Waterfalls are crying ♡ Ailin

Soleil printemps, rayonne dans les cieux, caresser les peaux et les cheveux qui volent dans les airs. Pétales s'écrasent sur le sol pour en couvrir les pavés de toute leur beauté, effacé dans les mémoires, les artifices nécrosants, de ces douleurs qui font couler les coeurs comme des pierres. Dans l'fond des étangs, où se cachent les plus beaux trésors ; les plus beaux cadavres.
Où es-tu ?
Que l'on appelle dans le silence d'une réponse qui ne viendra jamais. Que l'on fait résonner entre s murs où l'amour a quitté la chaleur des paumes, ne reste plus rien de ces harmonies d'autre fois. Et Mini n'en sait rien, l'innocence de tout, des vies, quand le battant s'est laissé se faire porter vers des ailleurs où l'air était moins lourd, où les rires sonnaient comme les carillons au pas des portes, quand la brise vient souffler, en emporte les peines dans sa fraicheur, dans sa lourdeur d'été qui approche. Les doigts à en agripper avec fermeté les sacs contre sa poitrine, bagage plus lourd qu'il fait léviter derrière lui, les pas qui frappent le parquet, jusqu'à la porte de l'appartement, endroit adoré où les rêves s'illuminent, où les corps s'unissent dans l'amour comme dans l'amitié, plantes à en découvrir les murs et chaque recoins. Mais il n'y a rien ; quand elle daigne s'ouvrir.
Il n'y a que l'air pesant, l'amertume, la tristesse, qui s'empare du lieu, se referme derrière lui dans la pénombre. Les yeux glissent sur les meubles, le silence ne lui plait pas, son coeur se serre, d'un mauvais présentiment. Il s'avance jusque dans le salon où il aperçoit son corps dans le canapé, sens en alertes alors qu'il se précipite vers lui, genoux qui viennent frapper contre le sol. Ailin ?! Y-you okay?! Doigts qui passent sur son visage, s'assurant que tout va bien, fièvre qu'il ne détecte pas, et pourtant ;
Il sait.
Que tout va mal, quand son regard rencontre le sien, faible luminosité de l'appartement, suffisante pour en comprendre les douleurs.
Quelque chose s'est brisé.

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suffoquent les esprits :
tout s'était éteint ,,
de lui : aux étoiles.
les lumières n'étaient plus ; les regards en seraient absents. il n'avait pas été là Ailin : pour le sauver. idiot d'un monde qu'il n'aurait jamais pu imaginer, à errer, là, dans ses pensées. car les heures en étaient si longues, car les jours l'avaient tué. quand les téléphones en avaient sonné, lui en avait tout ignoré. exploser les opales, hurler comme si on n'en avait tracé encore monde où brûlait les limbes. à avoir tout laissé tomber, pour lui. l'avoir aimé : comme s'ils en avaient toujours été deux. car tout faisait mal ! à s'être plié sur le canapé; esprits à se reprendre pour en entendre ronronnements gracieux.

de regards si rouges ,,
dévastés :
à en serrer les cœurs.

tout s'était déchiré ,, et Ailin n'avait plus rien. de ces douleurs à ces haines ,, de ces maux à ces morts. tout était de sa faute ; en permanence ; à n'être que chaos verdict : quand il n'en perdait que tout ceux qu'il aimait. car même les passés, en avaient disparu ,, à tenter de se reforger peu à peu quand avec Karma, il n'en verrait plus jamais les joies près de lui. silencieux, à attendre bien trop longtemps, se laisser crever comme piètre figure. et Ailin ne serait jamais plus ce qu'il avait été jusque là. ombre de lui-même, sans ne même réagir ; à ne pas s'apercevoir des portes ouvertes, quand Mini en était pourtant joies qu'il viendrait consumer. doigts frais contre son visage aux regards vides, à venir les faire se poser contre lui quand les peaux devaient en brûler ,, il ferait tout pour rembobiner le temps. ((tout recommencer.)) "Mini...you're here.", murmuré, sourire brisé ,, à en casser les voix.
et regarde le :
n'être plus que cendres ,
sous les nuits perfides.
"I've nowhere to go, you know ?", et il ne pleurait plus, car respirer en faisait si mal, là, dans les torses. "Karma is gone.", seule fois où il viendrait en dire là les vérités ,, quand sans doute était-il parti avec lui. il se redressa, tout doucement, trop faible, à n'être plus qu'une fantôme d'une ancienne figure. "It's been days already. don't worry Powder is okay. I'm...I think I should go now.", à ne pourtant pas pouvoir bouger ,, à ne pas vouloir bouger. venir caler sa main contre sa joue, quand les douceurs en semblaient remèdes à tous ses maux. "can I just stay...5 minutes like that ?"
à presque le supplier ,,
de le réveiller :
de ces cauchemars.

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Les silences sont des poisons mortels, qui lentement infiltrent les esprits jusqu'à tout nécroser, jusqu'à tout pétrifier ! Les souvenirs et les joies avec, et tout l'emporte, tout disparaît quand la vague s'écrase sur le sol, vient remuer le sable, vient déposer les grains de sel contre les langues, s'infiltrer dans les gorges qui n'ont déjà que trop pleuré, trop hurlé, trop crié des noms qui se perdent dans les temps, ne trouvent plus leur chemin jusque dans les chairs.
Il n'y a plus rien à protéger, plus rien à aimer.
Plus personne.
C'est vide, soudainement.
Poitrine douloureux, il y a un trou, un trou qui ne se rebouchera plus jamais, qu'aucun amour, aucun sentiment ne pourra jamais combler, aucune douceur, aucune luxure. Il y a le mal, qui lentement murmure aux tympans, quand on ne demande que la paix.
Que les mots se taisent.
Quand rien ne prend sens, rien ne s'illumine, pas même dans son regard, c'est plus comme avant, c'est trop différent et ça lui fait peur, Mini. De le perdre, de perdre tout son univers quand il était cosmos divin, quand il rayonnait même dans son chaos. Mais Ailin est vide.
Aussi vide que plus.
Peut-être même plus.
Et aucune excuse ne pourra en soigner les douleurs.
Stay her... It's y-your home too. Qu'il murmure, ne veut pas savoir, ne veut pas comprendre, parce que la peur l'emporte, il est terrifié mais refuse de lui montrer, il est anéanti, sans même savoir. Mais les mots trouvent un refuge jusqu'à ses oreilles, et l'esprit est vif, trop rapidement, la douleur est immense, mais il ne posera aucune question, parce qu'il n'est pas sûr, ou peut-être bien qu'il est trop certain. Parce qu'il comprend trop vite ce regard, quand il est lié aux mots qu'on voudrait éviter. N'y répond pas. Shhh, d-don't talk. Alors qu'il se redresse, le suit dans ses mouvements, ses doigts qui ne peuvent pas le quitter, et les larmes s'entassent dans le coin de ses yeux, ne coulent pas, il se refuse à la faiblesse face à lui. Il doit être fort, il doit le porter un peu sur ses épaules fragiles, il a le droit, il le peut. No, no stay. You can stay. More than 5 minutes. Please, i can't... I can't l-let you go. Et le corps vient se rejoindre sur le canapé, doigt qu'il ne lui reprend pas, il lui laisse, lui laissera tout de lui en cette soirée nécrosée, dans cette nuit où les étoiles ne brilleront plus aussi fort. I'm here. Qu'il murmure de nouveau, son autre main vient rejoindre son visage, se reproche de lui alors que ses bras finissent par l'enlacer, le serrer contre sa petite poitrine, là où son coeur bat, d'une rage, d'une colère, d'une tristesse avant tout. Stay with me, you're s-safe here. I'm here... Please, don't go. I'm yours. I'm here for you. Stay... Qu'il continue à murmurer, enchainer, ses doigts qui viennent caresser ses cheveux, le bas de sa nuque, délicatesse, rassurant, et il continue, continuera jusqu'à ce que tout s'apaise. Stay...
Ne disparais pas.

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tout était vide.
de ce cœur ,,
à ces yeux.
de ces mains sans chaleur, de ces voix sans émotion. un monde s'était vidé : le sien. et peut-être s'était-il perdu au final, à ne plus en retrouver ses chemins quand ses seuls objectifs en avaient disparus. il aurait tant aimé, lui en apporter plus, venir égayer les journées, quand au final ,, il n'en était qu'erreur de plus. encore et encore, elles résonneraient dans sa tête. ces sourires à s'effacer, ces souvenirs à mourir, et qu'allait-il devenir quand les sols semblaient s'en effondrer petit à petit ? que sous ses pieds, il finirait par tomber dans ces trous béants sans ne jamais pouvoir en sortir. l'avait-il mérité ? sans doute. à vouloir en sauver le monde quand il s'était tué lui même. car à chaque disparition, une partie de lui se désagrégeait ,, et peut-être qu'un jour il ne resterait plus rien de lui. ((à n'être qu'absence)) dans un monde qu'il ne voulait plus.
et Mini, que voyais-tu sur son visage ?
à ne plus être vraiment lui.
à être mort, lui aussi.
de ces mots qui en semblaient berceuses ,, il voulait y croire : quand à ses yeux tout s'était écroulé. chacun de ses touchers, à en  être promesses fugaces ; quand peut-être au lendemain tout disparaîtrait. car tout était si éphémère , et lui en aurait aimé ne jamais se réveiller de ces nuits sans fin. "really ? you're too kind." de ces yeux si tristes , sans doute en avait-il compris. à sourire si faiblement, quand le torse le torturait. et s'il venait à s'en arracher le cœur, est-ce que les douleurs s'en iraient ? et Ailin, s'il en abandonnait une dernière partie de lui, finirait-il par tout oublier ? à ne rien dire, baisser les yeux qui en étaient si rouges ,, quand d'une voix si délicate il en semblait ne plus être à sa place. "can I really stay more than 5 minutes ? Isn't it that you don't  want to ? maybe you're right. I shouldn't move.", sentir ces chaleurs contre sa peau, de ses yeux fermés, à en sentir ses parfums. et Mini ,, peut-être en avais-tu raison : il en était effrayant, Ailin. immobile ,, simple marionnette, à se laisser entièrement faire quand de ses bras il finit par l'enlacer.

hésitation :
à pourtant laisser les doigts ,,
s'agripper.

plonger son visage contre son cou, à en resserrer sa main dans son dos. car il n'en bougerait pas : pas ce soir. "Im staying...", murmuré comme si la faucheuse en était déjà venue récupérer son âme. "why does it hurt so bad Mini ?", cacher son visage, quand il ne pouvait simplement plus résister. "I can't even cry anymore...ha...guess I'v became so weak now." ,, à ne plus rien y comprendre, quand de caresses merveilleuses il en sentait les corps s'apaiser ,, trembler légèrement : quand il avait tout perdu, et qu'il ne lui restait qu'eux. ((muse et fée.)à "What should I do now, if he isn't here anymore ?", que les mots en étaient épuisés, que le corps venait sans doute à s'éteindre, lui aussi. "I'm sorry Mini. I didn't want you...to see me like that. Everything...hurts so much that...maybe I should just disappear too ?" tête à se baisser, à coller son front contre son torse. enfant si perdu , quand de ses doigts rassurant, petite fée aux poèmes bénis ,, venait à en détruire les miasme. "I'm so...tired, Mini..."
car dans sa voix résonnait :
les supplices ,,
du temps.

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Et soudainement, il n'y a plus rien.
Les lumières s'éteignent dans les cieux, le grand marchant de sable s'en va en récolter chaque éclat étoilé, pour que les âmes puissent s'endormir en paix. Que celles qui soupirent pour la dernière fois, ne prennent pas peur dans l'infinité du chaos silencieux, car la tempête est plus vivante que morte.
Elle est là, dans ces poitrines qui se font ravager, éclatent sous les douleurs. Les coeurs se brisent, se fragilisent, il y a des fissures partout, sur ces poupées de porcelaine, il y a la nécrose qui s'en échappe, coule le long des bras ; et Mini peut le voir, contre ses phalanges, contre son visage où les beauté se sont envolées ;
Ravagées.
Il ne reste qu'une carcasse sans vie, battant qui vibre encore, faiblement, il peut le sentir à travers lui, à sa main contre sa peau, à sa poitrine qui rejoint la sienne. Ailin est toujours vivant ;
Pourtant, il ne le sera jamais comme avant.
La mort l'a elle aussi emporté.
La douleur est vive, mais il n'a pas le droit de faiblir, Mini, n'a pas le droit de s'écrouler, il doit le porter, encore un peu, sur ses épaules, l'aider, pour qu'il ne disparaisse pas. Chaque parole est un poignard dans son dos, chaque respiration, c'est simplement quelques secondes en plus, à le serrer là, si fort contre lui. Yes. Don't m-move. You're... You're safe here. Il s'en fait la promesse ! De le protéger, de supporter le pire des fléau pour lui, si c'est pour lui, de laisser les vents frapper ses os jusqu'à tout briser, tant qu'il peut le garder encore un peu, encore un peu en vie, même si plus rien ne sera comme avant. I don’t know... But you’re not w-weak. You’re not. I k-know. I know it hurts. I’m so so-sorry. Son corps vient lentement bercer le sien, ses doigts caressant avec douceur, toujours, ses cheveux, sa nuque, et il ne peut rien faire de plus, Mini. il n'a aucun pouvoir, aucun remède, se refuse de lui infliger l'ignorance, se refuse de lui imposer la perte de ses souvenirs, qu'il devienne pantin de lui même. Trop attaché. Shh, don’t apo-apologize. stop. I know... Ses bras se referment de nouveau autour de ses épaules, autour de sa tête, son nez plonge dans sa chevelure alors qu'il se courbe au dessus de lui comme pour l'envelopper, l'éloigner de tous les maux, pour que la pluie ne puisse plus jamais l'atteindre. Don’t say that. P-please. Don’t d-disappear. That’s not w-what he wo-would have wanted, you know? Neither do I. Il est égoïste, peut-être, il ne saurait jamais le dire, le savoir. Les larmes ne coulent pas, il ne doit pas, il doit rien montrer de sa douleur, de ses tristesse. Mais il se redresse, vient entourer de nouveau son visage de ses fines mains, remontant son visage jusqu'au sien, s'en approchant comme pour lui murmurer tous les secrets du monde. It will be difficult, but y-you are not alone. Lean on m-me. Ses pouces caressent ses joues, ses yeux se plongent dans les siens, mais il ne rayonne plus, ne brille plus, la flamme s'est éteinte, et Mini a peur de le perdre lui aussi. I w-won’t leave you. I ppromise. Plus jamais. Ses lèvres se déposent sur le haut de son front sans jamais le quitter, restant au contact de sa peau, continuant à le bercer. D-do you want to eat...? At least something...? Or we go to-to my bed, and w-we ignore the rest of the w-world...?
Pour le protéger de tout l'univers.

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marionnette désarticulée
pantin : inanimé.
à n'être plus ce qu'il était avant.
roi perdu ,, aux cartes déchirées ; les vassaux l'avaient abandonné, sa couronne en avait roulée sur les sols : et jamais n'avait-il essayé de la rattraper. de ces titres il n'en méritait aucune louange. déchu ! mort ,, comme vie qu'on lui avait enlevé si rapidement. à ne plus avoir de terre ,, aucun royaume ; tout avait brûlé, sous les décombres et les corps. prophéties réalisées , quand il en avait jeté sortilège ,, à avoir maudit tout le monde, comme miracle insignifiant. quand lui en avait sorcier errant à la recherche des étoiles inatteignables. à avoir fini par trouver : délicatesse dans les prairies merveilleuses. car il était là , Mini ,toujours avec lui, à recueillir chacune de ses blessures, faire comme si tout irait mieux un jour. et peut-être était-ce le cas, au final. quand lui avait ce sentiment qu'il ne redeviendrait jamais réellement lui-même.

perdu ,,
à retenir :
toutes ces peines.

à sentir ses parfums, à ne plus ouvrir les yeux. peut-être finirait-il par mourir contre lui, lui aussi. quand les doigts ne savaient plus où se poser : il avait si chaud, Ailin, il avait si mal ((à ces têtes ,, à son cœur.)) poison éternel qu'on lui avait injecté, quand chacun de ses mots semblaient savoir en panser ses blessures une à une. c'est qu'il aimerait le croire , faire en sorte que tout ne devienne réel dans ces vies qu'il ne voulait plus. "I am...weak. really. and you don't have to be sorry...it's not your fault.", seulement la sienne. ô que les larmes pointaient sans ne jamais venir ! car il n'en avait plus assez pour les exprimer. sanglots silencieux presque plus douloureux encore ,, et il ne pouvait plus rien faire pour le sauver. à se laisser faire : berce les corps , tendresse absolue. c'est qu'il tomberait presque pour en croire à un rêve, à se blottir contre lui comme avant, à s'accrocher en se demandant qui en serait le suivant. et peut-être voudrait-il tout oublier. jamais. frotter son visage contre ses clavicules, resserrer de ses bras son corps pour en oublier les voix dans ses oreilles.
car il l'entendait encore :
de ses rires ,,
de ses joies.
tout était mort. "yeah...you're right... that's not what he would have wanted nor you. but...", à murmurer sans puissance ,, à presque le supplier, de le faire taire. "but you know...he was...everything to me.if he isn't here anymore...I can't..." souffrent les voix ,, invoquent les supplices. "I just have you and Sia...please, don't go away..." , quand son visage pris entre ses mains, il ne pouvait que le fixer tout doucement. ô de ces promesses, il voudrait en garder chacune des syllabes pour ne jamais les oublier. faire comme si elles en seraient ,, ses plus beaux souvenirs, quand dans ces regards il viendrait se perdre encore plus qu'il ne l'était déjà, de ses yeux bien trop lourds. d'un baiser, il en reposa sa tête contre son épaule, soupire éteint ,, contre celui qui en rassurait tant les corps. "I'm...not really hungry...I might be sick...but don't worry...I ate...like...two days ago...", à ne plus se souvenir, quand tout lui faisait défaut. "and I can sleep on the couch...that's your bed after all...but yeah...I'm sleepy. and I ... just don't wanna think..." visage à se relever finalement, quand d'un bien trop léger sourire il tenta d'en sembler plus vivant encore. "can I just...say with you tonight ?", et tout valserait ,, quand il se réveillera : à s'excuser auprès de tous. "I don't know if...I'll be able to sleep...if you're not here."
se redresser ,,
vivre encore un peu :
le temps qu'il le pouvait.

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Le roi soleil vient s'éteindre.
Souffle une dernière fois sur ces corps, laissant place à la nuit, reine de toutes les âmes errantes. Enveloppée dans sa soie sombre, illuminées des étoiles brodées contre elle, la voilà, la douce, la belle la puissante. Elle accompagne les voyageurs jusqu'à l'aube des portes du paradis, quand la faucheuse se fait grande, effrayante, elle emporte tout d'un simple baiser. Mais tout va bien ;
C'est promis.
Tout ira bien.
Et un jour, le soleil rayonnera de nouveau, les fleurs fleuriront une nouvelle fois entre les os, de ces carcasses laissées à l'abandonner. Quand l'horreur elle aussi, prend fin. Le chaos souffle, entre leurs muscles, dans leurs mèches sombres ou colorées, vient balayer la poussière, frappant leurs visages épuisés de pleurer les portes. Et il n'a plus la force de se relever, Ailin. Mini le soulève, lentement, à la force de ses propres peines, vient gravir les pierres de ces montagnes rédemptrices.
Sans jamais faiblir.
But Ailin, It’s not y-your fault either... Doigts à se perdre contre les mèches sombres, à s'y emmêler, et si tu pouvais entendre les battements de mon coeur, pourrais-tu t'y reposer comme mélodie salvatrice ? Pourrais-tu me faire confiance ? Il est minuscule, dans ses bras, entre ces muscles qui viennent toujours plus resserrer son corps. Il est petit, fin, frêle, mais il le soulève, encore, porte ses douleurs, viendra les sublimer, quand les mots sont des secondes de trop, quelques grains dans le grand sablier. Ailin. Il murmure avec tendresses, plonge son regard dans le sien, vient en captiver son attention, dépose quelques baisers contre son front, sur le haut de son crâne. Tout va bien.
Non.
He's he-here. He will always b-be. He’s with you, even n-now. Ses doigts se déposent sur sa poitrine, viennent effleurer le tissu, et il sent son coeur battre, faiblement, il ne bat plus de la même rage qu'avant, plus comme si toute sa vie en dépendait, comme lorsqu'on s'apprête à vivre de grandes aventures. il est calme. Il est brisé. Je ferais tout pour en recoller les morceaux. I’m not le-leaving. I never will. Et lentement, il efface toutes ces mauvaises pensées, ces désirs de ne plus être. Il vivra, au moins pour lui. You have to-to eat, but I won’t force you... When y-you feel like it, tell me and I’ll d-doo something. Sa main replonge dans ses chevelure, caressant sa nuque, l'autre vient en chérir son dos, il s'accroche à ce faible espoir, ce faible sourire, qu'il vient lui rendre, collant son front au sien, comme pour lui prouver qu'il n'ira nul part, jamais. Voix qui continue à lui répondre, il murmure toujours, cache ces secrets des yeux des dieux. Il n'y aura qu'eux, ce soir et tous les autres jours. On ne pourra pas lui enlever, plus jamais. I’m not go-gonna leave you. you’re gonna stay with me, we’re gonna s-sleep together, and I’m go-gonna be there to re-reassure you and... Look after you. Ses doigts glissent jusqu'aux siens, venant s'emparer de sa main alors qu'il se lève délicatement, vient l'aider à se lever également. Soutenir tout son poids s'il le haut. Come. Un oeil toujours posé sur lui alors qu'ils quittent le canapé pour en dévoiler lit et artifices dans l'ombre, dans sa chambre, quelques bougies qu'il vient allumer grâce à un sort. Ne pas en agresser les blessés de la luminosité. Lie d-down. Le laissant s'installer avant de se glisser dans ses draps, reposant sa main contre la sienne, le recouvrant assez pour que le froid de l'envahisse pas, pour pas que l'hiver le fasse poupée cette nuit. I'm here.
Promis.

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et il rêvait ,, de ces jardins aux couleurs sublimes , là où les orchidées fleuriraient, où le temps ne s'écoulerait plus : pour simplement en contempler les merveilles. s'accroupir, caresser leurs pétales, quand de chacune de leurs couleurs il pourrait en apercevoir nouvelle vie. et peut-être se réincarnerait-il, dans ces jardins. car Ailin l'attendrait ,, à lui aussi vouloir un jour devenir si beau que tous voudraient le cueillir. mais il ne partirait pas, Ailin, à toujours rester là, auprès de ceux qu'il tenait ,, car même si les souffles en seraient compliqués , il n'en était que pure merveille : à vouloir aimer comme on l'avait aimé lui. tout offrir, de chacune de ses roses, de toutes ses épines, pour en finir fané à son tour.
de ces sourires ,,
il viendrait de nouveau vivre,
dans ses bras.
tenter d'en trouver nouveau but quand il n'était plus rien ,, anéanti, à se laisser porter ((juste cette fois)). car tout redeviendrait normal, demain. plus personne ne viendrait en parler, quand lui en sera hanté jusqu'à ce que ne s'éteignent les sourires, jusqu'à ce que disparaissent petit à petit les douleurs. et pourrait-il survivre seul ? à devoir à présent tenter de se tenir droit juste pour lui-même, et pour personne d'autre. garder les masques : pour en rester toujours aussi fort. et Mini, pensais-tu qu'il y parvenait ? à en rester lui-même après tout. "I should have done better. It is.", à jamais pardonner les erreurs ,, attention baissées : quand il en aurait voulu rester roi des mondes ; à tout voir, tout savoir, omniscience sur tous les oints.

de ses tendresses ,,
à le croire :
comme prophétie.

miracle dans ses regards , à le voir : quand il en essayait de lui montrer que tout ne faisait que commencer. hocher simplement la tête, car tout était si sombre, pour le moment. et qui sait , peut-être que les bourgeons reviendraient naître au bout de ses lippes.  "hmm...if you say so, Mini...maybe.", à en observer un instant sa main contre les battants en lambeaux, se faire si silencieux lui qui en était d'ordinaire si bruyant. comme pour en contrer tous les contes déjà existants. "I hope so...", faiblesse d'esprit, à ne pas vouloir le voir partir quand il en était là seul pilier qui venait lui en rappeler que tout était réel. "Thank you...it's just that I don't want to waste anything...so..." car tout s'en retournait , de ces faims absentes, de ces visions qui en voyaient tout en gris. et quand est-ce que tout reviendrait à la normale ? à presque sourire de ces fébrilités, quand les douceurs s'en offraient à lui. "don't...force yourself to look after me, okay ? if...that's too much you can just leave me...anytime...", à vouloir s'afficher si fort quand il n'en était qu'idiot, Ailin.
à n'être rien
poussière d'étoile
à s'être éteinte.
main saisie, à se lever finalement, il s'étonna légèrement, à ne pouvoir qu'en retracer fin sourire quand les ordres s'en faisaient si sûrs d'eux. se faufiler dans les lieux magiques ,, aux senteurs chaleureuses. "Come, Lie down...I see that you're getting quite used to me...and how to talk to me...", c'est qu'il viendrait presque en rire, à le trouver bien trop doux sans doute, suivre chacune de ses demandes, pour s'allonger, se fondre dans les draps : disparaître un peu plus. venir en serrer tout doucement sa main, caler sa joue contre elle pour ne plus bouger. soupir léger, à se perdre dans les conforts, essayer d'en détendre les visages bien trop crispés. "I'm glad...to have you." , comme d'une de ces peurs qui venait lui en faire dire tout ce qu'il ressentait. car demain : peut-être ne serait-il plus là, lui aussi. "I'm sorry...to be a weight...for you..."à venir en caler sa tête dans son cou, ne pas trop s'imposer.
jusqu'à ce que les yeux ,,
n'en viennent sombrer :
encore et encore.

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A en endurer les pires souffrances, quand les démons s'infiltrent dans les coeurs comme dans ces crânes qui sont las de souffrir de ces pertes à rendre les esprits fous.
Tout perd sens, à chaque instant, plus rien ne rayonne et les mélodies ne sont plus sublimes dans les cieux, les anges ne valsent plus, car ô voilà la belle et divine faucheuse, celle qui emporte tout sur son passage, laisse les âmes errantes naviguer vers d'autres terres ; loin d'eux.
Et les piliers de marbre s'écroulent, l'or vient fondre loin des phalanges, les bijoux roulent jusque dans ces lacs sombrent où il n'y a plus que la mort pour en accueillir les inconscients à leur poursuite. Tout change, la brise n'apporte que des mauvaises nouvelles, il n'y a plus rien de bon, les souffles se coupent dans le fond des gorges.
Il y a tout à sauver ;
Mais pas assez de force pour.
Et contre son visage, il voudrait voir toutes les beautés du monde renaître ! Contre sa chair, il aimerait voir les fleurs de nouveau s'épanouir, effacer ces larmes salées qu'il ne peut que s'imaginer. Il a peur de le perdre, peur de ne jamais le revoir, que la faucheuse l'emporte ! Lui aussi, loin de son coeur, de ses bras, de son âme quand ils ont toujours été ensemble. Il ne veut pas qu'il abandonne, ne veut pas avoir à se séparer de lui, quand le battant finirait par se briser en trop de morceaux. Alors il l'accueillir, sous ses ailes maladroitement recousues. Il l'accueille dans ses bras, laissant les baisers voguer contre ses joues et le haut de son crâne, resserrant ses bras à chaque mot, chaque parole. Comme divine protection, à ne jamais le laisser s'envoler loin de lui. I will not leave you. I have already t-told you and I will co-continue. Nothing is to-too heavy for me, if it is yo-you. A en murmurer comme réponse à tous les maux ;
Il sera toujours là.
Pour panser ses plaies, soigner ses doutes.
Il essuiera le sang le sang séché au coin de ses yeux et de ses lèvres. Il viendra nettoyé toute la crasse qui veut s'emparer de lui, ne jamais plus laisser les nécroses le dominer. Pas même ici, temple où il n'y a que la douceur et les tendresses, corps qui se glissent dans les draps pour ne faire qu'un quand l'accueille au creux de ses bras, le laissant prendre place au plus près de lui, entourant sa tête de ses bras fins. Shh. It's o-ok. You’re not a burden... You’re a mi-miracle in my life. Le nez se plisse au contact de ses cheveux, les yeux se referment, et il laisse quelques instants le silence les emporter, les envelopper dans cette bulle où l'univers n'existe plus. Seulement eux, à ne faire qu'un. Ailin... Pl-please... Don't die. Qu'il vient supplier ! En cacher les larmes discrètes qui coulent le long de ses cheveux, de ses doigts qui caressent ses cheveux, continuent à le bercer avec toute la patience du monde. Do you remember the flower fi-fields...? And the ri-river?... Une main restent contre son visage, son pouce en caresse sa pommettre, la frontière de ses yeux, des larmes invisibles à sécher, des regrets qu'on laisse sur les épidermes. There w-was also the tree house... It’s s-still there. We should go-go back. There are always the books you left at my house... O-our wooden swords, and our marbles. D-do you remember?... Try to re-remember all that in your head... you want me to sing?
A en laisser quelques fleurs fleurir dans son esprit, laisser les angoisses s'échapper loin d'eux, quand il ne veut que l'apaiser, prendre un peu de son poids ;
Ne pas le perdre.

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courir : sans ne jamais s'arrêter. faire des ronds, à s'acharner comme pour en rattraper les figures. ombre à disparaître si vite quand aveuglé par le soleil ,, il s'arrêterait en chemin. car au final, il n'en atteindrait jamais plus les archanges, Ailin. à vouloir lui murmurer bonne nuit, d'aussi loin qu'il était, quand les voix ne l'atteindrait plus jamais. et peut-être que les échos en seraient si futiles ,, là, dans ces pièces où les vies en semblaient renaître.
à vouloir s'habituer ,,
à ces étreintes,
si délicates.
tout en était presque comme avant, à y regarder de plus près. quand les sourires en ornaient encore les visages, que les rires s'en prenaient à eux, de ces champs à ces cabanes, de ces cieux à observer main dans la main. quand d'une simple figure il parvenait à en calmer ses pires torpeurs. à croire chacun de ses mot comme s'ils en étaient mythes et légendes qui un jour s'en réaliseraient. il plongerait dedans, viendrait y sombrer pour vivre d'illusions magnifiques. se blottir comme pour disparaître contre lui, cacher ces visages : qui n'en ressemblaient plus à rien. vermillon qui avait coulé, qui s'en était transformé en malédiction, mais avec lui, même le sang noir dans ses veines arrivait à fleurir tout doucement. peu à peu : jour après jour. de ces pétales blancs si purs, il venait l'entourer d'un peu de ses lumières, à ne plus les fuir tant elles en étaient douces. Mini, à être un peu un ange sans doute, quand il en connaissait toutes ses faiblesses. "I know you won't ... Mini...you're too kind with me...", à toujours l'avoir été, même quand en faisait si mal pour lui aussi. quand à se glisser sur les lits ,, il s'en faufilerait contre lui : pour ne jamais plus le voir partir.

confondre les visages ,
les passés :
les futurs.

peur que tout ne recommence sans en avoir certitude de ne réussir quoi que ce soit. se fondre dans ses bras, quand les siens n'en feraient qu'enlacer le plus fin de tous ,, beauté absolue, qu'il salirait de ses étreintes. "don't say such...cheesy things...", soufflé là comme éternel souvenir de ces innocences proclamées. calme à venir s'éprendre de lui, murmurer merveilles dans les silences quand de ses yeux fermés, il ne voyait plus rien. noir délicat à en parfumer les corps de leurs existences, comme pour faire briller de nouveau les âmes en péril. "hmm ?", presque interpelé, quand les regards s'en ouvrir tout doucement. "I won't. I promise you...I'll get better one day...", le resserrer tout doucement, lui promettre les cieux s'il le fallait : quand il n'en était pas assez courageux. quand il voulait vivre sans le savoir pour en regarder encore et encore leurs sourires à eux. sentir ses doigts contre son visage, comme s'il ne s'en était jamais arrêté de pleurer depuis ce jour.
à se rappeler de tout ,,
y voir là les paysages :
les visages.
"hmm. I remember...everything...", murmuré là comme enfant à tout se remémorer. tête à se hocher fragilement, quand il en sentait déjà les corps s'effondrer. "We...I should...come next time...it would be fun, to go back there...and have fun together, no ...? and if you want to...your voice is always so pretty anyway...", à caler son oreiller contre son torse, venir écouter les simples pulsations vivantes qui s'en dégageaient, quand lui en sombrait déjà bien trop aisément rien qu'en étant contre lui. "but you know...just having you here like before...relax me...so...Sorry if...I can't hear your song fully...I wish I could...", accrocher ses doigts à lui, quand de fatigue il viendrait sûrement à s'éteindre tout doucement pour en attendre les soleils plus radieux. car ici, contre lui, à vouloir en entendre sa voix : il se savait en sécurité, loin d'un monde tiraillé par ses tristesses et cris.

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Promis,
Promis,
Promis.

Répété en boucle dans son esprit, comme une vieille chanson, comme des mots précieux qu'on ne veut pas oublier, que le temps ne doit pas effacer ! De peur de tout perdre de nouveau, de le voir s'échapper encore une fois, de le voir se retourner, ne plus poser les yeux sur lui, les vies sont éphémères, et lui aussi, finira par s'en aller.
Pas aujourd'hui.
Parce que c'est lui qui s'accroche, Mini.
C'est lui qui retient sa main, l'empêche de disparaître quand la faucheuse vient leur sourire, tend les bras pour qu'ils viennent se noyer dans son océan faussement apaisant, il n'y a que des douleurs et des regrets là-bas. Là où les âmes voguent.
Faux paradis qui n'existe pas.
Et comment on s'en sort ?
On survit.

Et au bord du gouffre, ses doigts glissent contre le tissu, la pluie vient s'abattre comme tempête sur leur corps. Et il pourrait hurler, encore et encore, Mini. Le supplier de ne pas le lâcher, lui promettre qu'il portera ses poids ! Jusqu'à la fin, jusqu'à ce qu'il puisse de nouveau sourire sans peur, sans crainte, sans avoir les épaules trop lourdes. Et s'il pouvait, il absorberait chacune de ses peines, viendrait pleurer à sa place, crier pour lui, au bord des précipices. Pour l'apaiser, seulement un peu, quelques instants, quelques secondes de répit pour souffler.
But you're too young for this.

Il n'y a que la nuit pour les envelopper, loin de la mort et de ses démons. Elle vient resserrer ses bras autour des corps qui s'enlacent, pour se protéger de tous les maux du monde, pour plus que les peines soient impératrices dans son coeur ! Mini le protège, comme il aurait dû le faire autrefois, tant de fois. Comme il devra toujours le faire, quand il est probablement le plus fragile d'eux deux, il n'a pas de corps musclé pour recevoir les coups, il n'a pas le mental pour accepter les paroles et les deuils du monde. Il n'est pas aussi grand qu'on pourrait se l'imaginer, mais ses bras sont assez fins et grands pour le serrer au plus proche de lui, le laisser là, écoutant son coeur comme unique harmonie, unique musique. Est-ce que c'est agréable à entendre ? Et il lui déclare ces quelques promesses inaudibles, dans le fond de sa gorge, de ces quelques baisers dans ses cheveux, comme ces caresses contre sa peau, son visage, ses bras. then we'll g-goo. F-for now, j-just rest... Et il n'y a rien d'autre à dire, à ajouter, parce qu'il ne pourra jamais combler le vide d'une vie, il ne pourra jamais panser ses plaies de ses simples mots, à répéter ses promesses et ces peurs qu'il veut garder pour lui, dans un coin de son esprit. Petite voix délicate, trop souvent cachée, trop souvent cassée, s'élève avec tendresse dans le silence de la pièce. Vient en murmurer les chants, quand les bégaiements se taisent, à s'être entraîné encore et encore, pour ne plus rien gâcher, laisser les mélodies s'envoler quand il l'observe s'endormir, Morphée qui l'accueille, il ne le confiera à personne d'autre qu'elle ce soir, et tous les autres.
L'air a changé, plus lourd ;
Parce que les anges pleurent aussi ce soir.

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