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@"luzia von bentheim"
1. Luzia est une célébrité parmi les rangs des connaisseurs d'échecs. Jeune prodige, charismatique avec l'élégance de faire fermer les bouches qu'elle trouve beaucoup trop bruyantes, disons qu'elle ne passe pas inaperçue et c'est ainsi, qu'au fil des années, elle a amassé un petit nombre de fanatiques fidèles et forts qui ont une obsession - parfois malsaine - avec, non plus son jeu, mais son image.
Parmi ces personnes, se trouvent "son """"zensha"""" qui, à la manière des morts tragiques de certaines célébrités, a décidé de goûter au sang de son idole. Le but premier n'était donc que se régaler de son rêve, non de la tuer, ni de la transformer. Seulement lors de son attaque, Luzia, ayant été protégée par un "bodyguard", a pu être ramenée rapidement à l'hôpital, souffrant de maux terribles, convulsions etc...
Inconsciente, dans un état second approchant la mort, quelques journalistes aux portes de St-Mangouste, la fièvre montait...le pouls s'amenuisait, il n'y a que peu de cures pour les morsures sauvages de rokurokubi. Que peu de peines qui peuvent réellement être annoncées et soignées. Le bodyguard décida d'accomplir l'impensable : les infirmières parties, les docteurs voguant dans les couloirs, les flashs des photographes réfléchissant contre les murs de la chambre blanche, il mordit son propre poignet et offrit, à Luzia, la grâce de son sang.
Luzia se réveilla, quelques-jours plus tard, dans la chambre froide du l'hôpital, le sel de ses larmes ayant rongé ses yeux, le liquide vermin bousillant son menton et sa robe. Collant ses cheveux, ses mains, des traces terribles...Le nouveau zensha arriva à temps pour récupérer sa protégée, échouée dans ses bras, les sanglots résonnant dans tout l'établissement, secouant les coeurs, brisant les os, retournant les estomacs.
Elle fut déclarée au gouvernement, allongée dans son lit, le regard perdu vers la fenêtre blanchissant son visage.
Luzia a toujours détesté sa condition, ce besoin constant d'avoir son zensha auprès d'elle, de vivre cette soif immonde, de dépendre de la chaleur des autres, du battement sifflant dans ses oreilles. Après un an sous la tutelle de son zensha, sa maladie tenue comme secret devant la scène médiatique, elle s'envola pour le Japon - afin de trouver un peu d'honneur à son horreur, et se défaire des chaines qui la maintenaient à son bodyguard.
Luzia est encore très fragile. Photosensible, elle se promène avec des lunettes de soleil et des migraines lors des jours "trop" ensoleillés. Elle ne peut, également, pas se passer de sang humain malgré ses tentatives dans le sang artificiel. En effet, l'odeur la répugne, le goût est atroce, et la soif, surtout, jamais apaisée, toujours rongeant ses intestins.
Je voulais jouer sur le fait que Luzia s'est toujours vu indépendante, très "powerful" on va dire ? Une personne qui ne voyait que son succès, ses ambitions, ses jeux...et la voici mendiant n'importe quel contact physique, juste une larme de sang sur sa langue. Elle ne tue pas, fait simplement un traffic de poches de sang afin de subvenir à ses besoins rongeant.
2. chaque seuil acquis doit être justifié, expl :
BRANCHE CONTRÔLE DE LA MORSURE, SEUIL 2 ; je pensais que c'était vraiment le minimum vital que son zensha lui aurait bien enseigné : se fondre dans la masse et de pouvoir encore continuer à pratiquer sa passion/métier, donc rétracter ses crocs.
Puis je pensais que d'ici-là la blessure a pu cicatriser plus ou moins correctement ? même si son zensha n'est pas celui qui l'a mordu initialement.
Je ne sais pas si c'est faisable, et si j'ai bien compris le tout mais voilà
en espérant que ça convienne et plaise merci !