si sentiments il y a, elle n'en a plus vu les couleurs depuis plus de trois ans. efface les autres, les cicatrices mal closes, et montre-moi.

@khalis kazama a écrit:parce que c'est justement ce que je voulais te dire, je ne peux pas être ami avec toi même si j'essayais car il y a toujours une partie de moi qui veut plus. c'est comme si j'étais prédestiné à ressentir plus d'affection pour toi que pour une autre personne et si c'est pas pareil pour toi, ce que je comprends car après tout, ça n'a jamais été le cas, je veux juste que tu me le dises, je veux pas souffrir ni te faire souffrir car je ne répondrai jamais aux attentes que tu as de moi, il finit son monologue à bout de souffle. a-t-il encore tout gâché ?

faut quoter ça aussi pcq daaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamn

hanini - fils de la lumière, trésor des vagues. prénom qui découle, comme la symphonie rythmique des ciels voilés pleurant leurs cordes. c'est ça que ça veut dire, dans sa langue. tomber comme la pluie. déborder.

surtout transparent : on en parle pas, on y pense pas. il est là, comme pour faire joli, petit bibelot fantaisiste disposé sur l'étagère. [fondamentalement disposable, inutile].

des déceptions dans ses orbes océans - jusqu'à la rencontrer elle. compagne d'âme, qui sait refléter chaque trait : elle chante son nom, à tue-tête, se fait artifice pour suivre chaque battement, colore ses aurores de vie. adoration et bienveillance qui ont creusé le temps, syllabe après syllabe, pour demeurer là, sur le manche à jamais, à travers les caractères murmurants :

les fleurs ne meurent pas vraiment, elles renaissent au printemps

vivre la vie sans la plus imposante des barrières : celle de ne pas en avoir les moyens.

il avale son mal, et prétend que tout va bien, quand ses petits doigts peines à tenir les déchirures ensemble.

fake it til you make it.

quitte à blesser quelqu'un, autant que ce soit les autres.

promesse qu'on a murmuré avec la lune et le soleil, de veiller sur lui jusqu'à la fin des temps, promesse qu'on a hurlé aux écumes des vagues, de l'embrasser et de le soutenir éternellement.

il sait partager les battements de son cœur, fragmenter des morceaux de son âme autant de fois qu'il le faut.

Ren Araï a écrit:elles sont à court de balles pour se tirer dessus, elles n’ont plus de cartouches, les réserves sont vides. les mots qui blessent ont trop blessé, il n’y a plus de corps à meurtrir.

Ren Araï a écrit:sans eux, elle n’y arriverait pas. elle n’est pas le vortex à elle toute seule. ça lui crève le coeur : elle a besoin de nana. s’imaginer seule sur scène lui donne des angoisses.

Ren Araï a écrit:ren n’en revient pas de s’entendre dire ça ; le mot les étonne toutes les deux. en guise de réponse, nana lui adresse un bref mouvement de tête, accord muet, avant de se décoller du mur et de s’en aller.

Asha Karani a écrit:« he didn't survive »

elle s'isole dans un placard à balai où le nécessaire de nettoyage s'anime légèrement à son entrée, comme prêt à servir. elle l'ignore. trouve appui contre un mur un instant avant que ses forces ne la quittent.

« he didn't survive »

Asha Karani a écrit:il y a un léger poids sur le bord de son lit, arie endormie qui s'éveille en l'entendant craquer. très vite ses bras la bordent, l'entourent, elle se glisse à ses côtés sous les couvertures, la serre très fort. mais kidagakash se sent glacée et rien ne la réchauffe. elle s'entend balbutier that can't happen et he wasn't sick anymore en se repasser le fil de sa toute première réalité, celle qu'arie et elle ont gommé dans leur quête d'un fantôme du passé qu'elles ne pouvaient se résoudre à oublier. he's so… lively. full of love and hope, funny, daring, full of life… i saw nothing ? how could i not see… ? it's all my fault, arie. i did this to him… les bribes d'incompréhension et de réalisation se superposent à la façon d'un patchwork dépareillé de carrés de tissus rafistolés. it doesn't make any sense, elle s'obstine dans son refus, encore et encore, s'y perd jusqu'à ce que arie mette sur pause son risque rayé : we could go back…

Asha Karani a écrit:that's nice, elle reconnait. le flot de désespoir se fait reconnaissance, déborde, noie son self-control : elle se jette dans ses bras. le tolkien la cueille à moitié et s'effondre à moitié, se réceptionne plus ou moins sur un coude. elle est trop occupée à lui dévorer les pommettes de baisers pour regretter. puis le front, les arcades sourcilières, les paupières, la joue, les lèvres, dans un empressement nullement bridé, nullement soucieux de l'incompréhension de ruem. trop occupée à le dévorer des yeux pour s'assurer qu'il est bien là. thank you, souffle asha en une grâce adressée à la déesse du temps, puis elle attire sa tempe contre son cœur affolé, l'enlace pour s'assurer qu'il est bien là, brûlant de vie.

@asha karani tu l'entends mon coeur se briser en morceaux là ????  
girl tu m'as fait pleurer dès le matin
y'a trop des feels là, trop de perfection  

Jae Hyun Ahn a écrit:– Mais tu sais… je… heu… comment dire… si tu m’aimes parce que je t’ai sauvé la vie, c’est stupide. Enfin, je veux dire… n’importe qui l’aurait fait, c’est une obligation légale – ça s’appelle comme ça ? Alors heu… arrête tout de suite. C’est débile comme raison et… tu m’es redevable de rien. Franchement Zhi, ça me dégoûte qu’on en soit arrivés là… y’a pas de retour en arrière possible, on n’est plus amis, on n’est plus rien, que deux idiots gênés… je… aime quelqu’un d’autre, je t’en prie. Et pour les bonnes raisons.