- manon — he/she/theyIRL : Conan Gray ; asa mv (ava)Avatar, Crédits : 707Messages : 2RPs : 4852Gallions :
- CW / TW:
- sang, violence, meurtre, transphobie, dysphorie de genre
BABYLONE BIRD - we're two worlds appart
HAVAN SOLIS - cut myself to slivers
CHARLIE SWARTZSTEIN - you maniac
Multicomptes : 03.12.1999 ; 21yoNaissance & Âge : they/he/shePronom(s) du personnage : var(--dai)Couleur de dialogue :
étudiant.e en magizoologie
Iel n’est pas lae plus brillant.e, pas lae plus idiot.e non plus pour autant. Iel se creuse une place dans la moyenne, jamais trop remarqué (si ce n’est par ses rires tonitruants, ses sourires trop grands et ses exclamations incessantes). Il n’y a qu’en magizoologie qu’iel se voit fleurir, épanoui.e. Il n’y a que concernant les bêtes sauvages (ou non) que son savoir se fait débordant.
mannequin;
Iel se fait beauté sur les magazines, beauté sur les scènes à trop dévoiler de son corps, ou pas assez. Pour les vêtements, dit-on, pour les jolis colliers qui pendent de son cou, les belles pierres qui tanguent à ses oreilles (l’on s’arrache ses doigts fins que l’on orne d’anneaux perlés).Occupation :
métamorphomage ;
FACIES
seuil 3 - Il y avait le cœur battant la chamade dans sa poitrine, ce jour-là. Iel priait pour ne pas que papa se retourne, pour ne pas qu'il comprenne la supercherie. Iel était un autre, et ce fut par ailleurs la première fois qu'iel tint plus de quelques heures dans la peau d'un élève qui ne lui ressemblait pas (pour fuir, maintenant que la rage du géniteur avait explosé, maintenant que le sang gouttait à ses pieds). Iel n'a réussi à quitter le pays qu'en changeant d'apparence (papa n'a pas pensé à lui arracher la peau pour savoir qui se tenait véritablement derrière ce regard terrifié).
PHYSIONOMIE
seuil 2 - Il y a eu une découverte qu'iel ne pensait avoir un jour. Celle que posséder un corps différent, celle de savoir se modeler femme, peut-être, avait sur son humeur un effet important. Dans le fait de muscler son corps, iel se sentait puissant. Dans le fait de gonfler sa poitrine, iel se sentait élégant. Iel se voulait corps parfaitement neutre, parfois. Mais les difficultés à changer de physionomies créaient en ellui une déception telle (des larmes de frustration, des détournements de miroir à n'en plus s'en voir) qu'iel sentait, là, dans le fond de sa poitrine, quelque chose se déchirer (et iel n'en parla pas, à personne (ça se tait dans la gorge ça s'étouffe dans le silence)).Particularité(s) :— STAFF ❝ do you think of mine?
IRL : manon — he/she/they
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Naissance & Âge : 03.12.1999 ; 21yo
Pronom(s) du personnage : they/he/she
Couleur de dialogue : var(--dai)
Occupation :
étudiant.e en magizoologie
Iel n’est pas lae plus brillant.e, pas lae plus idiot.e non plus pour autant. Iel se creuse une place dans la moyenne, jamais trop remarqué (si ce n’est par ses rires tonitruants, ses sourires trop grands et ses exclamations incessantes). Il n’y a qu’en magizoologie qu’iel se voit fleurir, épanoui.e. Il n’y a que concernant les bêtes sauvages (ou non) que son savoir se fait débordant.
mannequin;
Iel se fait beauté sur les magazines, beauté sur les scènes à trop dévoiler de son corps, ou pas assez. Pour les vêtements, dit-on, pour les jolis colliers qui pendent de son cou, les belles pierres qui tanguent à ses oreilles (l’on s’arrache ses doigts fins que l’on orne d’anneaux perlés).
Particularité(s) :
métamorphomage ;
FACIES
seuil 3 - Il y avait le cœur battant la chamade dans sa poitrine, ce jour-là. Iel priait pour ne pas que papa se retourne, pour ne pas qu'il comprenne la supercherie. Iel était un autre, et ce fut par ailleurs la première fois qu'iel tint plus de quelques heures dans la peau d'un élève qui ne lui ressemblait pas (pour fuir, maintenant que la rage du géniteur avait explosé, maintenant que le sang gouttait à ses pieds). Iel n'a réussi à quitter le pays qu'en changeant d'apparence (papa n'a pas pensé à lui arracher la peau pour savoir qui se tenait véritablement derrière ce regard terrifié).
PHYSIONOMIE
seuil 2 - Il y a eu une découverte qu'iel ne pensait avoir un jour. Celle que posséder un corps différent, celle de savoir se modeler femme, peut-être, avait sur son humeur un effet important. Dans le fait de muscler son corps, iel se sentait puissant. Dans le fait de gonfler sa poitrine, iel se sentait élégant. Iel se voulait corps parfaitement neutre, parfois. Mais les difficultés à changer de physionomies créaient en ellui une déception telle (des larmes de frustration, des détournements de miroir à n'en plus s'en voir) qu'iel sentait, là, dans le fond de sa poitrine, quelque chose se déchirer (et iel n'en parla pas, à personne (ça se tait dans la gorge ça s'étouffe dans le silence)).
- cw/tw:
- sang, violence, meurtre, transphobie, dysphorie
01
Milan HagiwaraConan Gray
Hagiwara
Milan
03.12.1999
Elève
Japonais.e
étudiant.e en magizoologie & mannequin
02
can't redo what's already done
can't compete 'cause i've already won
sayin' this time, "it's really love"
but honey, you're not fooling anyone
don't you know we're done?
03
Collectionneuse de beaux prénoms, maman a cherché longtemps avant de choisir
Mais le malheur rattrape en quelques lettres funestes.
Iel est né.e sous les carillons de
De
La cérémonie ne fut pas longue, pour Milan. A peine présenté.e que le tanuki s’est avancé. Les autres statues ont reculé, ont regardé, ont souri, peut-être, d’une évidence trop proéminente. Iel est
Iel n’est pas lae plus brillant.e, pas lae plus idiot.e non plus pour autant. Iel se creuse une place dans la moyenne, jamais trop remarqué (si ce n’est par ses rires tonitruants, ses sourires trop grands et ses exclamations incessantes). Il n’y a qu’en
Iel se fait beauté sur les magazines, beauté sur les scènes à trop dévoiler de son corps, ou pas assez. Pour les vêtements, dit-on, pour les jolis colliers qui pendent de son cou, les belles pierres qui tanguent à ses oreilles (l’on s’arrache ses doigts fins que l’on orne d’anneaux perlés).
Il n'y a plus papa pour subvenir à leurs besoins, plus personne; pas même la famille de maman qui décide de ne guère les prendre en pitié (ils ont apporté la malédiction sur les terres bannies, les entretenir n'est pas une possibilité, ni même un choix (c'est une interdiction)). Parias, ils ont longtemps été en difficultés (aidés par ces bourses obtenues après des cris et des larmes de frustration quand maman ordonnait de toujours mieux faire) avant que Acace ne trouve de quoi aider maman, avant que Milo ne rende leur vie plus
Quelle malédiction que de tout savoir sur les autres, lorsque l'on ne sait rien de soi-même. Douce ironie, dis, de connaître Amandine raide dingue de Félix. Même pas capable de savoir qui t'aime, toi, dis, Milo (personne, sûrement). Iel a le
Au premier étage, toutes les effluves de la rue lui venaient à peine les premières heures du matin arrivées. Pavés de rouge et étroits, les trottoirs ne permettaient qu'à une personne et demie de se tenir droite, mais tout le monde se battait pour entrer dans la boulangerie à la devanture sapin. Maman, vers huit heures du matin, rentrait avec du
Quand les rideaux se lèvent sur les comédiens, les lumières brûlent leurs peaux. Et il suffit de tendre l'oreille pour comprendre les intonations dramatique, suffit que le temps passe pour que la
Iel déteste la
Iel est la minuscule
Iel a peur de cette
Il y a
- détails:
faciès seuil 0 Enfant turbulent, Milo a dès sa naissance été difficile à appréhender. Iel occupait les après-midis de sa mère, qui passait son temps à lui expliquer comment se canaliser (iel était lae seul.e de la famille à avoir hérité de ce don). Cela lui a pris longtemps, Milan, à comprendre pourquoi iel n'avait pas le droit de sortir avec son frère et sa sœur au parc, et, finalement, tous ces efforts qu'iel refusa de fournir s'échouèrent dans une volonté de les suivre.seuil 1 Il lui fut aisé de mieux se contrôler. Surprise, ce ne fut qu'en quelques temps après sa prise de conscience que Milan se fit maître de ses émotions avec plus d'aisance que sa mère n'aurait pu l'espérer. Si les colères rougissaient encore les cheveux, si la tristesse rendait tout son visage bleuâtre, l'on faisait semblant de ne pas le voir (parfois).seuil 2 C'était une farce amusante, à Beauxbâtons. On suivait Milan en riant, on lae regardait prendre le visage d'un.e autre élève et s'avancer avec la démarche canard pour s'en moquer. Idiots, les enfants. Toujours prêts à être vilains les uns envers les autres. Mais pour quelques farces de quelques minutes seulement, Milan échappait aux remontrances (pour les refiler à quelqu'un d'autre).seuil 3 Il y avait le cœur battant la chamade dans sa poitrine, ce jour-là. Iel priait pour ne pas que papa se retourne, pour ne pas qu'il comprenne la supercherie. Iel était un autre, et ce fut par ailleurs la première fois qu'iel tint plus de quelques heures dans la peau d'un élève qui ne lui ressemblait pas (pour fuir, maintenant que la rage du géniteur avait explosé, maintenant que le sang gouttait à ses pieds). Iel n'a réussi à quitter le pays qu'en changeant d'apparence (papa n'a pas pensé à lui arracher la peau pour savoir qui se tenait véritablement derrière ce regard terrifié).physionomie seuil 0 Enfant turbulent, Milo a dès sa naissance été difficile à appréhender. Iel occupait les après-midis de sa mère, qui passait son temps à lui expliquer comment se canaliser (iel était lae seul.e de la famille à avoir hérité de ce don). Cela lui a pris longtemps, Milan, à comprendre pourquoi iel n'avait pas le droit de sortir avec son frère et sa sœur au parc, et, finalement, tous ces efforts qu'iel refusa de fournir s'échouèrent dans une volonté de les suivre.seuil 1 Milan jouait plus des traits de son visage que de son corps. Il était plus amusant de se faire pousser le nez que les jambes. Plus aisé, aussi, moins fatigant. L'on ne réclamait, à l'école, pas d'ellui qu'iel ne grandisse de quelques centimètres. L'on ne voulait que lae voir faire des grimaces qu'il était impossible de voir d'habitude. Alors contrôler son propre corps lui pris plus de temps, plus de patience.seuil 2 Il y a eu une découverte qu'iel ne pensait avoir un jour. Celle que posséder un corps différent, celle de savoir se modeler femme, peut-être, avait sur son humeur un effet important. Dans le fait de muscler son corps, iel se sentait puissant. Dans le fait de gonfler sa poitrine, iel se sentait élégant. Iel se voulait corps parfaitement neutre, parfois. Mais les difficultés à changer de physionomies créaient en ellui une déception telle (des larmes de frustration, des détournements de miroir à n'en plus s'en voir) qu'iel sentait, là, dans le fond de sa poitrine, quelque chose se déchirer (et iel n'en parla pas, à personne (ça se tait dans la gorge ça s'étouffe dans le silence)).
Il y a dans les
Maman aveugle n'a jamais vu (n'a jamais voulu voir) cette façon qu'il avait de regarder ses enfants. Quand leurs yeux grands ouverts détaillaient la boulangère, quand ils riaient entre eux, ah, elle est amoureuse. Maman n'a jamais compris, maman en a ri. Elle ne savait pas. Elle n'en savait rien. On ne l'a pas mise en garde car c'était une
Dans la brume, il y a toujours un phare. Il est parfois trop loin, parfois trop proche.
Elle a les jambes fines, le visage doux. Elle a les cils longs et les rires mélodieux de celles qui sentent les fleurs. Et quelque part, Milo, iel se demande si ce n'est pas ça. Si iel n'aimerait pas sentir
Iel a les mains tremblantes, alors que son regard vibre. Il vibre sur le sang étalé au sol, sur les boucles brunes du pauvre homme qui était au mauvais endroit au mauvais moment, dirait maman (en riant, d'habitude, en pleurant, aujourd'hui). Il ne lui ressemble que de dos. Iel a encore inscrit dans le fond de sa rétine l'azur de son regard (déjà parti et pourtant profondément enfoncé dans les méandres de ses souvenirs (comme
Parfois, iel entend maman pleurer. Derrière les portes fermées, derrière les rideaux clos. Iel détourne le regard, iel regarde le canapé. Et là, à côté d'Acace, il y a une place vide. Et dans leurs poitrines aussi, un trou béant. Un creux qui ne s'en va pas, qui s'acharne comme tâche tenace sur une chemise blanche.
iel écrivait et chantait, avant + chante encore parfois, adore le karaoké + écrit des chansons tristes (en ne pensant à personne, vraiment) + ne se souvient pas exactement de comment iels ont quitté la Belgique (iel a beaucoup dissocié ce jour-là, a beaucoup oublié) + s'attache souvent les cheveux comme manie pour se concentrer ou pour s'occuper les mains + a plein d'élastiques aux poignets, tout le temps au cas-où un casse + joue de la guitare + et de la harpe (mais ça iel ne le dit pas) + a une passion pour les bijoux + depuis qu'iel gagne plus d'argent, iel s'en achète beaucoup (trop) + surtout des boucles d'oreille + se voir en grand sur des magazines est comme une vengeance envers son père (i'm not the one you killed) + iel est vite jaloux, vite méchant, aussi + a déjà usé de cette malédiction pour briser des relations (vengeance, toujours) + ne parle d'ailleurs jamais de cette malédiction, comme accord tacite fait avec sa sœur, avec sa mère + possède un nifleur nommé "Magenta" + n'a fait son coming-out à sa mère qu'à ses dix-neuf ans + extraverti.e type gênant.e à vrai dire + toujours fun de l'inviter aux parties + iel rit vraiment fort + ça résonne, ça casse la tête t'as envie de lui dire ta gueule mais t'oses pas + un amour, milo, un amour qu'on déteste qu'on a envie d'enterrer qu'il faut calmer + a besoin de vivre comme s'iel était mort.e (iel l'est presque) + iel a du mal à comprendre ses émotions mais est très fort.e pour aider les autres face aux leurs
Le destin était tout tracé. Là, entre les bras de maman souriante, papa, déjà, lae dévorait des yeux (rêvait d'en goûter la chair pour la lui arracher et se mettre à sa place). Si l'une ne voyait en ce nouvel enfant qu'une nouvelle preuve d'amour, qu'un miracle nouveau qu'elle tenait tout contre son cœur, son père, lui, n'éprouvait qu'amour-jalousie . La différence était si mince, quand du bout des doigts les caresses fleurissaient sur les boucles brunes (les gifles germaient en lilas sur l'épiderme).
Il fallait l'excellence, et de leur fratrie de trois enfants, Acace en était déjà la représentation même. Milo, ellui, n'était qu'un pion sur lequel on comptait au cas où (iel n'en savait rien, iel se pensait enfant de parents aimants, avant tout). Maman caressait ses joues rondes en riant (elle affirmait qu'iel les rendrait fiers de toute évidence), papa, lui, de son regard froid, promettait qu'iel s'en sortirait bien (qu'iel n'avait pas le choix). Mais Acace gardait si bien le succès (iel se préférait farceur.euse dans les couloirs de Beauxbâtons.
Milan n'y connaît rien, à la douceur. Iel a l'impression d'avoir des griffes là où poussent les ongles, du venin là où les canines s'enfoncent dans les lèvres. Dans les siennes (dans celles de Cyan, en cachette, les nez tous proches les rires légers en papillon). Iel a l'impression que l'amour n'appartient qu'aux autres, s'en voudrait presque de larguer son cœur ainsi, comme s'iel y avait droit. Car iel connaît chaque histoire d'amour si l'on y regarde bien (mais la sienne n'est écrite nulle part).
L'horreur avait fait trembler chaque membre, ce jour là. Iel n'avait eu le bon sens de quitter la scène du crime en transplanant qu'en comprenant le danger qu'iel encourait. Et c'est presque naïvement qu'iel s'est retrouvé chez Cyan (comme si maintenant que sa maison n'en était plus une, il fallait pourtant en retrouver le confort sur-le-champ).Presque naïvement, aussi, qu'iel avait dit adieu (entre deux hoquets, entre deux rires, entre deux qu'est-ce que tu racontes). Iel avait disparu aussi vite qu'iel était arrivé.e. Sans jamais revenir (maman dit qu'iel ne s'en souvient plus, mais iel a pleuré jusqu'au portoloin, s'est écrasé.e à même le sol sans se relever (mais iel ne pleurait plus)).
Iel n'avait jamais osé demander, maintenant qu'iel savait pourtant sa sœur toute aussi maudite qu'ellui. Que voyait-elle, quand elle lae regardait? Rien qu'elle avait répondu. Iels ne se voyaient pas l'un l'autre, iels ne pouvait que tenir dans leurs bras des regrets et des et si sans réponse aucune. C'était le destin d'une malédiction qui les mènerait tout droit à leur perte (sans Ariel pour la comprendre, sans personne pour le comprendre).
04
Hors-jeu
manon
he / she / they
avatars by me
rire de grimlin
Lila Sawada, Mona St-Laurence et Amaoto Kenma aiment ce message
Sin Eunji a feelsé sur ce message