Forgotten Odes ♡ Ailin

Poignard planté dans le coeur ; cadavre que l'on regarde couler dans le fond de l'océan, l'eau se colore avec lenteur du rouge de ses veines. Carcasse trouée, incapable de remonter à la surface, pas même lorsque les mains se tendent, il ne parvient pas à les attraper, s'agripper. Et Mini continue de couler, s'enfonçant dans les abîmes, là où l'obscurité est reine, là où mes prédateurs viendront dévorer sa chair, en arracher les rêves et les aventures.
Il fait noir, le soleil ne se montre plus.
Il fait noir, le silence règne.
Personne ne rallume la lumière, les bougies ne brûlent plus, elles se sont noyées aussi. Au fond de l'océan, ou bien au contact de ses larmes, cristallines échouées sur le sol, elles roulent comme les dimants, mais personne n'est là pour en récupérer les joyaux. Personne n'est là pour essuyer les joues sales, ô si ses larmes n'étaient que pétrole, il y aurait des ruisseaux le long de ses pomettes, de ses bras fins et fragiles.
Tout serait nécrosé ; mais les saletés demeurent invisibles.
Les plaies sont reines sous sa peau, ses ecchymoses sont des bleus sur son coeur ; personne ne peut les voir. Seul lui peut en sentir le mal.
Personne qu'il ne sait pas, Ailin, qu'à chaque parole, le coeur s'arrache, s'extirpe de sa poitrine, sans douceur. Qu'une vilaine sorcière le tient prisonnier entre ses doigts crochues, prête à tout arracher de lui ; les beautés, les merveilles.

Et te perdre ;
Etait la pire des punitions pour mes crimes.

Il y a des mots qui ne trouvent pas leur chemin jusqu'aux vérités du coeur. Mini est effrayé, par tout, par tous. D'un passé qui hante jusqu'à le trainer dans les profondeurs des abysses, quand les illusions dansent dans ses yeux, dans son esprit, jusqu'à en murmurer les méfaits à ses tympans.
Tu devrais disparaître.
Personne ne peut t'aimer.
Lui non plus, il ne t'aimera plus jamais.
Et il voudrait leur hurler, éternellement, que tout est faux. De se taire. Mais il sait que personne ne l'entend, là où il est. Coincé dans le temps.
Ailin se fiche de tout ça ; n'a jamais cessé de le répéter.
Mais Mini est fantôme du passé ; il n'a jamais quitté cette époque, cette instant, bloqué dans ce corps qui ne cesse de vieillir quand il est piégé au fond de lui-même ; de sa propre conscience. Il a mal, Mini. Chaque jour, chaque matin. Chaque seconde.
A chaque regard.
Et il l'a perdu.
Ne sait pas comment le retrouver.
Pourtant les mots se font moins violents, plus doux, peut-être. Mini a le coeur qui se tord encore, qui bat mal, les poumons qui s'acharnent de l'angoisse qu'il retient. Le téléphone serré contre sa poitrine alors que le corps est installé dans le canapé, les genoux ramenés contre sa poitrine quand il apparaît soudainement face à lui ; surprise qui n'en est pas une. Le regard se relève vers lui, sans un mot, retenant les larmes qui menacent à l'idée de le voir sans savoir quoi lui dire. ...Th-thank you for co-co...ming. Il voudrait l'accueullir mieux de ça, serrer son corps contre le sien, trouver le réconfort dans ses bras pour lui murmurer qu'il lui a pardonné, qu'il n'est pas en colère. Mais il n'y parvient pas. It’s going to be... Hard for me to t-tell it all in my own w-words. Does it bo-...Bother you if we use my pensieve...? Alors qu'il vient lentement se déplier, se relever à l'aide ses seules forces pour en attraper sa baguerre, attirant la pensine vers eux.
Et il ne peut plus repousser cet instant.

et il avait frappé ,,
le tonnerre !
là, contre lui , tout près des regards :
si loin d'eux.
à tout brûler sur son passage, réduire à néant les efforts, quand dans sa tête en avait résonné les voix apeurées. à s'être déformées, modifiées : pour ne faire que le convaincre qu'Ailin, tu en étais démon. et personne ne pourrait l'exorciser ,, celui aux terreurs ancrées au creux des mains, celui qui voulait s'envoler pour atteindre les étoiles, sans même en parvenir à effleurer les fées des fleurs du bout des doigts. trop noir ,, trop sombre ,, dans ces regards : quand il voulait en atteindre les plus sacrées de toutes. mais Ailin ne méritait rien ; juste les néants qui le guettaient là, dans un coin, à en guetter tous ses gestes sans ne jamais le pardonner. peut-être était-ce lui qui n'avait pas grandi, au final, à vouloir jouer comme avant : faire comme si rien ne s'était passé, quand plus rien n'en semblait reconnaissable.
et même toi Mini :
tu en étais si loin ,,
de ces enfances
évincées.
c'est que le torse s'était retourné, les mots entrelacés pour en forger lames à réciter encore et encore sans ne jamais en voir le bout. la tête avait failli explosée, là, à se morfondre que face à lui il n'en causait que catastrophes. à avoir l'impression de marcher à l'aveugle sans y reconnaître là les traits de son visage. et tout faisait si mal ! et Ailin en était bien plus que rejeté : inconnu ,, dans les regards des douceurs, quand de jours à passés il avait voulu en tuer les douleurs, tout oublier. faire comme si rien ne s'était produit. encore, encore. renfermer tout ,, ne rien dire. à venir là, traverser les temps, chercher les douleurs merveilleuses quand pourtant il n'en attendait plus rien de ces cauchemars qu'il provoquait. car dans son regard : il les avait aperçus, ceux qui le regardait comme créature épouvante ((dégoût)) ; et lui avait eu si mal.

à préférer disparaître ,,
calmer les violences :
pour revenir sans colère.

apaisé, c'est qu'il ne lui en voulait pas réellement, Ailin. à juste avoir eu bien trop mal : pour en oublier les visages. ne rien forcer ,, quand il en restait l'inconnu dans ces équations improbables. à n'avoir jamais réellement rien su de lui, comme Mini n'en savait plus rien sur ce qu'il était devenu. alors devant lui, magie sublimée, regard perdu et bien trop distant, quand les voix en resteraient délicates face à celui apeuré. "I'm here.", évidence perfide, à ne plus jamais réellement s'approcher ; laisser fondre les distances au rythme des pas. ((à s'en montrer si lointain, et pourtant là.)) car il n'irait nul part, Ailin.
car de ces saisons,
il en avait fait fondre chacune ,,
pour les tuer une à une.
lui en offrir : le soleil.
"I don't mind using you pensive if it's better for you.", à vouloir tout lui donner, même ses sourires absents. à voir les souvenirs voler vers eux, quand il ne voulait pas en prendre les devants trop violemment. "you...want me to watch them ? or should I...put my head in it ?", se demander ce que Mini voulait lui montrer. secrets enterrés avec ses joies ,, comme pour en cacher là désespoirs les plus incertains. et Ailin aurait voulu apprendre tout cela autrement, sans doute. à en avoir guetté chacun des signes ,, quand pourtant il n'avait fait que noyer les espoirs. "do you really want me to see them ?", voix douce, presque murmurée, quand les yeux en osaient à peine à se poser sur son visage. "I don't want it to be rushed...or even force you. like...I don't care. I just don't want to hurt you anymore." et peut-être que tout faisait bien trop mal ,, à en recroiser ses opales. "I'm really sorry.", de n'être que lui : jamais assez, bien trop idiot. de ne plus avoir ces rêves d'enfant, ni même ces couleurs de joie.
quand les épaules en seraient toujours ,,
maison du passée,
à bercer les songes.

Trop souvent ombre, petit fantôme à la peau pâle, que l'on remarque à peine entre les murs, dans les couloirs. Parfois, il ne brille pas assez pour qu'on puisse en déposer les yeux sur la carcasse, pourtant sublime poupée sculptée dans le marbre, plus beau des joyaux, à devoir le garder précieusement dans un écrin.
Mais aujourd'hui, il ne rayonne en rien.
Aujourd'hui, les fleurs ne viennent pas danser, ni même s'ouvrir au monde, quand même dans ses yeux, les oiseaux ne valsent plus, les étoiles ne brillent plus. C'est une longue nuit, longue éternité qui ne semble pas cessée. Tourmenté par les douleurs, renfermé dans cette petite où, pourtant, il ne cesse de fâner. Il ne cesse de laisser les noirceurs l'envelopper, les démons ronger ses pensées.
A ne trouver aucune fente pour s'échapper, il attend, sage, silencieux, qu'on vienne lui ouvrir les portes du monde, du paris, de l'univers. Et en lui sommeille encore les terribles secrets, les nuages gris que l'on ne sait jamais imaginer sur sa chair. Mini est brisé, mais peu sont ceux qui savent à quel point. Il y a une fissure dans son âme ; dans son esprit, et elle laisse le diable entrer, prendre place dans ses tympans, dans ses yeux, à ne laisser que les hurlements silencieux s'échapper de ses lèvres rosées ; n'en restera que cadavre terrifié.
Il est bourreau, Ailin, sans le savoir. Il est mirage comme vilain qui s'amuse de ses frayeur, vient se nourrir de ses plus grandes peurs. Comme la faucheuse, comme l'épouvantard de ses souvenirs. Et il ne voulait pas, Mini, il ne voulait pas. Mais tout recommence, en boucle, dans sa tête. Ailin ne reviendra jamais, pas comme avant, dans ses songes, il se transforme, devient maître des limbes, à le réveiller au milieu de ses nuits, laissant les douleurs de son crâne l'empoisonner, l'attirer vers sa propre tombe. Les étoiles pleurent un peu ce soir, quand les corps se retrouvent, sans réellement s'approcher, quand les mots s'échappent sans vraiment offrir douceur. Il n'y a rien de doux, rien de tendre, comme deux inconnus faces à leur peine, à s'éviter, les regards ne se retrouvent pas, et Mini laisse le corps vagabonder jusqu'à lui alors que les doigts se referment autour de l'objet, les yeux fixant l'intérieur. Il y a caché ses rêves, ses démons, ses souvenirs qui pourtant, continuent à frapper sa mémoire. Il y a caché les plus sombres secrets, ceux qu'il voulait effacer, pour toujours. That’s b-better. Your... Head. Les phrases sont simples, parce que la gorge est nouée, la gorge se serre à mesure que les secondes s'échappent. La colère ne brûle plus en lui, depuis longtemps, il y a que des remords, des regrets qui ne quittent pas ses pensées, la culpabilité d'être simplement ce qu'il est, celle d'exister. Il voudrait disparaître, encore une fois, il y pense. Les lèvres se serrent, à ses mots, il en ravale ses larmes, refuse de craquer. Pas encore. I want y-you to look... And find out who I rea-really am, how I am. And then, if I-I disgust you, I won’t hold y-you back. Et cette fois, ses yeux viennent le trouver, le plonger un peu plus auprès de lui, comme lui, s'apprêtant à tout découvrir, s'ouvrir à une version de lui qu'il ne connaît pas encore, l'horreur, et les frayeurs. It's o-ok. Im so-sorry too, i guess... Mais il n'en dévoilera pas les raisons, ne dira pas qu'il est simplement désolé d'être là, de respirer, de vivre. Son coeur est lourd de porter tous les fardeaux, son coeur pèse, se déchire, se tord, quand il l'observe, lui et son esprit, plonger à l'intérieur de ce qu'il a trop longtemps caché.
Il recule, l'abandonner, retourne dans le canapé où il replit ses genoux contre lui, laisse les morceaux de du battant tomber par terre.
Il est trop tard pour faire marche arrière.
Parce qu'à cette instant, Ailin en découvre tous les maux, replonge à cette journée d'été om tout a commencé. Et que pense-t-il, en voyant les démons apparaître face à l'enfant que l'on a jamais assez protégé ? Que pense-t-il quand ses hurlements résonnent jusqu'à devenir silence entre les lèvres, à peine un souffle, dans ces yeux vitreux. Gamin déjà perdu, déjà offert ! Aux dieux de la calamité. Comme marionnette, à jongler de mains en mains, et les caresses de maman ne suffiront jamais à en calmer les transes, les terreurs, et cette voix qui ne revenait pas. Mini devenu pantin, et face à lui, ce qu'ils n'ont jamais pu comprendre.
Les formes se dessinent, elles viennent tout menacer, tout arracher parfois, à se débattre dans le vide, sentir son coeur s'accélérer, et personne ne comprendra jamais, ce qu'il vit, dans ses yeux, dans son esprit, dans ses tympans, quand on lui murmure qu'il n'est pas suffisant. Peux-tu les entendre ? A travers mes souvenirs ? A en avoir tout raconté sur les lettres perdues dans le temps. A avoir balayé les années, en avoir hurlé dans ces oreilles, pleuré sous les cieux, quelques soirs de pleine lune. Murmurant son nom. Parce que dans son monde, le soleil se lève difficilement, les oiseaux sont faibles à ses oreilles, il n'entend que ces voix affreuses. Dans son monde, Ailin a le visage qui se déforme, sur les photos, comme le visage de ses parents. Et il apprend a se taire, laisse ses angoisses naître, mais il se taît, pour qu'on ne puisse plus jamais l'entendre crier dans les méandres. Il se taît.
Encore aujourd'hui.
Il vient tout maquiller pour n'être que mirage.
Faire croire qu'il n'a jamais changé ; quand le coeur est vide.
La peau est froide.
Qu'il se souvient à peine, du bonheur d'autrefois.

et il marche sur le verre , Ailin.
à laisser là les traînées derrière lui ,,
pour en retrouver chemins.
et peut-être n'en retrouverait-il jamais les chemins des astres ,, quand il les avait tant aimée ! mais elles le lui avaient caché : que tout serait différent en grandissant ; qu'en étant si différent, personne ne l'apprécierait comme ce qu'il en était devenu. quand les doigts s'égratignaient contre les sacs de cuir ! à frapper ,, frapper : pour en devenir invincible ((à se le penser)). quand pourtant les souvenirs venaient à s'en briser un à un, à en laisser quelques miettes ici et là sans ne jamais vouloir se pencher pour les récupérer. et peut-être n'en était-ce là que signe qu'il n'en méritait aucun, Ailin. à s'être vu dans ses regards ,, fantabulesques ombres à venir danser, l'enrober : lui ressembler. joker insatiable, jusqu'à ce que ne meurt les chaleurs qu'il ne possédait déjà plus depuis si longtemps. arracher les fleurs une à une ,, les écraser ; c'était tout ce dont il était capable à présent quand de ces aurores couchées il en reviendrait toujours à ses côtés sans qu'il n'en sache un mot.
car il n'avait pas peur ,,
d'y voir ce qu'il voulait lui montrer.
insoutenable épopée.
car ils ne se reconnaissaient plus à présent, à ne pas réussir à se regarder, à ne faire que se fuir. et lui peut-être en était-il coupable de tous ces maux ,, à les avoir provoqué, quand viendrait en pleurer les nuages : de larmes de cristal. venir le suivre des yeux, à en être demandé de plonger dans les souvenirs comme s'il pourrait s'y noyer ,, à ne pourtant jamais refuser ; qu'importe les prix à payer de ces arrogances oubliées. "Understood." et que pourrait-il bien y découvrir après tout ? à ne déjà plus pouvoir l'atteindre ,, parmi les pétales éparpillés comme morceaux brisés ,, à vouloir courir après le temps, observer les oiseaux bleus s'envoler. et en serait-il signe de douleur ? quand les envies d'en reconstruire un nouveau monde s'en ferait si fort. "It won't disgust me. why would it ? after all, here I'm the only monster, you know." aucun reproche : simples faits ,, car peut-être avait-il fini par se voir ainsi au plus profond de ses regards. "I'll be back then." , car il pleuvrait bien ce soir. car à le laisser repartir : il viendrait en découvrir chaos et hécatombes.

plonger !
dans les eaux turquoises
et qu'en serait-il
de ces reflets d'or ?

à en ouvrir les yeux, sous les spectacles et ballets offerts, voir danser les corps dans les ombres ,, vacillent les silhouettes à l'approche des tempêtes ! car peut-être n'en avait-il jamais imaginé les douleurs sous lesquelles il en avait dû plonger Ailin. à en suivre les images une à une ,, se noyer là : ne plus pouvoir respirer ! souffle coupé ,, sous les ondes d'une fée captive d'une prison éternelle. et de ces monstres ,, à ses oreilles, il en avait aperçu ces journées où les nuits en avaient pris place ,, là où tout manquait ! plus de lumière, pour en succomber aux peines. et il y avait toutes celles qui en suivirent. de ces manques ,, à ces menottes qui emprisonnaient les sourires pour ne jamais les faire réapparaître. à n'avoir jamais rien su ! quand personne n'avait voulu lui en dire mot ,, quand peut-être que lui aussi aurait voulu étouffer dans ces pensées à en avoir ravivé les douleurs. à être fautif de tout quand le temps ne pourrait rien réparer après tout. alors Mini : il avait tout vu de toi ,, à en avoir retiré violemment les visages quand tout en avait été trop insupportable.
car il en aurait préféré :
savoir tout cela ,,
avant d'en commettre crimes.
à rester immobile, comme enfant ayant perdu ses repères. quand lui en avait grandit seul, Mini lui en avait grandit avec ses démons. et les yeux en avaient aperçu morceaux de lettres jamais reçues ,, violence des nuits : où les corps en étaient devenus si faibles. c'est qu'il aurait voulu mourir à sa place, là bas Ailin ,, s'il en avait su ce qu'il n'avait jamais vu. quand les doigts en étaient si serrés de colère ; non contre les douceurs repliées au creux des fauteuils : contre lui-même. balayer les souffles éreintés, essuyer le coin des yeux. et en quoi tout s'arrangerait à présent ? quand il ne pourrait à peine le regarder dans les yeux de ces hontes écarlates. tu avais souffert ,, Mini. rien n'en semblait facile ,, quand pourtant les pieds se détournèrent sans en dire mot. il n'avait jamais été très doué après tout Ailin, à s'approcher tout doucement, venir s'asseoir tout près de lui pour en glisser timidement une main sur sa tête. "You're strong, Mini. you know it right ?" peut-être que rien n'en guérirait les plaies après tout ,, quand lui en prendrait décision de venir parfumer les papiers de senteurs ; à vouloir aider : quand il n'avait pas pu être là avant. "Thank you, for showing it to me. I'll try to do better from now." à en tenter sourire ! quand il ne viendrait pas pleurer : à en être juste si triste au fond des yeux quand lui n'en avait rien vécu. souffle qui s'en était coupé ,, à ne pouvoir rien faire pour l'aider sans doute.

éviter d'en ouvrir là,,
les boîtes de Pandore :
à nouveau.

"I really wish...I could have been there for you." ,, tiraillées en étaient les voix ; à presque mourir dans ses gorges quand il voulait s'en montrer fort : ne pas être faible devant lui. et d'un bras, il tenta de l'enlacer tout doucement, sans ne trop forcer : à ne plus savoir comment se comporter avec lui. pourtant il voulait lui en donner douceurs ! embrasser un instant les printemps qui n'en seraient que trop éphémères à présent. "Maybe it will still be hard you know, to make it like before. but we can still try...of course if you want it. 'cause I'm not that perfect, and I don't want to mak eyou suffer any more than that.", à resserrer sa main sur son épaule ,, car Mini : tu n'en avais jamais vraiment été seul. même loin. "you should be proud of you. and...you can hate me if you want to."
car lui :
ne ferait que se détester ,,
encore et encore ;
d'en avoir ravier ,
les douleurs.

La brise est violente contre la chair, elle l'emporte, faisant voler les morceaux de lui dans les cieux, comme des étoiles ou des cristaux qui valsent, tombent du ciel pour trouver refuger dans ces paumes désastreuses. Un peu de lui, quelques larmes, quelques pétals de fleurs pour en créer parfaite petite fée, parfaite petite poupée qui ne bouge jamais, ne dit pas un mot, pas un souffle. Reste enfermée dans cette cage d'or et de diamants. Laisse la faucheuse danser avec lui, ses mains dans les siennes, peau froide, à en avoir embrasé chaque désir mortel, embrassé chaque cauchemar pour que les noirceurs s'imprègnent de lui !
Et dans le silence, il n'y avait que ses hurlements qui résonnaient en boucle. Dans le silence, il n'y avait que ses propres terreurs, à en avoir subit encore et encore, chaque souvenir, ceux qui ne viendront jamais s'effacer. Ils ont remplacé les souvenirs heureux, les rires et la joie qui faisaient de lui, enfant parfait, bulle de savon, bulle de bonheur d'autrefois. Ils ont tout arraché, de force, plantant quelques poignards dans son coeur, à chaque battement trop douloureux ! Il a senti leurs mains contre ses hanches, autour de son cou, de ces mirages qui n'ont jamais cessé de le hanter lorsque la lumière vient s'éteindre, lorsque les poumons s'acharnes d'un air qui manque trop souvent dans sa poitrine ;
Laissant les angoisses et les peurs l'emporter, l'enterrer.
Mini n'a jamais eu assez de mots pour exprimer ce qu'il s'était passé, il a emprisonner sa propre mémoire au fond des abîmes pour ne plus jamais se l'infliger à lui même, à personne. Détenteur de ses propres secrets qu'il n'a jamais su murmurer aux creux des oreilles, quand tout a été découvert trop tôt, de force, par surprise. Il aurait aimé continuer, continuer à faire semblant. Que cette vie n'était que douceurs, et qu'aucun diable ne le menaçait dans l'ombre. Mais tout est parti en fumée, dans les flammes d'une colère pourtant protectrice.
Et il se déteste.
Toujours un peu plus, à chaque semaine qui passe.
Il a honte, replié sur lui-même. Il a honte, les joues rouges d'un passé qu'il laisse se dévoiler, se dessiner à celui qu'il n'a jamais voulu abandonner, les regrets dans le fond de sa gorge, l'emprisonne au bout profond de ses pensées, visage caché contre ses genoux, les bras se resserrent autour de ses genoux, rapprochant ses jambes de sa fragile poitrine. Il ne veut rien entendre, ne rien voir, jusqu'à ce que tout se termine. Cache les peines de son coeur, les maux de son âme, laisse les larmes se ravaler. Le silence est roi, roi jusqu'à ce que tout vienne en briser les repos. Il le sent s'installer près de lui, ne bouge pas, douceur de sa main à en faire relever sa tête, laissant son regard se plonger dans le sien. Il n'y a ni joie, ni bonheur, profonde tristesse qui l'a toujours habité, il ne fait plus semblant, n'a plus le courage de porter ce divin masque sur lui. I-I... Am not... Qu'il vient avouer alors que la gorge se serre, laissant les larmes s'écouler, enfin, retenues depuis trop longtemps, dans la douceur et le silence pensant. Il ne l'est pas, refuse de l'avouer. But you are... here, n-now... Pointe d'espoir dans le fond de sa voix, alors qu'il le laisse s'approcher, froler comme caresser ses épaules de ses bras plus puissants, alors qu'il vient fondre contre lui, Mini, s'enroule autour de son cou, alors que son visage vient s'échouer contre son épaule. Main précieusement accrochées à lui, à ses vêtements, il ne veut pas le laisser partir, plus jamais, il sent son coeur trembler, sa peau se déchirer, à mesure que les rêves s'écrasent. I w-want it... I want to-to try... Again. Please. Qu'il murmure au fond de sa peau, de son âme, les songlots qui font trembler son échine, son dos, alors que c'est dans ses bras qu'il trouve pour la première fois, le réconfort qu'il attendait, la sureté dont il rêvait, encore et encore, de retrouver à ses côtés. I don't ha-hate you... I'm not even... M-mad... Joues qu'il vient essuyer du revers de sa manche, alors qu'il se redresse avec lenteur pour lui faire face, mains qui se déposent autour de ses joues, caressant son visage du bout de ses doigts, phalanges délicates, le regard qui tente de s'adoucir. Im so-sorry about... The last time... But please do-don't... Le souffle se coupe un instant, le coeur s'embrase alors que les joues prennent une nouvelle teinte rosée, le regard tente de fuir avant de se redéposer sur lui. Don't be mad at-at him... I... I really... I love him. Secret qui s'échappe de ses lèvres pour la première fois, qu'il n'a jamais su confier à personne d'autre, pas même à ceux qui comptent le plus à ses yeux ! Mini et la boite de Pandore, tente de ne pas trop en dévoiler, de peur qu'on finisse par tout lui arracher. Keep it for... For you... Ok? Alors que sa tête vient de nouveau se reposer contre son épaule, les pleurs se sont calmés, et les bras s'enroulent autour de sa tête, tente d'en retrouver chaleur d'antan, sans y parvenir. You saw everything... and you’re not disgusted? Qu'il murmure, comme un secret, comme la plus terrible des questions, quand la réponse demeurre incertaine dans son esprit.

gracier les cieux ,,
de tout un univers :
de tout une prière.
à s'être demandé tellement de fois pourquoi il n'en avait jamais revu les visages. et peut-être en était-ce là simple karma à venir s'abattre sur lui. encore et encore ,, Ailin : désespéré à être solitude dans ces mondes aux couleurs perfides. et qu'importe, si au final il en ressortait blessé, quand devant ses yeux en venait s'afficher images et beautés ,, secrets et douleurs ! de ces horreurs vécues ,, à en avoir si mal cœur. de tout découvrir, de s'étouffer : ciel qui s'abattait sur lui comme pour venir en alourdir toujours plus les épaules. doigts tremblant à vouloir en arracher chacun de ses cauchemars, les tuer de force pour faire réapparaître les bonheurs, quand les mots ne sauraient en sortir. à venir réaliser qu'il n'en avait été égoïsme. à avoir toujours cru qu'il en avait été seul à avoir si mal à la poitrine, à se resserrer dans un coin, se plier en deux : quand les airs manquaient. maux du mal, et depuis les fleurs n'en avaient plus jamais fleurie , à laisser les hivers s'installer depuis si longtemps.

à tout geler ,,
comme promesse :
de ne jamais
se pardonner.

crimes infâmes ,, et Ailin : tu en avais mérité toutes les odes maudites. malédiction lancée sur lui ,, à venir en faire crever les douceurs autour de lui. alors Mini, à en offrir rédemption sans qu'il n'en mérite aucune éloge, aucun regard : car les fées ne devaient pas le bénir. pas décidés, calme entre les lippes ,, et à s'installer tout près de lui, il ne ferait que vouloir en recueillir les peines, lui. et les sourires reviendraient peut-être un jour.  quand de ces joues ils ne ferait qu'en essuyer les miels divins, caresser de ses phalanges les tristesses, faire en sorte de faire renaître le passé : comme monde nouveau où plus rien ne serait douloureux. et en était-il même capable Ailin ? quand tout ce qu'il créait en venait brûler les Paradis. joies éludées, et sans doute que s'il devait leur en attribuer des parfums ,, tout aurait son odeur à lui. tendresse passée aux miracles retrouvés : quand tout était à refaire. "You are Mini.", insister comme si pour lui tout en était évidence.
à être si fort
si grand ,,
dans ses douleurs.
"Yeah...I am...and I'm not going anywhere.", promettre aux enfances de venir compléter les puzzles, caresser les merveilles du bout des doigts comme s'il pouvait réparer toutes les blessures du monde ((sauf les siennes)). surprise légère ,, à le laisser pourtant faire Mini ; car tout faisait bien trop longtemps depuis qu'il n'avait pu en sentir les présences. bras l'entourant, à venir timidement glisser les siens autour de sa taille. caresser les mèches ,, venir embrasser les étreintes : et viendrait-il encore en effrayer les étoiles dans ses regards à agir ainsi ? "Hmm...So do I. you don't even need to ask me you know ? I want...to get things better between us." à le serrer tellement, peur de le voir disparaître à nouveau, perdre ses parfums et idylles quand les épaules s'en sentaient rassurées : de pouvoir encore se trouver face à lui. en sentir ses doigts s'accrocher quand il viendrait en offrir douceur pour détendre les peurs tant ancrées dans les souvenirs désaccordés.

venir épouser ,,
chacune de ses paroles :
pour en garder
toutes les aurores du monde.

essayer de lui en offrir réconfort ,, quand cela faisait bien trop longtemps qu'il n'en avait pas consoler d'âmes si fragiles. "Really you don't ? You could. And it would be in your rights.", qu'il murmura tout doucement à ne pas en comprendre comme le plus jeune pouvait ne serait-ce que l'approcher si facilement : quand lui en avait peur d'en effleurer ses peaux ,, de venir en créer fissures contre ces peaux porcelaine. yeux venant à se cligner ! à en sentir chaleur contre ses joues quand les demandes en semblaient si inconcevables. et tout semblait se dessiner différemment sur son visage à présent ,, de roses fleurissant sur le bout de ses joues, à le faire s'étonner presque de venir en apprendre autant en si peu de temps. "You love him ? But why would it stop me from being mad at him ?", qu'il tentait de venir en détourner les mots ,, quand les regards en avaient été si évident. amour à pouvoir être lu sur les visages ! à n'avoir que tout aperçu Ailin. "and you know what ? it doesn't even surprise me. you were both looking so in love. but it's not like I would tell him anything, keep being in love together in secret. it's not at me you should tell that. and it's not like I wanted to see that dumb face again. but he does care for you.", murmuré là sans reproche pourtant ,, à l'avoir bien vu : comment il en avait regardé les silhouettes apeurées.
quand lui ,,
n'en serait toujours :
que monstre aux allures
sveltes.
mais à tout doucement venir se poser sur son dos ,, rester si calme, furtif, contre lui : sans ne savoir en offrir ses chaleurs Ailin. car cela faisait trop longtemps, qu'il en était dans une carcasse si mal-aimée. à ne pouvoir plus rien offrir, si ce n'était protection incomprise. à ne savoir faire que ruiner les temps, détruire les beautés : de ceux qui s'en voulaient merveilles. "why would I be disgusted Mini ? tell me. why would I be ?", murmuré tout doucement, à venir finement le bercer comme s'il ne savait faire que cela. faire réapparaître les songes d'été ,, comme auparavant. "There is nothing to be disgusted of. nor being ashamed of. I'm just...so sad that I couldn't help you back then. How did things get that worse between us hmm ? I'm just...so proud and...sorry.", tête à se poser finalement contre la sienne, à tenter d'en offrir affections perdues quand il ne savait qu'être violence. "and should we begin now ?", à lui demander là ,, visage redressé quand les sourires tentaient de se frayer un chemin sur son visage. "I won't go anywhere. you can call me whenever you want. come anytime. ask me anything. it's not like we have a lot to catch up, right ?", qu'il en effleura quelques unes de ses mèches, dégageant son visage : pour en apercevoir le plus beau des regards. "I'll try...to make you some tea. and...herbal things. is that okay...? if I try...to appease you from now on ?"
car les étoiles devaient briller ,,
encore et encore :
dans ces cieux opalins.

C'est comme un monde qu'on ne connaît pas encore, dans son esprit où les fleurs ne poussent plus, ne fleurissent plus comme elles avaient l'habitude de le faire autrefois. Le soleil ne se montre plus pour en éclairer les chemins, faire briller les ruisseaux. Il n'y a plus rien de l'enfance d'avant, on a enfermé les rires et les sourires dans des bocaux pour qu'ils ne puissent jamais revoir la lumière du jour. On y a caché les bijoux, les trésors, ces quelques épées en bois dans le fond d'un vieux coffre.
On a traîné les enfants loin d'ici ; on l'a enfermé dans cette pièce, Mini.
Celle dont il n'arrive pas à se sortir.
Il fait noir, sombre, parfois humaine, on y voit rien, laissant simplement les murmures caresser ses tympans, faire frissonner son échines, laissant les peurs glisser le long de ses bras, s'engouffrer dans son coeur, jeune et pourtant innocent.
Et en réalité, il ne reste plus rien.
Tout est brisé en tellement de morceaux, que même les plus grands magiciens ne pourraient y faire quelque chose. Pas même les plus grands amours, qui réchauffent les battants, font naître quelques rêves dans le fond des gorges, de ces bouches où les roses tentent de germer de nouveau. Il n'y a plus rien après le grand chaos, après les pleurs et les pluies d'automne. L'espoir s'est envolé lui aussi, celui d'aller mieux, de retrouver cette vie qu'il semblait tant aimer ;
La paix.
La vie.
Les étoiles tombent comme des goutes, des diamants qui tombent du ciel, se logent dans leurs yeux pour tenter d'en réanimer les chandelles d'antan, les joies d'avant. Et le corps est à l'abandon dans ses bras, se laisse submerger par toute sa chaleur, par l'amour et les attentions solitaires, d'un coeur si froid, durant toutes ces années où il a simplement espéré le retrouver, pour de nouveau le serrer au plus près de lui. No, I-I could never be m-mad at you... Murmuré contre son épaule, alors que ses mains serrent avec délicatesse son dos, sa nuque, sans jamais vouloir s'envoler loin de lui, se décolant seulement pour le regarder dans les yeux, écouter ses mots alors que le battant est roi entre les langues, les doutes également, et le regard ne fait que le fuir. 'Cause it... Really a-gainst you, he just wanted to... Protect me... La tête se baisse légèrement, la culpabilité ronge sa langue et ses gestes, se doigts se serrent entre eux, la langue se mord sans violence dans sa bouche, les rougeurs reines contre ses pommettes encore enfantines. I don’t know if he loves me that way, too, and I’m afraid... of believing too much. But if you say it, then maybe it’s true... He’s important to me, you know. And he’s doesn't have a dumb face, he’s... really special in my heart. Les mots sont timides contre ses lèvres, il n'y avait que l'enfance entre eux, il n'y a jamais eu ces discours d'amour, de sentiments, quand ils étaient encore trop jeune pour en découvrir les frontières du coeur. Et Mini est souvent trop pudique, à rarement s'exprimer sur ce qu'il ressent, sur cet amour qui lui donne des ailes, celui qui le rend plus léger, il laisserait presque ses ailes renaître à ses côtés.
Et la carcasse se replonge contre lui, le front qui rencontre son épaule alors que son nez, plissé, vient se bercer d'une douce chaleur, corps qui n'est que tendresse alors qu'il se laisse aller dans les gestes doucereux. It’s not your fault, you weren’t there and... my family didn’t want to talk about it around us. It was just Saebyeog and... He couldn’t do anything either. La tête se relève, immitant la sienne, léger sourire qui se grave contre ses lèvres, éphémère quand il s'envole déjà, son front se dépose contre le sien, et ses doigts se glissent dans ses cheveux, avant de se poser sur ses épaules. That’s o-okay. We’ll start all o-over again. S-starting now. Okay...? Regard qui se fait un peu plus lumineux, quand il l'éclaire de ces quelques mèches qu'il vient dégager de son visage, le buste se redresse, les joues rougissant de nouveau de ses attentions si délicates à son égard, et il sait qu'il ne pourra pas lui refuser ces quelques caprices, de vouloir le sauver aussi un peu. It's o-ok. You c-can try. I t-trust y-you. Laissant les sourires de nouveau apparaître sur les courbes de son visage, ses mains viennent s'emparer des siennes, quand elles sont chaudes, de sa chair froide qui rencontre la sienne, contraste éternel, pour Mini qui n'a plus conscience de la chaleur depuis trop longtemps, peau qui ne se réchauffe que dans les mains d'un être trop aimé ; adoré. Have you e-eaten? Or are you hun-hungry...? I’ve... I haven’t eaten in d-days, so if you want I can... cook? Le corps quitte le confort du canapé, encore faible mais il ne sait pas réellement le montrer, pour se trainer jusque dans la cuisine, frôler quelques légumes frais et ouvrant les placards pour trouver quelque chose à manger. D-do you want something fat... I m-mean...? Can we... can we order p-pizza? Trop souvent sctricte sur son alimentations, des troubles qu'il préfère ignorer pour lui même, hantent encore son esprit, mais il n'a pas envie d'écouter les voix dans sa tête, pas ce soir, quand de son regard, c'est lui qu'il appelle, pour qu'il vienne le rejoindre, coeur déjà abandonné.

merveilles éteintes ,,
à en connaître : toutes les mélodies.
celles où les pleurs étaient rois !
c'est que tout un monde s'était écroulé, derrière eux ; passé qui s'était dessiné, à ne plus pouvoir s'effacer. et dans leurs mémoires s'en étaient tracés chemins où les fleurs en tentaient de pousser désespérément. coquelicots à valser, quand de leurs pétales rouges lui en avait abandonné les carmins des joies. abandonnés ! derrière lui. déposés : comme s'il ne pourrait plus jamais se parer d'innocences Ailin. à vouloir tout lui donner ,, lui offrir là ce qu'il n'avait jamais pu faire durant les années ((quand il s'en était noyé)). tout s'était déjà brisé , quand même les présences n'en répareraient jamais plus rien. tout était trop lointain ,, à vouloir pourtant croire que tout était possible encore. vouloir faire briller les étoiles ,, les observer comme quand ils étaient petits : à s'allonger dans les champs, créer bijoux de pétales pour lui en orner les cheveux.
et ils n'avaient :
qu'à tout recommencer
à nouveau.
tout effacer ! venir créer un nouveau monde : là où les pleurs et douleurs n'existeraient plus , où seuls les rires et sourires pourraient habiter. il avait peur, Ailin, d'en blesser les esprits, à hésiter ! d'une main à finir par se glisser dans ses cheveux quand il n'en voulait que les joies sur son visage. ne rien précipiter ,, car à présent ils n'en avaient que les temps pour recréer ce qui avait été perdu. "but you could. and I wouldn't say anything.", à murmurer tous les mots : quand se pardonner en serait si dur. et peut-être aurait-il attendu d'en entendre les cris, pour en garder en tête qu'il n'en était que malédiction d'un monde. car de ces regards, que pouvait-il réellement lui apporter ? "I guess. ", et il en devinait chacun des mouvements, quand pour lui tout en était si clair. c'est que les regards ne trompaient pas, que les attitudes ne faisaient qu'approuver ses pensées : à juste vouloir le voir heureux. "but you know...eyes don't lie. you'll see. after all it might come. plus if you like him, I don't think I would be able to say what I think. but okay, he doesn't have a dumb face.", qu'il en videnrait presque à tout doucement sourire.

car les romances :
en égayaient
les cœurs.

à être déjà heureux de le voir lui parler, quand tout aurait pu s'écrouler. château de cartes aux allures frivoles ,, à se libérer des fardeaux si mélodieux. venir en offrir tendresse , quand il n'en était doué que pour créer les malheurs. à pourtant vouloir lui montrer : qu'avec lui, tout irait bien. "yeah...if you say so...but I wished I could have done something...", quand tout n'était que regret maintenant. mais à l'entendre, il avait l'impression que tout n'était pas perdu : à pouvoir en rattraper les minutes, réparer tout ce qui en avait été délaissé par le temps. "okay. strating from now then..." et les épaules s'en soulageraient ! à en sentir les battants se calmer quand les douceurs en finissaient par s'éprendre des amitiés. y trouver refuges, comme avant. et peut-être que tout changerait. indéfini à reformer ,, venir graver contre les peaux les constellations d'un monde vidé de beauté. car les seuls éclats encore présents : Mini en avait les yeux emplis. à briller même dans les pénombres, et cela avait toujours été le cas, en réalité. enfant empli de rêves ; et il se souvenait de ces sourires partagés il y a si longtemps, à parcourir le monde comme nouvelles épopées à chaque journée.
tout était différent ,,
à chérir le passé :
comme le présent.
car peut-être que tout s'illuminerait à présent , que les peurs n'en seraient plus vraiment les mêmes. fier ! de le voir ainsi : bien plus courageux que lui-même en réalité. car lui en aurait déjà tout abandonné ,, de ces fausses grandeurs. "thanks. I promise you I'll try to make something tasty...I'll try.", vouloir en jouer : quand les potions en étaient plus herbagés ,, tenter d'en créer là gourmandises : pour en apaiser les douleurs. l'aider en le berçant de tendresse, imaginer là futurs plus joyeux sans penser aux douleurs. et de ses sourires, il aimerait ne jamais les voir disparaître. ne plus les briser quand il en aimait tant les symphonies sur son visage. à lui laisser ses mains qui n'en délivreront jamais chaleur ((cauchemars)) qu'il continuerait de croiser encore et encore ; sans ne jamais les voir disparaître à présent. "Hmm ? yeah kinda....have you eaten you ?", surprise légère, quand d'un dos à se redresser il ne put que garder son visage sur lui ,, à ne pas pouvoir s'en détacher, qu'importe les raisons. surveiller chacun de ses mouvements par peur de le voir s'effondrer. "you...wanna eat some pizza ? should I order some ?", qu'il se leva tout doucement, à venir s'approcher pour se pencher au dessus des meubles et sourire en grand. "let me do it. today it's...rest day. so don't bother cooking. and just rest ! okay ?", étoiles dans les yeux, à lui demander les parfums souhaités quand d'un appel : ils pourraient en avoir festin rapide.

à partager ensemble.

"you're okay ? try to sit, Mini. I'll do everything. should we eat on the sofa ? like kids ?", qu'il lui demanda, à venir le garder tout près quand les inquiétudes en étaient bien trop présentes. quand de révélations il en semblait épuisé : à lui juste vouloir faire en sorte de le faire reprendre des forces. et tout était si rapide, ici, quand d'une main posée sur son épaule, il se dirigea vers la porte pour accueillir les fumées parfumées. à tout installer, venir lui en montrer les délices qu'il posa sur la table. "looks good right ? eat as much as you want. it's a secret between us."
et il voulait :
simplement retrouver ,,
ces amitiés à reconstruire.

Maladroite symphonie, le violon est désaccordé, ne chante plus réellement comme avant, mais sa tristesse reste pourtant reine, trop visible sur les cordes qui se cassent, une par une, comme le fil de la vie qui en abandonne les âmes ; quand la sienne aussi, a sombré dans les ténèbres, de ces ravins où la lumière ne sait plus transpercer les abîmes ; noyé dans les abysses. Ca frappe, à l'intérieur de son coeur, ça cogne, fort, trop fort, qu'il se sent faiblir, il se sent flancher à son tour, parce qu'il a peur de ne jamais être assez fort pour combattre tous ses démons, pour en repousser le fléau, se sauver de cette bataille qui fait rage, bousille ses entrailles jusqu'à le rendre malade.
Et qui pourrait le sauver, Mini,
S'il n'appelle jamais à l'aide.
Qui attrapera sa main, pour le tirer vers les étoiles,
Voler de comète en comète.
Will you do it?

Alors il s'accroche à lui ;
A toi.
Comme un dernier espoir, comme une rédemption soudaine ! Parce qu'il sait qu'à travers lui, ses souvenirs vivent encore, quand il a peur d'en oublier leur éclat, peur de le perdre une nouvelle fois, à tout jamais, sur ces chemins où les étoiles ne brillent pas assez pour qu'ils puissent se retrouver. Ils ne sont plus des enfants, et pourtant Mini est resté ce gamin aux envies florissantes, aux désirs merveilleux, à s'enterrer sous ces fleurs pour renaître encore plus beau ;
As-tu oublié ce Mini, Ailin ?
I will b-believe you then. And if I e-ever confess to him, I will t-tell you what happened n-next. To find out if y-you were right or wr-wrong. Les lèvres se courbent avec douceur alors qu'il sait, qu'il n'en a probablement pas grand chose à faire, faisant comme semblant de s'intéresser aux maux de son coeur ! Ou peut-être est-ce réellement important pour lui, de savoir si le coeur est confié à des mains plus sages, plus tendres que d'autres ; que ces bourreaux de l'ombre qui ne font que le tuer à petit feu, et le poison l'emporte. It's ok, now. Qu'il vient murmurer comme pour en faire taire les doutes au fond de leur poitrine, au fond des battants qui ne battent que de ces regrets qui s'enfoncent comme des poignards dans l'âme.
Le corps ne se sent pas plus léger, ni même soulagé.
Les fardeaux brillent encore de leur noirceur, comme étoile prête à exploser !
Rien n'est terminé, et il sait qu'Ailin aura beau tout faire pour l'aider, rien ne changera réellement le cours de sa propre histoire, passé qui en impact beaucoup trop son futur ;
Il ne sait pas s'il pourra un jour,
De nouveau s'élever.
Good l-luck. Rire léger, des tendresses qu'il vient déposer contre sa joue, baiser doux, réchauffant un peu sa peau alors que le corps l'abandonne, tangue quelque peu quand les pas se font presque trop lourds jusqu'à la petite cuisine, et il sent sa présence jamais non loin de lui, inquiet. Mini est faible, et Mini ne va jamais réellement bien, quand il se prive, continuellement, tant son mal ne fait que le ronger, l'anxiété est divine, vient broyer son estomac, jour après jour. Not r-really, it’s not always easy t-to eat. So if you don’t m-mind eating with me, it might b-be... easier. Alors qu'il le regarde s'approcher, assez près pour qu'il puisse s'appuyer un peu sur lui, collant son front contre son épaule, parce que sans lui, il finirait probablement par s'écrouler. Yes, pl-please... Qu'il murmure avec douceur, refermant les yeux. I w-will... Rest. I'm just... Really w-weak, i guess... Corps qui finalement l'abandonne pour aller s'échouer de nouveau dans le canapé, laissant la tête qui tourne, se reposer quelques instants, l'esprit s'envoler vers quelques ailleurs le temps que la nourriture n'arrive, quand il n'a plus la force de donner un peu de lui même, les jours ont été trop louds pour lui, quotidien où il n'a pas su trouvé la paix.
Voix qui brise de nouveau sa paix alors qu'il rouvre les yeux pour les laisser se déposer sur la pizza, léger sourire alors qu'il se redresse, l'attirant à ses côtés. Doigts fins qui s'emparent d'une des parts, s'empressant presque d'en dévorer une première bouchée, sentiment d'apaisement qui viendrait presque le toucher. I was so h-hungry... so I don’t c-care if there’s meat or not. Le silence apaise quelques secondes avant qu'il s'arrête de mâcher, la tête qui se tourne vers lui. There’s no m-meat, is there? Même si quelques écarts ne lui ferait de mal ; sérénité de son âme qui le ramène un peu trop à la raison, alors qu'il vient à son tour lui tendre une part, l'observant manger, quand il apaise ses angoisses liées à la nourriture, le sourire qui se dessiner sur ses lèvres. I’m a bit t-tired. Would you m-mind staying a while? Af-after? Et parce que les affections pour lui ne s'envoleront jamais loin.

et dans les sommeils,
il viendrait y voir les songes :
ceux merveilleux, à laisser beautés s'installer ! là, au creux des pensées, à en connaître tous les secrets. sauver les âmes aux douleurs si merveilles, saignant comme éphémères au creux des paumes à en remplir les lignes du destin pour en brouiller les futurs. mais il était sûr d'une chose, Ailin, que rien ne se répéterait ! quand accroché il ne viendrait plus lui en faire perdre ses nacres, à Mini. polir les rêves pour les faire se réaliser, quand personne ne pouvait les sauver ((même pas lui.)) cauchemars vivants ! à devoir tous les éviter pour pouvoir sourire et ne penser qu'au soleil qui les éblouirait. illuminer leurs iris, les jours où il ferait plus beau ,, là où ils pourraient se promener sans ne plus avoir peur. alors il serait là, cette fois. à lui tenir les mains, les agripper sans ne plus jamais les lâcher comme auparavant. car Mini en méritait toutes les étoiles du monde ,, celles qu'il ferait apparaître comme pour en calmer les horreurs, pour faire apparaître les beautés d'un monde...
aux yeux :
les plus effrayés
des ombres.
à le retrouver un peu, si heureux, de pouvoir retracer les passés. reconstruire ce qui avait été déconstruit, reconstituer chacun des sourires pour en rattraper ce qui avait été perdu. car Ailin avait eu si peur ! d'en perdre celui qu'il aimait tant : de ces amitiés aux couleurs de printemps, à se demander s'il en était devenu lui-même monstre qui ne faisait qu'en semer les miasmes au lieu des astres qu'il chérissait. et Mini pouvais-tu les voir ? ces constellations semées par sa baguette tout au long des voyages somptueux ,, à ne jamais s'être transformées en traînées de pétrole. car lui n'en avait jamais oublié ,, le Mini qu'il avait connu : comme le Mini qu'il avait sous les yeux. "NIce. let's do that then. I can't wait to hear some news about it.", à vouloir être là dans ces romances comme pour en contempler ses joies ; être enfin là où il devrait être ((à en soutenir le moindre de ses pas.))

car il n'était plus seul,
maintenant.

protéger les figures qu'il voulait voir rayonner. c'est qu'il ne faisait pas confiance à n'importe qui, Ailin, à en vouloir gloire et tranquillité pour celui qui en possédait douceur entre ses mains, ou fleurissait les forêts enchantées. c'est qu'il viendrait promettre de ne plus jamais en piétiner les terres ,, louer les louanges des anges qui veilleraient sur lui ; quand son seul maux en serait de venir apaiser chacune de ses douleurs quand il n'avait jamais pu être là pour lui. "I'm serious don't laugh you little...!", qu'il jouait ! à rire pour en faire s'écrouler les anxiétés, à sourire quand les joues réchauffées il n'avait plus peur d'en faire de faux pas : car il ferait attention à tout à présent. s'abandonner vers les délices des goûts, il le suivrait partout, de ces cuisines pour le garder tout près, sans pourtant oser le toucher. appuyé contre son épaule ! il viendrait en caresser ses cheveux,  garder un bras tout proche pour ne pas le laisser s'écrouler. car Ailin voyait tout.
de ces regards félins ,
à avoir peur :
de le voir disparaître.
"I see...of course I don't mind eating with you ? just eat what you can, I'll be happy if you just take some force you know.", et le principal en était que Mini finisse par éclore ! fleurir comme la fleur qu'il était, à envoûter les regards et capter les attentions. inquiétude dans les regards, à simplement ne pas le quitter des yeux tant il en était incapable. "I see that...but I'm here now so...just rest on me. at least for tonight. okay ?", qu'il viendrait l'accompagner sur le canapé, se distraire pourtant de lui pour venir en appeler les divins de les nourrir. et peut-être aurait-il dû essayer de le berce une nouvelle fois de ses berceuses, comme pour en détendre un peu plus ses épaules, à venir installer les pizzas pour le rejoindre encore et toujours. première bouchée à savourer ! et lui en viendrait à toujours veiller. "there's not. I told them to no put some. so don't worry. " ,à venir lui sourire ! manger sans se restreindre : pour lui en dire de reprendre quelques forces sans pour autant s'en rendre malade. "If you're tired...just lean on me. my shoulder here. I'll stay all the time you need, to make sure you're resting tonight."
lui en promettre :
que ce soir ,,
il ne verra aucun monstre.
"should I light up some stars ? if you're that tired, just eat a bit, and try to get some sleep. I won't go away. so don't worry hmm ?", qu'il ne ferait que lui proposer, à terminer sa part tout doucement sans se presser : quand ce soir, il ne ferait que venir en rappeler les enfances sans ne plus rien blesser, juste profiter des retrouvailles comme pour en réparer les cœurs amochés par le temps.

Et il n'y avait plus rien dans son esprit, il n'y avait plus aucune lumière, plus aucun espoir quand tout s'est envolé, tout s'est brisé, violemment sans qu'on puisse en sauver les âmes. Sans qu'on ne puisse l'atteindre, Mini, à jamais perdu dans les abîmes, les mains se tendent, les voix hurlent pour qu'il se réveille enfin, qu'inconscient sorte de ce cauchemar vivant, mais il n'y a rien.
Rien.
Il est perdu ;
Mini.
Enfermé dans cette minuscule pièce, dans son propre esprit, il tremble, il pleure, les larmes deviennent un océan de sel qui enveloppe ses jambes, s'engouffrent dans sa gorge jusqu'à glisser jusque dans ses poumons pour en étouffer l'air. Il n'y a plus rien.
Sauve moi,
Sauve moi,
Je t'en supplie.

Solitude à tout dévorer, tout emporter, les dieux l'ont abandonné, l'espoir s'est fait traitre dans ses veines, on l'a poignardé de l'intérieur, et ça le ronge, le ronge jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que des os sombres, que des cendres après le feu ! Tout s'écroule, et le vent emporte tout, quand les corps voudraient seulement s'effondrer dans ses bras, trouver chaleur après la tempête, réconforte après la pluie qui ne lave aucun de leurs crimes. Et pardonne moi pour avoir un peu brisé ton coeur, pour avoir désiré le garder un peu avec moi, avant que tout ne se brise.
Et Mini !
C'est comme un royaume qui s'écroule, pierre après pierre.
Colonne qui emporte les autres sur son passage, dévaste le monde entier, jusqu'à ce que tout ne soit plus que des ruines, un peu comme nous, un peu comme moi. Ô faiblesses d'un corps trop longtemps négligé, à tomber, petit à petit, se raccrocher à lui, tirer sur le tissu jusqu'à ce qu'il en trouve équilibre imparfait. Il voudrait lui murmurer, les plus belles excuses. Lui avouer qu'il voudrait remonter parfois le temps, leur laisser une chance, mais il sait que cette vie ne leur conviendrait jamais. Il sait qu'il n'y a rien à réparer, et que ses désirs sont des oppositions à ce que son coeur souhaite. L'amour est ailleurs. Mais nourriture à venir en raviver quelques forces, l'esprit est brouillon, tout est flou, jusqu'à ce qu'il parvienne à finalement avaler quelque chose, quand il se s'accroche quand même à lui, quand il lui fait confiance, de son battant qui tremble encore un peu de peur. You’re ge-getting to know me better... Le sourire vient en briser la pâleur de son visage alors qu'il dépose un léger baiser contre sa joue, continuer à mâcher avec lenteur, le regard se perd trop souvent dans le vide alors que l'estomac se rempli, l'esprit chasse les mauvaises pensées. A moitié absence, ses mots se font muets à ses tympans, il vit parfois dans un autre monde, dans une réalité qui ne leur appartient pas. Dans une bulle où l'inconscient serait intact. D-do you remember how w-we became friends?... It’s strange to b-be here... 17 years later... What do y-you think it would be like if we ne-never talked? Le silence vient de nouveau remplir ses pensées et l'espace, alors qu'il s'empare d'une nouvelle part de pizza, revenant avec douceur à la réalité. Il secoue la tête un instant avant que les paupières ne clignent pour tenter de se raccrocher à leur monde. Tête qui se tourne vers lui alors qu'il semble confus. Sorry... what were you saying?
Il y a des failles un peu partout en lui.