hit it until it breaks. (niccolò)

hit it until it breaks.
@niccolò ranieri ; october.

C’était un rituel qui s’était répété au fil de leurs années dans l’académie, quelque chose qui s’était installé avec facilité, sans que le moindre mot ne soit prononcé. Y avait le silence, les deux cousins qui avaient simplement à se regarder ; ils se connaissaient beaucoup trop. Les traits emplis par le défi, l’adrénaline quand l’un deux était sur le point de gagner. Et quelle satisfaction quand on ressortait gagnant d’une partie contre son égal, jusqu’à la prochaine fois sur le terrain. Puis Marlon avait disparu, temporairement, interrompant par la même occasion ce rythme qui s’était naturellement instauré entre les deux. Il ne se rappelait plus de la dernière fois qu’il avait croisé le balai avec Niccolo, mais les quelques matchs et les entraînements de quidditch à Ilvermorny avaient eu un goût étrange. Manquant de piquant, le laissant au bord de l'ennui à contrer les souafles lancés dans sa direction. Et il ne lui dirait jamais en face, mais c’était certainement une des choses qui lui avaient le plus manqué quand il était là bas. « you ready? » Avec ce même sourire carnassier qui ne le quitta pas jusqu’au terrain, aussi excité que le serait un enfant, et les deux savaient qu’ici, c’était Niccolo le plus sérieux des deux, même si ça ne l’empêchait pas d’être un de ses meilleurs partenaires de soirée. L’incarnation du petit-fils que ses grand-parents n’auraient jamais, qu’il s’amusait à avancer lors des réunions familiales. « hope the tournament didn't finish you off... » Oh, il en doutait mais il était comme ça, Marlon. Tout serait si morne sinon. « because i will today. » Tellement de choses semblaient s’être passées depuis, mais ce n’était pas comme s’il en avait quelque chose à faire.

hit it until it breaks.
@marlon rookwood ; october.

il y a la sensation de respirer à nouveau. quand la silhouette du petit frère a déchiré son horizon, c'est son myocarde tout de plaies découpé qui s'est éveillé. un énorme sourire est né sur les lèvres du bel. jamais on en avait vu un de pareil sur son faciès hautain. après tout, niccolò ranieri était un être calculateur, froid. les seuls sourires peignés sur ses lippes étaient les charmeurs, quand il était décidé à voler les coeurs, ou ironiques, quand le môme se voulait moqueur. ce moment là, quand enfin marlon reparût, c'était un sourire sincère qui avait illuminé son visage. et alors, pendant quelques instants, on aurait cru le monstre vivant.

humain.

à l'interrogation du frère que les moires lui ont dérobé, le préfet hausse les épaules, désinvolte. « born ready. » les deux se dirigeaient vers le terrain de quiddich, épicentre de leur vie d'athlètes accomplis. « what about you, fratellino ? are you ready to get your ass kicked ? » et le revoilà, son invariable moue moqueuse. les accents sont menaçants, mais le français sait mieux que quiconque lire à travers les mots. marlon était la personne qui comptait le plus dans la vie du terrible, jamais rien ne les séparera. jamais.

les cousins se mesuraient depuis leur naissance, sans que l'un ne prenne l'ascendant sur l'autre. ils se connaissaient trop bien. et alors qu'ils enfourchaient leurs balais respectifs, le rire de l'italien résonne contre les tours du terrain. l'éclat est sourd, presque communicatif. la nature malmenée par la météo automnale semble gagner quelques couleurs alors que dans les yeux de niccolo brille une étincelle malicieuse. « man, that line was awful. thought you got laid in the us. » oh, il fait le malin, là, niccolò, maître des airs sur son balai. « but trust me, it wasn't the tournament that finished me off. » un clin d'oeil en direction du kasaï alors que ses songes divergent vers la belle créature qu'il avait abandonnée dans ses draps après l'after du tournoi.

hit it until it breaks.
@niccolò ranieri ; october.

le défi est lancé, et c’était si facile de s’élancer avec lui à ses côtés. il n’était jamais déçu quand la même énergie lui était retournée. et rapidement les deux cousins s’élèvent dans les airs aussi naturellement qu’il était pour eux de respirer, comme deux enfants cachés de la maison de l’air. « readyyyy ! » la voix qui s’élève pour se faire entendre avant de lâcher le même rire grave qui l’accompagne, tournant dans les airs encore quelques instants avant que les cercles d’or ne le rappellent à l’ordre. c’était comme si le temps avait accéléré à kantô quand il était revenu, quelque chose d’attendu mais il ne s’attendait pas à avoir autant de choses à rattraper et, quand les mots résonnent et qu’il grimace, se remerciant d’être parti quand on lui narrait les six derniers mois. « oh man… you know very well that this was the case. » qu’il ricane comme le gamin qu’il était, « to the point of getting tired of it, can you believe it? thanks god i came back. » ajouté faussement inquiet, et se retenant de rajouter des détails salaces dont niccolo n’aurait certainement pas l'utilité. il s’évitait des insultes au passage. mais il ne manque pas de siffler à l'insinuation glissé par la même occasion, « of course it was that ! how could I think of anything else, shame on me. » il cesse de tournoyer avant de finalement rejoindre sa zone sur le terrain pour se préparer mentalement à la batte du mizu qu’il savait puissante, de mémoire. à moins qu’il se soit ramolli avec son absence, et quel bonheur cela serait. (de le voir perdre) « i hope she was blonde. » clin d’oeil appuyé alors qu’il tape dans ses gants, comme pour tester leur résistance avant les futurs impacts et de lâcher un grand et final, « ready. »

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@marlon rookwood ; october.

aussitôt que marlon donne le départ, la paire déchire les airs en un mouvement rapide, les gestes parfaitement coordonnés. trop, même. il y avait quelque chose de remarquable à voir les deux cousins jouer côte à côte : ils étaient les mêmes. tout était similaire, de leur silhouette ténébreuse à leur posture. les deux, ils avaient appris à jouer au quidditch ensemble. seulement, là où l'un opérait un jeu tout en stratégie, l'autre était la puissance brute. niccolò. le terrible fait d'ailleurs tournoyer sa batte dans sa main, plus que prêt pour la bagarre. seulement, marlon, il tient à se vanter. alors l'italien retarde la sentence et le laisse faire, un sourire amusé aux lèvres. « i certainly hope so, brother. » il faisait honneur à la sulfureuse réputation qu'ils se traînaient. « show off all you want, at the end of the day, those girls are still american. » railla t-il, neutralisant son exploit avec une mine hautaine sur le visage. déformation familiale qu'était de considérer les sorciers d'outre atlantique inférieurs à leur ichor bleuté. les deux garçons avaient été élevés dans des principes de grandeur et d'élitisme, excluant tout semblant de relation avec des gens qui n'avaient pas leur rang. ces filles, elles n'étaient que passades plaisir. rien de plus. les idiots étaient loin de se douter qu'ils déposeront leur myocarde battant aux pieds de deux de ces roturières américaines, leurs égales en tout point.

alors que marlon va se placer près des torii, nicco, comme par réflexe, il distingue déjà les zones vers lesquelles il frappera pour que ça fasse le plus mal. le petit mafieux murmure une incantation qui libère les cognards d'entraînement laissés au sol. dans le fin brouillard, il en distingue un qui monte rapidement vers lui. « nah. they were both brunettes. » le préfet ponctue la révélation d'un clin d'oeil et frappe aussitôt le cognard arrivé à sa hauteur, pile en direction de marlon et des buts.

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@niccolò ranieri ; october.

les esprits étaient à l’unisson, et il ne manque pas de rire à la raillerie de l’italien, un pouce levé pour appuyer à quel point il approuvait ses dires. un simple amusement qui ne rendait leurs soirées que plus distrayantes avant que les traits ne soient oubliés le lendemain matin. des poupées jetées les unes après les autres, sans la moindre considération. après avoir volé avec aisance jusqu’à sa zone de prédilection où trône le torii dont il était le gardien depuis plus de six ans maintenant dès son arrivée dans l’académie japonaise, il s’étire de tout son long et tape alors dans ses gants, prêt à recevoir les cognards. il siffle alors et manque de faire la moue à la réponse de niccolò. et avant qu’il ne puisse répondre, un cogard est envoyé dans sa direction, avant de le cogner. « hey you want to kill me already ? i didn't say anything yet ! » qu’il râle, toujours avec une facilité déconcertante, en frottant son gant contre la zone frappée et de reprendre sa position, concentré de sorte à ce qu’il ne se fasse pas avoir une deuxième fois. « it's the brunettes season for you? they have their appeal for sure. » grimaçant encore un coup, avant d’ajouter innocemment « one of your brunettes didn't tell you about me by any chance ? ‘cause you know me, i often do things without thinking… » il se gratte la tête par la même occasion, « i just remembered that i might have made a mistake. » grand sourire, parce que effectivement maintenant qu’il pensait aux sms, peut-être qu’il aurait dû fermer sa gueule.

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@marlon rookwood ; october.

en voyant le cognard foncer en direction des buts, niccolò savait pertinemment où la dangereuse balle finirait sa course. sur marlon. un coup savamment calculé, et c'est avec plaisir qu'il la voit s'écraser contre le corps de son cousin. oh, la violence n'était qu'une mise en bouche. l'intérêt n'était pas de lui faire du mal, seulement de le taquiner un peu. parce que ça faisait trop longtemps qu'il était parti, et que nicco se devait de lui réserver le meilleur accueil qui soit. « i mean, my inheritance would be bigger. thanks for the idea. » son rire sourd vient résonner contre les gradins vidés de tous spectateurs. « it's the anything i can get season. you know i'm not picky as long as they're hot. » le sourire n'est pas mort, trône fièrement sur ses lippes abîmées alors que dans son horizon décoloré, il voit marlon encore grimaçant. « no offense bro, but i rather have them not talking about you. at all. » il essaye de se souvenir de quelque chose, le préfet. rien ne vient. aucune de ses conquêtes récentes n'a évoqué le nom de marlon rookwood dans sa présence. et tant mieux. « what mistake did you make ? don't tell me you slept with one of them too. that's disgusting. » du coin de ses yeux, nicco, il voit le cognard arriver à fond vers lui. un signe de tête est dirigé vers son cousin pour le prévenir, cette fois-ci. « ready ? » et sans attendre sa réponse, le batteur cogne dans la balle, pile en direction du torii de droite, celui le plus loin du kasai.

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@niccolò ranieri ; october.

« i always knew you were a gold digger ! » lancé d’emblée, le rire aux lèvres même s’il savait qu’il devait se faire petit, un peu modeste mais pas trop parce qu’il imitait l’acte un peu trop pauvrement, et niccolo ne tarderait pas à remarquer qu’il avait quelque chose derrière la tête. y a un rire qui sort un peu trop dissonant, trop faux, « yeah i forgive you, ‘s not the right place to hear my name indeed. » tant mieux alors si la personne qu’il avait en tête n’avait pas parlé de lui, et il se sent con d’un coup. Peut-être qu’il aurait du fermer sa gueule et faire comme si de rien n’était, mais d’un autre côté ; il était sûr que Niccolo l’apprendrait d’une manière ou d’une autre. Marlon ne répond pas à sa dernière question, et se prépare à la balle qui allait bientôt arriver dans sa direction. Il lâche une grande expiration quand la batte frappe le cognard et se met aussitôt en position pour l’attraper avant.. qu’elle ne finisse dans une des cibles. « fuck… » glissé par automatisme avant de ressaisir aussitôt, une main frappant sa paume en laissant niccolo se vanter à sa manière. « you were lucky, i admit. » ajouté pour réconforter sa fierté meurtrie avant de retrouver un sourire qui ne voulait rien dire de bon. « okay now, repeat after me : faute avouée est à moitié pardonnée. c’mon. » Et oh comme il remerciait la distance entre eux alors qu’il crie quelques secondes avant que son cousin ne brandisse sa batte : « i texted you-know-who to tell her not to talk to you anymore. » Ah, il savait qu’il était mort.

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@marlon rookwood ; october.

à la remarque de la moitié, le préfet ne peut empêcher les traits de son visage de s'étirer en une moue dégoûtée. « i'm no gold digger. i'm the rich man. » n'était-ce pas là toute l'ironie d'être un de castelbajac ? niccolò, il laisse couler l'offense et les paroles de marlon pour se concentrer sur sa tâche : le ridiculiser. le regard accroché au cognard, le môme a le menton qui se lève de fierté quand il finit sa course pile à l'endroit où il le voulait, sans que son cousin, impuissant, ne puisse y faire quoique ce soit. « lucky ? man, you're fucking bad. it's like playing with an old man. keep doing this your team is screwed for the new season. » les deux garçons avaient toujours eu un niveau similaire. ils étaient bons, très bons. et cette absence de résultats du kasai intriguait le gagnant resté sur sa faim. seulement, nicco, il n'a pas le temps de poser les questions que marlon se trahit lui-même. imbécile. les sourcils se froncent quand le français maternel résonne contre les tours du terrain et alerte le gamin retourné à sa position. « what are you talking about ? » son petit frère le connaissait assez pour savoir que niccolò ne pardonnait jamais rien, la froideur d'un comportement emprunté au paternel mafieux. « what. » là encore, les accents ne se sont pas interrogatifs, juste... stériles. « who are you talking about, fratellino ? » il ne cherche pas à comprendre, compte sur marlon pour lui cracher la vérité à la gueule. « you made someone not to talk to me ? the fuck, marlon ?! »

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@niccolò ranieri ; october.

Les dents grincent avec facilité quand le cousin s’érige en vainqueur, joueur mais avec un égo un peu trop fragile ; c’était de bonne guerre. « that’s why you’re here. » grogné sans la moindre arrière-pensée, bien qu’il lui aurait bien tiré la langue s’il agissait encore comme un gamin mais Niccolo était sauf. Il aurait bien ajouté qu’il ne faisait que s’échauffer avant de montrer le plus clair de son jeu et retrouver son niveau d’antan, le même que celui du mizu rivalisant avec fierté. Ses dents grincent à nouveau à la réaction de l’homme, une grimace se dessine alors avant qu’il ne la camoufle avec sa main devant la bouche, faisant mine de passer une main sur son menton, même éloigné de son concurrent. ah shit. Ils étaient haut dans les airs, suffisamment éloignés pour pouvoir effectuer le lancer et se parler sans crier, mais Marlon, il se savait déjà mort quand les traits du paternel Ranieri se superposent sur son cousin comme frère. « nothing. » répondu aussitôt, avec un grand sourire sur les lèvres. Un sourire trop grand, de ceux qui pouvait rendre fou, assez pour tout vouloir casser. Il tend son bras et la main gantée, faisant mine d’attendre le prochain lancer avant d’abandonner au bout de quatre secondes. Il était énervé, Niccolo, et ça le faisait chier parce que au fond, Marlon avait juste pensé bien faire. Il s’attendait presque à des remerciements le kasai, comme s’il aurait été content si les rôles auraient été inversé. Il ne lui ferait jamais ça son cousin, n’est-ce pas ? « okay, okay i’m sorry bro. you know i love you right ? » lancé en défense les bras levés pour montrer qu’il se rendait. une main plongée dans sa chevelure, il grogne quelques mots dans sa barbe avant de soupirer, et de hisser le drapeau blanc. « well yeah. you know that girl. » malicia, pas besoin d’en dire plus, Niccolo le savait. « she was bad for you, and i didn't like seeing you like that. so i told her to leave but i guess it didn't work. » juste pour ça, il lui offrait le point suivant.

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@marlon rookwood ; october.

les excuses du petit frère viennent chatouiller ses oreilles sans pour autant que niccolò y prête attention. ce sont des paroles vides de sens. le préfet ne retient que la démarche adoptée par marlon, différente de tous les échanges qu'ils ont eu dans leur vie. bancale. lui semble prendre mille et unes précautions avec son discours, ce qui ne fait que plus agacer le fiévreux italien. le geste est joint à la parole et nicco, il n'a aucun mal à reconnaître les basiques grossiers de la manipulation. passé maître en la matière, le môme offrira quelques leçons à son cousin une fois l'offense passée. « who doesn't. » l'affirmation s'échappe de ses lippes serrées comme si elle était vérité absolue. quand le cognard revient vers lui, le waterbender parvient à l'immobiliser devant lui à l'aide d'un sort. c'est la première fois qu'il ne la renvoie pas directement vers l'homme qui lui fait face. il attend. il le teste. son regard ne lâche pas la silhouette du frère de coeur, qui semble de moins en moins à l'aise. le tableau aurait fait sourire le petit prince, mais l'atmosphère était devenue si lourde que le sourire ne venait pas, assassiné par le stupide suspense de marlon.

et puis,
ça y est.

le kasai dégueule d'insupportables révélations, se libère de maux qui viennent ronger le coeur du mafieux. comment a t-il osé ? les veines de nicco s'embrasent alors que les insultes s'agglutinent contre ses lèvres. il est fort le gamin, parce qu'il les retient. il n'y a que les jointures de ses mains qui s'enroulent autour de la batte qui trahissent son émoi. elles sont toutes blanches tant il la serre. si le matériel avait été de mauvaise facture, il aurait déjà cassé. « et qui t'a demandé de faire ça ?? » la voix sourde se mêle au français maternel, seule langue que le duo usait quand la situation devenait plus sérieuse. « why did you do that ??? she isn't bad. » continue t-il, le regard orageux. « i told you. i told you that dumping her was a mistake, that i was going to get her back. and what the hell did you do ??? you told her to fuck off ?!?! »

hit it until it breaks.
@niccolò ranieri ; october.

le kasaï voit l’orage arrivé, jusqu’à ce qu’il n’explose. il l’avait bien cherché après tout. prêt à recevoir la rafale est bénissant la révélation faite dans les airs. au pire il irait à sa poursuite, mais il n’imaginait pas essayer de le faire chuter dans sa colère. une tentative de meurtre de la part du ranieri à ciel ouvert n’arriverait pas de si-tôt. « c’monnn man, drop it already. » une mauvaise stratégie, mais il voulait s’en défaire et vite. ce n’était pas si grave, et la fille avait quand même sa propre volonté ; il l’avait juste un peu aidé à trouver sa voie : loin de niccolò. mais quand la colère rage du côté de l’italien, elle peut rapidement monter du côté du français en écho, tel un môme, refusant d’être pris en pleine erreur.  « ouais jl’ai fait ! tu vas faire quoi maintenant, m’envoyez ta batte ! » retourné sur le même ton, le français clinquant et les bras grands ouverts attendant puérilement cette batte. « you know i don't care about your business, fuck who you want. i. don’t. fucking. care. » un rappel, car bien que le géant faisait beaucoup de choses sans vraiment réfléchir, il ne se mêlait que rarement des histoires de son cousin même si c’était son cheval de bataille favori, de créer des problèmes là où il y en avait pas, de les amplifier. le ranieri, c’était la suisse que marlon observait sans faire le moindre geste, jusqu’à maintenant. « you’ve looked in the mirror lately? you've gotten so weird just because of a fucking girl. look at you. » qu’il ajoute en le pointant du doigt, le regard frénétique. « why you so agitated? this is not like you, bro. »