BRUME - KOIDE; ❝ desert of waves, wilderness of water

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
réveillée par une sensation désagréable qui semble s'insuffler dans les tréfonds de son être, mazra ne se sent pas bien. elle n'a que très peu dormi, dérangée par d'étranges visions, dont la maîtrise et l'interprétation lui sont inconnues. ekisha lésée par ses instincts, la gamine procède à son lever, enjambe quelques corps désarticulés et ensommeillés pour rejoindre le rez-de-chaussée de la maison dans laquelle elle se trouvait. l'intérieur était parfaitement rangé et nettoyé, si bien qu'on ne pouvait se douter de l'incroyable fête d'halloween qui avait fait rage hier soir dans ces mêmes lieux. de nombreuses têtes connues avaient pris part à l'assemblée... chiara, roman, rose... elias. la soirée n'avait été qu'enchevêtrement bienheureux d'alcools, drogues et autres jeux, si bien que mazra se questionnait. ce qu'elle voyait par la fenêtre, était-ce réel ou pas ? les songes brouillard, elle se demande si elle ne s'est pas réveillée aux aurores pour être spectatrice d'un tel tableau où se mêlent fumée et humidité, mais un coup d'oeil sur son téléphone lui indique l'heure. midi trente. alors que l'artéfact vient mourir entre ses doigts, la gamine l'abandonne et sort de la maison, à la fois terrifiée et happée par cette brume mystérieuse. un frisson prend possession de son corps alors qu'elle s'enfonce de plus en plus dans cet épais nuage. si elle aimait la sensation que cela lui procurait, quelque chose en elle lui criait de rentrer dans la maison retrouver ses camarades, se mettre à l'abri. ne reste pas là, c'est dangereux. seulement, l'unique voix qui vient caresser ses oreilles est celle de maven. si son coeur battait dans un mélange d'excitation et de malaise, c'est l'effroi qui s'empare de ses tripes quand il l'appelle à l'aide. figée sur place, la voix de son père résonne également aux alentours, aux accents graves et torturés, achevant de convaincre mazra, laquelle se lance à corps perdu dans la brume pour les sauver.

résumé:

Encore amoché de son split de la veille, JP sort de son service avec des cercles autour des yeux. Cernes qui se sont incrustées là toute la matinée alors qu’il courrait partout pour répondre aux demandes des clients. Lorsqu’il sort de la boutique, shift over, il s’étonne de la grandeur qu’a pris le brouillard. C’est une silhouette aux courbes connues (car elle hante encore ses nuits et apporte une insomnie) qui lui parle, lui crie dessus : c’est ta faute, aide-moi. Il ne répond à rien, cœur trop serré, yeux trop éteints pour réagir. Les hurlements le suivent dans le miasme épais et il se renferme sur lui-même, décidé à ne rien entendre. Aujourd’hui, je suis sourd. Épaules avachis et tête trop rentrée dans son manteau. Si seulement il pouvait lui dire ta gueule une dernière fois, ça ferait du bien. Impossible car elle est déjà morte et enterrée depuis un moment. Il ne lui dira plus jamais rien. Tout s’est fini abruptement et pour de bon. Il s’enfonce dans l’air, décidé à y disparaître. Tout ça lui a donné envie de crever quelque part avant de croiser une tête connue. Ils entrent en collision car il n’a pas fait attention. “Sorry. You fine?” L’influenceuse se révèle à ses pupilles éreintées. Aucune force de faire de la diplomatie et pourtant, quelques faibles mots bienveillants sortent de sa bouche. “You should be more careful. We can’t see shit in the mist.” Autour de lui, le volume d’eau augmente exponentiellement. Il n’arrive même pas à feindre la surprise. Il est emmerdé car ça remonte dans ses baskets. JP devient trop curieux de voir les vagues alors que son instinct lui ordonne de courir. Et l’imbécile s’approche, éteignant la partie émotive de son corps. Rationnellement, rien ne pourrait le blesser. Ce n’est que de l’eau.

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
[ outfit ] ;; november 1st, 2020 ma femme
La brume était une vision familière, réconfortante ; elle lui rappelait les Pays-Bas, dévorée par le brouillard et la pluie, alors qu’elle attendait que le soleil ne finisse enfin par percer pour pouvoir aller jouer dehors. Cette brume-là était différente, pourtant ; dénaturée par l’étrange sensation que quelque chose s’y dissimulait, s’apprêtait à la dévorer si elle en s’en approchait trop.

« Eiji », elle souffla. « Est-ce que… Tu le sens ? » Elle n’était pas étrangère aux pressentiments qu’elle seule pouvait percevoir, aux intuitions qui s’avéraient être trop justes pour être des coïncidences. Mais un long frisson venait de s’attarder sur sa colonne vertébrale, et elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce présage était trop puissant, trop pernicieux (s’infiltrant dans chaque recoin de son esprit et dévorant l’oxygène que ses inspirations de plus en plus erratiques insufflaient à ses poumons) pour qu’elle soit la seule à le ressentir. « Qu’on n’est pas seuls ? »

Déjà, la brume s’était enroulée à leurs pieds, formant un étrange tapis qui leur dissimulait le sol. Noor fronça les sourcils, et se pencha pour l’agiter de la main, pour la faire disparaître ; mais elle était trop compacte, trop obstinée peut-être, et ses doigts furent instantanément humides. Elle les en extirpa presque aussitôt, répulsée par cette étrange sensation – mais elle n’eut pas le temps de s’adresser à Eiji qu’un cri déchira le calme apparent de la rue.

« Noortje? Waar ben jij?»

Interloquée, elle se releva aussitôt, et tenta de localiser la provenance de la voix – mais la brume s'était levée si vite qu'elle dévorait déjà la rue toute entière. « Ma? » Il était impossible que sa mère, dénuée de tous pouvoirs magiques, puisse se trouver sur l’île. Alors pourquoi entendait-elle sa voix ? « Noortje ! » Sans réfléchir, elle s’élança dans la brume à la poursuite des voix paniquées de ses parents.


résumé — Noor est avec @eiji nomura, entend les voix de ses parents, se lance à leur poursuite hihi

« Fuck me, I’m bored. » Le bout de sa cigarette est allumé rapidement à peine descend-il les marches de Shadow North. Minki se tient proche du mur, loin de la pluie qui tombe aux alentours. La matinée passée en compagnie de Dante s’est faite longue, et alors que les deux hommes se tiennent cote a cote, il semble qu’ils sont enfin capables de respirer. « You hungry? » il demande, laissant ses yeux trouver ceux de son frère. Les affaires pourront attendre quelques temps, une heure, peut-être deux, juste assez pour que le voleur soit prêt à retrouver vers les détails qui sont loin d’être sa spécialité. Mais alors qu’il tire sur sa cigarette, alors que la fumée goudronnée rempli ses poumons, son regard s’attarde au loin, sur l’averse qui semble si dense qu’il devient difficile de voir la fin de la rue. Et c’est alors que son regard y est apposé que quelque chose se réveille en lui. C’est alors qu’il sursaute presque. « Did you hear that? » qu’il demande au Baku dans un murmure. Ses muscles sont tendus – il sent le danger. Mais ce n’est pas cela qui l’a fait sursauter. C’est la voix qui se faufile de nouveau jusqu’à son esprit, celle qui l’appelle. Alors que la brume s’approche, la voix est de plus en plus claire. « Minki, » qu’elle dit. « Minki, » qu’elle répète. « Kii ? » qu’il demande dans une voix brisée. Mais il ne sait quoi en penser, lui qui ne l’aime plus, lui qui pense ne jamais l’avoir aimée ; lui, le veuf. C’est la confusion qui l’empêche d’agir, qui laisse sa cigarette bruler seule entre ses lèvres. C’est elle qui fait qu’il ne réagit pas alors que la baguette qu’il tient en main émet ce doux son qui lui annonce le danger. Cloué sur place, la voix continue de l’appeler, de le faire douter. Il ne bouge pas, Minki. Immobile alors que le néant s’approche de lui.

❝ résumé,, Minki est avec @Dante Baku en post meeting de la boredom de ouf. Alors que la brume s'approche d'eux, il entend la voix de feu Kiyoko l'appeler. Partager entre le fait d'entendre sa voix de nouveau et le fait que le rituel de magie noir d'il y a quelques mois fait qu'il devrait ne plus vraiment en avoir a faire d'elle, il reste figé. (je vole des codes par ici par la merci @mazra white et @jp jones )

trad
— Putain, j'me fait chier.
— T'as faim ?
— T'as entendu ?

l’air est pesant, l’air est étouffant. la mizu peine à se concentrer totalement sur les mots de son interlocutrice. paroles qui passent d’une oreille à l’autre, la tête qui hoche positivement, montrant un semblant d’intérêt malgré cette sensation malsaine. « veuillez m’excuser, on trouvera un autre moment. je vous recontacterai. » la sorcière préférait couper net à l’interview, avec politesse bien sûr, prétextant qu’elle ne se sentait pas bien ; la comédie étant son domaine de prédilection, la journaliste n’y voyait que du feu. et honnêtement, elle n’avait pas tant besoin que ça de jouer un rôle de malade, son corps frémissait de lui-même par ce froid presque invisible.

la gamine avait l’habitude de ressentir des choses qu’elle ne comprenait pas ; mode de vie depuis l’enfance, elle ne s’en inquiéta pas plus que ça finalement. les pieds à nouveau sur le trottoir, l’air frais du vent soufflant dans les cheveux et.. aucuns changements, toujours cette sensation désagréable qui s’imprègnait de plus en plus d’azalynn. balayant les alentours du regard, espérant croiser les mirettes de quelqu'un. mais personne, rien qu'un voile blanchâtre qui réduisait vélocement son champ de vision. son coeur commençait à tambouriner dans sa poitrine, ses pas se faisaient plus grands, plus conséquents. « c'est une blague ? c'est pas drôle hein.. » azalynn se rassurait comme elle pouvait, laissant un petit rictus nerveux sortir d'entre ses lippes rougeâtres. elle savait bien que ce n'était pas l'œuvre d'une plaisanterie sorcière.

lien impénétrable avec le liquide présent autour d'elle ; l'affinité naturelle ne se ressentait pas, au contraire, le silence lui criait de fuir, loin. elle panique la petite, encore plus quand la brume se lève pour dévoiler une vague immense, prête à tout briser sur son passage. vaincre un tsunami ? seule ? quelle idée. elle en était incapable ; sa liaison avec l'élément de l'eau n'était pas assez puissante que pour repousser autant d'ardeur provenant de la nature. mais elle n'hésita pas à sortir sa baguette, prête à protéger les silhouettes aperçues quelques secondes plutôt. avait-elle vraiment la naïveté d'imaginer une seule seconde que son élément ne lui ferait pas de mal ?


RÉSUMÉ : azalynn avait un rendez-vous dans un café pour une interview avec une journaliste ; elle coupe fin à la conversation parce qu'elle ressent cette étrange sensation dans l'air qui rend vraiment mal. elle est perdue dans la brume, paniquée d'être seule jusqu'à ce qu'elle remarque le tsunami et des silhouettes non loin d'elle. la petite veut quand même tenter de repousser le tsunami même si, on le sait tous, c'est pas la fille de poséidon
(je viens de reboot et mon perso va se faire one-shot par une grosse vague, c'est quoi ça  )

les prunelles fixées à son téléphone, les photos se succèdent sous son regard, l’empêche de voir que la brume s’est levée en un épais brouillard. ambiance sinistre qu’elle ne réalise pas tant l’esprit est occupé par le travail, mais n’est-ce pas ce qu’elle veut au final ? se couper du monde, de cette réalité trop souvent devenue cauchemardesque. les souliers sont rapidement trempées, l’eau s’étant élevé jusqu’à lécher l’épiderme dans une caresse, et avec elle, les voix. kazzar, hikaru, merope, elvira, elias, seeley... ils lui parlent tous, mais elle n’entend que lui. ses plaintes semblent résonner plus fortes, ses cris viennent lui tordre les entrailles, et elle se demande la poupée ; est-ce que c’est ce qu’elle aurait entendu cette nuit maudite si tout ne s’était pas terminé en un souffle ? est-ce qu’il aurait hurlé son nom lors de la chute jusqu’aux enfers ? impossible de l’ignorer, le bras retombe le long du corps et les pas l’entraînent vers la voix. la peur enserre son palpitant, et elle a si peur de ne pas le retrouver qu’elle sent à peine son corps en plein combat. ça fait mal, de partout, et elle est incapable de distinguer d’où elle provient - simplement l’impression qu’elle va se déchirer en deux. elle percute une autre silhouette, et chancelle un instant, la gamine aux prunelles paniquées, si loin de sa prestance habituelle. “sorry, sorry.” ça résonne avec automatisme, alors que déjà le regard l’a quitté, sonde les environs pour retrouver la voix de clément. “i’m fine.” et le mensonge ne saurait berner qui que ce soit. “you seen a french guy around ? curly hair, perfect teeth, flirting with anything breathing ?” parce qu’elle ne voit plus rien, et la douleur l’empêche de voir clair. une main vient se poser contre la poitrine. elle a l’impression de brûler la belle, comme si le chochinbi dans ses veines tentait de se brûler un chemin pour lui échapper, quitte à en déchirer la chaire.

Rien n’avait d’importance dans ce fumeux merdier. Ni les silhouettes qui s’effaçaient dans la brume ni les vagues qui montaient pour s’abattre comme un châtiment divin. Ce n’était que pur chaos qu’il traversait avec aise – comme toutes les épreuves de sa vie, il était un chevalier aguerri. Au-dessous de lui, la tête d’Ash frissonne encore de ces voix qu’il excelle à ignorer. La raison prévaut toujours ; les morts sont morts, les vivants peuvent aller se faire foutre. Il voit bien que la petite est aussi secouée que lui (et elle est moins douée pour le cacher) “Alrighty, let’s find your date.” pousse-t-il, réticent. Car poursuivre l’impossible est la seule chose qui éclaire ses pensées sur le moment. S’il se décidait à écouter ses fantômes, il s’effondrerait sur place sans aucun doute. Incapable de se relever, il coulerait, se noierait, sous cet océan qui les endigue. Mais les lumières de Nagao jouent d’eux à scintiller dans tous les sens, les esprits narguent et ricanent dans l’air alors que l’eau remonte jusqu’à leurs genoux. Koïde est en flamme. “The fuck with that shit.” Il est surpris, le Jojo. Manque la crise cardiaque. Surpris car il décèle un visage morne sous cette rivière qui caresse son jean. Inconnu, impassible. Qui était-ce ? Qu’a-t-il fait pour être enseveli sous cette pluie coulant du sol ? D’un instinct furtif, par la grâce du kitsune, il chope le bras de sa camarade pour l’empêcher de faire un pas de plus. “Changed my mind. I don’t think that’s a good idea. Let’s give up on your French man and get secured somewhere.” Ses instincts protecteurs resurgissent quand ses sensations innées lui frôlent le nez. L’homme à responsabilité a une intuition infaillible à force de risquer sa vie dans un jeu stupide et à maîtriser tout un dortoir de petite racaille. C’est l’habitude des vies qui pendent sur ses épaules qui le pousse à arrêter sa comparse. Rien de bon ne traîne par là. “I think there’s someone there.” Sa vision se pose sur l’homme au bout de la rue qui semble avoir besoin d’aide.

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
;; november 1st, 2020
« mom ? » qu’elias marmonna, à mi chemin entre les bras de morphée et le monde réel lorsqu’une voix familièrement douce le tira doucement mais sûrement de ses songes. elias, my baby love.. un appel de plus en plus distinct, contraignant les bourdonnements incessants du brun dans sa tête à se mettre au second plan. il s’éveilla enfin, vivement, en sursaut. confus, lança un regard circulaire dans la pièce, à la recherche d’une présence humaine quelconque, de sa présence. mais seul le vide le fit face et une fenêtre grande ouverte, lui accordant une vue des plus troublantes sur l’extérieur. grisâtre, brumeux. puis la voix retentit, une nouvelle fois. elias, baby, help me ! avant de s’éloigner dans l’inconnu. malgré le mauvais pressentiment qui le prit par les tripes, elias accourut vers cette fenêtre, prêt à plonger tête la première si la silhouette en détresse de sa mère venait à se dessiner.

ce fut une autre silhouette, ceci dit, que ses prunelles encore amorphes discernèrent; silhouette qu’il avait appris à mémoriser, affublé de ce costume dissemblable qui confirma son identité. elle s’engouffra dans le brouillard, se fit engloutir sous les yeux paniqués d’elias. les voix — sa voix continuait de le torturer et son instinct lui cria, le supplia de s’éloigner de cette brume. mais hanté par l’image d’une chevelure dorée perdue, c’est tout l’inverse qu’il fit, elias, et se précipita au rez-de-chaussée puis dehors, à sa poursuite. « mazra ! » en quelques enjambées, il la rattrapa heureusement, s’appliqua à empoigner fermement son avant-bras pour la retenir. « mazra, are you freaking mental ?! don’t go in th— » sa mère l’interrompt, encore une fois. d’un ton de plus en plus net qu’il en doutait la véracité, qu’il en doutait sa existence. shut up, shut up, shut up !  « can you hear that ?! » l’incrédulité mélangé à la panique se lisait sur ses traits fatigués avant qu’il ne se força à reprendre un semblant d’esprit pour faire face à la blonde - notamment lorsqu'il sentit ses pieds se noyer dans une marre d'eau. « we should go back inside ! now ! »

résumé: