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Une main de fer dans un gant de velours.
Bailey est manipulatrice, et saura vous charmer pour arriver à ses fins ; opportuniste, elle profitera des âmes faibles. Elle est froide, et c’est ce qui lui a permis d’éviter bien des ennuis, du moins en son sens. Elle est joueuse, et aime les défis ; il suffit de lui en lancer un pour piquer son intérêt. Finalement, elle est ambitieuse, et n’hésitera pas à écraser toute personne ayant la folie de lui barrer le chemin.
Mais au fond, ce n’est qu’une femme en peine se cherchant alors qu’elle est censée s’être trouvée il y a un moment.
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☉ capricorn | ☽ aries | ↑ leo
Jour de tempête, ça pleut sur les vitres et ça pleure dans la chambre. La mère, elle a eu bien du mal à la sortir cette enfant, mais elle a réussi et les larmes sur son visage seront bientôt sèches. L’enfant, elle dort, en attendant de grandir, sans se douter une seconde que sa mère ce serait la première et la dernière fois qu’elle la verrait.
Héritage de ses parents aux origines différentes. Aujourd’hui encore, on la prend pour une étrangère et pourtant au Japon elle y a vécu toute sa vie. C’est quand même triste, se sentir étrangère à son propre pays est un sentiment qu’elle traîne depuis longtemps et traînera encore un moment.
Une baguette puissante mais au mauvais caractère, miroir parfait de sa propriétaire aussi chieuse que brillante. Demi-vélane, elle en est arrivée au point où elle n’a plus besoin de cet outil sorcier pour pratiquer la magie ; cependant elle l’utilise toujours pour enseigner, pour des raisons évidentes.
Lors de sa cérémonie la koï se présenta à elle comme une évidence, ironie car l’eau sera à la fois sa force et son pire cauchemar. Plus tard, lorsqu'elle revint à Mahou en tant que professeur, elle se proposa comme directrice de son ancienne maison. Non pas par pur plaisir, mais à cause d’un bête sentiment de devoir.
Prodige créée de toutes pièces par son père, elle eut l’honneur de voir sa candidature acceptée au sein de l’établissement magique malgré son jeune âge et son doctorat venant tout juste d’être acquis, après avoir été chargée de cours durant ses études. Elle exerce désormais depuis plusieurs années, sans que son plaisir à enseigner ne régresse.
Son père n’a jamais eu à se soucier d’une chose telle que l’argent, et tel père telle fille.
Baisers volés, regards brûlants et caresses oubliées au lever du jour, elle s’efforce de ne pas y penser plus avant et plonge dans un déni profond concernant ses préférences ; malheureusement le doux parfum féminin restant sur ses draps au matin ne manque de le lui rappeler à chaque réveil.
C’était étrange, cette vision qu’avait eu son père ; tout jeune sorcier à cette époque, il crut voir passer une déesse juste devant ses yeux. Quelques années plus tard, il se retrouvait alors avec une fille à sa charge, et lui qui n’était qu’en échange scolaire finit par s’installer définitivement sur l’île. Plusieurs fois il fut importuné par la communauté des vélanes qui réclamaient la fille de feu Mayu, mais jamais il ne la leur donna ; il voyait en elle un potentiel immense, qui ne serait pas gâché par un peuple aux pratiques douteuses ; il en était hors de question.
transformation en harpie seuil 3
beauté seuil 2
être de la nature seuil 3
Le livre et le bois, c’était pour ces longs après-midis qu’elle passait à étudier à son bureau ; son père n’était jamais loin. Et la pomme… Eh bien, c’est un épisode de sa vie aussi doux que du velours mais qu’elle enfouit profondément au creux de son cœur ; ainsi lorsqu’elle se sentira prête, elle pourra le contempler sans honte. Mais pas maintenant. Pas tout de suite.
Rusé et au pelage attrayant, il représente à la fois sa force et ses faiblesses.
La mer est déchaînée, elle la ballote dans tous les sens et Bailey est livrée aux éléments qui ne cherchent pas à calmer leur fureur. C’était là sa plus grande peur ; ce sentiment de noyade sans fin, de perte de contrôle total… Et cette sensation de poumons gorgés d’eau.
...
13.01.1992
Mizu
Sensei
Bailey tu nais, tu respires pour la première fois, et ta mère pleure et souffle pour la dernière fois.
Bailey, tu peux marcher ? Alors tu peux tenir une baguette. Tiens, commence avec ce bâton, tu sauras ainsi comment la manier aussi facilement que tu sauras marcher.
Bailey, tu n’as que trois ans mais je te le dis : surtout, n’ouvre pas lorsqu’on toque à la porte. Tu as bien compris ? Tu ne veux pas quitter papa, n’est-ce pas ?
Bailey, ça va bien se passer. C’est la rentrée, tout le monde a peur le jour de la rentrée, surtout lors de la première. Mais tu verras, ma chérie ; tu vas tous les épater et ils seront à tes pieds.
Bailey, regarde moi ça. Ces notes, c’est pas bon du tout. Non, elles ne conviennent pas à papa loin de là. Ça m'est égal de savoir que tu as fait mieux que les autres, tu n’es pas au maximum de ton potentiel et ça me rend triste. Pourquoi tu voudrais rendre papa triste ?
Bailey, je suis si fier que tu aies décidé de faire des études supérieures. Non pas que je te laisse le choix évidemment, mais ce fut ton choix malgré tout...
Bailey, j’ai cru voir une fille t’embrasser hier soir devant la maison. Tu me dirais si une telle chose arrivait, n’est-ce pas ?
Bailey, être acceptée dans cette école en tant qu’enseignante est une chance, je suis si fier de ma fille… Mais après tout, nous savions tous deux qu’ils ne pouvaient te refuser au vu de tes prouesses ; cela aurait été un affront à leur propre enseignement.
Bailey, ne te relâche pas pour autant.
Papa, j’ai cru mourir. D’ailleurs, j’en étais pas loin. J’ai décidé beaucoup de choses, quand j’avais la tête sous l’eau ; et je me suis promis que si j’en sortais vivante, tu sortirais de ma vie définitivement. Papa je t’aime, mais on se fait trop de mal l’un à l’autre. Beaucoup trop.