☽ cross the line

divin chaos,
où règne les fragilités,
karma dans ses torpeurs foudroyées, à se laisser entrainer. c'est que la chute est belle, presque imperceptible, situation qui lui échappe, à la volée entre les doigts fragiles. il pourrait tout effacer, faire comme si de rien n'était, à tenter d'en effacer traces régentes. mais il ne bouge guère, à en contempler chaque aspérité qui demeure dans le coin des iris. sourire délicat qui vient abdiquer dans les éclats, son corps qui se met en mouvement jusqu'à en récupérer miettes des voltiges.
ô il pourrait tout délaisser,
de ce poids pesant sur ses épaules,
de cette ineptie qu'il refuse d'admettre.
sur le bout de la langue, demeure les mots interdits ; à ne rien prononcer quand les silhouettes finissent par arriver dans les lieux préservés. il n'y a pas d'étreinte, pas d'embrassade. de simple regards échangés sur lesquels il n'appose point de maux. souffrance insoluble quand il en connait des détails rasoirs, des privations ostensibles. il ne l'évoquera pas, ni ce soir, ni demain. pas quand les âmes se veulent en parfaite harmonie, mélodie sifflée à l'unison quand il en déploie les merveilles trouvées.

fièvre dérisoire,
lui n'est que joie rasoir.
— 'lin look what i found
grimoire dépoussiéré qu'il tient les bras tendus, à en ressentir excitation enfantine. il n'a jamais réellement pratiqué en dehors de l'établissement, à se méprendre que pendant les cours les sorts s'en voyaient ratés. déception palpable sur les traits agonisants, karma ne serait jamais perfection. à souvent se demander ce qu'il avait poussé à suivre ces études bien plus ardues qu'il n'aurait cru. i've a lot to learn pourtant le voilà, à vouloir en faire magie subversive. il sait pas trop à quoi s'attendre, quand les propositions en paraissent alléchantes.
il y a tant à découvrir,
tant à façonner de ces fascinations grandissantes.
karma a l'effervescence du savoir, curiosité bien trop de fois piquée pour s'abstenir d'en dépasser les limites. pourtant, il avait fait preuve de méfiance, pas assez bon pour s'aventurer en dehors des barrières imposées. car au fond, la crainte demeurée. persistante et terrifiante, à le clouer contre son gré sur un chemin bien trop lisse. jamais trop étroit, très peu escarpé. et peut-être que ce besoin là s'en faisait ressentir. quand il n'y avait qu'entre ces quatre murs qu'il ne possédait ni honte ni aigreur. à ne pas cacher son bras sous des couches de noir. ailin en connaissait les tenants et les aboutissants. malgré un passé qu'il avait omis de préciser. he doesn't need to know everything à se mentir à lui-même, à cette famille qui l'a recueilli.
à en taire les rages évincées,
il refuse de laisser entrevoir sa monstruosité.
but one day, they will know the truth. all of it et ça le terrifie, bien plus que de raison. à tenter d'en cacher les angoisses latentes. ce n'est pas le moment. karma qui se maintient avant d'en laisser le livre se poser sur le bureau.
— do you think we can use it to learn some new spell ?
tintement dans les onyx, de cet enfant qui n'a pas grandi. karma est toujours le même que celui qu'il fut entre les cordes de ce laboratoire. à vouloir nourrir l'espérance, de ces avenirs aux jours bien meilleurs. à la chaleur irradiant dans ses paumes quand il en sentira le battant se combler indéfiniment.

à en laisser fragilité écorchée,
quand de ses doigts il frôle la couverture,
à entrouvrir les connaissances, pages caressées.
— i mean, if you want to
quand l'excitation s'égraine, karma ne pense jamais. karma agit rarement, sauf en sa présence ; unique personne autour de laquelle il ne joue pas un jeu bancal. sincérité dégoulinante de sa part, quand il en appose le regard sur son visage, à venir en chercher les collisions fatales.
— i didn't even ask how was your day
quand il en devine les étaux, lui qui ne fait que fuir les rapprochements. à laisser soupir glisser le long des lippes, quand de ses bras il vient entourer la silhouette, de sa tête qui se cale dans son cou, seul endroit où les effluves viennent pénétrer son âme. ailin est comme un baume qui détend karma, de tous ces songes fracassés qui s'évaporent.
— i've missed doing that
cuddling and being close quand l'ultime sensation qui demeure dans les entrailles est celle d'un éloignement sauvage. comme si karma était en train de perdre ailin. but that'll never happen, right à s'en convaincre tant bien que mal, qu'il n'y a pas des fossés qui se creusent.

et si le temps,
venait à s'arrêter :
de ces aiguilles stoppées !
dans leurs cercles d'or.
quand partagé par les sangas imaginaires, les lieux en semblaient plus chaleureux. Ailin, de ses mensonges aux cauchemars invivables, à baigner les plus doux dans les chaos, il y en avait peut-être quelques uns seulement : à qu'il en garantissait regards de douceurs. à pourtant n'être qu'ivresse de ces ombres, n'être plus réellement le même qu'il avait été, quand les regards s'en faisaient presque plus sombres ,, mais toujours b i e n f a i s a n t s. quand il en tiendrait les mains, découvrirait les merveilles accompagné de ces regards plus délicats ; ô Ailin les méandres ne t'emporteront pas si facilement : au delà des horizons, quand le ciel en serait un jour plus beau, lui ne fuirait peut-être plus. de ces aurores funestes à venir contredire les mots du destin pour en tisser lui même ce qu'il désirerait observer plus tard. qu'importe, quand il pourrait en serrer les mains, de ceux qu'il n'avait pas encore détruits.

à hurler à l'aube,
que plus rien ne comptait réellement.
mensonges.

quand les voix venaient à en offrir aux tympans les candeurs d'antan, lui replongerait ! de ses regards curieux, vers les silhouettes appréciées. "hmm...? what is it ?", à en observer de ses yeux les beautés astrales ! de ces ouvrages, ancien grimoire : à tenter de comprendre, où les ancêtres avaient-ils pu en cacher pareil trésor, dans les murs de ces bâtisses vidées de toute âme. car en son sein ,, secrets réservés aux plus discrets, à alors venir le faire s'approcher, de ces livres aux odeurs de temps passé. "where did you found that...old thing ?", à presque en mener enquête, quand pourtant les yeux du plus grand en semblaient scintiller de ces étoiles dans les orées perdues. à le regarder lui comme si tout était possible, à présent !

à sourire légèrement,
quand les mystères détenus :
ils résoudraient.

à vouloir jouer de ces quelques passions pour les sorts ! lancer les potions les plus bellâtres, quand sans doute de ses matières il en aimait bien trop les poisons et antidotes à forger de ces doigts moisis. car un jour, il en viendrait à trouver les sortilèges : pour en rendre tout le monde heureux ! à s'oublier, parfois, quand il aimait en détruire pourtant les espoirs, quand il causait chaos ! dans le cœur des plus fragiles. alors à tout doucement regarder ce qu'il venait lui montrer, comme un enfant aux curiosités emplies de rêves, ô il viendrait en valider les intérêts ! de celui qu'il voulait faire sourire comme il le pouvait. "I think so. It might be usefull, who knows. we should...look at it together.", qu'il en viendrait à encourager : les travaux à deux.
de ces timides tentatives,
d'en raviver les flammes !
tous les deux,
de ses honnêtetés.
"and of course I want to. why wouldn't I ?", murmuré comme d'une évidence ! quand lui viendrait en offrir là toujours les plus beaux accords. à ne pas s'être attendu, d'en recevoir les chaleurs de ses bras. à sans doute être l'un des seuls autorisés à venir autant s'approcher, quand d'un léger sourire, il en glissa une main dans son dos : de ses tendresses oubliées. à caresser ses omoplates, à être bien trop délicat, sans doute. "fine. it was okay I guess. and you ? funnier I hope.", quand de ses mots, il ne fit que doucement s'éloigner ! à ne jamais trop en paraître appréciable, quand pourtant il en aimait ces douces étreintes passées. "you missed to hug me ? come on. that's not that hard. even thought I am not the best one to do hugs." à paraître si distant, quand il en charmait les inconnus, à être des plus tactiles : peut-être bien trop timide, avec Karma. a avoir presque peur d'en abîmer les cœurs, quand pourtant il l'aimait comme l'un de ces frères de sang ! à y accorder peu d'important, car pour lui, tout était bien plus réel, avec lui.

à alors venir :
ouvrir les couvertures !
l'attirer à ses côtés,
pour de nouvelles aventures.

"so. what can we found in that old rag...", qu'il en venait à feuilleter tout doucement, à taper près de lui pour que son frère ne se rapproche. "come here, you won't see anything from that far. I won't eat you, I promise.", à lui sourire ! quand il voulait découvrir avec lui les secrets renfermés entre les pages de celui qui avait tant à leur dire. dévoile leur tous tes mots : et il te feront part de leurs secrets ! à vouloir en tenter expériences, des plus étranges. "it has a lot of...weird stuff and potions. wanna try them out ? like...", qu'il lisait tout doucement, à essayer de trouver quelque chose qui serait intéressant, pour s'amuser tous les deux. "it looks like there is a kind of a Felix Felicis...you know that chance potion...but it's not the same ingredients...looks fun. wanna try it out ?", demandé délicatement , à lui être bizn trop sûr, qu'ils parviendraient tous les deux à de prodigieux résultats !
quand les lignes,
en semblaient
si anciennes.

prémisse du temps,
à l'aventure dérobée
comme joyaux oublié.
à en laisser entrevoir douce fragilité, quand les âmes en sécurité valsaient sous le creux des étoiles. muse stellaire à déployer ses ailes, karma en ouvrage de ces médisances, il viendra apprendre à grandir, à délaisser les poids effondrés. car les saccages n'existent pas, entre ces murs protecteurs, à en deviner essence des frivolités. il porterait en triomphe les gloires émerveilles, à ce nom apposé sur la chair arrachée. douceur amère se nichant sur le bout de la langue, viendrait à s'estomper dans les louanges. il en oublierait les douleurs écorchées, en effacerait souffrance éventrée ; tôt ou tard, tout se remettrait en place.
de ces mensonges perforés,
à en affronter vérités froissées.
someday, i'll tell you all about me
quand dans les regards gravés s'affrontera les illusions désarmées. c'est qu'il ne voulait qu'en voir sourire perler sur les lippes, à en épouser les astres chatoyants, à en embraser joies chantantes. ailin comme symbole grandiose de ce renouveau étoilé. à se délester enfin de ce poids saccage sur les épaules, karma inventerait son futur, à ne plus en dépeindre les passés composés. i'll become the better version of myself quand il en verrait fierté s'échouer sur les pulpeuses attendries, quand il en dessinerait acclamations splendides. karma pourrait finalement vivre, à en respirer air purifié.

et laisser le vent tourner,
quand les innocences s'engravaient.
il deviendrait celui qu'il ne fut jamais, privé de ces consciences enfantines, de ces découvertes emplies de magie. à toujours vouloir en savoir plus, à se laisser perdre dans les savoirs monumentaux. il pourrait enfin en apprécier les justes valeurs de ces lignes manuscrites.
— it's a grimoire, isn't it magnificent ?
quand le sourire s'étirait, à en laisser entrevoir les portes des paradis endormis. à en regarder ce frère approcher, curiosité piquée à son tour dans l'esprit cadet, atmosphère suintante d'excitation décorée. et karma en laisserait les pages se tournaient quand il en ouvrirait les livres aux merveilles. à se demander tout ce qu'il renferme sous cette couverture singulière.
— oh huh, i don't really know. i was doing some housework and it fell on the ground
à en laisser sous-entendre les signes d'un destin amusé, lui qui ne croyait pas en ces choses pourtant subtiles. à son sens rien n'était du au hasard constant, chaque ligne était directive, écrite à l'avance dans des pages ensorcelées, à se cacher de la nature du monde.
— do you think it's a sign that we can use it ?
car les alertes ne le quittait pas, tension se nichant dans le creux de ses doigts. pourtant tout semblait si paisible, quand il ne pensait pas à ces démons intimidants. à s'apaiser quelque peu, c'est qu'il espérait au fond que ce soir il trouve le sommeil. à se laisser aller dans les bras de morphée, en esquisser les bras d'ariane, et être porté dans les gré des vents, tempête grondant au large sans jamais s'en rapprocher.
à lui sourire,
et dans le creux des paumes,
y déposer toutes les constellations.
— i... i don't know. maybe you could have thought this isn't really fun. you know how much i suck at making potions or even cast a spell
timidité désolante, à souvent s'en demander si sa place est bien réelle dans ce monde là. maybe i shouldn't be a wizard quand dans les veines noircies nageaient les alchimies ancestrales.

mais à tout si vite oublié,
en délaisser les frayeurs poisons.
quand chaleur se niche contre son âme, à en emprisonner silhouette entre les bras, à en réfugier la tête dans le creux du cou. respiration s'apaisant, tourmente se calmant. karma avait besoin d'ailin comme d'une bouffée d'oxygène. à en sentir en lui, unité prospère. c'est qu'il contenait les perles salées, prête à s'évider des pupilles.
— not so fun, but it was ok
quand le corps s'en voyait bousculé, quand les rires s'échauffaient dans les airs. mais il voulait en contenir les colères, ne pas gâcher ce moment si particulier. i can't tell him about them quand ils en étaient devenus tornade quotidienne. à ne jamais le laisser tranquille, quand les bulles s'en voyaient implosé et il ne pouvait rien y faire. si ce n'est accepté sa dure fatalité. à retrouver froid prétentieux, quand l'étreinte s'éteignit. à en baisser la tête quand il en sentait les éloignements se profiler.
— i like your hugs
à en relever le regard, moue boudeuse sur le visage.
— you're warm and it helps me to calm down
sans en avouer les besoins ultimes, d'en connaitre sécurité dans le creux de ses bras. à finalement balayer les inquiétudes quand l'attention revenait au devant du grimoire découvert. à se perdre dans les rires aux paroles de son frère, à s'installer à ses côtés, épaule collée à la sienne, pour en recevoir chaleur méconnue.
— you can't eat me. i'm made with metal, it's not really good you know
et en laisser dépeindre les rires, bonheur extatique, il en prolongerait les fiertés d'assumer ce qu'il était en sa compagnie. monstre de fer qu'il cachait au dehors. unique endroit où il en révélait les natures profondes.
— yes, i want to try it all
excitation perceptible dans les sonorités soudaines, aigües à en baliser les tympans fourvoyés.
— huh, i shouldn't be this impatient, sorry
quand les doigts se torturaient entre eux, à tenter de faire abstraction de ceux qui n'avaient rien de réels ( d'humains ) quand les onyx en feuilletaient les pages tournoyantes.
— oh really ? do you think we can be even more lucky with this potion than the original one ?
à en chercher ingrédient dans la liste avant de balayer la pièce pour en dégoter éléments nécessaires à tout bon fonctionnement.

à se laisser emporter,
quand le corps se mouver.
— i think we have all the stuff on the list
à venir apposer au fur et à mesure sur le comptoir les agréments, sans jamais en lâcher le regard de ce frère, tenter d'en déceler intuitions. are you proud of me quand il ne voulait pas le décevoir, à vouloir en coller morceaux fragmentés. lui n'était que pièce rapportée.
— and this is the last one we need
et lire la recette, attendre le feu vert. karma n'avait plus peur. car ailin était à ses côtés, prêt à lui tenir la main si les diables venaient à danser autour de son être.

de ces messages,
découverts dans les livres sacrés :
il en chérirait les instants !
à protéger les minutes, ailin, à courir après le temps, quand tout semblait se faire dévorer par les grands dévoreurs. file ! ces secondes qui entre les doigts mourraient si rapidement, à ne jamais parvenir à les attraper, pour en sauvegarder leurs vies. et qu'était-il, au final ? que poussière à devenir un jour quand tout brûlerait sous ses doigts à son tour. à lui faire croire, qu'il en avait le droit de sourire. sortilège magnifique, que de ne se laisser charmer par les enfers, venir marquer les peaux avec les fers , pour en graver les souvenirs comme immortels. alors peut-être que les pages viendraient leur en faire découvrir comment vivre de nouveau ! respirer les airs, aux parfums si faux de vérités, quand lui n'en ferait que déchiffrer les langages : jusqu'aux derniers mots.

où murmurent les curiosités,
à laisser les doigts marquer les couvertures :
pour repérer les allées secrètes.

"true. it's pretty.", qu'il venait y cacher les sourires, qu'ils viendraient y confier les journées, tous les deux, de leurs expériences si étranges. car que ne pouvaient-ils pas faire, au final ? ensemble, à ne juste faire que figure de présence dans ces couloirs. mais lui ne le lâcherait jamais à l'abandon, dans les rues infernales, quand les moindres recoins pouvaient recueillir immondices et perfides cauchemars. mais ô toutes les horreurs étaient bien loin d'eux, au final, là, dans les enceintes aux chaleurs vacillantes, sans ne jamais s'éteindre. à le laisse se rapprocher, pour en poser le la main sur son épaule pour en rassurer les avances : que lui n voulait qu'en faire les aventures à ses côtés. "it might be one. are you sure it won't bite if we open it ?", à l'embêter : venir le charrier, quand les souvenirs en remontaient, de ces livres si étranges et si connus. peut-être en était-ce un de ces espèces, à raviver les contes et histoires quand lui se demandait ce qu'il viendrait leur raconter, en ouvrant ses pages jaunies.
aux senteurs fragiles,
de magie inexpliquée :
secrets interdits.
encore jamais découverts ! et eux en seraient là pour dompter les inconnus. encore une fois, jusqu'à pouvoir sourire à nouveau de leurs exploits. "and that's okay. don't need to be good to try to do something. plus it might be fun. so I will gladly do this with you.", quand il ne voyait personne, pour en combler les côtés. et ailin avait toujours été trop direct : à avoir perdu les sourires, pour s'en montrer bien trop fier, bien trop amer, de ces réalités aux odeurs nécrosées. quand il en était devenu poison, à haïr les mondes, détester les douceurs : pour se réfugier contre ceux qu'il n'arriverait pas à protéger. car après tout il n'avait jamais pu faire, de ses doigts brisés, à en avoir brisé les baguettes serment d'une vie aux aurores noircies.

[ à lui en offrir ]
c h a l e u r s

quand il ne savait plus rien faire, quand il n'était rien et ne serait jamais rien. et bientôt, il ne serait plus que ce déchet, qu'on viendrait écraser sur le sol de la plante de pieds. alors peut-être pouvait-il se permettre d'en offrir ses étreintes au seul qui en partageait les futurs. à bien se moquer finalement, d'en paraître bien trop ridicule, quand les douceurs en prenaient un instant les commandes pour s'échapper un jour loin de lui. car après tout : il n'était que trop rare, celui qui ne montrait que les sourires si arrogants. de ses bras à l'entourer, le serrer tout doucement, nouvelle brise ! quand tout s'était tant perdu autrefois hors de ces espaces interdits, de ces mots ô jamais prononcés. car peut-être que les gestes en dévoilaient bien plus que ce que tout ne laissait paraître, dans les couleurs d'un monde aux aspérités malheurs. "great then. if it was okay. better than boring...or I don't know...bad.", à essayer de le faire sourire, quand rien ne pourrait en réparer les fragments qu'ils avaient brisés d'eux.
à l'entendre lui,
quand de ses prunelles :
il en semblait si sincère.
et avait-il ne serait-ce que le droit ? de sourire comme gamin incertain, à juste espérer qu'un jour, tout pourrait être normal, pour ceux dont les regards étaient teintés de vermillon. "pff.", que tout le faisait sourire ! quand il en venait à se laisser bercer par ses dires. "if you say so. happy to hear so." , car lui ne savait pourtant pas se montrer chaleureux, de ces touchers inexistants aux chaleurs inexprimées, qui s'en voulaient pourtant aimantes de tout ce qu'ils n'avaient jamais eu. et pourtant il voulait le faire participer, dans ces jeux merveilleux. à venir refaire se concentrer les esprits, sur les trouvailles de l'instant. "true. but hey. it has an avantage. you can beat up everyone that makes you upset. kinda cool. even if you taste bad.", qu'il viendrait jouer, lui aussi. à ne jamais offrir pitié : juste à chérir les os et fers de celui qui l'entourait.

"that's okay. let's try it all, like you said.", de ses sourires naissant sur  les visages, comme pour lui dire : que tout irait bien. de ces joies à ces chaos, quand tout ne serait que eux deux, ô ailin en serait toujours main offerte à celui qui en composait les vies à présent. "hmm...maybe ? we should try to figure it out, no ?", que tout viendrait à tester les sortilèges : et qui sait ? peut-être en deviendraient-ils tous les deux rois de leurs univers, à ne plus avoir peur du monde, à juste rire de ces mélanges qui viendraient leur en redonner confiance en ces constellations passées. et tout doucement, à préparer le plan de travail : à venir en observer ingrédients rapportés, à secouer le visage, sourire ! comme si tout était entre leurs mains. "Yeah it looks perfect. should we try to add them in the good order ? like...we can alternate. I addone, you add one.", qu'il voulait faire tout avec lui : jusqu'au dernier morceau. alors tout doucement, à venir en verser ingrédients, à attendre que Karma ne le suive dans ces aventures : il en regarda effusion étrange aux couleurs verdoyantes, visage perplexe quand pourtant il en sorti deux verres pour venir en récupérer liqueurs si particulières. "Hmm... I will try it first. to see if it's not poison. but I guess it looks quite well done ?", quand il en venait à penser : qu'ils n'auraient jamais pu se tromper !
à alors laisser les lippes :
boire les sortilèges,
comme enfant aventureux.
à en protéger celui qu'il ne voulait pas voir disparaître, à prendre les risques, quand il en hocha la tête : pour lui dire que tout allait bien. "well...it's not tasty.", grimace au visage ! à rire de tendresse quand il se demandait si cela leur en apporterait réelle chance. "what do you think ? are we getting luckier ? should we try something to test it out ? like...a game ?", qu'il en venait à le regarder : à vouloir tout essayer, avec lui, pour en découvrir nouvelles destinées.
à ne pas être effrayé :
de ces illusions divergeantes.

et peut-être que demain sera différent,
un peu moins angoissant,
un peu moins tourbillonnant.
le jour se lèvera et le bonheur le guettera,
à faire de lui fils des divins, petit prince merveilleux,
à ne plus venir l'embrocher sur ses pics de la honte énoncée.
ô karma aimerait tant, que le monde cesse d'être infamie, qu'il devienne un peu plus tendre, à le laisser respirer quand chaque soir c'est le souffle coupé qu'il tente de clore les paupières. à ne jamais savoir à l'avance, si les diables viendront danser autour de son âme esseulée. à venir s'en demander ; si le rêve subsistera ou s'il s'émiettera. en des tas de morceaux de lui, un peu éparpillés, à l'aveugle, fendus dans le gré des azalées.
et plus rien ne brillera,
de ces étoiles émerveilles,
à ce soleil si chaleureux — il est mort,
lui aussi sur le fil de sa vie encore doucereuse.
à en découvrir les tentations, celles où la curiosité pique l'esprit. karma comme un enfant que l'on a privé de savoir, karma comme un esclave de ce passé mortifère. i want to forget sans jamais réellement en gommer les pans d'une vie martyrisée. il doit se rappeler, les raisons de cette lutte constante. affront à ce monde, qui ne fait que le pousser dans le vide.
gouffre sans fond,
karma tombe.

à venir en laisser les souffrances sur le côté,
il y a toute une atmosphère qui se délite à leur taille,
se faisant souveraine d'un univers sans faille. peut-être est-il prêt à en franchir le pas. quand de ce sourire perlant sur le creux des lippes, il en laisse le regard vaciller sur la silhouette, à admirer les dorures du manuscrit, quand dans le coin de l'oeil c'est ce frère qu'il admire. i want to be like you fort et intrépide, à n'avoir peur de rien. à se jeter du haut de la falaise sans avoir peur de ne trouver que rocher en contre-bas.
karma en était fasciné,
de sa facilité à tout cacher,
quand pourtant ô sans le vouloir
il y lisait bien des questions restées muettes.
c'est qu'il se demandait, jusqu'à où sommeillait sa douleur, gravée en son coeur sans qu'il ne la laisse s'exprimer. à ne pas l'entendre crier jusqu'à s'en époumoner. but why are you keeping all of this just for you quand il n'avait aucun reproche à faire entendre. karma était semblable, en bien des points. à taire les démons recroquevillés dans les placards, à planquer les diables se glissant sous les duvets. karma était un menteur, fragilisé par des inepties incomprises. if i told you, all the pain inside of me. would you still look at me the same à ne pas vouloir en lire déception dans le regard. onyx qui ne devaient que scintiller dans le noir.
— i don't think so ? or at least i hope it won't bite us
mais s'il le fallait, il se sacrifierait. main de titane qui s'y glisserait pour en réduire les blessures, pour en épargner ses mains à lui, déjà bien trop fissurées de part en part. il donnerait sa vie s'il le fallait, karma en ultime offrande. pour que les dieux ne viennent plus le punir lui, victime de ce monde chaotique.
— yeah, you're right
à en laisser là mille sourires perlés.
— i hope it'll be, i want to enjoy this time with you
en en gardant la peur de tout gâcher, que se ruine les derniers éclats de ce lien si familier. mais à tenter de ne pas y penser, balayer élucubrations nécrosées. il se concentrerait sur ce plaisir qui leur sied, à se dire qu'ils seront plus fort à deux. quand les étreintes devenaient souveraines alors que les mensonges franchissaient le pas de ses lippes ; karma ne pourrait jamais avouer.
que ce monde était laid,
que quelque part il le détestait.
à avoir voulu le quitter, le délaisser,
peut-être qu'il aurait été moins pesant.
lui qui ne se voyait que comme poids accroché aux chevilles, boulet se trainant dans des chaines vermillons. karma ne dirait jamais rien, quand les chaleurs venaient en apaiser les âmes fragilisées, quand les douceurs le noyaient dans une parcelle de bonheur qu'il ne savait que trop ne pas mériter. mais il prétextait pouvoir l'atteindre, soudainement, les étoiles sur le creux des phalanges.
— hm, yeah you're right. it wasn't boring at all
car il n'en connaissait aucune paix, aucune accalmie. on venait l'emporter dans des tornades avant de le jeter dans les abysses. karma subissait, à les laisser le torturer. esprit soumis qui obéissait, corps incapable de se mouvoir. mais ailin n'en saurait rien, de ces galaxies habitant l'épiderme, de ces tâches violacées colorant la chair. couche de maquillage camouflant chaque trace. à en dériver les conversations, facilité déconcertante à exprimer ce qu'il ressent. ô ils étaient rares, ceux qui venaient toucher l'organe battant.
— why, i can't like your hugs ?
moue tirée,
à venir en bouder.
avant que rire n'explose dans les airs.
timidité ébranlée, karma pouvait respirer ; i know i can be the real me, with you sans jamais en chanter mélodie dans l'horizon.

avant d'en laisser étincelle s'éteindre,
aux paroles vocifères, violence extatique.
à laisser rire amer percé au bord des pulpeuses.
— haha yeah. i guess so
à en refuser cette image là,
quand pourtant elle domine si aisément.
remember, you're just a monster
à venir croire que lui aussi, finirait par le penser. qu'il ne le verrait que comme une machine de guerre, à venir capturer les cous entre les doigts d'acier. à tenter d'en effacer les images sordides, cruor venant salir les iris, à en voir les visions devenir soudainement sanglantes. étouffement dans la gorge avant de se reprendre rapidement. ailin ne devait pas remarquer la distraction dans son cerveau.
— yeah ok, let's do it
à finalement se concentrer sur ces potions étrangères, sur ces formules nouvelles. à vouloir tout en oublier ; stop remembering comme si ça en absoudrait les traces. à venir en tenter recette pour en décupler les chances, ô karma espérait que ça marche, que ça vienne lui sourire délicatement. et ils seraient couronnés par les divins, à siéger tout en haut de l'olympe.
eux comme héros de ce monde,
acclamés par les plus grands ; ils brilleront.
— i think it'll be better if we follow the recipe yeah
à en craindre les remontrances, qu'adviendrait-il de leurs actes perpétrés.
— let's do this merlin !
à rire quand les ingrédients s'enchainaient un par un. chacun leur tour déversant dans le chaudron. et à laisser potion prendre forme, couleur flamboyante venant s'offrir à eux sous les iris ébahies. fierté quand le corps s'agitait, à en laisser les mains clappaient.
— ah we did it ! we did it !
quand il voulait en refermer étreinte sur le corps de son frère, sans jamais oser bouger de sa place. à laisser éclats luire dans les airs, quand ailin prenait les devants dans cette folle aventure. à s'élancer grandement dans les tréfonds. quand il venait en secouer la tête pour acquiescer,
karma comme un enfant,
karma au croissant de lune géant.
à en observer les visages se métamorphosaient sous les goûts désagréables. à laisser langue claquer contre le palais avant d'en saisir les récipients. et laisser le liquide roulait le long de la trachée.
— ah ! it's awful ! it's bitter ! ah eurk, can i have something that's sweet instead
alors qu'il avait déjà tout avalé, sans réfléchir aux conséquences, sans se questionner si la chance viendrait réellement se délivrer sous les phalanges. et à l'écouter parler, s'agiter aux moindres palabres. à venir en saisir baguette pour en laisser les sorts se verser.
— aguamenti
quand il en nécessitait eau sur le bout de la langue.
— ah it's better. hm a game ? do you have any idea in mind ?
à tenter d'en réfléchir, se demander ce qui serait le plus aisé pour commencer. à se retourner pour en fouiller les placards, récupérer entre les doigts des dés qu'il posait sur le plan de la table.
— what if we start easy. like i said a number and you roll the dice. but i think we need to do it more than once, because the first time could be just hazard
à s'exciter comme un enfant émerveillé,
ô et karma viendrait briller,
sans penser à demain,
quand tout s'effondrera.

tracer d'instinct,
les lignes du passé.
à voler : comme oiseaux aux ailes arrachées.
rester sur terre, ne plus rêver, d'y voir là de bouveaux mondes, quand tout en avait été piétiné il y avait déjà si longtemps. gamin aux mémoires bousillées, quand il ne lui restait plus que les mains d'un frère pour en regretter les mémoires. c'est qu'avec lui, il n'aurait jamais peur. c'est qu'ensemble, ils pouvaient tout faire à deux.
quand il se moquait bien, des apparences, quand il y avait bien plus que cela, pour les lier. et Ailin ,, y avait découvert fraternité, là où autrefois il n'y aurait retenu que les rires et joies dans les myocardes enfantins. mais à présent, il en était sûrement des plus risibles. à n'être que colère permanente, quand les doigts en devenaient douloureux sous les haines ; à devenir ce qu'il n'avait jamais été, ce monstre aux carmins régnant dans le creux de ses doigts.

jusqu'à un jour,,
disparaître entièrement.

à finir par se faire ronger par les démons, cœur ouvert au plein air, pour que l'on vienne le lui arracher. et pourtant à cet instant, ce n'en étaient pas les remords, qui venaient se saisir de lui. quand il pouvait en partager instant avec son frère, sans n'avoir à ne trop réfléchir. et Karma, tu ne savais pas ô à quel point il en aimait les compagnies. quand il s'était senti si seul, quand en avait disparu les douceurs de ses vies, quand à présent : il avait quelqu'un sur qui veiller, comme pour en donner sens à sa vie. c'est qu'Ailin était si faible, et il le savait. à tout dissimuler, n'être qu'arnaqueur des cœurs, quand en battaient les frissons dans les épidermes. mais qu'importe, car il ne voulait que créer sourire sur son visage à lui. à alors vouloir jouer avec lui, de ces manuscrits à en attiser les curiosités. car il y voyait là gravures sublimes, à se dire qu'ils en riraient encore, dans quelques années.
à lui promettre,
qu'un jour ,,
les monstres :
s'évaderaient.
"guess we will also discover this. kinda fun, to experiment.", que lui trouvait tout si amusant, de ses audaces permanentes, quand il viendrait doter de merveilles, ses mains de nouvelles découvertes. et il n'avait pas peur, à ne pas vouloir en sacrifier les jeunesses et délicatesses de Karma, quand il devrait en être le seul ,, à se briser, dans les futurs si proches. à être celui qui devrait en protéger ; les myocardes encore en vie, sans ne jamais le lui dire. "see ? no risk that it could be boring. as long as it is with you, it should be pretty fun.", qu'il viendrait le rassurer encore et encore, s'il le fallait. lui montrer que même les chez lui, les étoiles rayonnaient dans ses regards quand posés sur lui. car à deux, ils n'en seraient que plus forts, à monter forteresses, pour en cacher les douleurs : à juste vouloir en voir les sourires, sur les visages tiraillés. car il n'avait pas besoin d'être doué, pour venir rire avec lui. quand toutes les tendresses avaient déjà disparues il y a si longtemps, quand même lui, ne savait pas comment en récupérer les fleurs déjà fanées. quand derrière lui, il en semait beautés immaculées ((brûlées à vif.))

jusqu'à ce que se noient les flammes.
jusqu'à ce que les larmes le noient.
à pourtant se montrer si grand.

tout n'était que mensonge ! de ses apparences à ses charmes ,, sauf ses affections pour celui venant jouer avec lui au sorcier. à le faire sourire, plus qu'il ne l'aurait imaginé. car il voulait le bercer de ses étreintes inhabituelles, à vouloir lui montrer : qu'il tenait à lui. "glad then. it could have been worse.", quand chaque journée, en était un peu plus chaotique que les précédentes. à ne plus savoir vivre normalement, de ses airs si forts, à tout cacher, de ce qu'il ressentait : pour ne pas décevoir. "it's not that you can't...it's more like yours are better, so.", qu'il en viendrait à lui sourire ! se jouer malice quand il en montrait sincérité. à venir lui ébouriffer les cheveux, comme s'il ne voulait que lui en montrer là : qu'il en était tout pour lui. à venir traverser les flammes malgré les peurs, pour le sauver lui des brasiers. et il savait que de ses moues à ses rires, il pourrait s'habituer bien trop rapidement, à sourire à son tour.
jusqu'à ce que tout ne s'allumer ,,
de potions en mélanges,
à créer de leurs mains.
lui montrer qu'il n'en était pas monstre pour autant, qu'un jour il finirait par le comprendre. car peut-être qu'être avec lui, lui permettrait de lui faire réaliser, à quel point tout n'était que visions lointaine : et que lui se moquait bien de ce qui le composait. car ailin ne le voyait que comme personne ,, Karma, à chérir les présences, à en aimer les caractères, à alors le regarder former là saveurs diverses, couleurs miraculées ! pour eux deux à savourer. comme poison qui en coulerait dans les veines, quand ils n'en verraient que les effets sur les corps ((leurs confiances)). à se demander si leurs chances s'en verraient réellement agrandies ! de leurs mélanges, ingrédients à un à un, à suivre les mots, comme prophétie qui en gracierait les visages. "of course it should be better. if not well...it...might be that your book is...in the wrong.'", à rire, sans se douter : que carnages ne rimaient pas forcément en apparence.

à admirer : les chefs d'œuvre.

que les corps s'en étirèrent, sous les joies du plus jeune, à tout doucement passer son bras autour de lui comme pour le féliciter à son tour. à pourtant s'avancer et boire les risibles tentatives : pour en devenir plus chanceux à deux. grimacer ! le voir perdre lui aussi ses éclats ! quand les papilles en semblaient victimes elles aussi de ces goûts maudits. "told you it was really awful. I juste hope it works, 'cause otherwise it won't be well paid for that taste." le regarder en nettoyer les goûts, quand lui s'en appuya sur les plans de travail pour réfléchir toujours plus. adorable créature, qui voudrait tester tous les jeux du monde : à commencer par dés si fragiles. "well...I don't know. we could have tried...hmm like cards game or...I don't know. I'm bad with games.", quand il n'en s'agissait pas des chairs, à avoir perdu toute innocence, Ailin. "but go with that. numbers and dice could be a good start indeed. tell me your number, then.", accio ! dé à récupérer, venir attendre les paroles du plus précieux...
pour faire rouler les instants sur les tables,
venir découvrir,
que tout n'en était : que honte perfide.
regard perplexe, de ces ratés. à venir feuilleter les pages du livre ! quand il n'en comprenait pas : pourquoi les dés n'en affichaient pas ce qu'ils désiraient à deux. "hmm. you think it is not immediate ? like... it's totally fucked up, what a potion. or I just did a bad...roll...?" à en avoir moue sur le visage, quand il tenta de s'asseoir sur l'un de leur tabouret : à valser en arrière ! quand pied s'en brisa sous son poids. c'était à ne plus rien comprendre, de ses sourcils froncés, à rester sur le dos d'une douleur particulière, jusqu'à ce qu'il n'en relève la tête vers son frère. "what the heck ?" car les sièges en avaient toujours été solides ! de leurs bois si magnifiques, quand lui venait d'en casser l'un des pieds comme par hasard. "is it me or...? you saw that right ?" c'est que les étonnements en étaient si grands ! que ces sorts de chance : viendraient en anéantir leur joie en un instant.
à espérer ,,
en être le seul touché :
par les malédictions.

savant mélange des illusions,
sur le bout des lèvres s'en peint
toutes les étoiles de ces empyrées.
magnétisme entre les doigts — délicats
comme une volupté irréversible qui s'esquisse.
et karma en aimait chaque instant, à laisser les démons se noyer dans les tréfonds. en dominait les délicatesses, là où les sourires perlaient, où les rires chantaient. karma en reconnaissance de tout ce que ce frère lui apportait. lui autrefois si seul, perdu dans ces ruelles étrangères, à tenter d'en survivre quand il aurait préféré mourir. but if i was dead back then, i would never have met you. à croire à ces secondes chances divines, le chaos n'était pas qu'emprise sur son corps maudit ; il en renfermait encore quelques parcelles d'innocence.
à vouloir tout découvrir de ce monde,
s'abreuver de ces savoirs insatisfaits.
quand il en retrouvait au devant grimoire émerveille, il viendrait se perdre dans ces méandres. à rire aux palabres, laisser effusion de joie prendre revanche sur sa vie décousue.
— ah i'm really excited
à laisser le corps vibrer,
quand il en esquissait si belle constellations.
tout lui était précieux, mais ces instants partagés étaient ceux qu'il chérissait le plus au monde. à voir en ailin un sauveur de sa torpeur, une échappatoire à ce diable dans le noir. ailin était cette âme qu'il n'aurait jamais cru entrevoir. quand les mains se sont tendues dans sa direction, à venir le ramasser de cette saleté collante. karma en était redevable, en bien des points. bien plus, quand les coups n'ont cessé de pleuvoir sur la carcasse du cadet.
— yeah, i guess so. but still, i'm happy, that you like it too
quand il voulait en entretenir les connexions, à ne pas le lâcher. karma ne voulait pas le voir partir, se renfermer dans les abysses. alors il faisait tout, pour le maintenir éveillé, à ses côtés. don't give up on me à en laisser supplice devenir chagrin d'infortune. karma en connaissait que trop bien cette amertume longeant la langue ;
elle lui était déjà apparue,
quand le cruor avait tâché les phalanges.

à encore s'en demander : pourquoi
quand les réponses n'étaient que vaines.
il n'obtiendrait jamais gain de cause, il aurait beau chercher dans sa mémoire. le flou dominerait jusqu'à ce qu'il l'efface, un peu plus chaque jour. quand il essayait d'en tirer un trait définitif sur tout ce qui le retenait. à pourtant en laisser mensonge devenir dorure flagrante. il ne voulait pas révéler ce mal qui le rongeait ; à quoi bon, c'est lui qui viendrait l'en défendre et finirait par prendre. karma ne voulait pas voir ce même schéma se reproduire une seconde fois.
ailin dans le coma,
inaccessible — si loin de lui
quand sa vie était encore sauvée.
non, karma ne saurait se le pardonner. à le voir s'en détruire jour après jour. à parfois en entendre l'étouffement des cris retenus. il savait au fond, la douleur qui s'éparpillait dans ses membres, à l'avoir ressenti quand les siens lui ont été enlevés. et peut-être qu'elles n'étaient pas égales, qu'elles différaient l'une de l'autre. mais karma s'en moquait bien, elles restaient insupportables quoi qu'il advienne.
— probably, but now that i'm with you, everything's fine
car il n'y avait qu'entre ses bras qu'il retrouvait la raison ; à se glisser un peu plus près de sa maison. ailin avait beau n'être en rien une avalanche de similitudes avec l'enfant, qu'ils en éprouvaient chacun ce besoin d'en être d'autant plus similaire. quand les rires se tentaient de perles et que les affections se montraient sous les yeux des divins.
à en resserrer les étreintes,
avant que le froid ne reprenne sa place.
— what do you mean mine are better. no ! you give really good hugs
à en délaisser sentiment,
compliment frôlant les lippes.
karma était ainsi, un peu naïf, légèrement stupide. à en faire l'idiot quand il pouvait se contenter de si peu. ailin et sa présence lui suffisait. il n'avait besoin de rien de plus, à simplement s'apaiser en en observant ses traits esquissés. à perdre toute répartie quand ses doigts se glisser dans sa chevelure, karma décoiffé mais heureux — il se sentait complet.

à en délaisser les douceurs pour venir choyer les potions. magie s'effilochant entre leurs veines, quand ils en créaient sublime assortiment pour laisser chance se nourrir d'eux. et peut-être qu'ils en viendrait à regretter ces décisions de vie ;
mais en cet instant,
il n'y avait que la plénitude qui s'étalait.
à les laisser s'exhaler devant les mélanges,
à tout prendre quand les boisons dégoulinaient.
et il en riait karma, de ces mots délivrés, à ces maux qui les incomberaient. à toujours rester dans cette insouciance, vacillante telle une flamme allumée sous les bourrasques.
— yeah, i guess if something goes wrong, maybe the book isn't trustworthy
et à laisser faute retomber sur les manuscrits,
eux ne seraient qu'élèves suivant les écrits,
à se refuser d'admettre qu'ils auraient pu se méfier.
car là était la plus vile subtilité. quand ils n'avaient pas prétendu faire attention à ce que recouvre les maléfices. eux voulaient simplement s'amuser, jouer comme deux enfants retombaient dans les frasques des âges où l'on ne souffre pas.
à alors se laisser prendre au jeu,
à poser regard d'admiration quand les corps s'étreignent,
bras autour de son cou quand sa main vient chercher la fiole.
il faudrait attendre un peu, avant que les sorts n'en fassent effet. mais les goûts eux, n'avaient pas pris la peine de se faire délicat. à en devenir infâme quand il manquait de s'en étouffer.
— yeah well i didn't expected it'll be THIS awful
à jouer sur les mots,
mettre l'accent sur les syllabes.
karma était dupé de ce travail accordé.
— it better works or else, i'll riot
à prétendre être capable du pire, quand l'âme n'en était que martyre. ô karma ne savait pas comment heurter les autres, comment se rebeller pour qu'on entende sa voix éclater. il n'était que silence muet, à laisser le corps être trophée. à alors vouloir venir en tenter les chances victoires, il voulait savoir si cela n'avait pas été vain.
— oh we can try after, if you want. i mean i'm bad at games too... don't even remember winning once
quand il ne faisait que perdre,
et son âme avec, s'enfonçait dans les précipices.
à alors suggérer les dés comme première offensive. test préambule à de future ineptie. ils finiraient bien par voir, si la chance était là.
— hm my number. well well... seven
à en tenter les gloires, numéro comme porte bonheur. à ses yeux c'était le chiffre de la chance. celui qui les mènerait vers un semblant de victoire. à en essuyer premier échec, à secouer la tête pour demander à recommencer.
— ah it's ok, it's only the first try. hm ten
quand il en relançait de lui-même les dés, à en apercevoir que tout n'était que mensonge calculé. il voulait s'agacer quand il en garder encore les calmes plats. et à laisser ailin fouiller dans le livre, s'en questionner sur les effets proclamés.
— i don't know. maybe we have to wait a bit ? but i mean it should be already working on us ? i... i don't know why it's not working
à commencer en laisser panique se dessiner, à laisser le corps bondir dans les sons fracassés. quand le corps est au sol et que le pied est craqué. karma ne comprend plus ce qui se déroule sous ses yeux, quand ailin est là, perplexe se dessinant sur son visage.
— no, it's not you. i mean, why would it break ? like i don't understand
quand la main se tend pour la lui donner, à l'aider à s'en relever.
ô mais peut-être n'aurait-il pas du,
quand il en sent mécanisme se bloquer,
à venir lui arracher un hurlement de douleur.
— ah this hurts like hell, what's happening
quand il n'en sentait plus les mouvements,
quand il en regardait ce bras se déliter, avant que la jambe ne claque.
second cri venant percé au travers les airs ;
karma en pantin de bois.
— ailin, what's happening to me ?
de ce regard empli d'inquiétude, de peur agonisante.
what did we do
à en laisser pleuvoir chaos sur leur corps.

et comme enfants !
à en ouvrir les pages d'un livre :
qui les emmèneraient dans les pays merveilleux.
à n'en connaître aucun des secrets, à pourtant s'y perdre à deux comme si tout n'était que découverte. à se promener, mains liées, sans ne jamais se séparer. et Ailin : il ne voudrait jamais le voir s'éloigner. ô Karma, quand de courage, les pieds se balançaient entre les arbres, à découvrir couleurs et animaux inconnus ! à eux n'être qu'un seul, quand ensemble. c'est qu'il s'était habitué aux présences ((un peu trop)). à avoir trop souvent été oublié : à pouvoir maintenant en avoir horizons fixes. lui, à toujours vouloir le préserver un peu plus sans n'en connaître les récits entiers. de ces fers aux allures si fortes, de ces esprits aux innocences d é t r u i t e s.
et ils s'envoleraient, tous les deux.
là où personne ne viendrait les chercher.
là où les tranquillités en seraient de mis.
à jamais ,, sans se lâcher.
c'est qu'il en avait retrouvé ses esprits enfantins, Ailin, à vouloir jouer au magicien, quand il n'en était que prestidigitateur. à ne faire que tourner ses baguettes, mélanger là herbes et ingrédients pour en entendre les rires du plus jeune. sourire à son tour, comme pour en garder les mémoires, quand ils en transformeraient rochers en diamants. "of course I do. don't doubt about it.", quand il voulait lui faire savoir : que partager instants si légers avec lui, en était sans doute l'un des cadeaux les plus remarquables. quand de quelques sortilèges, il pourrait en oublier maux, quand peut-être ces potions ne viendraient qu'en égayer les journées un peu plus. prier aux étoiles, que plus rien de lui serait retiré, que les rires en seraient toujours offert pour faire briller les soleils. à se demander, comment tout aurait pu se passer, s'il s'en était montré un peu plus doux avant.

si les caractères,
n'en étaient pas si
aléatoires.

car Ailin le sait : il n'était plus celui qu'avait connu Karma avant. à pourtant le chérir de la même façon, sans ne jamais retourner en arrière. avancer toujours un peu plus pour en libérer les têtes de ces chaos. laisser se glisser entre ses bras les fantaisies délicates, à protéger les plus précieux de ces calvaires déjà endurés sans en connaître les motifs. et en réalité, il ne voulait pas vraiment savoir, Ailin. à préférer tenter d'en calmer les peines présentes pour amortir les jours à venir. "how cute.", quand les mots en semblaient si doux, à le faire sourire, s'apaiser : à être à sa place, auprès de lui. comme enfant ayant retrouvé le passé, à juste vouloir courir pour en rattraper le temps, ramasser les secondes, faire reculer les aiguilles si délicates, dans ces bras aux chaleurs redécouvertes. "tss if I say so. don't try to reverse my word. yours are better. that's it. no comment.", rire de ces calomnies, à lui réellement le penser ,, quand de ses doigts ne se dégageait que froid néant. à ne juste plus savoir comment en offrir de réelles affection. mort au bout des ongles, à laisser marques nécrosées sur leurs passages, à juste n'en donner plus aucun signe de vie !
et un jour ,,
ils pourraient être à deux heureux,
peut-être.
comme mélodie redondante, à ne faire que se répéter, que s'articuler, sous les merveilles insoupçonnées. et qui en serait le plus fort ? sûrement pas lui. à laisser joies prendre le dessus, quand de leurs mélanges en viendraient-ils à redécouvrir le monde, comme si tout n'était plus qu'à quelques centimètres de leurs réussites. aimer les odeurs de préparations, changement des couleurs comme bijoux auxquels orner les regards ! et tout n'était qu'appréciation : dans ces endroits de merveilles. improviser les lignes gravés dans les grimoires, pour en affronter les peurs ,, à se croire si forts ! pour en supporter les conséquences. "yeah. but that won't be the case, I'm sure.", à l'être un peu trop, sans ne jamais en repenser aux conséquences, de ce que pourrait engendrer leurs envies d'aventures. ne leur en retirer aucune gloire ! quand ces potions parvenaient à en faire jaillir les merveilles sur les visages, ces joies indescriptibles. jusqu'à ce que les travaux terminés, il n'en laisse les affections s'exprimer sur les épaules du plus jeune, à ne jamais plus se cacher : d'en aimer les présences. tenter les diables ! rire de ces goûts affreux, à se dire que tout passerait à un moment. "true...but well ! if it works !", à encore y croire.

pour choyer :
les malédictions.

laisser les magies faire effet, hocher la tête ! comme pour en approuver les plans. mais ô les jeux n'en étaient pas de leur côté, à se faire si diabolique ! pour leur en montrer qu'ils ne valaient rien ((jamais)). à se croire si fort ,, dans ces domaines, à finalement n'être que néant, dans les formules. de ces dés exposant les faiblesses, jusqu'aux horreurs du monde. "seven really ? what a pity...", à soupirer, souffler, comme irréalité, devant leurs yeux. à ne juste faire que tours et illusions, à ceux croyant réellement que leur vie aurait pu changer de quelques mélanges étranges. et pourtant Karma persévérait ! à presque le trouver incroyable, quand les dés tournant n'en étaient que nouvelle défaite. "told you. it should be immediate. but well it's a total fail, that's it.", presque déçu ! quand il en aurait voulu que les instants soient presque magiques, à partager avec son frère. pour une fois : à n'être pourtant là encore que catastrophe. et pour dire ! quand assis, à valser sur les sols, se frotter le dos, quand les visages s'en faisaient colères. "that chair isn't trying to tell me I'm heavy right ? fuck it.", à en saisir sa main.
se relever :
jusqu'à ce que les voix,
ne déraillent.
regard inquiet, à examiner le plus jeune. venant tout doucement poser les doigts sur ses armatures comme s'il pouvait y faire quelque chose : ô il en avait presque peur ! de le voir souffrir sous leurs erreurs perfides. "'does it hurt ?", que les regards ne le quittaient plus. iris traumatisés, quand il en aurait voulu pouvoir le protéger de ces sortilèges maudits. "wait don't move. I'll try to make a potion to cancel that fucking thing.", quand les gestes en étaient devenu capricieux ! à faire tomber les objets, tenter de corriger les erreurs : à verser si méthodiquement ce qu'il avait appris, dans ces venins mortels, pour en contrer les effets. mais ô de doigts douloureux à le lancer sans n'en dire mot, à juste grimacer, quand il en cassa l'un des verres, à ne faire que se préoccuper de celui à côté de lui. "don't move. and don't stress. try to not touch anything. I'll try to do something about it okay ? maybe burning the book could help but now if we do it it will just...set the fire in the appartement with how lucky we are.", quand les mots ne s'en amusaient pourtant plus !

à réellement essayer :
d'en apaiser ses douleurs.

c'est qu'il en tentait d'en faire antidote, Ailin. à vérifier de n'en mettre aucun mauvais ingrédient ((quand les chances n'étaient plus de leurs côtés.)) à briser leurs espoirs ! à faire tomber les récipients pour finalement recommencer. "I do think we should not use that book anymore.", que la voix s'en faisait agacée, à tenter d'en finir les mélanges : pour lui en tendre verre bien plus fragile. à devoir fonctionner : il se le devait. "try drinking that. it should...make the effects of that thing disappearing...in a time. but at least I'm sure it should work.", à le vouloir ! quand plus rien n'était sûr, à présent.
quand Karma
passerait toujours :
en premier.