Duncan Gooseberry - Peering into the Abyss

— prénom & nom ;
Duncan Gooseberry. Le prénom de son père, non pas que ce dernier soit au courant, et le nom de sa mère, bien que pour le sorcier, il s'agisse plus du nom de jeune fille de sa grand-tante. Celle à qui il s'affilie. Il aurait tout de même préféré le nom de Nomura, ca aurait été plus simple.

— lieu de naissance & âge ;
Galway, République d'Irlande, 27 ans. Un temps et une terre avec lesquels il ne se sent aucune appartenance.

— nationalité ;
Irlandaise. C'est ce qui est noté sur ses papiers. Et l'origine du faciès qu'il se paie. Au-delà de ça, il s'en fout un peu.

— baguette ;
24,7 cm, bois de hêtre, œil de matagot, rigide. Une longueur confortable, un bois au propriétés subtiles et un cœur pouvant surprendre, cet outil correspond parfaitement au jeune artiste qui ne s'en sépare presque jamais, en particulier lorsqu'il travaille. Il était vraiment destiné à y être associé.

— élément, groupe ;
KASAI (火災). Une association détonante mais libératrice. Si le brasier émotionnel qui brulait au cœur de l'homme était certes vif, il restait contenu, et le rongeait de l'intérieur. Le bakeneko lui a donné la possibilité, la clarté, pour externaliser ce torrent. Pas toujours à bon escient, mais un coup de gueule épisodique vaut mieux qu'une lente combustion silencieuse.

— occupations ;
Ebeniste-Marqueteur Le bois, élément vivant du moment qu'on le soigne, a toujours attiré Duncan. Se destinant à devenir fabricant de baguettes, c'est finalement sur la création de mobilier d'art qu'il se porte après s'être découvert une fibre artistique qui l'a poussé vers des études d'arts visuels. Ses cabinets et coffrets enchantés, sa spécialité, commencent à lui faire un nom dans le domaine.

— situation financière ;
Confortable. Il ne roule pas sur l'or, mais ne manque de rien et se permet même quelques folies. Sa petite entreprise commence à décoller plus qu'il ne s'y attendait, et cela apporte autant de défis que d'avantages.

— orientation & statut civil ;
Out of the gay, into the frying pan Plus souvent attiré par les hommes, Duncan s'est tout de même redécouvert à l'âge adulte. Il cherche l'âme sœur, cette personne qui saura l'accompagner dans la vie pour une relation simple, heureuse, et calme. "Normale". Peu importent ses attributs extérieurs. Pourquoi pas des enfants, un jour? En attendant, il se laisse avoir a aimer un peu trop facilement. Après tout, on rate 100% des chances qu'on ne prends pas.

— amortentia ;
réponse brève En tête, le citron. Sans trop savoir pourquoi, la jeune sorcier suivra son nez dès qu'il sentira cet arôme flotter dans l'air. En cœur, la sauge. Souvenir du premier amour, elle titille le palpitant. En fond, la braise. Chaleur réconfortante, piquant acre mais familier, rassurant. L'odeur maitresse de son atelier.

— patronus ;
Chat Iriomote. Solitaire. Nocturne. Résidu d'une espèce presque disparue.

— épouvantard ;
La fin. Un de ses coffrets trône sur une table, couvercle ouvert. A l'intérieur, les abysses. Et un crâne, suspendu dans ce néant, la maxillaire ouverte. Il a tout absorbé, dévoré. Et n'es toujours pas satisfait. Duncan sent qu'il est le dernier sur la liste.

— risèd ;
Duncan, dans son grand âge, sur un trône de bois magnifique et changeant à la fois. Ses yeux sont fermés, sont corps est immobile. Des figures anonymes se pressent autour, vont et viennent, emportant un morceau du siège majestueux avec eux.

— anecdotes ;

UprootedDuncan est né d'un père moldu irlandais et d'une mère sorcière britannique d'Irlande du Nord travaillant pour le Ministère. La montée des tensions vers la seconde guerre des sorciers a poussé Ms Leandra Gooseberry à oublietter son compagnon et envoyer son fils vivre chez sa tante, Ivy, mariée à Asahi Nomura au Japon. Décédée dans le cadre de son devoir, Leandra laissa pleine garde du garçon à sa parente. Véritables figures parentales pour le gamin, le petit bout grandit plein de questions qui ne sont résolues qu'à ses quatorze ans, annonçant une période turbulente.

Freefall (CW: cfr plus haut) Si l'enfance était floue et pleine de questions, la dure réalité des faits n'était pas forcément préférable. Le sorcier était en manque de repères. De racines. Il passe deux semaines d'été en Irlande à observer son père, sans oser briser la glace. A son retour, il oscille entre isolation complète au bord de mer, à se perdre dans les vagues en taillant des bouts de bois flotté de son opinel, ou dans des nuits de turbulence élevée, où il s'essaye au Revasan de temps en temps, au Charme Acclamant souvent. Enfin il comble ce trou permanant qui l'habite. Et ses rencontres de fêtes, même éphémères, lui confèrent illusoirement la notion d'appartenance et de lien dont il est si avide.

Ain't got ten weeks (CW: sevrage) C'est que ça pouvait pas durer. Lèvres bleues. Angoisses nocturnes, le poussant à passer moins de temps à la maison que le Kabuso familial, qui lui au moins revenait la nuit... Asahi n'étant pas né de la dernière pluie, il se décide à prendre les choses en main. Le jeune sorcier se retrouve enfermé pendant trois semaines sans voir la lumière du jour. De l'eau, trois repas par jour, un matelas au sol, un pot de chambre. Du papier, des crayons. Et l'ancien assis sur une chaise silencieusement dans un coin de la pièce, à travailler le bois. Trois semaines de sevrage violents ponctuées de larmes, des rêves angoissés pour peu qu'il parvienne à fermer les yeux, de suées froides, de crampes dans chaque fibre de ses muscles et de vomissements. Et, sur la fin, d'une révélation. D'une voie de sortie. Les arts. L'effacement de la monotonie en créant sa propre fenêtre sur le monde.

Something's gotta give  Une nouvelle paix trouvée. Avec des hauts et des bas, évidement, mais une paix tout de même. Une poursuite de l'équilibre, de la normalité, s'ensuivent. Il prend son propre petit studio. Empile les petits boulots pour cultiver son indépendance. Quelques contrats de modèle pub bien payés, et même un petit rôle dans un film réservé à une audience mature, expérience qu'il ne retentera pas, bien qu'il ait gagné en appréciation pour les personnes travaillant dans le domaine. Ses études sup' sont menées à bien, conclues avec un Shūshi car il ne trouvait plus d'intérêt dans la théorie, et il s'ouvre sa petite boutique avec ses économies.

Vantage point Sans devenir un tue-la-joie, il lui arrive encore de se prendre un verre, ou de griller quelques clopes, mais n'a plus jamais retouché à quoi que ce soit d'autre. Discipline. Focus. Quand il se sent glisser, il s'isole dans son atelier. Ca ne produit pas forcément des choses de grande valeur, mais ça le tient occupé.

Duncan est aujourd'hui dans la poursuite de cet équilibre élusif. Il construit sa vie avec pour objectif de laisser une trace, établir quelque chose de stable et durable, sain même. Une de ses grandes fiertés, d'ailleurs, est de prendre des stagiaires et de les former. On ne disparait jamais vraiment si on a légué quelque chose.