NAKANO ͼ down all your darkest roads

Lun 28 Sep 2020, 12:50

content warning: mort, deuil
Nakano Hwang-Ndoleh
ft. willow smith, olympia (a) bandit rouge (i)

A BRIEF HISTORY OF TIME

— prénom & nom ;

ͼ NAKANO HWANG-NDOLEH ͽ

L'enfant des quatre coins du monde, famous female warrior dont le nom se prend a parler plus de l'histoire qu'on ose le faire. Il y a le père venu d'ailleurs, celui dont l'accent ne l'a jamais quitté. Il y a la mère venue de loin, celle dont la langue a toujours été parfaite. Il y a ou peut-être y avait-il, on n'ose pas en parler. La petite dernière, celle à qui le monde a promis monts et merveilles. On entend dire que les parents se sont éteint à temps pour ne pas voir la silhouette sombrer, devenue NHN00478. Phoenix qui continue pourtant de s'élever sous le nom de Chihiro, the seeker, qui se dissimule au sein des ombres sous le masque de Hatsu, the beginning.

— naissance & âge ;

ͼ 03 01 00, KANTÔ ͽ

Au tournant du millénaire, au début d’une nouvelle vie. Famille venue d’ici et d’ailleurs, dont la vie a déjà offert une descendance variée. Famille qui, malgré tout, ressent le besoin d’avoir une âme qui les unie. Vingt ans passés sur une terre dangereuse, dont une année qui s’est perdue, qu’on ne pourra jamais retrouver.

— nationalité ;

ͼ JAPANESE, AMERICAN, & SIERRA LEONEAN ͽ

Un cocktail délicieux que le monde ne comprend souvent pas. Les origines du père et de la mère se mélangent, se voit même s’ajouter une touche de coréen venant d’une éducation particulière. On se retrouve pourtant à devoir défendre l’identité de cette terre au sein de laquelle on est née, parce qu’autrui oublie tout des noms si ce n’est celui qui sonne étranger. D’autres parlent l’anglais plutôt que la langue natale, agissent autour de la japonaise comme ils le feraient autour d’un visiteur.

— baguette ;

ͼ REDWOOD, DITTANY STALK, 10'' ͽ

Un bois qui parle de la chance de l’enfant, de cette capacité impressionnante à faire de chaque échec une réussite. En son coeur réside une certaine douceur, une affinité pour ces sorts de guérison qu’on a appris à maîtriser.

— maison, groupe ;

ͼ DAICHI ͽ

Le tanuki qui ne peut disparaître depuis le premier jour. Affinité pour cette nature environnante que certains se prennent à ignorer, on s’y perd lorsque l’esprit est trop plein, trop bruyant. Moment de calme au sein d’une vie qui ne s'arrête jamais, touche de chance pour celle qui, parfois, se prend à en douter.

— occupations ;

ͼ HISTORY STUDENT ͽ

Une passion pour ce qui est venu avant, pour ce qu’on peut y trouver au sujet de ce qui arrivera. Les notes ont toujours été moyennes -- les bancs de l'école ne semblent pas la meilleure des places pour un esprit aussi libre -- et pourtant, le futur a un jour semblé tout tracé. Aujourd’hui, on est en retard, marquée au fer rouge pense l’esprit, bien que beaucoup semblent ne pas s’en soucier. Désormais, on a quelque chose à prouver, et si les notes de cette première année continuent de n’importer que peu, c’est corps et âme qu’on se donne pour marquer le mahō shinbun dont on a rapidement pris la tête.

ͼ INVESTIGATIVE REPORTER ͽ

Premier article publié alors que l’enfant avait à peine seize ans, le destin s’écrit de lui-même. Mais elle est trop petite, trop innocente pour pouvoir se faire reconnaître comme il se doit. C’est de là que vient le nom de plume ; c’est ainsi que Chihiro naît. Chihiro parle de ces choses dangereuses dont elle ne peut parler que parce que l’innocence de l’enfant ouvre des portes que les adultes ne peuvent voir. Plus récemment, on lui demande l’initiale d’un nom de famille, alors que les écrits trouvent des journaux à l’influence nationale -- et plus encore. Alors c’est un Z. qui y est apposé, lettre sur laquelle on ne s’étend pas, bien que curieuse que de savoir que ce le nom de Zabini réveillerait au sein de la pureté japonaise.

ͼ STREET RACER ͽ

Parce que la première fois que le coeur a manqué d’y rester, on s’est sentie revivre. Loin de la perfection attendue entre les murs de la maison, c’est au côté d’un ami de longue date que l’enfant s’est laissée prendre dans un monde qu’elle ne comprenait pas vraiment. Rapidement, ils sont devenus des grands noms, Baku & Hatsu, le commencement des cauchemars. Elle au volant, lui au danger, ils ont disparus le temps d’une année -- le monde les pensait morts. Et pourtant, les voilà de retour, plus déterminés que jamais de briller au sein du Midnight Club.

— situation financière ;

ͼ MODEST ͽ

Un jour, on aurait pu vivre simplement, sous une bourse ouvrait les portes du monde. Mais, perdue derrière des barreaux lorsqu’on se devait de démarrer sa nouvelle vie, voilà qu’il ne reste plus rien. La scolarité est payée par le peu d’argent laissé derrière par des parents disparus. Les dépenses sont moindres, limitées. Et pourtant, alors que Hatsu et Baku remportent des prix, il semblerait que l’argent puisse couler à flots. Mais l’un en a besoin plus que l’autre, alors on se contente de garder quelques noises, juste assez pour prétendre au frère que l’on possède un petit boulot.

— orientation & statut civil ;

ͼ PANSEXUAL, SINGLE ͽ

Longtemps trop jeune, trop concentrée sur des choses plus importantes que de plaire à autrui, l’enfant a pourtant grandi. Intimité découverte en prison avant tout, il a toujours été clair que le monde entier mérite son attention. Entourée de secret, l'âme semble pourtant avoir du mal a s’ouvrir assez pour construire une quelconque relation qui oserait durer plus que de quelques mois.

— particularité(s) ;

ͼ NONE ͽ

Le sang vient d'ici et d'ailleurs mais en son coeur, on ne trouve que la simplicité magique que tous partagent. L'esprit est quant à lui trop occupé, trop curieux et peut-être trop perdu pour s'atteler à une tâche d'une telle envergure.

— amortentia ;

ͼ BURNT RUBBER, NATTO, & COFFEE ͽ

Il y a la simplicité de la course, cette odeur âcre qui prend l’enfant aux narines, qui la fait sourire. Il y a la confusion de ces friandises que certains ne supportent pas, qui parle de cette famille qui semble s’écrouler un peu plus chaque jour. Il y a la dureté de ce café qu’on a un jour détesté, qu’on s’est forcée à apprécier, qu’on désire désormais plus qu’on ne devrait.

— patronus ;

ͼ FLY ͽ

Si petite que le monde se prend à dire qu’elle n’existe pas vraiment. Et pourtant, la mouche curieuse vole çà et là, danse sous la baguette de l’enfant qui, souvent, se doit de s’y reprendre à plusieurs fois avant de voir l’insecte apparaître.

— épouvantard ;

ͼ LOCKED UP ͽ

Plus jeune, le feu se prenait à se faufiler jusqu'à son regard, souvenir de cette nuit au courant de laquelle RJ a laissé sa magie se perdre. Mais l’enfant grandit, semblerait-il. Ainsi, le regard ne voit plus rien, puisqu’aucune forme ne se dessine. Ce sont des sons qui lui parviennent, ce cocktail indescriptible de la symphonie d’une prison dont, malgré ce qu’on se prend à dire, on continue d'être terrifiée.

— risèd ;

ͼ PROUD PARENTS ͽ

Une reflection si simple, si enfantine pour celle qui se prétend désirer plus que cela. On voit sa propre réflexion, un diplôme en poche, entourée de parents fiers, vivants, ayant pu découvrir que leur fille n’est pas l’échec que le monde se prend à voir en elle. Au loin, il y a RJ, il y a Aslan, et tous sourient, tous. Une image si lointaine que le coeur se prend à l’oublier.

« you never know what worse luck your bad luck has saved you from »

☽☽☽.

HOW DARE YOU call yourself lucky?
You had everything and you lost it all. You stole; and you got caught. You cheated; and you got caught. You tried to help; and you were imprisoned. Lost in the darkness, in shackles, with all of your future stripped away from you. You disappointed the world, your family. You saw your parents fall off the face of the earth, never able to see the one you should have become. You are nothing but a shell of what the world wanted you to be; you ruined it all.

HOW DARE YOU call yourself unlucky?
You fought and through it all, you won. You were caught for it took you away from those you thought were your friends. You were caught and arrested and handed back to your blood for it ensured you would never fall under the fangs of those you report on. You were caught and arrested and taken to prison and your actions have ensured that the gangs you exposed did not think of you as dangerous. You lost an easy life and through it, you gained one which you are still living.

A WIZARDING GENEALOGY

— chronologie ; 1999 Milton et Oskalia ne font qu’un. Le coup de foudre, l’amour dont les romans se prennent à parler. Ils se retrouvent avec leur propre famille, un fils et une fille dont le nom devient un doux mélange, qui marque le début d’une nouvelle vie.

03 01 2000 Naissance de Nakano. Si la grossesse a été quelque peu soudaine -- certains diraient accidentelle -- il n'empêche que Milton et Lia n’ont jamais douté de leur désir de partager un enfant. Elle pleure beaucoup Naka -- elle semble ne jamais s'arrêter. Elle ne dort pas la nuit, laisse ses cris déchirer le monde qui l’entoure. C’est presque si c’est l’ennui qui la détruit, incapable de restée en place plus de quelques minutes. Dès lors qu’elle est capable de ramper, de se déplacer d’elle même, elle ne crie plus.

08 2005 (5) Elle ne se souvient plus de ce dont elle rêvait, mais Nakano garde une image vivide de flammes qui viennent lecher le bout de son lit. La terreur se propage jusqu’au plus profond de son corps -- c’est la première fois qu’elle comprend ce que c’est d’avoir peur. L’innocence ne fera jamais le lien entre la magie accidentelle de la soeur et la pyrophobie qui continuera des années durant.

2007 (7) Déjà, Nakano developpe une certaine passion pour arriver au bout d’un problème. Son premier mot a été “pourquoi”, et au fil des années, il continue d'être son favoris. Chaque matin, elle passe du temps sur les genoux de son père à l'écouter lire les journaux à voix haute, passe du temps en compagnie de sa mère afin de comprendre comment fonctionne chaque élément auquel elle fait face.

12 2008 (8) La femme d’Aslan donne naissance à Eiko. C’est la première fois que Nakano voit un bébé, un être aussi jeune, et elle est fascinée. Elle passe son temps à demander à son frère s’il peut l’emmener voir sa nièce, si elle peut passer la nuit chez lui juste pour pouvoir regarder la nouvelle née dormir.

2012 (12) C’est la première fois que la police ramène la petite Nakano jusque chez elle. Trop curieuse, elle s’est faufilée sur une propriété privée, a la recherche d’information sur le vendeur de natto au coin de la rue. Elle est certaine qu’il cache un secret important puisqu’elle l’a entendu en parler avec un autre homme la journée passée. Ses parents s’excusent pour elle -- ce ne sera pas la dernière fois. Plusieurs mois plus tard, le stand ferme ; les friandises dites faitent à la main étaient achetées en grandes quantité dans une usine japonaise qui a soudainement fait faillite.

2014 (14) Nakano n’est pas si jeune qu’elle ne comprend pas ce qui se passe, mais trop innocente pour vraiment en apprécier l’importance. RJ quitte la demeure familiale dans une dispute qu’elle ne peut qu’écouter de loin. Naka ira demander à sa soeur pourquoi elle ne rentre pas, pourquoi elles ne peuvent plus passer des nuits ensemble à parler de fantômes et de mystères. RJ n’en dit rien, tente de prétendre qu’il ne s’agit que d’une normalité comme beaucoup d’autres. La benjamine se doute bien que ce n’est pas le cas, se prend à demander à Aslan pourquoi il ne parle pas avec leur père afin de résoudre le conflit qu’elle ne comprend toujours pas vraiment.

2015 (15) RJ a retrouvé sa place au sein de la famille, alors tout se doit d’aller pour le mieux. Mais cette année marque également la première fois que Nakano se fait arrêter. Elle se doit de faire plusieurs heures de travaux d'intérêt général pour le vol d’affaires personnelles d’un des intervenants de Mahoutokoro. Elle voit bien que ses parents sont déçus, qu’Aslan est déçu, et ce malgré le fait qu’elle leur explique ce qu’elle y a découvert. S’ils sont incapables d’accepter ses dires, il ne lui faut que quelque semaines avant de publier, dans un journal local, un article sur le secret dudit intervenant. Chihiro naît alors que le sorcier voit son contrat terminé et sa vie chamboulée -- il n’aurait pas dû se servir dans les placards de l’infirmerie.

03 01 2017 (17) C’est le soir de son anniversaire, et pour une raison qu’elle ne comprend pas totalement, Nakano se retrouve à se disputer avec son frère au téléphone. Elle veut savoir pourquoi il ne lui demande jamais de prendre soin de ses filles et il se prend à lui demander si elle a bu -- elle ment. A peine lui a-t-elle raccroché au nez que son téléphone sonne de nouveau : on lui annonce que sa mère est malade. Elle passe le reste de son anniversaire à serrer la mains de RJ tellement fort qu’elle en perd toute sensation.

2017 (17) Cela fait un moment que Nakano est une bonne conductrice. Elle s'éclipse souvent de ses dortoirs à la recherche d’un moment d'adrénaline, de jeu. Un de ses proches amis lui parle du Midnight Club, de courses de voitures qui pourraient -- s’ils sont assez bons -- leur rapporter une quantité de gallions importante. Elle n’en a pas particulièrement besoin, mais ce n’est pas le cas du sorcier. En bonne amie, elle accepte sans hésiter ; Hatsu et Baku sont nés. Elle au volant, son ami laisse sa magie couler afin de leur assurer la victoire. Ils ne gagnent que rarement, tout comme il est rare de ne pas les trouver quelque part sur le podium. Leurs silhouettes masquées deviennent une des favorites du tournois.

01 2018 (18) Il est souvent dit qu’on est capable de se forcer à vivre, à continuer juste assez pour vivre ce qui se doit d'être vécu. Il y a eu l’anniversaire de RJ, celui de Milton, les cloches de Noel, et enfin, les dix-huit ans de Nakano. Et puis Oskalia s’est éteinte. Elle ne se souvient pas de beaucoup de choses de ce moment, la benjamine. Tout ce qui lui reste, c’est la sensation d’incompréhension à la vue des yeux secs d’Aslan. Peut-être que ce jour-là fut le premier moment pendant lequel elle a senti un réel gouffre se dessiner entre eux.

08 2018 (18) Elle est allée trop loin. Cela fait presque un an que Nakano est devenue amie avec une jeune cracmole de son âge, fille d’un des membres d’un gang sombre dont elle ne comprend pas vraiment l’envergure. Tout ce qu’elle sait, c’est que son amie lui parle des affaires secondaires de son père ; affaires qui finissent par trouver les journaux sous le pseudonyme de Chihiro. Un jour qu’elles se retrouvent, qu’elles partagent une de ces douces substances interdites, la brigade les interrompt. Elle n’y réfléchit pas vraiment, Nakano. C’est un réflexe lorsqu’elle s’en prend au policier afin de laisser le temps à son amie de s’échapper. Désormais majeure, avec un casier remplit d'indiscrétions, c’est derrière les barreaux que l’enfant fini. On lui demande pourquoi ; elle n’a jamais été violente, pourquoi ne pas se laisser faire prendre comme elle le fait toujours. Mais personne ne peut comprendre car elle refuse d’impliquer la jeune cracmole, refuse d’offrir des informations qui pourraient suffir à la sortir de ce qu’on force sur elle. Elle n’en laisse rien paraître, mais les mots violents qu’Aslan lui offre ne suffisent qu'à la faire pleurer toute une nuit durant.

12 2018 (18) Elle a accepté son sort, Nakano. Emprisonnée pendant encore neuf mois, elle ne peut s'empêcher de pleurer lorsque son père vient lui rendre visite la veille de son anniversaire. Elle lui a acheté deux places pour un opéra qu’il adore par dessus tout. Elle aurait dû y aller avec lui, mais la voilà emprisonnée ; c’est Aslan qui se joindra à lui. Et pourtant, Aslan n’est pas là. Aslan le laisse seul. Aslan le laisse seul et Milton en tombe. C’est au tour de Nakano de lui hurler au visage des mots qu’avec le temps, elle finira par regretter. Et pourtant, encore aujourd’hui, elle ne peut s'empêcher de sentir que son frère est en faute, que c’est a cause de lui que leur père a sombré. Tout pour qu’elle n’ose pas s’avouer que, si elle n’avait pas été arrêtée, les choses auraient été différentes.

08 2019 (19) Nakano sort de prison. Elle est obligée de trouver refuge dans la maison d’Aslan, en compagnie de RJ, Fujiko, et des deux jeunes filles. Nakano, elle s’entend bien avec tout le monde -- il n’y a bien qu’Aslan avec qui elle se prend à se disputer. Une part d’elle désire retrouver un semblant de normalité, et, rapidement, il semblerait qu’elle en soit capable. Elle n’a jamais arrêté d'écrire, de mettre son nez là ou il ne devrait pas y être. Et, malgré la formation d’auror de son frère et le regard attentif de sa soeur, Nakano a toujours été particulièrement habile à s’échapper de sous leur regard.

12 2019 (19) Nakano retrouve le Midnight Club. C’est sans préavis que Hatsu et Baku remontent sur la scene. L’année perdue ne fait que les pousser de l’avant, et ils gagnent leur première course. Comme toujours, c’est Baku qui se voit récupérer la plupart des fonds -- certaines choses ne changent pas. Être trouvée au sein de ces courses suffirait pour aller à l’encontre de la liberté conditionnelle de Naka, mais pour la première fois, elle se défait de ce sentiment d’emprisonnement qu’elle continuait de sentir entre les murs de la maison d’Aslan.

2020 (20) Nakano retrouve les Daichi au sein de Mahoutokoro. Elle a déjà complété son premier semestre, mais se doit de repasser quelques modules en raison de changement de programme. Avant, elle était boursière, prête pour une éducation qui la pousserait de l’avant. Désormais, c’est l’héritage de ses parents qui paie ses frais de scolarité alors qu’elle continue de vivre chez Aslan. Les cours d’histoire l'intéressent, certaines, mais c’est le journal de l’école qui fait qu’elle s’assure d’obtenir la moyenne dans chaque matière -- juste assez pour valider ses semestres.

« the life and lies of (nakano) »
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Z. Chihiro Elle utilise un pseudonyme parce que personne ne la prenait au sérieux. Trop jeune, trop innocente, trop de choses à son égard qui font d’elle une fille qu’on se prend à ignorer. C’est pour ca qu’il est si simple pour elle de laisser ses oreilles couler. Oh, comme elle est adorable, Nakano. Elle a toujours le sourire sur le bout des lèvres, toujours une blague sur le bout de la langue. Elle te fait rire jusqu'à en pleurer et elle a toujours quelque chose a te donner. Alors le monde aussi lui donne, le monde lui parle de choses qui paraissent triviales. Pire encore, le monde parle avec le monde pendant qu’elle est non loin, le regard faussement perdu sur la fumée de son joint qu’elle a rempli de tabac à l’odeur mensongère. Chihiro est à l’origine de pièces sans pareille parce que personne ne pense Nakano capable de faire quoi que ce soit. Peut-être est-ce pour cela qu’elle continue d'être une enfant au langage faussement simple, aux idées apparemment superficielles. Et pourtant, autrui se devrait de le savoir ; la vérité sort toujours de la bouche des enfants.

Hatsu Elle n’a jamais su, Nakano, si c'était le danger ou la liberté qui l’a menée jusqu’aux courses illégales. Derrière le volant, il n’y a pas les regards lourds de sens d’Aslan, ces pensées qui font qu’elle se prend à douter d’elle-même, de son futur, de ce qui fait qu’elle existe. Derrière le volant, elle devient Hatsu, connue pour ses réflexes et sa capacité à improviser assez rapidement pour forcer sa voiture a changer de direction alors qu’elle file au sein du monde. Elle le fait parce qu’elle est incapable de ressentir une telle poussée d’adrenaline autrement. Elle le fait parce que Baku a besoin d’elle. Il n’est pas aussi chanceux qu’elle, n’a pas grandi au sein d’une famille aisée, n’a pas eu une vie facile. Elle le fait pour elle, mais elle le fait aussi pour entendre les cris de son partenaires lorsqu’un de ses sorts touche sa cible, pour sentir le rythme de leur coeur alors qu’ils s’enlacent après une victoire. Il n’y a que le danger, au sein du Midnight Club. Chaque course pourrait être leur dernière et si Nakano se voit faire face à la police dans un tel environnement, elle sait qu’il s’agit d’un certain retour en prison. Peut-être que c’est pour cela qu’elle continue -- parce qu’elle sait qu’Aslan le détesterait, que RJ serait partagée entre le lui reprocher et lui demander d'être dans la voiture pendant l’une des courses.

NHN00478 Est-ce qu’elle regrette les actions qui l’ont menée en prison, Nakano ? Non. Derrière les barreaux, elle a passé douze mois à se demander si elle n’avait pas fait une erreur, si peut-être elle avait ruiné sa propre vie pour rien ni personne. Mais à peine est-elle sortie que le monde lui a expliqué le contraire. Encore une fois, c’est l’amie cracmole qui lui en a parlé, alors qu’elle la remerciait de son sacrifice. Grâce à ses actions, bien qu’elle se soit faite enfermée, Nakano s’est également débarrassée de lourdes suspicions qui planaient autour d’elle. Le gang qu’elle exposait dans les journaux suspectait qu’elle était derrière le pseudonyme Chihiro, s'apprêtait à s’emparer d’elle quelques jours à peine après son arrestation. La prison lui a sauvé la vie. Peu importe les nuits sans sommeil, la dureté d’un monde auquel elle n'était pas prête à prendre part. Peu importe les cauchemars qui la suivent encore aujourd’hui et cette dure lueur qu’elle a appris à posséder dans le fond de son regard. Il n’y a bien que la mort de Milton qui lui ferait regretter -- mais aurait-elle vécu assez longtemps pour le voir sombrer ? Au travers de tout cela, c’est une opportunité qu’elle a reconnu. Nakano est toujours amie avec cette jeune cracmole. Nakano, elle continue de la faire parler, d’entendre dire des choses qu’elle pose noir sur blanc. Nakano, elle a sauvé la fille de, alors bien sur qu’elle ne peut être à l’origine de ces histoires. Nakano, elle a fait de la prison pour le gang, alors bien sur qu’elle est une sorcière de confiance. Nakano, elle joue avec ce feu qui la terrifie.

Nakano Nakano parle dans son sommeil. Qu’il s’agisse d’un cauchemar, d’un rêve délicieux, ou d’un monde incompréhensible, sa voix résonne à chaque fois qu’elle se laisse aller dans le royaume de Morphée. // Nakano, elle semble de manger que des bonbons, des chips, des choses qui ne devraient pas suffire à la garder en vie. La liste de nourriture qu’elle n’apprécie pas est sans fin, remplie de légumes et d’autres délices. On n'arrête pas de lui dire qu’elle le regrettera, elle n’en a que faire. // Si cela a toujours été le cas, son penchant claustrophobique s’est accentué depuis son temps en prison. Nakano cherche le monde ouvert, la nature, le ciel au dessus de son crâne . Elle y trouve un calme dont elle ne peut se passer. // La technomagie n’est pas vraiment quelque chose qu’elle maîtrise. Elle est capable d’utiliser les fonctions basique, mais préférera toujours le papier au clavier. Souvent, c'est sa magie qu’elle utilise afin de faire fonctionner certaines machines. // Depuis sa sortie de prison, elle a du mal a s’endormir sans aide. Chaque soir, elle laisse quelques gouttes d’une CBD sorcière couler sous sa langue, juste assez pour calmer le rythme de son coeur. // Nakano, on dirait qu’elle a une résistance à l’alcool inexistante -- un verre lui suffit pour être plus que joyeuse. Mais il s’agit d’un mensonge, de cette manière qu’elle a a faire parler les gens. Seuls ses amis la voient vraiment boire, vraiment se laisser aller.

My life as a muggle

HJ je pouvais pas resister, vous connaissez la chanson at this point :fp: