Deja vu ♡ Ailin

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Deja vu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ;; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (06.01.22)

Des cendres dans le fond des gorges, comme ces regrets au gout d'amertume. Des ronces, contre les langues, à n'avoir laissé que les haines s'épanouir ! A ne plus jamais prononcer ces noms maudits ;
Ces mots douceurs, que le temps à laissé noircir sur la peau pâle. A bannir les affection, quand elles ne sont plus que des mirages dans les souvenirs douloureux de sa mémoire. Mini, il voudrait à jamais que les songes d'antan soient doux. Qu'ils ne soient pas hantés par ce regard laissé dans le coin de quelques couloirs.
Il l'a vu.
Encore et encore.
Et il l'a laissé lui planter ces épines dans les yeux ! Pour que ne plus jamais, il ne puisse l'admirer. Sans jamais savoir,
Sans jamais comprendre.

Pourquoi ?

Revenu sans cesse, comme un boucle infernale.
Revenu à jamais, dans le fond de ses entrailles, à retourner son estomac, à en laisser les nuages pleuvoir sur ses joues, les rivières tout emporter sur leur passage. A laisser ces étoiles salées, contre ses mains où il fallait étouffer les sanglots.
Les saveurs d'avant.
Cette vie sans lui.
Parce que tout a changé.
Rien n'est comme avant, et son coeur s'est brisé, de ce courage jamais trouvé ! A sentir, qu'Ailin il est si proche.
Pourtant si proche. Pourtant à des années lumières, ailleurs, vers d'autres comètes que la sienne.
Il s'est demandé, cent fois, peut-être même plus. Et toi, tu penses à moi des fois ? Quand tu regardes les fleurs, tu te souviens de ce que je te disais ? Et les étoiles, es-tu toujours amoureux d'elles ?
A s'en torturer l'esprit ! A ne plus savoir, quoi penser, quand c'est lui qu'il voulait simplement retrouver. L'ami d'avant, celui qui le sauver dans ses rêves, quand ans ses torpeurs, il se l'est imaginé là, avec lui. Dans ces champs comme avant. Là où se démons ne pourraient jamais le trouver, là où la voix était reine, que les rires étaient empereurs.

Pourquoi tout est cassé, Ailin ?
Pourquoi tu es cassé ?

Mais le coeur ! Trop longtemps gardé derrière ces remparts, de l'avoir trop observé, dans le silence de son existence, dans le silence des cieux, à en trouver enfin un infime courage, de ces murmures à ses tympans, de ces douceurs contre sa peau. A se croire, petit prince aux joyaux ravivant les amitiés candides !
Quand il n'y a plus rien à réparer, qu'il viendra ramasser les morceaux de ses espoirs, sur le sol froid de l'école.
Quand il ne sait pas encore, qu'il ne veut de lui, qu'il n'y a plus rien à choyer, quand la haine s'est installée, quand on préférait qu'il n'existe pas.
H-h-hey... Dans son dos, de ses doigts agripant avec douceur, la manche de son manteau, minuscule, à se sentir si petit quand les regards sont déposés sur lui, tout autour d'eux. Il n'est rien, Mini. Il est minable, parfois invisible aux yeux des mortels. Mais il sait qu'à ses yeux, il a toujours éxisté.
Comme un trésor à protéger.
Est ce qu'on... peut parler... Ailin...?
Nom interdit, prononcé entre les lèvres, après des années ! Des millénaires.
Quand il n'en a plus le droit.

Et que doucement le diable se penche déjà ;
Pour lui voler ses rêves.
Les étoiles dans ses yeux.
De ses joues rosées d'innocence.

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Deja vu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ;; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (06.01.22)

et les monstres rampaient.
s'agrippaient : aux derniers espoirs.
en vain. toujours calomniés ! à n'être que fissures, à présent, quand de loin en brillaient les miracles. et il aurait aimé refaire le temps : faire comme si plus rien ne se souvenait de ces jours passés ensemble. tragédie à perpétuer ; car ailin n'était plus le même. car entre ses paumes en coulaient les douleurs de tout un être. à le détester ! de ses sourires, de ses regards, quand ô lointaine silhouette : il en apercevait les visages, les présences. toujours trop, toujours trop souvent. et mini, en étais-tu heureux ? d'en avoir brisé les cristallins, quand sans le savoir ((il en était tout aussi coupable)). maintenant ,, il en briserait les cœurs, comme les solitudes en avaient attrapé le sien. réduit en miette ! bien trop souvent. quand les poumons emplis de nébuleuses, il en expulsaient les poisons vermeilles. jamais trop, toujours plus.
alors regarde moi
pourrir de l'intérieur :
à te fuir.
car ombre des joies oubliées, et ailin, il voulait tout immoler à son tour, comme lui l'avait été. sans se poser de question, sans se demander : pourquoi tu t'en étais allé, toi aussi ? avais-ce toujours été aussi douloureux, de se séparer d'une personne ? et qu'importe. à présent, les moindres vocales en effleurant ses tympans en devenaient horreurs. comme lui ,, quand les pas le rattrapaient pour en semer les candeurs dans les pulsants.

et les agacements :
comme fleur déjà
m o r t e

course contre le temps , quand le petit prince déchu en venait à attraper les manches si vaines. soupir ! lâché entre ses lèvres, et peut-être ne l'avait-il pas encore compris qu'en face de lui, que les carcasses n'en abritaient plus que haine à faire crever les pétales des enfances partagées. douceur balayée d'un geste ! à venir en dégager les doigts de lui. et ne me touche pas : si tu ne veux pas devenir cendres. regard à peine posé, sur les visages si fins, et peut-être que de l'entendre lui avait en réalité plus manqué qu'il ne voudrait l'avouer. à jouer un jeu : où les fins en serait chaos. spectacle offert, que personne ne comprendrait, quand les maux en envahissaient les espaces. "hein ?", nonchalance, syllabes articulées...

à le regarder de ses horreurs dans les yeux.
le haïr de ces espoirs perdus.
monstre à grandir entre les côtes.
où les ronces ne faisaient que s'insinuer.

"t'es qui ?", mains dans les poches, quand les pas arrêtés brusquement, n'en faisaient que se retourner contre lui. "ne me touche pas. on se connait plus, alors ne me parle pas." et de ses mots, il n'était que briseur de rêves. venir tout piétiner ! pour celui aux voix si hésitantes. "puis on a rien à se dire, alors arrête de me suivre. t'es flippant." quand les iris en détaillaient pourtant les traits : quelques secondes de trop, minutes longues, à venir observer celui qui en avait épanoui ses plus belles couleurs. et peut-être n'allait-il que rendre tout trop gris, ailin. à déverser les froideurs ((comme s'il n'en était plus rien)) à vouloir le faire croire, du moins, quand il en ignorait les regards : quand tout le monde en trouvait celui en face de lui, prince des royaumes où poussaient les vies. à ne devoir jamais se mêler à ceux faisant exploser les étoiles du bout de ses doigts.
quand les dos s'en retournaient !
pour le semer :
dans ces dédales,
de rancœurs.

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Deja vu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ;; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (06.01.22)

Where is my friend?
The one I've known since I was only just a kid

A laisser les étoiles rouler le long des peaux, laisser les mirages devenir roi dans ces esprits massacrés, où il n'y a plus rien de rayonnant. Tout est maquillé, par ces jolies fleurs ; ces jolis mensonges que l'on se conte dans les songes monstrueux.
Quand on se persuade, tout ira bien.
Aujourd'hui.
Demain.
Avenir incertain ! D'un présent qui peine à briller d'espoir. Vide et solitaire, à en avoir perdu les lueurs de l'enfance, les joies et les rires candides. Ca me résonne plus dans son coeur, dans sa gorge.
Dans ses souvenirs, tout était plus beau, plus soyeux.
Ca sentait les champs ; l'air chaud enveloppait leur chair, les sourires contre ces joues rosées de l'innocence, il n'y avait rien pour poignardeur leur coeur !
D'un poison mortel, ô faucheuse s'est jouée de leur vie.
Jouée de leur patience.

Il n'y a plus que des morceaux au sol.
Des perles brisées.
Comment faire pour en recoller les morceaux ?
De ces enfants autrefois si solaires ! Il ne reste plus que des cendres, contre les langues qui pourrissent des regrets ;
D'une haine.
D'une solitude.
Il fait froid, dans ce monde sans toi.
Il fait froid, quand tu n'existes plus.

Il n'y a plus ce gout d'avant, cette nostalgie qui faisait du bien, il n'y a plus que des mots assassins, des mots prononcés comme s'ils n'avaient aucun poids, aucun impact. Comme des banalités balancés, comme si ça ne faisait pas assez mal. Quand dans son regard, il y voit l'inconnu, ne parvient plus à en capturer les constellations d'antan.
Ca ne brille plus.
Ca ne rayonne plus.
Enfant du soleil devenu celui de la lune.
Et dis moi, que s'est-il passé ;
Quand j'étais prisonnier de mes démons.
Et Mini, peut-être que c'est réellement de sa faute. Peut-être qu'il est réellement coupable des maux, des plaies infligées sans qu'il ne le sache. Peut-être que c'est lui, qui a tout enterré d'eux. Sans le savoir ! A en douter ;
Quand ses promesses ont toujours été réelles à ses yeux. Elles ne valent plus rien aujourd'hui.
M-mais... C'est...! C'est moi... Voix désireuse de se faire entendre ! Un jour, les craintes ne seront plus, un jour, il pourra hurler au monde, de cette symphonie trop longtemps cachée, trop longtemps muette. Délicate, pourtant brisée à en rester trop souvent dans le fond de sa gorge ;
Ces mots qui pèsent comme des regrets.
Ses mots qui poignardent avec violence. Son regard, à douter de tout, douter du monde ! C'est toi le monstre, Mini.
Tu le sais, quand dans ce miroir, ce n'est pas toi que tu vois réellement.
Lèvres pincées, ne jamais paraître faible.
Plus jamais.
Quand il l'est sans même s'en douter.
Non c'est... Faux... Tu mens...! Je fais pas... Peur ? Des hésitations contre sa langue, à finir par y croire.
Il y croit déjà.
Peur au ventre ! De n'être comme ses hallucinations, comme ses démons qui murmurent à ses tympans, qu'il ne vaut plus rien, qu'il devrait disparaître. Torpeur ! A réveiller des frissons sur sa peau. Mini devenu le reflet de son propre cauchemar.
Mais étoile fugueuse ! Tourne déjà les talons pour le fuir, ne plus poser les orbes sur ce visage enfantin, d'une tristesse qu'il ne voulait pas retrouver. Mais Ailin n'est plus comme avant.
Pourtant il voudrait y croire, encore un peu.
A-attend ! Corps qui s'active à pourtant le suivre ! Quand les interdits sont posés. Pieds maladroits à trébucher quand il peine à rattraper ses pas, trop pressés, trop désireux de le semer dans les couloirs. Ailin attend ! Se surprendre, à laisser des notes plus fortes caresser ses lèvres, les mains valser à sa recherche, jusqu'à agripper son manteau, stopper leur course, tête percutant légèrement son dos. Sans s'en détacher. Sans plus vouloir l'affronter. Pa..rdon... Pardon Ailin...

De n'être qu'une déception ;
Et de ces vices que je ne sais pas comprendre.

S'il te plait... Pardon...

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Deja vu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ;; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (06.01.22)

et il n'y a plus rien, dans les regards. néant ! à ne plus reconnaître les visages mensonges à ne plus être touché par les voix. arrête. car il n'y avait plus rien à rattraper, Mini, car tout en avait été détruit. et tu sais ? il en avait attendu jour et nuit, de tes nouvelles. lettres ! mots ! ((rien)) que les larmes en avaient manqué aux joues, à finir par changer. car ce n'était plus le même ailin, que tu avais sous les yeux. détruit : pour en arracher aux autres les beautés du monde. et il en était sa cible principale, à vouloir le délester de ses joies, de ses sourires. ô tous si horribles, à le faire chavirer dans les névroses, quand lui, dans les soleils : il rayonnait.

toujours loin de lui,
jamais avec lui.
car il en avait été oublié.

a i ; # +

Alors convainc le : de ne pas partir, quand entre les iris il n'y voyait que fuite dès qu'il s'approchait. rester loin, ne plus en poser les yeux sur lui. quitte à en briser les vermeilles aux coins des papilles. car les saveurs n'étaient plus les mêmes, à en savourer les poisons offerts ! à inhaler les aurores, à ses côtés, expirer les ronces : pour les lui renvoyer. blesser les estimes, lui faire croire qu'il n'était rien, et Mini ,, il ne voulait plus te voir dans ses rêves. car tu en étais fleur à devenir, à le hanter, quand il voulait t'effacer.
pour en dévorer :
les mondes
ignobles.
trancher les souffles, venir essuyer les espoirs, et peut-être avait-il été bien trop dur, de ses mots ((à ne pas les regretter)), pour le moment. "c'est toi. et c'est bien le problème." et Mini voulait se faire entendre : à lui recracher au visage les mémoires comme étoiles explosées ! douleurs sur les traits, à être causés par les bourreaux des âmes. à faire vriller les émotions quand les horreurs s'en dessinaient sur les visages. poignard caché ! à vouloir le faire se détester. et c'était réussi, ailin, car les cœurs en semblaient meurtris par ses présences, par ses aiguilles, quand les flots de mots sortaient, quand les coups en matraquaient les poumons.

cris ! venir balayer les sourires.
car il n'y avait plus rien de beau,
car il était si moche :
lui, aux regards de mort.

"c'est vrai. tu fais pas peur. t'es juste un gamin qui fais chier son monde pour en être au centre.", à ne faire qu'articuler pour en détruire les épaules. "alors je sais pas ce que tu cherches. mais tu t'es bien fais oublié jusque là, alors continue." à alors partir, pour ne jamais plus guérir. détourner les regards ! pour tout faire vriller. car c'était ainsi qu'il en voyait les futurs : brisés en morceaux, à ne jamais pouvoir être rétablis. quand pourtant les voix en suppliaient les dieux de venir pardonner les âmes, sans ne même savoir, que le réel fautif n'était que lui-même. naïade à en noyer les larmes, à sublimer les Enfers, quand il n'en ferait que mirage. courir dans les dédales, pour l'esquiver, le fuir, jusqu'à se perdre lui-même dans les songes.

alors cours, Mini.

que les sons en semblaient douloureux ! de ces silhouettes fragiles ornant les sols, de ces apogées ratées, à le faire serrer les poings. à pourtant réussir à en atteindre de nouveau les corps, pour le faire grincer des dents. corps stoppé : dans ces courses aux rayons de soleil ((qui ne l'atteignaient plus)) à présent. dos heurtés, à ne même plus se retourner. "et tu sais au moins pourquoi tu t'excuses ? où c'est juste pour t'amuser.", te jouer à nouveau, de celui qui en avait cru il y si longtemps aux mensonges. "ça prend plus. alors garde tes excuses à deux balles. j'en veux pas et j'en voudrais jamais. comme toi. je veux juste plus voir ta sale face. tu comprends toujours pas ?", à déchirer les horreurs, dans les mots. refouler les corps ! venir d'une paume en pousser les bras, arracher les épaules pour le faire reculer si loin. "dégage, Mini. je veux plus te voir. fais comme t'a toujours fais, va sourire ailleurs, mais me fait pas chier.", à cracher les venins, pour essouffler les poumons de leurs oxygènes. "alors disparais, vu que t'es doué pour ça. tu peux au moins faire ça pour moi."
à lui en esquisser rictus ;
mauvais ! jusque dans les veines.
et pourquoi,
tout faisait si mal ?

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If you've bled, I bleed the same
If you're scared, I'm on my way

Des perles innocentes contre les lèvres ;
La rosées du matin sur les paupières, à en déguiser les maux, maquiller les plaies qui font rougir la chair. Laisser l'aube se lever sur les carcasses nécrosées du monde ! Et observer, de leurs yeux fades,
L'univers et ses petites étoiles.
L'univers et son cosmos, où tout est en déclin.
Dans le sien.
Perdu entre Mars et Jupiter.
Il n'y a pas de grande carte ! Pour s'y retrouver, sur ces sentiers cent fois trop immenses. Il n'y a pas de carte, pour retrouver le chemin de son âme, de son coeur perdu il y a trop longtemps. De ces paroles jamais avouées ;
Ces non-dits.
Ces secrets.
Ces mensonges ! Murmuré dans le creux des tympans.
Il ne veut plus te voir.
Sans savoir, que ça ne faisait que résonner en boucle. Quand lui n'attendait que des nouvelles ! Que des réponses, à ces lettres jetées dans les rivières, dans les braises d'un feu ardent.
Sans jamais s'être offertes aux mains destinées ! A en avoir laissé les coeurs pourrir dans ces poitrines où il n'y a plus rien qui ne bat.
Jardin abandonné. Nymphes sublimes ne sont plus reines de ces enfants,
Quand il n'y a plus que des plaies, sur les épidermes. Des mots comme des poignards.
Il n'y a plus rien d'avant.
Et Mini ! Il n'est plus le centre de rien, n'a jamais désiré l'être.
Quand tout son monde s'écroule.

Des ruines de toi ;
J'aimerais tout reconstruire de mes mains maladroites.

Et Mini !
Il y a cru.

Encore,
Encore,
Et,
Encore.

Qu'il n'y aurait jamais rancune, qu'il ne lui en voudrait jamais ! Quand il n'a jamais eu de nouvelles, à lui trouver des excuses, sans savoir que le coupable était ailleurs !
Sous ces traits angéliques tant aimés, parfois tant détestés.
Il l'a perdu, sans jamais s'en rendre compte.
Et ses peurs l'ont attiré au fond de ce gouffre, où il y a maquille les terreurs avec un peu de paillettes.
Pour que tout brille un peu.
Que tout soit moins laid.
Quand il est son seul démon.
A courir ! A travers les univers, laisser les pas claquer dans les couloirs, et les sons s'élever ! Ô comme à la poursuite de ses rêves, sans jamais pouvoir les attraper entre ses doigts,
Agrippant le manteau sombre, sans savoir que ce sont les colères divines qui s'apprêtent à le toucher,
Quand il sa sent sa voix chatouiller ses tympans, sans jamais oser relever la tête.
Il n'est pas né pour l'affronter.
Il n'est pas fait pour le combattre.
Seulement pour l'aimer.
Je sais... Pas. Resserrant ses doigts contre lui. ... Je ne veux pas m'amuser...
Je voudrais y croire, à ta place s'il le faut.
Que tu vis encore dans mon monde.
Que tout n'est pas brisé.
Je t'en supplie.
Mais violence des gestes et de ses paroles, à ne planter en lui, pour ne jamais plus s'échapper de son coeur ! Se planter dans ses entrailles, jusqu'à empoisonner tout son être, le rendre minable,
Quand carcasse repoussé, titube légèrement de quelques pas.
Il est faible, Mini.
Il est fragile.
Petit fée à l'éclat si fébrile !
Refouler les larmes, qui naissent dans le coin de ses yeux, quand le pulsant est malade, malade de lui, d'une absence, de son fantôme à toujours hanter ses souvenirs où il en est le roi.
Pardon,
Pardon,
Pardon.
Sans jamais savoir.
Il n'a plus les clés, de ses secrets.
Non, j-je... Je ne comprends pas Ailin. Pourquoi tout est soudainement si sombre.
Pourquoi tu n'es plus comme avant.
Et si tu ne me dis rien !
Alors comment suis-je censé tout réparer ?
Je veux juste... Qu'on soit de nouveau amis... S'il te plaît...?
Sans que rien ne soit plus jamais comme avant, des amitiés fracassées, des rêves oubliés, des promesses bafouée sur ses langues qui s'étaient promis le monde et ses merveilles.
Des joyaux lointains, divins.
Je ne parti...rais plus. Je peux te le p-p-promettre ! Et les yeux s'emplissent pourtant des espoirs volés ! Ceux que l'on vient encore et encore piétiner. Sans pitié.
Avec colère.
Avec haine.
Je t'avais dit... Dans mes lettres... Que j'allais tout arranger... Non...? Sans savoir ! Qu'elles n'ont jamais trouvé leur chemin jusqu'à ses mains,
Jusqu'à lui.
Qu'il n'a jamais rien ouvert. Qu'il n'a jamais pu trouver les fleurs séchés, ces quelques joyaux offerts pour lui.
Pour que tout soit un peu moins difficile.
Je comprends pas... Pourquoi tu me détestes.
Des mots épuisés de s'échapper de ses lèvres, où le souffle est difficile.
Et je ne comprendrais jamais ;
Si tu ne viens pas me conter tes horreurs.
Laisse moi une chance...
Et même sans !

Je n'abandonnerai pas.

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c'est qu'on viendrait le traîner sur le sol.
lui arracher ses fiertés, lui montrer que le monde aussi : pouvait en briser ses rêves.
mais ailin n'en avait plus. plus rien, torrent qui en avait ravagé les idylles, mer qui en avait avalé les espoirs. et lui s'en retrouvait à laisser les pierres derrière lui, à les semer ! pour espérer y retrouver un jour les chemins délaissés. mais il n'avait plus rien de beau, ailin, plus rien de merveilleux, quand autrefois de ses lippes s'en dégageaient les plus beaux poèmes et récitals. pour aujourd'hui ne faire qu'en noircir les aurores pastels. car jamais les pas ne pourraient faire demi-tour à présent, embourbés dans les boues qui entraîneraient les descentes aux Enfers. à blesser les plus précieux, faire souffrir les cœurs ! quand ils en murmuraient de dévoiler les secrets : de ne plus se taire.
ancré dans le passé,
quand il se devait être :
si grand.
à toujours garder les têtes hautes, piétiner les jardins pour en détruire les vies. et ailin en était un peu géant des temps : à pouvoir tout stopper si les doigts en figeaient les mondes ! rebâtir les murs quand ils pourraient en éteindre les feux. mais ronces bien trop vivaces, à le tuer petit à petit, jusqu'à ne faire que s'éteindre les âmes. c'était ce qu'il était devenu ,, lui , de ces ((desseins)) mortels, à rejeter les vérités ! se forger la sienne, quand il finirait par s'écrouler à son tour. et peut-être là, Mini, les mots viendraient en apaiser les monstres refoulant les moindres caresses. quand les douceurs ne lui seraient plus interdites : quand les repos en seraient acceptables.

mots comme armes !
à transpercer les nuages.

c'est qu'il fuirait, jusqu'à ce que les lueurs ne puissent plus l'atteindre, jusqu'à ce qu'il ne renonce Mini. car tout en était mort, chez lui. et toi : beauté fragile qui d'une moindre vocale élevée en semblait trembler de tous ses êtres, ne faisait que l'irriter pour en paraître que plus horrible. et alors peut-être en était-ce les sorts mérités ! pour ne pas vouloir en écouter les muses apeurées. "regarde moi dans les yeux quand tu parles. ou alors t'as trop honte peut-être ?", quand il en semblait si frêle, à vouloir le convaincre que tout était possible. mais trop tard sans doute ! à poignarder les épidermes, le repousser comme fleur à faire mourir entre les rosées si fragiles. ô que les gouttes n'en seraient que plus radieuses, à couler sur les joues délicates ; quand les histoires en auraient été imaginées par lui. ((pour en éloigner les puretés.))

fuit : loin.
ne l'approche pas,
au risque d'en perdre les ailes
qu'il t'arracherait.

de ces libertés bien trop grandes, quand les pluies s'abattraient sur eux. et il en était orage, des plus beaux étés. le faire pleurer ((insupportable)), d'en voir les visages d'anges bien trop heureux, quand lui ne connaissait que les haines. à le pousser à bout ! et montre moi ton vrai visage. faible, désespéré, à le détester lui aussi sans doute, car il voulait le détruire, lui en offrir les douleurs ressenties : quand tout avait disparu. et Mini tu sais, que les étoiles sont déjà mortes, à ne briller que de leur dernier souffle : à en créer chaos dérisoire. "Et pourquoi je voudrais être ton ami hein ? regarde toi. tu fais pitié.", à mentir comme il respirait, à juste ne plus en croire les mots, quand tout en devenait maux et malédictions.
car Mini : rien ne serait plus comme avant.
regarde moi bien !
à ne plus être,
celui que tu croyais.
gentillesses disparues, à vouloir tuer les plus faibles. et quand il comprendrait ,, tout serait déjà trop tard. commissures tressautant ! à manquer de lui rire au visage, quand les larmes pointant au coin de son fin visage n'en semblaient que comédie trop réelle "tu peux partir. je m'en moque à présent." , et que les poitrines faisaient mal, à vouloir détruire les plus faibles. jusqu'à ce que les éclats de rire ne transpercent les douleurs ! ô insoutenable sensation, d'avoir l'impression de n'être pris que pour un idiot. "tes lettres ? quelles lettres Mini ?", à alors se pencher vers lui fixer les visage de bien trop près sans doute pour en souffler sur les visages. "c'est du vent tout ça. j'ai jamais reçu de lettres, tu m'en as jamais envoyé une seule. à quoi bon. alors arrête de t'inventer des excuses." , car je n'y croirai plus.

à refouler les joyeux tendus !
les réduire en poudre pour les glisser
dans ses rêves.

"tant mieux pour toi si tu captes rien. reste bête. ça vaut mieux pour toi.", qu'il s'en brisait lui-même le cœur. car Mini : il en aurait aimé recevoir ces écrits volatilisés, disparus, à chérir dans les oublis quand il n'en saurait jamais les contenus. à ne pas y croire là les faits ; faire comme si tout n'était que passé pour en recueillir les faits présents. quitte à en briser : les amours vaincus. "alors me prend pas plus de temps. et dégage de ma vue tu veux ? ou alors je te repousse encore une fois et tu vas encore finir par terre. et je ferai en sorte que tu te relèves pas.", à le menacer : comme si tout ne serait que désaffection, à en croiser les regards.
à ne pourtant jamais :
pouvoir hausser les mains contre lui.
à affectionner les enfances ,,
trop lointaines.

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Cold and silent
A voice called out to me
,,,Hello, lost child

Le démon a murmuré ses horreurs contre ses tympans,
Laissant sa salive dégouliner le long de son cou, petite poupée cajolée dans ses bras démoniaques, a en laisser ses griffes effleurer sa peau doucereuse ;
Y laissant quelques griffures, le marquer à vie de son malheur,
Ô malédiction !
Quand on le pensait sauvé, Mini, le voilà toujours prisonnier de ses terreurs, à en faire trembler la peau, à en faire trembler les langues. La peau est dévorée, sous ces voiles légers.
Et l'épiderme n'est plus que nécrose, il n'y a plus rien de beau, plus rien a sauver.
Les étoiles peinent encore à briller, divine comédie ! Pour en cacher les maux, et les plaies infectées. On ne pourra pas le sauver, Mini.
Lui qui semble rayonner dans ces cieux, n'est que petite perle qui roule dans les abîmes, à la recherche d'une âme solitaire, de celle qui viendrait l'aider.
Et j'ai rêvé que c'était toi ;
Mais quand j'ai murmuré ton nom,
Tout s'est effacé.

A avoir supplié, que les cauchemars prennent fin.
Que les paumes soient chaudes.

Il n'est plus que marionnette pendue à ces ficelles.

Et face à lui ! Diable d'un autre monde,
Ils ne sont en rien similaires, plus maintenant. Perle brisée, massacrée sur le sol, jusque dans les flammes où son corps brûle encore. Chaleur qui vient irradier les pensées, les désirs.
Et il n'y a plus rien à faire ! Pour le sauver, quand il le voit si proche ; pourtant si loin. Il ne peut plus l'atteindre, ne peut plus le toucher. Il s'est éteint, Ailin, dans cette nuit éternelle, qui n'a fait qu'accueillir son être sans vie.
Il s'est éteint, Ailin, quand il était constellation qui brillait parmi les divines.
Où es-tu ?
Réponds moi.
Je t'ai perdu, il y a trop longtemps.
Il a des mots ! Qu'il n'aurait jamais imaginé sortir de ses lèvres, il y a des paroles, qu'il n'aurait jamais imaginé recevoir, quand le coeur est poignardé, encore et encore, de cette violence jamais méritée. Sans même connaître ses crimes.
Mini ! Il voudrait tout arranger, effacer les rancunes inconnues de leur passé, effacer ses peurs, pour ne plus jamais le quitter ;
Ne plus jamais brisé de promesses.
Quand il est celui qui a tout cassé, de ses mains taillées dans l'argent.
Pardonne moi.
N-Non...! J'ai pas honte... Sans avouer, qu'il en a seulement peur. De celui qu'il est devenu, de ce monstre qui se dessine sous ses yeux, qui lentement, se relèves pour planter dans son regard ;
Il n'y a que de la haine.
De la colère.
Ailin n'est plus là.
Mais il voudrait y croire, Mini, dans le fond de son coeur, qu'il existe encore quelque chose de beau en lui, que ses mots ne sont que mascarade divine ! Pour en cacher l'enfant d'antan, apeuré.
Abandonné.
Est-ce réellement de ma faute ?
Sans vouloir en accepter les réponses que ses démons murmurent à ses tympans, quand l'esprit est torturé depuis tant d'années, quand il semble si paisible,
Mini.
Il n'est plus rien.
Chaos absolu.
Je veux pas... Partir. Imposé, quand ses pieds sont ancrés dans le sol, résistance ! Mais le corps est pétrifié de peur, tremblant à son approche, quand le visage se rapproche, et que respiration se fait plus violente dans ses poumons d'enfant. Quand il n'y a plus rien de rassurant en lui. Il voudrait fuir. Il voudrait hurler. Depuis quand es-tu devenu mon démon ? Quand enfin ! Monstre de l'ombre offre à la lumière du jour, son réel visage.
Non, non, non, NON.
Qu'il se répète en boucle, il ne veut pas. Il ne veut pas le voir, dans son esprit où tout se déforme. Il ne veut pas, l'entendre à la place de ce qui le hante. S-s-si. Je les ai donné à... Et la voix vient s'éteindre dans le fond de sa gorge, quand il vient comprendre, ô qui est réel coupable de ses blessure, de son silence !
Quand il vient comprendre pourquoi Ailin n'a jamais répondu.
Visage trop familier, pourtant horreur, de ces erreurs qu'il ne cesse de répéter.
Doigts fins porter à ses lèvres, et la tête se baisse, à fixer le sol.
Il a mal, Mini.
Il a si mal.
Et il se demande ;
Quand est-ce que les cauchemars prendront fin ?
Et tête se relève ! Quand les larmes dévalent de ses joues sans aucune retenue. Quand il sait qu'il ne pourra pas le sauver, pas aujourd'hui. Ils ont perdu trop de temps. Trop d'eux. A faire un pas de plus, pourtant, malgré les craintes, malgré les menaces qui violentes le pulsant.
Alors frappe moi.
Si c'est ce que tu veux ;
Si c'est comme ça que tu peux me chérir.
Et si dans la douleur, il pouvait lui revenir. Seulement un instant.
Tu en es... Pas capable.
Parce qu'après tout ce temps ;
Je crois encore te connaître.

Et peut-être qu'il n'est plus qu'illusion du temps, qu'il n'est plus que mirage. Peut-être qu'il viendra abattre les coups sur lui.
Peut-être qu'il viendra refouler sa haine, au plus profond de lui.
Mais je... Partirais plus... D'accord...?
A pourtant, laisser les lèvres se courber, sourire, légèrement, comme pour en rassurer le gamin au fond de son coeur, comme pour lui prouver ;
Que l'espoir est encore là.
Je t'expliquerai tout... Même si les maux sont tabous, que les secrets pourrissent son coeur. Il pourrait bien tout lui confier.
Pour le retrouver.

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Deja vu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ;; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (06.01.22)

c'est qu'il en mangerait les rêves !
croquemort aux appétits si voraces. et il en volerait les mélodies ! car il n'y avait plus rien à illuminer, de ces regards perfides, de ces idées néfastes : quand en sonneraient les glas. temps où les myocardes finiraient par s'arrêter, eux aussi, un peu plus ; toujours plus ,, car il ne restait plus rien de lui, Ailin. vaste fragment du passé qu'il avait voulu réduire en cendres, enterré ((loin)) d'ici, loin de lui. alors ne le regarde plus ! fais de ces vieilles chansons remords et ambitions, quand il n'en resterait là que les cendres de lui-même pour en briser les amours.
à ne faire que déchirer les souvenirs.
réduire ses paroles !
en de simples espoirs risibles.
et Mini vois-tu, il n'y avait plus rien à sauver à présent, car de ces couloirs à ces doigts dissimulés, lui n'en ferait que malheur, à peindre les murs de ces rouges carmins. et eux : ils n'en étaient que vide complet. alors que se brise les sortilèges, à retracer sur les pages les insultes infâmes, et lui voulait en empoisonner les âmes ! en créer un sort si puissant, de ces encres contre les parchemins : que même la plus innocente des créatures en viendrait à vouloir l'oublier lui. obliviate, que toutes les images s'envolent, se désassemblent, jusqu'à ce que le noir en remplace les moindres lueurs. et alors quand cela se réaliserait, les visages en deviendraient inconnus sans doute. comme ce qu'il était devenu lui. image factice : sorcier perdu, à en fuir les frêles silhouettes pour en effacer les simples sourires. car lui ne voulait plus être heureux.

alors à essayer de l'effrayer sans doute, faire en sorte que plus jamais il ne l'approche : sans doute avait-il réussi, à  en dégoûter les passions. "tu devrais.", avoir honte de le regarder ! car lui ne lui en apporterait qu'horreur dans les idylles qu'il souhaitait forger. plus d'affection, plus d'émotion, à en sembler comme simple carcasse acérée, quand les paroles ne voulaient qu'en casser les moindres notes. car maux à briser, faire vernir les regards de cristaux, quitte à en arracher les moindres joies à ces faiblesses du temps. à déjouer le temps, rebrousser chemin, quand des nuits il arrivait à en murmurer aux étoiles ô combien il voulait en perdre les douleurs ! quand les émotions en devenaient naufrage, quand il finissait par vouloir se les retirer : du out de sa baguette. oublie tout ! n'en pardonne les blessures.

et un jour :
il reviendrait peut-être.
auprès toi.

à ne plus comprendre les excuses, car lui en avait effacé les honnêtetés. rancœurs perfides ! à tout brûler sur leur passage. "et moi je m'en fiche de ce que tu veux. tant pis." à alors essayer de le déstabiliser, de ses parfums bien trop proche. et ailin en jouait de ces jeux dangereux, à défier les corps, charmer les regards ((briser les cœurs)). fragile tentative, quand il savait en manier les gestes pour se faire craindre. alors lui ne voulait plus le croiser ; lui en faire comprendre : qu'ils n'avaient plus de futur ensemble. "oui ? une excuse à refaire peut-être ? mais je veux plus savoir en fait." et lui ne jouait que de menaces, pour le faire reculer. idiot sans doute : quand il y avait devant les yeux plus beau que les roses trémières ! à fleurir gracieusement, marguerite si banale qui en devenait pourtant des plus courageuses face au monstre des lieux. à dompter les silences ! car du bout de ses lippes, n'en sortait qu'affrontements.

"tu me connais très mal si tu m'en crois incapable.", prononcé comme adieux, et Mini, tu ne savais plus rien de lui. à réapprendre, tout recommencer, de ces histoires si lointaines. à modeler de nouveau, comme contes légendaires. "qu'est-ce que tu sais de moi hein ?", rien. réponse qui en sortiraient qui en seraient sans doute vides de sens. car même les brises les plus agréables n'en seraient jamais assez chaudes pour réchauffer les pulsants. "je m'en fiche Mini. ça rattrapera pas le temps. ni le fait que je peux plus te voir en peinture.", que la voix était sans doute bien trop calme : bien trop froide. car il détestait le voir heureux sans lui. à avoir l'impression de se briser un peu plus, que toutes ces amitiés n'en avaient jamais été que jeu. et ô il en détestait les impressions d'être si vulnérable. seul défaut peut-être ! quand il voulait lui montrer ce que cela faisait, de se sentir oublié. "fais moi des vacances et ferme la un peu. tu m'as trop cassé les oreilles.", à soupirer !
comme si les archanges,
en feraient de ces cauchemars :
des sucreries quotidiennes.
à tout transformer en songe parfumé. exploser les bulles de savon du bout des doigts : pour ne plus en refléter les visages dans ces reflets irisés. et ils étaient un peu contraire, un peu distants, à souhaiter du coin des yeux nuits formidable ! quand tout ne faisait que s'entrechoquer, quand lui en garderait là les venins pour n'en faire que calvaires."me suit pas cette fois-ci. je te le dirai pas deux fois.", car de ces berceuses, il en laisserait les morceaux sur le sol ! à ne jamais le regarder, à présent. détourner les visages, quand aucun sourire ne s'en offrit : quand rien de tout cela ne les ferait redevenir. puzzle non-complémentaire, où les pièces ne s'accordaient plus, où les rivages étaient bien trop brusques pour pouvoir se suivre. "ah et évite de croiser mon chemin à présent."

et il savait !
que ça ne se ferait jamais.
car les regards ne feraient que se croiser.

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Deja vu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ;; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (06.01.22)

I thought my heart was attached
For all the sunlight of our past

Quand une perle tombe, elle roule, roule sous quelques meubles, se coince à des endroits où on ne peut plus l'atteindre, de peur que l'on vienne la saisir d'une poigne trop forte. Mais parfois, elle se brise au contact même du sol glacial. Elle se brise d'un coup, sans qu'on ne puisse en recoller les morceaux, sans qu'on puisse amoindrir les dégâts. Mini, il a éclaté à l'instant même où le diable à frôlé son visage.
A l'instant même où sa voix s'est bloquée dans sa gorge.
D'un coup.
Dans le silence le plus effrayant.
A regarder son démon, droit dans les yeux, droit dans le vide, quand sentait tout mourir en lui. Les fleurs, les feuilles, les joies, les rires, et les souvenirs de lui. Il ne se souvient plus des sensations d'autrefois, quand le coeur était encore pureté. Quand l'esprit n'était pas encore hanté par ces voix qu'il voudrait faire taire ! Quand ses yeux ne voyaient pas tant de mirages à chaque coin de rue ; dans chaque pièce trop sombre. Quand les visages ne se déformaient pas d'horreur dans sa tête, illusions qui ne font que le pourrir de l'intérieur.
Et un jour ;
Est ce que tout cessera ?

Il en aurait prié les dieux ; prié les nymphes,
Suppliant pour que ça s'arrête. Qu'on lui redonne la paix de son être, pour pouvoir le retrouver après la pluie, quand le brouillard s'apaise, que les oiseaux osent de nouveau chanter. Il aurait prié, pour tout. Pour revenir en arrière, modifier ce passé ;
Ne pas le quitter.
Ne pas rompre ses promesses.
A n'importe quel prix.
Mais personne ne lui a répondu.
Les étoiles se sont étoiles ; il ne peut plus les voir.

Il fait si noir,
Si froid,
Quand tu n'es pas là.

Et il se demande, en boucle.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI.
Plus rien n'est comme avant. Pourquoi, il a changé. Lui et son regard qui l'apaisait. Lui et ses mots qui le faisaient rêver. Pourquoi il ne sait plus sourire comme avant, pourquoi laisse-t-il ces paroles l'assassiner sur place, comme si, Mini, il n'avait plus aucune valeur dans ce monde qui ne veut plus de lui.
Comme s'il n'était plus qu'un inconnu que l'on s'efforce d'oublier ; d'ignorer.
Est-ce ce que je suis pour toi, Ailin ?
Un parasite que tu aimerais tué dans ton coeur ?
Tu...-Tu n'es plus comme avant...
Il n'est plus lui. Ne le sera jamais plus. Mini ne sait rien, il ne le connaît plus, quand il pouvait autrefois le lire à travers ses pages ouvertes, comprendre ses secrets et ses pensées sans un mot.
Mais tout s'est refermé sur lui, sur ses doigts, écrasés par la lourdeur de ce qu'il renferme. Il n'y a plus de place pour lui, à ses côtés. Il l'a déjà tué, dans sa tête. Enterré, à des kilomètres plus bas. Il l'a étouffé, mais Mini,
Il entend encore sa voix la nuit. Il entend encore son rire, dans ses illusions qui ne font que bouffer sa vie. J'aimerais que tu reviennes.
Je comprends... Pas... Prononcé, du bout de ses lèvres, noyé, dans ses lèvres qui dévalent sans aucune retenue sur ses joues. Mini est faible, aujourd'hui.
Il le sera toujours, face à lui. Tu me manques... Quand les mots se bousculent à ses lèvres, dans le fond de sa gorge où tout devrait redevenir secret, là où on a enfermé les sons tant de fois. Etouffé les désirs. Il aurait préféré ne jamais revenir.
Ne jamais plus quitter les murs de sa maison, vivre éternellement avec les souvenirs de ce qu'ils étaient. De lui, de ses joies et son bonheur. Quand le tableau qui se dresse n'est plus que sombre, bercé par les ténèbres. Mini n'a pas fauté. Il n'est pas responsable. Mais seuls les dieux le savent. Doigts en conquêtes dans le fond de sa veste, à ne pas laisser apparaître le présent qu'il tient fermement. J'abandonnerai... Pas. Parce qu'il veut encore y croire, l'imaginer de nouveau à ses côtés ;
Se bercer des mirages.
Il voudrait qu'il soit sa plus belle hallucination.
Son doux rêve.
Il voudrait qu'il soit là.
Quand il glisse ses phalanges dans sa poche, sans plus le regarder dans les yeux. Pas aujourd'hui, pas à cet instant, il a trop peur de tout ce qui se déforme à son contact. Je... L'ai fait pour toi... Il y a long-long-longtemps. Jette le si tu... veux... Bijou abandonné dans le néant, à la rencontre de ses doigts enveloppés. Quelques pas en arrière, taille qui s'incline avec légèrement, pourtant tremblant. Il n'a plus rien à dire.
Il reviendra, il le sait.
Il reviendra toujours ; jusqu'à ce qu'il l'accepte.
Ou jusqu'à ce qu'il l'achève de lui même.
A bientôt... Et les talons se tournent, sans un regard de plus.
Dans le silence qui bouffe ses entrailles.

Dans la solitude qui se referme sur lui.
Il laissera ses démons le dévorer, un jour de plus.

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