,,,, kiss of fire

listen before i go
,,,, i feel so scattered

Océan du désespoir, ravagé, frappant contre les rochers. D'une colère incommensurable. Les vagues étouffent ; l'eau s'engouffre. Mais Kida à persisté ; résisté. Au fond des abysses ; le corps coule. Se laissant couler, petit à petit. Ils sont nés en étant deux, mais il sombre seul. Nom de l'oubli ; nom de la h o n t e. Le sel dévore chacune des lettres jusqu'à ce qu'elles devienent fades.

Des balafres sur la peau ; existence célébrée ( bafouée ). Dans le manteau froid de l'hiver, dans le silence d'une tempête muette. Kyoto et ses perles sur les pavés, les flocons pour recouvrir les vices. 26 années, et plus personne ne s'en souvient.

Sur les terres japonaises, il a chassé bien des démons. Là où les premiers rires ont éclaté dans le fond de sa gorge ; déployée comme pour célébrer les joies du monde. Quand dans ses veines, des ailleurs rayonnent.

37 cm, bois de cyprès, cheveux de vélane.
Belle et magnifique, glissant entre ces doigts fins et méticuleux, contrastant tout ce chaos qui se déchaîne dans ses entrailles. Puissante, pourtant fragile. Elle se brise lentement à mesure que le cœur perd de ses couleurs.

Et l'eau, lentement, coule dans le fond de gorge, trâce son chemin jusqu'au fond de lui. A le réanimer, mais la flamme s'est noyée. Endormi, aussi calme qu'un lever de soleil sur l'océan, au loin. A jamais Mizu dans l'âme.

Sorcier à la défense
Il a passé tant d'heures entre les murs de cette école ; à parcourir encore et encore les écrits. A tout apprendre sur le bout de ses doigts. Jusqu'à ce qu'enfin diplômé, il puisse voler de ses propres ailes.
Mais Icare est tombé.
Envolé, à travers l'Amérique, visiter des ailleurs, le temps d'un temps. Formation internationale, il en a profité pour fuir..

D'un père qui n'a fait qu'offrir présents et joyaux ; quand l'absence n'est qu'un violent poison qui nécrose lentement, le coeur de ces enfants à l'abandon. Richesse matérielle ; mais le coeur est bien pauvre.

Coeur atrophié au fond de cette poitrine autrefois si forte. Kida, il s'amusait à voler les battants, autrefois. Il s'amusait, quelques baisers sur les peaux jamais aimées. Elle hante, Sora sans même qu'il n'arrive à s'en défaire ( il refuse ). Seule nymphe qu'il a jamais aimé.
Les corps se sont dit au revoir.
Refus de l'abandon.

Madeleines
Maman et ses douceurs, elle n'a jamais quitté l'enfant, d'un amour éternel. Quand les effluves traversaient ses sens, jusqu'à réveiller bien des souvenirs. Jusqu'à ce que nostalgie soit reine.

Ecume
A la poursuite d'un frère, sans savoir qu'un jour il sera plus qu'n mirage au loin. Kida si seul, et sur le sable chaud, il se souvient de ces étés à se cabosser les genoux, à se brûler les pieds pour un peu de chaleur.

Sora
Elle persiste, elle ne part jamais réellement. Gravé dans son esprit. Gravé en lui, elle a laissé son nom gravé sur sa peau. Et il n'a désiré qu'elle, jour après jour, sans jamais pouvoir attraper de ses mains ; ce mirage qui hante.

Phénix
Immortalité mensongère, mais majestueuse est la créature, brûlante comme le plus sublime des brasiers. Dévorant chaque parcelle de sa peau ; il devient lentement poussière, et il doute un instant. pourra-t-il renaître, lui ?

Lui-même.
Propre cauchemar ;
Déceptions qui rongent le fond de sa gorge, jusqu'à cracher, venir mourir sur le sol. Il se hait, ô lui, l'adulé. L'adoré. tant aimé, quand il est devenu son propre ennemi à travers le temps.

Sora
Et kida, il est égoiste.
Refusant de tirer un trait sur ce bonheur jamais mérité. Sora était le joyau de sa vie, celle qu'il aimé le premier jour, qu'il aimera jusqu'à ses derniers instants. Douce et divine malédication.

j'ai maquillé mes peines sous
des couches de vêtements,
comme si j'avais froid.

Liés par le sang, liés par les dieux. Fil rouge qui n'a jamais su se défaire de leur main. Ils sont nés à deux. Shotaro et Kida. Si similaires, et pourtant, ils contrastent comme le jour et la nuit. L'un s'est laissé bercé par l'ombre et ses démons, Shotaro s'est envolé, il n'est jamais rentré indemne. Le diabe s'est emparé de ses lèvres, quand Kida s'est laissé charmé par le soleil. Icare tout puissant, il s'est brûlé la peau jusqu'à se laisser sombrer dans les flots.
Il s'est noyé, dans ses propres pensées. Dans ses propres envies. Distance creusée, il ne pourra jamais tourner le dos à ce frère, quand c'est lui, Kida, qui l'a abandonné dans cette finalité destructrice.

Soeur cajolée par les déesses, visage d'une douceur infinie, d'un amour presque évident. Kida l'a aimé dès le premier jour. Kida l'a pris dans ses bras, pour combler les chaleurs d'autrefois, jusqu'à ne jamais la laisser s'envoler de nouveau. Perle divine qu'il s'est jurée de protéger, à travers le chaos, les tempêtes, et tout ce qui l'attire vers le fond des abysses. Lila est astre rayonnant, dans ce système en déclin qu'est son propre coeur. Gardienne de ses secrets.

mais c'est de ta chaleur dont j'étais ivre.

Il l'a aimé.
Aux premières paroles. Aux premiers sourires. Aux premiers rires. Et il pouvait sentir son coeur se dérober à chaque regard. Elle a gravé son nom sur sa peau, contre ses lèvres. Il se souvient encore de son souffle contre sa chair. Elel est sa sublime symphonie, son requiem. Sa lumière dans les ténèbres. Sora, parmi toutes les femmes à ses pieds, elle est l'unique à l'avoir compris. Elle est l'unique qu'il a accepté d'aimer.
Elle ne s'est jamais envolée de son esprit, car elle y siège telle une reine des cieux. Kida, il réclame pardon, pour un abandon qui a déchiré son coeur.
Sora, elle est son unique rédemption.

Quelques messages envoyés, jamais aux bonnes personnes. Lila comme seule gardienne d'un secret, d'une raison. Il s'est envolé à l'autre bout du monde, en espérant fuir ses propres démons.
En espérant trouver une paix ; en vain.
Et le coeur s'est contracté encore et encore, quand les pensées n'étaient que douleurs et poison. Quand le manque s'est écoulé de ses orbes, jusqu'à creuser sur les joues pâles, des rivières d'une tristesse absolue.

c'est ton manque qui m'a piégé dans la glace.