Pandore Águilar
Pandore Águilar
villains that live in my head (os) Tumblr_p9cqocYLtK1x1fbito2_400jabberwocky, margot — she/herIRL : tashi rodriguez (leli).Avatar, Crédits : 2013Messages : 8RPs : 10 012Gallions :
la nuit tombe et moi,
des nues

villains that live in my head (os) TFdJZXu

☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Spoiler:
Disclaimer :
PANDORE ·· GAIA ·· SAEBYEOG ·· INHYUK
Multicomptes :
05.11.1996 ·· 25yo.Naissance & Âge : she/her.Pronom(s) du personnage : #DAA520Couleur de dialogue :
ÉTUDIANTE
(droit/politicomagie et langues ·· 8ème année)
cursus pris sans trop y croire, pour faire sourire ses parents et espérer troquer sa gloire contre leur fierté, mais elle a fini par y prendre goût, s’est découvert une véritable passion pour l’avocature et tant pis si d’autres la voyaient déjà ambassadrice.

PANTIN DU MINISTÈRE
(poupée de son)
persuadée d’être responsable de la mort d’un homme, maintenue en laisse par sa culpabilité, elle est l'hensoku sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants hensokus sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que Pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) ; et avec le sourire s’il vous plaît. ne peut que regarder d'un air triste, angoissé et frustré ses proches préparer la révolution, piégée par sa propre situation, sans savoir si un jour elle aura de nouveau la liberté de se rebeller.
Occupation :
HENSOKU
(bakedôrô)
tantôt apprécié, tantôt blasphème, entre libération et damnation, selon le moment et seulement parce qu'il peut servir. difficile de savoir quand on a le droit d’en parler, même si depuis 2014 la balance penche du mauvais côté, il faut dire qu’il ne sert plus à rien depuis que Noé est en rémission, peut-être même qu’on peut le brider ou le supprimer en laboratoire. (tests aux labos hensokus : 09.20-12.20)

(entraîner autrui dans son imagination par projection astrale)
elle impose le voyage astral, extirpe l’esprit des autres vers sa propre imagination, de l’autre côté du miroir. là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

(bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination ·· non-débloqué)
Pandore peut quitter la projection astrale sans interrompre celle d'autrui, bloque l'étranger dans son imagination, fait de lui son prisonnier. retrouve la réalité et le corps inanimé, laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter - jusqu'à ce que, à terme, Pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Particularité(s) :
LE CŒUR (tout pour eux)
noé ·· lil' bro, l’autre partie du cœur
akira ·· bff, ce qui sauve le moi, c'est toi
kavi ·· bff, moments d'éternité
atlas ·· (fake) bf, pilier, poupée de son

S'AIMER (ou se briser)
ash ·· soulmate, tu me manq
anzo ·· why do you care?
seiren ·· ex, first love, me pas assez de toi
ambrose ·· ex, pardons en retard

SE LIER (friends)
naoyu ·· ami, regrets angoissés
junki ·· ami, l'horizon depuis la falaise
natsuki ·· confiance qui tremble
senri ·· leap of faith

S'ÉVITER (rancœur)
charon ·· failles, i hate you
ujinori ·· trop loin du pardon
Relations :
naoyu ·· 28.01.22
akira IV ·· 20.02.22
ujinori ·· 25.02.22
atlas IV ·· 16.03.22
senri ·· 29.03.22
ash VII ·· 12.05.22
anzo ·· 31.05.22
junki ·· 12.06.22

akira ·· atlas ·· kavi ·· natsuki ·· noé ·· seiren

senri ·· vinit
Plume à Papote :
— ÉLÈVE ❝ miss saint-valentin 2021
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IRL : jabberwocky, margot — she/her
Avatar, Crédits : tashi rodriguez (leli).
Messages : 2013
RPs : 8
Gallions : 10 012
la nuit tombe et moi,
des nues

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☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A

Disclaimer :
Spoiler:

Multicomptes :
PANDORE ·· GAIA ·· SAEBYEOG ·· INHYUK

Naissance & Âge : 05.11.1996 ·· 25yo.
Pronom(s) du personnage : she/her.
Couleur de dialogue : #DAA520
Occupation :
ÉTUDIANTE
(droit/politicomagie et langues ·· 8ème année)
cursus pris sans trop y croire, pour faire sourire ses parents et espérer troquer sa gloire contre leur fierté, mais elle a fini par y prendre goût, s’est découvert une véritable passion pour l’avocature et tant pis si d’autres la voyaient déjà ambassadrice.

PANTIN DU MINISTÈRE
(poupée de son)
persuadée d’être responsable de la mort d’un homme, maintenue en laisse par sa culpabilité, elle est l'hensoku sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants hensokus sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que Pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) ; et avec le sourire s’il vous plaît. ne peut que regarder d'un air triste, angoissé et frustré ses proches préparer la révolution, piégée par sa propre situation, sans savoir si un jour elle aura de nouveau la liberté de se rebeller.

Particularité(s) :
HENSOKU
(bakedôrô)
tantôt apprécié, tantôt blasphème, entre libération et damnation, selon le moment et seulement parce qu'il peut servir. difficile de savoir quand on a le droit d’en parler, même si depuis 2014 la balance penche du mauvais côté, il faut dire qu’il ne sert plus à rien depuis que Noé est en rémission, peut-être même qu’on peut le brider ou le supprimer en laboratoire. (tests aux labos hensokus : 09.20-12.20)

(entraîner autrui dans son imagination par projection astrale)
elle impose le voyage astral, extirpe l’esprit des autres vers sa propre imagination, de l’autre côté du miroir. là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

(bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination ·· non-débloqué)
Pandore peut quitter la projection astrale sans interrompre celle d'autrui, bloque l'étranger dans son imagination, fait de lui son prisonnier. retrouve la réalité et le corps inanimé, laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter - jusqu'à ce que, à terme, Pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.


Relations :
LE CŒUR (tout pour eux)
noé ·· lil' bro, l’autre partie du cœur
akira ·· bff, ce qui sauve le moi, c'est toi
kavi ·· bff, moments d'éternité
atlas ·· (fake) bf, pilier, poupée de son

S'AIMER (ou se briser)
ash ·· soulmate, tu me manq
anzo ·· why do you care?
seiren ·· ex, first love, me pas assez de toi
ambrose ·· ex, pardons en retard

SE LIER (friends)
naoyu ·· ami, regrets angoissés
junki ·· ami, l'horizon depuis la falaise
natsuki ·· confiance qui tremble
senri ·· leap of faith

S'ÉVITER (rancœur)
charon ·· failles, i hate you
ujinori ·· trop loin du pardon

Plume à Papote :
naoyu ·· 28.01.22
akira IV ·· 20.02.22
ujinori ·· 25.02.22
atlas IV ·· 16.03.22
senri ·· 29.03.22
ash VII ·· 12.05.22
anzo ·· 31.05.22
junki ·· 12.06.22

akira ·· atlas ·· kavi ·· natsuki ·· noé ·· seiren

senri ·· vinit


15.05.22 — os
(tw addiction)

I'm well acquainted with villains that live in my head
They beg me to write them so they'll never die when I'm dead
And I've grown familiar with villains that live in my head
They beg me to write them so I'll never die when I'm dead


En chute libre - non, en suspens. Dans l’attente de la chute. La musique s’est terminée et la magie avec elle, bien que la ville n’en prenne pas encore tout à fait conscience. Dans le cœur de Pandore pourtant, la falaise se fissure, érodée par l’eau-absence, le corps qui ne comprend pas ce qui se passe, se retrouve mutilé, déchiré. “What the h-” commence-t-elle, la main qui se plaque instinctivement contre le cœur, serre pour tenter de trouver ce qui n’est plus là. À vrai dire les sentiments se font la malle ou font la révolution, on ne sait pas trop, Pandore perdue entre incompréhension et douleur, presque poussée dans un deuil forcé qu’elle ne supportera pas. Sa main libre s’empare de son téléphone en tremblant, tente d’appeler Atlas, mais personne ne répond - ou plutôt, rien ne sonne, aucune tonalité. Tente Akira, Kavi, Noé, mais c’est toujours la même chose, toujours le même silence. Avec la douleur et l’incompréhension vient l’angoisse, acerbe et sèche, la bouche qui se tort et les dents qui se serrent. À ce moment-là, Pandore est en chute libre.

Elle ne sait simplement pas combien de temps ça va durer, à quel point la falaise était haute, le sol lointain. Laisse son téléphone devenu inutile sur la table de nuit, les yeux qui se perdent sur le flacon de pilules, la main hésitante ; mais son esprit est étrangement silencieux, lui aussi. Si son corps est déchiré, nauséeux, lui donne l’impression d’une gueule de bois qui a trop duré, sa tête n’est plus secouée de migraines. Alors elle laisse le flacon intact, quitte l’appartement dans l’empressement. Elle ne court pas, mais presque, à réfléchir où aller, s’inquiète pour ses proches, la main toujours serrée contre le cœur, à chercher l’étreinte d’une autre main disparue ; plus de bakedôrô, plus rien. Sauf que les gens croisés dans la rue ne semblent pas en proie aux mêmes supplices, seulement confus, à regarder le ciel comme s’il allait leur tomber sur la tête d’un instant à l’autre. Et au bout d’un moment, elle comprend sans vraiment le faire. Se met soudain à courir, l’angoisse prenant le pas sur le reste, à se demander si c’est un coup du ministère pour repérer les hensokus, si c’est une punition - si le monde a décidé de se révolter contre ces anomalies. Instinctivement, elle prend la direction de l’appartement d’Akira, convaincue qu’Atlas est avec son insupportable petit ami (en sécurité), qu’elle n’a aucune envie de croiser au risque de le regretter ; de toutes façons, si la disparition de la magie est le fait du ministère, Atlas est moins en danger que son meilleur ami.

Sauf que l’appartement est vide, de même que la caserne des pompiers et le temple, et au fur et à mesure que Pandore accélère le pas sa respiration se fait plus lourde, les nausées plus fortes, l’absence plus douloureuse. “Where the fuck are you Sawano,” grommelle-t-elle en énumérant les lieux mentalement. La liste se raccourcit à vue d’œil, fait grandir la peur, mélangée à l’incompréhension et au deuil insupportables. Elle voudrait s’énerver, les remplacer par de la colère, celle de ne pas le trouver, d’éviter les voitures encastrées dans les murs, les bâtiments qui s’écroulent, mais l’angoisse l’a déjà provoquée en duel, fait monter les larmes - et Pandore s’arrête finalement de courir, prostrée, à bout de souffle, désespérée. Affronte seule le silence, la douleur, l’absence de magie et de lui. Se retrouve à désirer son hensoku alors qu’elle l’abhorrait il y a quelques mois, tant pis pour les fantômes, les risques, les souvenirs douloureux. Et c’est trop, ça la submerge, la fait vaciller, les mains sur les tempes, sur le ventre, qui ne savent plus où se mettre. Il faut dire qu’elle n’a pas encore atteint le sol, toujours en chute libre.

En chute libre, et devant un convenience store dont le néon ne fonctionne plus, mais dont l’immeuble se maintient encore. Interdite, confuse, Pandore regarde l’intérieur du magasin comme elle observait le miroir de son anomalie : dans l’hésitation, à ne pas savoir si elle va regretter ou s’il vaut mieux dire tant pis.
Elle entre.
Il n’y a personne, mais ça ne l’arrête pas. Ni lorsqu’elle se glisse entre les rayons, ni lorsqu’elle saisit une bouteille de whisky, la main qui ne tremble pas et l’esprit ailleurs, trop perturbé par les événements, la douleur, l’inquiétude. Laisse sur le comptoir désert une somme excessive et sort, bouteille à la main. De là, on ne sait pas trop si elle a touché le sol ou si elle est encore en train de chuter ; elle continue à marcher, erre plutôt qu’autre chose, jusqu’à parvenir à la plage remplie de gens qui ont sans doute compris qu’il s’agissait du meilleur endroit pour éviter les débris mortels.
Mais elle les ignore, s’assoit dans le sable, près d’un rocher, et pour la première fois depuis le deux juin 2021, jour de son overdose, Pandore boit une gorgée d’alcool, avant de soupirer de satisfaction, comme si le whisky avait calmé tout le reste. Alors elle s’adosse et entreprend de vider la bouteille, vite un peu assommée par l’alcool, dans le flou, le corps pas vraiment prêt pour les retrouvailles, les yeux perdus dans l’horizon de l’océan.

Fin de la chute, finalement - la magie revient, d’un coup. Pandore sursaute, comme si elle venait de récupérer son cœur après des années de malédiction. L’esprit fourmille, les pensées à nouveau complètement libérées, les toiles rangées et le palais mental intact. Au milieu du brouhaha qui la secoue, apparaît, presque hors de son esprit, comme à ses côtés sur la plage, la silhouette encapuchonnée devenue une habitude. Celle qui est toujours sur le point de se retourner, mais que Pandore ne parvient jamais à identifier, frustrée de sa disparition au mauvais moment. Dans le flou de l’alcool, elle n’y prête pas vraiment attention, s’attend à ce qu’une fois encore, l’ombre emporte l’inconnu avant qu’elle n’ait le temps de voir son visage - mais ce n’est pas le cas. Cette fois, Pandore fait face à Seiya, encapuchonné, mais retourné. Enfouit son visage dans ses mains, persuadée qu’elle hallucine, que ce n’est pas vrai, qu’elle l’a imaginé (mais pourquoi le verrait-elle lui?), d’autant que lorsqu’elle relève la tête, Seiya a disparu.
L’événement devient anecdotique dans son esprit, seulement un passage d’illusion. Les yeux plissés, elle jette un coup d’œil à la bouteille vide à ses côtés, les larmes qui montent, la tête penchée en arrière, posée contre le rocher. Elle ne pense plus à rien, la douleur disparue, les veines à nouveau remplies de magie. Ne réussit qu’à se détester d’avoir rompu sa sobriété et surtout de l’avoir autant apprécié.

Et s’il y a des ayakashis, ils peuvent bien la transformer, elle ne sera plus à ça près.

Sawano Akira, Kujou Natsuki et Assem Shaheen ont feelsé sur ce message