BRUME - FUJI; ❝ scorched earth, burnt death

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020 feat @seth baku
à peine est-il sorti de l'hôpital magique que kazzar s'allume une cigarette, seule salvation à sa matinée chaos. rentré tard de sa soirée d'halloween, il avait dû se lever aux aurores pour son rendez-vous auprès des médicomages pour le suivi mensuel de sa blessure de quidditch. le chemin pour s'y rendre avait été laborieux, la brume l'empêchant d'effectuer tout le trajet sur son balai bien aimé. avec regret le gamin s'était posé et avait continué à pied. plus il avait progressé dans le brouillard, plus des sueurs froides venaient s'emparer de son âme, mal à l'aise. peut-être stressait-il simplement, espérant de tout coeur que l'issue du rendez-vous soit positive et qu'il puisse se remettre à vivre pour sa passion, lui qui n'était que fantôme depuis janvier. il avait passé des heures à faire des tests, et enfin, à midi, on lui avait accordé le droit de refaire du quidditch, totalement remis. bonheur. des messages avaient fusé à sa jumelle, au golden circle, à ses coéquipiers. seulement, dur de se réjouir quand le malaise ne le quittait pas. le nuage toxique qui franchissait ses lèvres à chaque expiration de sa cigarette se mêlait instantanément avec la fumée opaque qui lui faisait face. kazzar détestait ce sentiment d'inconnu et décida qu'il allait rentrer le plus vite possible à l'académie. seulement, la voix d'elvira l'arrêta. — elvi ? where are you ? la sensation qu'un malheur imminent allait subvenir lui glaçait les entrailles. — i can't see you. silence pesant. — fucking hell, elv, speak to me ! elle l'appelait à l'aide. le coeur battant, le gamin rangea son balai dans son sac à dos magique d'un geste pressé et pénétra dans le brouillard à la recherche de sa moitié qui semblait nulle part et partout à la fois. les mains bien dégagées, les leçons d'airbending passaient à une vitesse folle dans sa tête, certain qu'il aurait à les utiliser pour se débarrasser de cette brume qui asphyxiait son coeur.

ce n'est qu'un simple détour dans le quartir de fuji. un simple passage de quelques minutes dans les rues pavées. des secondes qui lui semblent s'étirer dans la longueur. une drôle d'impression. d'être observé. poumons qui se compriment aux douloureux souvenirs du passé. lorsqu'il était leur chose. les pas de natsu s'accélèrent, le myocarde battant à tout rompre. pressentiment qui lui glace les veines. animation qui s'éteint peu à peu. sa silhouette s'immobilise lorsqu'une brume opaque se met à s'étendre à chaque ruelle. des cris de terreur et des exclamations se mettent à retentir un peu partout. des noms inconnus résonnent sous l'éclat du soleil indifférent. des échos tentent de lui parvenir. mélange de voix inconnues qui scandent son nom.  le vent faible disperse une poussière au goût de cendres. iris très vite irrités, toux qui ne se fait pas attendre. le gamin recouvre son nez de sa manche, cherchant à comprendre ce qui se passe. il tente de discerner ce qui l'entoure. tentative vaine avec la brume qui semble être partout. des craquements éclatent un peu partout, loin de le rassurer. des silhouettes difformes, presque irréelles, s'avancent impitoyablement vers eux, le poussant à reculer. à chercher d'autres sorciers. ses doigts frôlent le bois de sa baguette avec appréhension. quelque chose cloche. l'horreur se peint sur son visage lorsqu'il entend des hurlements de terreur retentir. puis des explosions. des flammes semblent illuminer très légèrement la brume. pas assez pour leur offrir une vision claire. le gamin se contente d'opter pour une stratégie défensive, reculant inexorablement face à l'avance des créatures. des inferis qui ne créent pas la même panique chez lui. si son passé est bien sombre, il n'y a pas le moindre cadavre qui puisse le hanter.

résumé:

« Can they hurry up? » Elle n’a pas envie d’être la, Nakano. Forcée de prendre part à ce brunch familial par sa sœur, elle a passé la plupart du temps à râler. La journée aurait été si délicate si elle s’était contentée de la compagnie de Riley, mais malheureusement pour elle, Aslan fait également partie de leur famille. Mais Naka, elle refuse tout bonnement de lui parler, l’ignore quand il s’adresse à elle, se contente de le fixer. Son assiette a à peine été touchée ; elle prétend ne pas avoir faim. La réalité, c’est qu’elle se doit de trouver Byron dans quelques minutes pour un déjeuner qui lui fait bien plus envie. Impatiente, elle tente tant bien que mal d’attirer l’attention d’un serveur. Quand, enfin, ils peuvent quitter le petit restaurant, elle est la première à sortir, replaçant sa veste sur ses épaules. « Thanks Neechan! » qu’elle dit dans un sourire alors qu’elle enlace RJ. « Bye, » qu’elle digne dire à Aslan. Tout ce dont elle a envie, c’est de les laisser la (surtout lui) et retrouver Byron quelques rues plus loin. C’est pour cela qu’elle ne fait pas attention ou elle va, qu’elle s’avance jusque dans une brume qu’elle ne reconnait que trop tard. La voix l’immobilise avant le reste. « パパ ? » La surprise la force à respirer d’un coup – sa gorge la brule. C’est un réflexe qui la pousse à faire quelques pas en arrière ; elle trébuche et s’écrase au sol, le regard planté sur le nuage qui glisse le long de ses jambes.

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020

L'atmosphère avait changé du tout au tout en quelques minutes à peine pour le trio. Les salutations avaient rapidement laissé place à un brainstorming pour trouver le lieu qui réussirait à récolter leurs trois accords ; dures négociations qui avaient obligé Somi à utiliser un dernier bluff.  « Je connais l'endroit parfait où manger ! Faites-moi confiance.  » avait-elle fini par leur assurer en prenant la tête de la marche. La vérité : elle n'avait entendu parler du restaurant mentionné que depuis quelques semaines et seulement par quelques initiés alors la sélectivité du lieu serait son principal unique argument pour terminer de convaincre Lila et Shan d'y manger.  « Ça devrait être quelque part dans cette rue… dit-elle en pointant dans une direction un peu trop vague, ou là-bas.  » hésita-t-elle soudainement en regardant à l'opposé. Somi resta quelques secondes silencieuse en remarquant qu'il lui était dorénavant impossible de distinguer tout panneau et numérotation de rue. Un épais brouillard s'était levé peu à peu sur tout les environs l'empêchant de s'orienter correctement. Un cri lointain déchira soudainement le silence apporté par la brume oppressante. Elle reconnaissait cette voix à laquelle elle répondit instinctivement. « Lila ! » Une frayeur se glissa dans ses entrailles pendant des secondes interminables avant de se rendre compte que ça n'allait pas. Lila était à côté d'elle. La sorcière attrapa vivement la main de son amie. « J'ai cru que…  » essaya-t-elle d'expliquer sans y parvenir. Elle fixa un long moment la direction d'où venait le cri qu'elle jurait avoir entendu. « Tu as entendu quelque chose toi aussi ? » demanda enfin la kasai en se tournant vers Shan. Mais elle ne savait pas vraiment quelle réponse serait la plus rassurante.

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
La nuit a été passée éveillée, à s'assurer que tout se déroulait parfaitement bien pour la nuit la plus active de Shadow North. Elle considère elle-même s'être surpassée, et la douleur au bout de ses doigts vaut bien la beauté de ses costumes. Aujourd'hui alors, elle s'accorde elle-même une récompense, se dirigeant vers l'une de ses boutiques préférées pour un cadeau de elle à elle-même. Elle ressert les pans de son manteau autour d'elle, jetant un coup d'oeil à la brume non loin. Elle ressent du froid le long de son dos. Mieux vaut s'éloigner de cet endroit. Et puis il y a la première voix. "Rin ?" C'est stupide. Rin est morte depuis des années. Pourtant la voix la fait s'arrêter. Son instinct lui dit de s'en aller. Et puis... "Dante ? ... Luci ?" Cette fois, elle avance. Cette fois et laisse la brume l'envelopper. Son coeur bat la chamade alors que sa voix fait écho encore, appelant un frère et l'autre, certaine de les entendre, et la détresse dans les voix qu'elle entend lui glace le sang. Une expiration, alors qu'elle cherche la magie hensoku pour compartimentaliser tout ça. Sauf qu'il n'y a rien qui réagit en elle. Et la panique grandit. Et avec, vient encore une nouvelle voix. Et une silhouette. “Kazz !” Elle court vers lui sans réfléchir. Parce qu’elle commence à avoir peur, car elle est perdue, car elle panique, car Seth elle n’est pas faite pour tout cela, et Kazzar il est là, réel, vivant, rassurant. Ses pieds la portent jusqu’à lui, tout contre lui. Ses bras trouvent ses épaules, son cou. “Thank Merlin you’re here, I…” Quand elle relève la tête de son épaule. Cela fait bien longtemps, qu’il n’y a pas eu de rose sur ses joues, de part sa simple présence. “I… I hear my brothers but they’re not….” Elle jette encore un coup d’oeil autour d’eux. “Something’s wrong Kazz.” Murmure terrifié.

❝ résumé,, elle est en chemin pour treat herself avec un cadeau (on n'est jamais mieux servi que par soi-même), quand elle entend la voix de sa meilleure amie décédée. Elle a un peu jugeotte alors elle ne se laisse pas attirer, mais elle ne résiste pas quand elle entend ses deux frères l'appeler à l'aide. Elle cherche à se protéger avec son hensoku, mais la magie glisse entre ses doigts, semble s'échapper de son corps. Elle commence clairement à paniquer, mais heureusement entend et voit @Kazzar Az'Kell, courant vers lui pour lui faire un câlin et avoir un peu de réconfort ( )

traduction
- Merci Merlin tu es là... Je...
- J'entends mes frères mais ils ne sont pas...
- Quelque chose ne va pas, Kazz.

Soupire et roll eye. Son poing se sert, prête à surenchérir sur une dispute qui n'a pas lieu d'être. lorsque mademoiselle sawada décrète que le débat est clot, alors le débat est clot. et Shan avait tendance à vouloir un round deux à chaque interaction avec la jeune française. elle soupire de plus belle, mine boudeuse et air insatisfait. elle suivra le groupe par pur principe, mais un mot de la part de Shan, et elle montra dans les octaves. Lila ne fait confiance qu'à Somi et Somi ne ment jamais. elle accepte l'armistice et suis l'être aimée dans les profondeurs des rues de Fuji. « Est-ce que c'est loin où est-ce qu'on prend un... » Delilah, watch me. Corps attachée à une chaise, au beau milieu de la rue. Impossible, non impossible. yeux troubler, elle avance rapidement, mais l'ombre s'échappe et s'évapore. Comme emporter par la brume, il n'est plus. Lila se tourne de nouveau, faisant tomber sa baguette au sol. Ses jambes tremble et elle se porte à peine, mais ne se décourage pas à se baisser pour la récupérer. « Lumos. » troubler, elle garde sa baguette droite comme une épée prête à découper en mille morceau son adversaire. mais son coeur manque de faire un bon lorsque l'être aimé se retrouve de nouveau dans le collimateur. « Oh my Merlin.. Tu es là. » amour saisi par le bras, les doigts entremêler. « J'ai cru voir.. Non, rien. » Parfois elle aimerait que Somi soit capable de lire dans ses penser, ça lui éviterait bien des discours. « Shan j'espère que tu sais utiliser ses gros bras. » un frisson de dégout lui parcours soudainement, comme frôler les fantômes de la maison pour la première fois. « On devrait rentrer et se faire à manger, ce sera plus simple. » sa baguette retrouve sa place et elle tire ses deux amis dans le brouillard. il lui fallait juste un peu de visibilité pour voir où ils sont.

c'était une journée comme une autre, arie était sortie avec son appareil dans l'espoir de se changer les idées, penser à autre chose que l'ambiance bizarre qui régnait aujourd'hui. comme si quelque chose se préparait, sauf qu'on ignorait quoi, et la jeune aya détestait ce genre de sensation. elle était en pleine inspiration, prenant clichés sur clichés quand elle l'entend. son coeur qui rate un battement. nano ? mais c'était impossible, son attention attiré par un bruissement non loin, elle se retourne mais ne reconnait pas les lieux, brume étrange qui s'était levée, empêchant de voir plus loin, elle prenait de l'avance de plus en plus, c'était infime mais suffisamment rapide pour que l'inquiétude gagne l'esprit de la jeune femme. son coeur qui devient lourd, la voix qui résonne à ses oreilles encore une fois, non, non, non ! il fallait qu'elle parte, ce n'était pas naturel. quelque chose de mauvais était là, dans la brume, ça ne pouvait pas être autrement. serrant son appareil dans ses bras, arie avance à l'aveugle, ne sachant pas réellement vers où elle se dirigeait mais elle devait s'enfuir, partir loin d'ici avant de se faire happer par la chose qui avait déclenché tout ça. elle ignore combien de temps elle marche ainsi, elle n'avait pas l'impression de réellement avancer, c'était comme si soudainement à cause de cette chose tout se ressemblait, comme si elle était prise au piège dans un dédale de ruelles. ils apparurent sans crier garde, trois silhouettes qui surgissent au détour d'une rue, lui arrachant un cri de terreur, sa main libre attrapant par réflexe sa baguette qu'elle tend devant elle, prête à se défendre. ce n'est que lorsqu'elle reconnait des visages familiers, qu'elle hésite à attaquer. « somi ? » elle lâche, la voix tremblante. « lila ? mon dieu vous m'avez flanqué la peur de ma vie. » et encore c'était un euphémisme, elle était proche de l'infarctus.

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020 feat @seth baku
le mégot de sa cigarette s'envole derrière lui en une traînée céleste, seul moment de beauté résistant à l'apocalypse soudaine. pris dans la brume assassine, kazzar, il est assailli par un tourbillon de voix. celle d'elvira toujours, qui résonne en son coeur. la langue experte jongle entre l'anglais de naissance, l'espagnol maternel, l'arabe paternel. comment ne pas croire en sa véracité si elle utilise leur code d'âmes jumelles ? à sa voix vint se joindre celle de clément, terrible, dont la supplique se fait plus faible. il a envie de hurler kazzar, alors qu'il se laisse emporter par ses songes et qu'il voit mourir son camarade, une nouvelle fois. ce n'est pas réel. alors que le gamin est bercé entre l'illusion d'une folie naissante et la nécessité d'occire ces enfers invisibles, surgit l'espoir. cette troisième voix qui se joint le concert des deux premières, c'est seth. vivante sous ses yeux, courant vers lui. sans réfléchir, kazzar, il l'accueille dans ses bras et la serre fort contre lui. peut-être qu'il en a besoin, lui aussi. — thank merlin, you're okay. soupire t-il alors qu'il laisse une de ses mains caresser ses cheveux couleur soleil. quand enfin ils se détachent, son coeur lui hurle de la garder près de lui. le danger est déjà là. — i can hear elvi as well, and... someone who's supposed to be dead. il s'arrête quelques secondes pour surveiller l'horizon au delà de seth. — you're right. puis soudain, les bouches s'assèchent et les yeux pleurent tant ils sont secs. des bruits d'outre tombe résonnent, craquements macabres. prenant possession de la main de seth d'un geste sûr, le kaze invoque sa baguette dans celle restée libre. un dernier regard pour sa belle avant le chaos. — stay with me, please. l'implore t-il.

reste avec lui cette fois-ci.

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
Ca ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas. C’est comme si une partie d’elle veut s’échapper de ses entrailles, la déchirer de l’intérieur. L’harmonie avec le Kabuso vole en éclat. Ca fait mal. Ca fait mal, mais ça fait aussi du bien. Parce qu’avec l’animal qui s’agite, qui s’échappe, c’est la prison de son coeur qui se libère. Et en même temps c’est trop, alors qu’elle se retrouve soudainement entourée par ses bras, alors que son odeur l’emporte, alors que pendant un instant tout se réduit à Kazzar, Kazzar, Kazzar. Qu’elle reste avec lui ? Oui, toujours, elle ne veut pas le quitter, plus le quitter, et encore moins maintenant. Elle supplierait presque qu’il la garde contre lui, encore, encore, encore. “Don’t—” Une quite de toux la prend, l’air fait mal, l’air abîme sa gorge. “Dont’ let me go.” Les yeux pleurent de la toux, de la douleur, de la peur, des souvenirs.  Elle broie ses doigts avec les siens. “It… It hurts Kazz,” sa main libre s’agrippe à sa propre gorge, à sa propre poitrine, “it’s the Hensoku it’s trying to…” il sait Kazzar, et tant mieux, car parler est difficile. L’air fait mal et sa poitrine ne veut plus se soulever comme il faut. “It’s leaving me Kazz I… I can’t…” Panique qui s’étend, qui lui compresse les poumons, qui coupe sa respiration.