- melody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :Disclaimer : Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
coma, deuil, panic/anxiety attack❀ assistante au secrétariat de mahoutokoroOccupation : aucune.Particularité(s) :
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuyaRelations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
| 220420 vanity and friendship・ambrosePlume à Papote :
| 220516 la rose et le renard・tc
| 220604 beyond the sea・nino
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| 220624 just a sunny day...・scooby-gang
| 220703 you can cry...・sawako
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IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
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RPs : 22
Gallions : 14 911
Disclaimer :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :❀ assistante au secrétariat de mahoutokoro
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Particularité(s) : aucune.
Relations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
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Plume à Papote :
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妄想に
裸足で歩く藤の色
Le vent sur son visage. Les embruns du lac non loin. La douce chaleur du soleil estival, les effluves de cèdres, le concert annuel des cigales. Les montagnes, tout autour, soulignées des volutes de coton blanc se détachant sur le ciel d’un bleu limpide.
Himari est debout le long d’un chemin de campagne. La brise d’été s’engouffre dans ses cheveux, vient faire virevolter la jupe de sa robe d’un blanc immaculé, ses traits protégés sous l’ombre d’un chapeau de paille.
Le décor est familier, sans vraiment l’être non plus - un seul sentiment de savoir exactement où elle est et où elle va. La rivière à sa droite, longeant les rails d’une ligne de train déserte, avant de ne dévoiler que des rizières et des champs à perte de vue. À gauche, les feuillages émeraude de la forêt, longée par une série de tournesol couleur soleil, sauvages, presque entortillés autour d’un vieux panneau de signalisation aux couleurs effacées par le temps.
what am i doing here?
Sans trop savoir ce qu’elle fait là, avec pour seule certitude qu’elle doit continuer de marcher. Le parfum des derniers hortensias de la saison s’immisce, s’étonnant presque de ne pas éternuer, elle d’ordinaire une des si courantes victimes du rhume des foins. Elle marche, Himari. La tête vide de tout souci, les yeux fermés vers le ciel. Son téléphone pour seul objet glissé entre ses mains émet un sifflement d’oiseau léger à chaque nouveau message reçu. Himari lit sans trop comprendre, les mots n’impriment pas dans sa tête, mais ce n’est pas un problème. Ses doigts filent par automatisme et envoient simplement une photo de sa position, comme pour faire profiter de la vue à ses amies, sans aucun commentaire. Comme si c’était futile, inutile, voire même incongru.
Elle continue son chemin le long de la route. Désert silencieux, simplement ponctué des crissements des cigales. Pas un véhicule, pas un autre être humain en vue. Nouveau sifflement, d’un message qu’elle déchiffre, cette fois-ci, comme passant à travers un décodeur singulier.
wanna go for pancakes?
Sourire qui lui traverse le visage, comme un élément évident dans le tableau dépeint de la sérénité même. Sans vraiment trop remarquer les nuages, le vent, la couleur du ciel. S’accélèrent peu à peu, alors que Himari pianote une réponse, qu’elle ne retient pas non plus. Elle sait juste désormais pourquoi elle marche, peut-être.
Le vent souffle d’un coup, trop fort. Son chapeau s’envole, et part à la dérive, coupant Himari dans sa rêverie et lui fait lever la tête. something is wrong. Le ciel qui s’assombrit, trop vite. Les nuages de cotons tournant au gris sombre, trop foncé. La douce chaleur apaisante qui s’efface peu à peu pour laisser place à un froid inhospitalier, trop glacé. Comme un rappel à l’ordre, elle se rend compte qu’elle marche pieds nus sur la route, alors que ça ne semblait pas lui poser de problèmes quelques minutes plus tôt.
La voûte céleste comme sur avance rapide, s’emballe à tous les temps. Himari s’arrête. Un frisson lui parcourt l’échine, plongée dans une obscurité hantée qui n’a plus rien de familier, plus rien d’accueillant, plus rien d’apaisant.
am i dreaming…?
À peine la pensée a le temps de lui traverser l’esprit qu’une emprise glacée surgit de la rivière et se referme sur une de ses chevilles.
Elle hurle, Himari, mais personne ne l’entend. Baisse les yeux sur une main quasi cadavérique, autour de sa jambe, la tirant vers la surface de l’eau. « leave me alone! » elle s’écrie, mais sa voix ne résonne pas. « help! someone help me! » Appels à l’aide tombés dans l’oubli. La main tire, plus fort, alors que Himari s’écroule sur le sol, dans l’herbe, écorchant ses avant-bras sur le gravier de la route en une fraction de seconde. Se sentant aspirée, emportée, sans pouvoir rien faire - elle se débat comme un diable, hurle, ses ongles s’accrochent à la terre.
mais à quoi bon
Ses hurlements partent en volutes de buée glacée, et elle a beau pleurer, crier, lutter, c’est l’eau qui finit par l’aspirer. La main l’attirant à elle, inexorablement, pour l’emporter dans les limbes des profondeurs sans ménagement, sans laisser de traces, sans aucun témoin.
oubliée
人質の
骨に亡霊凍えてる
Pénombre la plus totale. Murs sombres mais invisibles. Sol d’eau et plafond de jais. Seule une lueur d’un bleu glacé perce au loin, lorsque Himari se redresse, prisonnière d’une boîte noire. Les pieds dans l’eau jusqu’aux chevilles, la robe et les cheveux trempés, la peau livide d’une damnée emportée par les flots.
« hello? »
Elle tente d’appeler à l’aide, mais sa voix ne ricoche nulle part, comme absorbée par le néant qui l’entoure. Isolée. Enfermée. Oubliée. Personne ne pourra l’entendre et lui venir en aide, ici. Son oreille perturbée par le manque d’écho, alors que Himari hurle mais ne s’entend pas. Fait quelques pas sur la surface, uniquement éclairée par cette lueur d’un bleu polaire, seule vraie destination.
Marche vers la lumière. C’est comme un couloir qui se forme, enrobée par la pénombre, barrières imperceptibles. Elle rêve, il n’y a aucun autre doute - enchaînement de scènes décousues comme une mauvaise pièce de théâtre, le cœur battant la chamade d’un destin inévitable qu’elle voit arriver sans savoir en discerner les contours. D’un rêve lucide, conscient, prisonnière de ses propres pensées et de ses propres démons. Incontrôlable, jusqu’à ne plus pouvoir en sortir d’elle-même. it’s all okay, himari. it’s just a dream.
murmures
Des chuchotements qui se glissent au creux de son oreille. Ils ne résonnent pas. C’est comme une présence invisible qui la suit de très près sans jamais de faire voir, venant murmurer des mots derrière sa tête. Observée. Écoutée. Jugée. À sa droite, puis à sa gauche, entourée, acculée, attaquée par des voix qu’elle distingue avec plus ou moins de facilités.
what have I done to raise such a worthless child
...mother?that’s yokai himari, she can’t even get a lumos right
it’s been years…you just tell her whatever and she’ll buy it, it’s hilarious
please leave me aloneSe retourne sur l'une, puis la seconde. Chasse la troisième comme un insecte gênant, la poitrine battante. Paranoïa qui s'installe, rampante.
how long will you stay in denial? he’s gone
i can’t, it’s too scary out therewhat have you done?!
...who are you? i can’t tell… what have i done?you’re so annoying
i knowyou didn’t see anything
…and you dare call that “love”
i’m sorrySouvenirs et terreurs mélangées dans un seul brouhaha d’angoisses. Elle continue d’avancer en silence, Himari, le cœur lourd et battant, les larmes se mêlant à l’eau ruisselant de ses cheveux sur ses joues. Son être entier gelé, blême, comme dans son élément dans cette boîte noire de l’oubli. La lumière se précise, découpant la silhouette d’un objet au loin, alors que les voix s’estompent peu à peu.
Comme unique présence avec elle dans le vide et la pénombre. Un grand piano d’un noir de jais, les pieds dans l’eau. Just like me. D’une propreté immaculée, l’invitant presque à prendre place. Sans trop savoir pourquoi ni que faire. Jusqu’aux hurlements.
Des voix familières. Identifiées une par une, sorties de nulle part, venant remplir le vide d’une horreur fracassante. D’autres voix inconnues aussi, bien que leur sonorité semble sortie d’un lointain souvenir enfoui. Des hurlements de douleur, des appels à l’aide. help us. do something. we need your help. Himari se retourne sur elle-même, la poitrine déchirée par son rythme cardiaque, le coeur au bord des lèvres. where are they? what should I do?
Ça appelle au plus profond de son être, parce que Himari n’attaque pas, elle protège. Elle défend. Elle aide, quand elle le peut.
Une nouvelle voix, plus proche cette fois-ci. Le tremblement d’un timbre de vieille femme, comme sorti des entrailles du piano.
Jouer. Juste jouer. Pour aider. Ça semble si simple, et si complexe à la fois. Terrifiée par ces touches d’ivoire et ses souvenirs douloureux, piqûre de rappel lancinante à chaque note jouée. Juste jouer. you can do that for them, himari. Elle s’assoit lentement au piano, avec précautions. N’osant frôler le clavier que du bout des doigts, et à peine elle s’installe
des chaînes
non, des mains ?
i don’t know anymore
Hurlement lâché par la pianiste dont les chevilles sont de nouveau enserrées par ces doigts gelés, l’empêchant de bouger. Saisissant également ses poignets, pour la tirer au sol, s’écroulant du tabouret et rampant dans l’eau sur quelques mètres. Ses cris ne résonnent pas, étouffés par le vide. Et puis les mains cessent de tirer, mais ne lâchent pas.
Comme quatre boulets enchaînés à ses membres, elle se redresse, tant bien que mal. i have to play. to help them. Tente de se traîner vers le piano de nouveau, luttant contre les esprits de l’eau ne souhaitant que l’entraîner toujours plus profondément dans les limbes. « i can’t reach it! » elle s’écrie à l’adresse de la voix.
Les hurlements reprennent de plus belle, narguant Himari, tiraillée, trempée, glacée, impuissante. Atteignant presque le piano, pour essayer de redresser le tabouret, mais incapable de se relever sans tomber à nouveau au sol dans un éclaboussement gelé, sinistre, dans une lutte à mort entre ses propres démons. i’m dreaming. i have to wake up. Une pensée désespérée, si fort dans son esprit, qu'elle finit par résonner à travers tout le cauchemar, comme un ultime appel, accepter qu'elle ne peut pas faire face seule.
someone help me
・cet os est ouvert à quiconque souhaitera intervenir dans le songe de himari
・pour l'instant prisonnière de son propre cauchemar, selon les interventions ou le déroulé des évènements, l'environnement du rêve changera à nouveau pour retrouver une certaine liberté et une lisibilité relative, et lui permettre de bouger chez les autres aussi
・chaque intervention sera traitée de manière individuelle en one-to-one pour chaque personnage (surprenez moi!!!!)
・dans tous les cas et peu importe le nombre de réponses intermédiaires, je viendrai conclure également lorsque l'event touchera à sa fin pour fermer
Mars Vermeer, Sawano Akira et Marie-Clémence Everlange ont feelsé sur ce message