No Love Again ((ft. Mashiro))

no love again


maux du monde ,,
contre les épaules :
à vivre si loin de tout.
que les mots s'en voulaient durs, sous les effluves de sang déjà versé. c'est qu'il en avait mal au coeur ; de rester loin de ces airs de nuits, quand les regards s'en étaient posés sur les visages les plus gracieux. quand de quelques paroles, il ne pouvait plus venir faire machine arrière. que tout semblait ((effrayant)), quand les jours s'en montraient paresseux, à ne plus se lever, pour laisser les noirs régner sur les cités. c'est que des moteurs s'élevant comme silence ,, il en ferait vibrer les sols de ses véhicules, pour s'évader un instant sans ne jamais fuir.
sans ne jamais disparaître.
Ailin, de ses haines,,
à en chercher les éclats.
celle qui viendrait en apaiser les craintes, de ses paroles si franches : à pouvoir en libérer les chaos à parler si honnêtement. quand il pourrait en avouer avoir liés ses doigts à princesse des étoiles ; quand eux n'en étaient que témoin de catastrophes entre leurs doigts. alors à toujours accélérer plus, pour venir en chercher celle prévenue à l'avance, il s'arrêta dans un coin de rue. écart des regards, pour en rester toujours plus en tranquillité. pied à terre, quand les mains en seraient toujours couvertes de ces tissus de cuir , pour se mentir à lui même. quand pourtant visage aperçu, il en leva la main bien trop fièrement, de ses sourires à toujours charmer le monde, à n'être qu'insolent parmi les dieux.

"par là gamine.", quand les mots n'en étaient que désinvolture, à ne pas vouloir s'en montrer méchant : juste à en embêter les âmes si fortes. "je te dépose quelque part peut-être ?", quand il en avait pourtant prévu là d'en promener les esprits. loin des animations des villes : juste eux deux. c'est qu'elle n'en connaissait pas encore toutes les facettes ,, car ce soir serait spécial, à celui qui n'en dévoilerait que vérité. de ces flirts à venir épouser les ruelles, à lui n'avoir qu'à refuser avances pour en amuser les soirées. c'est que tout était bien trop compliqué. à finir par s'avancer sur son siège pour lui en laisser place, lui en tendre un casque : pour camoufler les visages. "c'est pour pas que t'aveugles les autres conducteurs.", niaiserie qui viendrait le faire grimacer silencieusement, quand les rires ne purent s'empêcher de se libérer. "je t'ai pas trop manqué j'espère au moins. ah et j'ai des chocolats sous le siège. je te les filerai tout à l'heure." , jusqu'aux prochains arrêts ! pour admirer les étoiles factices.

no love again


elle l'aperçoit, celui qui se découpe trop fièrement de la noirceur. de sa suffisance invincible, à lever la main d'un geste qui ferait chavirer les plus fragiles des cœurs. voyou à la risette moqueuse au coin des lèvres, de ces mots qui se veulent piques, à chercher les réactions chez ses pauvres victimes. ils se sont bien trouvés, au tournant des constellations et des astres.

le prince charmant n'a rien de charmant.
il ne vient pas sur un cheval blanc, mais à dos d'une moto noir ténèbres.
il n'apporte pas de fleurs, n'offre que des moqueries épineuses.
elle n'est pas sa princesse. plus près du rien, que du tout.
mais quand la nuit est sombre et que les paupières refusent de laisser le rideau tomber, ils deviennent quelque chose -- mais quoi? personne ne le sait, surtout pas eux.
gamins sans étiquettes, à vivre jusqu'à ce que demain revienne.

c'est toi qui a quémandé ma présence, à toi de me dire où on va. répond avec la même aisance ; deux peuvent jouer à ce jeu, et elle n'a jamais aimé perdre la poupée. comme si ma beauté pouvait être éclipsée. la langue est tirée vers le malin, ne laisse pas les mots, tel un venin, s'infiltrer sous l'épiderme. le casque est enfoncé sur la tête et la princesse s'installe en scelle ; silhouette épousant la sienne, courbes contre courbes. des chocolats, et puis quoi d'autres? du vin? simuler l'amour là où il n'y en a pas. je sais pas où on va, mais let's gooo. l'enthousiasme enfantin, à presqu'hurler pour rien ; et ses bras serpentillent, entourent la taille pour qu'ils puissent fendre l'obscurité à deux.

no love again


de jeux en arabesques !
quand les figures aperçues,
s'en étaient dirigées vers lui.
quand il ne l'emmènerait en rien, vers les miracles du monde, à juste venir en prendre les airs avec celle qu'il viendrait emmener derrière lui. mais il n'en était en rien galant, il n'était que figure arrogante ! à essayer d'en défier toujours plus les silhouettes imprévisibles. car au final, les deux ne seraient que fantômes des nuits, à n'être rien qu'illusions pour les autres. poudre aux yeux, pour ceux qui voulaient croire à leurs mensonges d'enfants maudits.

à n'être :
que statues de marbre ,,
dans les les miroirs.

"très bien mademoiselle. mais ne vient pas te plaindre alors.", quand tous les deux s'en feraient malin plaisir à jouer de leurs mots. "bien sûr que oui. si on voit plus ta tête, ça va tout de suite mieux.", à la chercher toujours plus, comme plaisir si léger, quand il ne faisait que s'amuser de ces éclats si fantasques. que sur ses habitudes, il la laissa s'installer contre lui, à rabattre sa visière, quand de ses bras autour de lui, il en sourit d'avance. "tu verras bien." moteur vibrant en hâte, à l'emmener loin : si loin des animations. là où personne ne les trouverait, là où les têtes à têtes en seraient totaux. quand des roues sur les bitumes, venaient glisser les véhicules sur les virages. vite ,, rapide, à filer : comme si rien ne pouvait les arrêter.

quand belvédère atteint, à l'abris des foules : ils pourraient en observer étoiles sous les figures si sveltes. et alors il en arrêta les roues, posa le pieds à terre, quand de quelques lanternes s'en illuminaient les chemins sous le bruit des feuilles au vent. à faire sourire les figures, quand pour une fois rien n'était artifice. "tant pis si ça te plait pas, j'avais besoin de grand air.", de ses épaules haussées, quand il se redressa de son véhicule. "une objection ?", quand lui pourrait finalement en observer là les cieux, dans des compagnies plus que délicates.

no love again


et les mots s'élèvent comme des armes,
caressent l'épiderme de leur force émoussée.
ils sont vides de sens comme de méchanceté,
ne sont là que pour combler les trous d'une presque connaissance,
parce qu'ils existent à la limite de l'inconnu ;
à trop se connaître, et à se méconnaître à la fois.
qui es-tu bel inconnu?
mais la réponse demeure dissimulée,
et on ne cherche pas à la découvrir.
qu'importe, tant que tu m'emmènes ailleurs.

elles s'échangent avec la légèreté des plumes les injures, s'heurtent à un mur de silence quand les mots se veulent si insipides qu'on ne daigne même pas les reconnaître. elle te pardonne de n'être qu'humain ; maudit de cette obstination à refuser la vérité pour se croire vainqueur un bref instant. bonté infinie quand elle se fait silence, s'accroche à la silhouette reconnue du bout des doigts.

les âmes sauvages s'arrachent à la cité, abandonnent derrière les lieux familiers. les paysages s'enchainent sous les yeux curieux quand les bourrasques noctures effleurent les corps ; à fuir la vie pour un instant éphémère de répit. ça roule, ça défile, ça s'échappe. et puis plus rien, ça s'arrête. loin des regards. qu'eux et les astres. c'est naze, exactement ce à quoi je m'attendais de ta part. intenable dans cette guerre qu'ils se mènent depuis les premiers jours, les premières heures, les premiers souffles. de ce jeu dangereux sans règles, où n'importe que la victoire. t'as à boire avec les chocolats ? casque retiré ; laisse les mèches ébènes retomber en cascade contre les épaules et le dos. capricieuse poupée, à toujours demander plus, insatisfaite même s'il lui offrait le monde.

no love again



c'est que les horizons ,,
n'arriveraient pas à en retracer :
leurs figures.
à n'être que pales illusions, de ce qu'ils voulaient en offrir aux autres. jamais réellement eux, jamais vraiment quelqu'un d'autre. quand de mots ils en brisaient les règles, quand de venins ils s'en sentaient faiblir peu à peu. mais Ailin n'en serait jamais héros des nuits, à n'être que de ceux qui viendraient pourfendre les règles. les oublier : pour n'en faire que comme il le souhaitait. quand arrêtés , ils pourraient s'en transformer en monstres , à pourtant demander aux étoiles, s'il y avait d'autres échappatoires.

loin de tout,
loin des réalités.

car personne ne se douterait, que l'intérieur en était déjà bousillé. quand de rires, il finirait presque par la trouver bien trop exigeante, quand lui en aimait là les simplicités des lieux. "je t'ai prévenu. t'as plus à te plaindre et si t'es pas contente c'est la même chose.", que les sourires en charmeraient les nuits, à venir tout doucement la regarder, quand l'envie de l'embêter ne se ferait que plus grande. "peut-être. pour ça faut que tu te bouges pour que je regarde.", quand lui ne se gênerait pas : pour en soulever celle aux senteurs d'été de ces sièges bien trop précieusement, la poser derrière lui d'une délicatesse à tromper les habitudes ,, pour finalement en ouvrir les cachette si mystérieuses. mains venant fouiller le petit espace, il ne pu que lui en tendre les boîtes de chocolats, quand fines bouteilles venaient à s'en dessiner devant eux. "ça ira ça ? j'ai que de l'umeshu que j'ai pris en prévision. parce que je finis par te connaître. ah j'ai une canette de bière aussi qui traîne.", qu'il en trouverait tant de choses, dans les espaces si fins.

car les nuits en seraient longues, à venir lui présenter la simple bouteille, pour celle qui en semblait si avide. "et évite de tout boire c'est la seule que j'ai.", sourire perfides, quand de quelques pas, il finit par s'approcher. "tu veux t'installer où ?", quand autour d'eux : il n'y en aurait pas un bruit pour en perturber les dégustations sacrées.

no love again


étoile en apesanteur ;
devenue fée délicate entre ses doigts.
elle s'accroche à la silhouette un instant, décime l'espace entre les corps. cherche la chaleur pour ne trouver qu'une froide politesse. et les pieds retrouvent le sol, un peu trop rapidement pour les âmes qui partageaient autrefois les danses voluptueuses. mais il sait comment l'apprivoiser, effacer les questionnements silencieux pour faire fleurir les sourires. au creux des bras se retrouvent les boites de sucreries. en élève un du bout des doigts, l'observe de ses prunelles brillantes, satisfaite de l'offrande.

c'est qu'elle se sentirait presque spéciale,
à le voir creuser dans les tréfonds de sa bécane.

ça suffira. arrache la bouteille pour l'ajouter aux trésors s'empillant entre les bras. poupée choyée, à n'avoir jamais manquer de rien depuis son arrivée sur l'île, reste au fond des entrailles les automatismes d'antan ; à accumuler jalousement les précieux. i make no promise. pourrait bien boire jusqu'à la dernière goutte, ne laisser qu'une faim inachevée derrière ; forcer le voyou à laper les arômes contre les risettes moqueuses.

les prunelles glissent sur l'immensité vide, décident d'un endroit au hasard. l'espace importe peu quand tout semble leur appartenir. les pas le quittent, n'attendent pas car elle sait qu'il suivra tôt ou tard, entrainé dans son orbite comme elle l'était dans le sien. brise hivernale s'heurte à l'épiderme, rougit le teint... mais elle n'est rien face aux pouvoirs divins. baguette au bout des doigts, tourne une fois, deux fois ; abracadabra à la pointe du bois fait apparaître un dome où la température s'implore printanière. that's better right? abandonne le froid hivernal pour retrouver le gazon sec. princesse s'installant à même le sol pour y déposer les victuailles.

no love again



et ce soir,
ils en seraient :
reines et rois.
à hurler au monde leurs colères, à rire face à ceux qui ne faisaient que les ignorer. à pourtant s'en brûler si souvent les ailes, ceux aux couronnes déjà tombées. à s'en faire si discret, Ailin, quand de mains posées sur les corps, il en restait des plus décents. jouer dans les furtivités, sans ne jamais trop en faire, comme enfant à en connaître ses droits : à s'arrêter là où il le fallait. de ses yeux à scintiller, sous les saveurs antiques ! car ils en étaient ors, entre ses doigts. c'est que petit à petit, de sucreries en liqueurs, il viendrait y trouver trésors, tous les plus insolites les uns que les autres. "alors c'est toujours naze ?", à la questionner du regards, venir verrouiller les cachettes, pour en empêcher les démons de sortir. cacher les rires, quand elle en semblait comme enfant comblée.
de ces présents ,,
faits au déesse :
d'un monde perdu.
à en secouer la tête, en espérer en avoir quelques gouttes, qui en tomberaient du goulot. "on verra ça.", quand il en empêcherait la divine, d'en voler toutes les gourmandises ! quitte à les lui voler du bout des lèvres. à la suivre là où néant abritait les envies, s'étirer : avant de n'en voir baguette tourner dans les airs, sourire à orner les visages comme plus beau des joyaux. que les doigts en applaudirent, pour la faire se sentir fière. "true. on sera au moins au chaud. t'es intelligente quand tu veux.", abîmer les épaules, pour ne faire que réchauffer les airs de leurs fougues. quand tout doucement, il en rejoignit les côtés, comme prairie où les fleurs en viendraient bientôt fleurir.

mains gantées à venir tout doucement en retirer les bouchons de la bouteille, il la lui tendit de nouveau, comme cadeau miraculée. "tiens, je te laisse boire la première gorgée.", quand lui viendrait en voler un chocolat, à celle dont il en avait fait présent. "je pari que tu fais pas ça souvent, je me trompe ?" , que lui en aimait pourtant les ambiances désinvoltes, à venir jouer de sa baguette, pour en faire apparaître lucioles éphémères. "alors dis moi Princesse. t'es du genre à aimer les trucs hyper calmes comme ce soir ? moi qui pensait que ça allait t'emmerder, j'ai raté mon coup.", que les visages s'en tourneraient vers elle : à pourtant se laisser tomber dans les herbes, pour en regarder les cieux.
à presque être rassuré :
que tout ne soit pas
que fiasco.

no love again


alors c'est toujours naze ?
il y a de ces questions qui ne méritent pas de réponses,
que des regards entendus,
une étincelle de malice au creux des lèvres,
et un sourire qui veut tout dire.
éternelle déesse insatisfaite,
à l'appétit trop vorace pour être rassasié.

l'espace est transformé ; magie au bout des doigts qui permet de changer la réalité, de la modeler aux désirs. température plus douce que les mots qui transpercent l'air. oh, de violence elle se serait parée si les corps étaient plus près, s'il n'avait pas choisit son moment d'éloignement pour se faire vipère. ce ne sera que partie remise, parce qu'elle n'oublie jamais la poupée, repousse simplement sa vengence à plus tard. et en elle en sera terrible.

mais pour le moment, c'est la liqueur qui appaise, sert d'offrande à la poupée capricieuse. glisse les lèvres purpurines contre le goulot pour que le liquide sucré y coule, laisse une chaude acidité sur la langue. le souffle comblé quitte les lèvres, s'élèverait en fumée blanche au-delà de l'horizon de leur bulle printanière. et elle se réjouit un instant, silencieusement de cette chaleur qui brûle le long de l'oesophage ; réchauffe l'âme de l'intérieur quand les sentiments n'y arrivent pas.

yeah réponse éphémère, à ne pas débattre des mots authentiques. peu adeptes des soirées douceurs, de ces longs silences s'étirant sans fin alors que la vérité refuse d'être partagée. le pied qui vient heurter la cuisse, coup de violence sans réelle force. ta présence suffit à m'emmerder. et on pourrait presqu'y déceler une preuve d'affection entre les lèvres, au-delà des mots venins. elle s'abreuve une nouvelle fois à l'umeshu, garde la bouteille jalousement contre sa silhouette, loin des doigts voleurs de l'aîné. tu fais ça souvent ?

tenter de charmer les âmes ;
sous l'oeil indifférents des constellations.

no love again



beauté crépusculaire,
et lui jouerait de ces miracles innés.
ô poésie absente des mots, quand il en laissait les questions en suspend pour celle aux enfantillages souriant. car jamais n'en comblerait-il les appétits de la douce, à en offrir simples présents remarquables. à ne pourtant jamais en dépendre d'autres tableaux que ce qu'il ne venait lui présenter. à jouer des paysages, pour en faire paraître là douceur futile : ce qu'ils ne seraient jamais, malgré les nuits tombées.
enfants jamais comblés,
à rejeter les affections :
pour s'en tromper de celles factices.
la laisser se délecter des poisons : sans ne jamais les lui retirer. car s'il en avait amené les friandises pour elle. pour presque se faire pardonner ,, quand les corps s'en montraient si prudes. rire de ses coups contre sa cuisse, quand il pourrait presque vouloir jouer un peu plus de ses réactions. "je suis ravi alors. je devrai traîner avec toi encore plus souvent si ça t'emmerde si facilement.", à tout doucement venir la regarder, porter ses regards sur son visage, comme pour en détailler ses traits. délicatement, à venir se rapprocher ; poser la tête sur ses cuisses quand il en prenait ses aises sans réellement se gêner, il ne voulait que s'en montrer que trop lourd : à toujours chercher à l'entendre râler. "quoi ? passer des heures à traîner pour regarder les étoiles ? ou emmener des gamines comme toi en promenade ?", sourire malice, contre les lippes, à ne faire que fermer les yeux, sentir les effluves des liqueurs, quand il en réfléchissait faussement.

tenter de paraître intelligent,
sans ne jamais l'être.

"et bien... oui et non. oui parce que j'aime bien juste les regarder en silence. et non parce que personne trouve ça intéressant.", à l'avouer, que bien peu en aimaient sans doute admirer ce qu'ils avaient là sous les yeux. "t'avais rien de mieux à faire ?", question sans doute trop directe, quand il se moquait des réalités. à juste l'interroger à son tour : comme pour s'en rapprocher un peu plus des soirées si fragiles.

no love again


cruelle ironie,
entrainer une gamine privée de la vue
dans une quête vaine pour les étoiles.
elle, qui ne peut voir leur brillance,
à devoir se fier aux récits des autres.

elle en jalouse leur liberté, celle qu'elle ne peut même pas effleurer du bout des doigts. l'insouciance de ceux qui sont entiers malgré les plaies et blessures à l'âme. mais sans doute n'était-ce pas voulu, ainé monstre pas si monstrueux que ça malgré ce qu'il, et elle avec, prétendait. offrandes qui jonchent les alentours, à portée de doigts si elle désirait goûter la douceur un instant. poison favoris se veut plus amer, à glisser contre le palais et teindre l'épiderme de son existence coulant dans les veines. et alors qu'il vient poser sa tête contre les cuisses, c'est le cul de la bouteille qu'elle vient appuyer contre son front. s'il lui faut le supporter, il peut bien la supporter à son tour. à prendre et à donner, sans retenue -- sans excuses ni explications.

ne voit pas les sourires fleurirent sur les lèvres,
satisfaction juvénile des moqueries,
à se tenter pince-sans-rire.
le silence est son seul ami,
le seul à répondre à ses tentatives médiocres,
avec le souffle mutin du printemps.

j'avais milles choses de mieux à faire. comme se morfondre, ressasser le passé et les regrets, fuir les souvenirs, et ce salon étouffant où les regards meurtriers semblent laisser une trace sur l'épiderme. mais si je me sacrifie pas, tu vas pleurer parce que tu seras tout seul. à son tour de se moquer, de venir chercher la guerre même lorsqu'il n'y a aucune raisons de le faire. t'as pas d'amis. conclusion simple, exposée comme un fait immuable -- et elle s'en fout que ce soit vrai ou pas. ce n'est qu'une énième flèche qu'elle pointe vers son coeur.

no love again



c'est que du noir ,,
il avait voulu lui décrire les beautés.
quand lui en serait regards :
de celles qui n'en verrait que leurs reflets en rêves.
à se douter ,, qu'il en était bien trop maladroit, quand pourtant il avait voulu lui en offrir les douceurs des courants d'air, odeur lointaine des villes quand de toutes les sensations : celle de la liberté en était des plus courantes encore. à faire comme si rien ne pourrait plus l'arrêter, lui qui s'en installer sur la plus délicate ; permissions inexistantes, à bien se moquer de là où elle pourrait le repousser. tactile (bien trop) ,, défier les limites du raisonnable.

à en accueillir ,,
liqueurs sur les fronts :
phénomènes à le faire rire.

relever les sourcils, venir soulever sa bouteille pour la regarder en instant, il se mit tout doucement à rire, à en secouer la tête. enfant bien trop amusé, sous les provocations miraculées. "dommage alors. tu devais pas avoir tant de choses à faire alors si tu préfères t'occuper de ceux qui te font pitié...", qu'il assumait en riant, croisant les bras pour en fermer un instant les yeux. "et y'en a beaucoup des gens sans ami dont tu t'occupes ?", renverser les questions, lui en demander bien trop, quand il tenta de venir boire une simple gorgée de ces alcools qu'il avait pu ramener. "et d'ailleurs t'es pas mon amie du coup ? c'est triste...peut-être j'aurai pas dû t'inviter du coup. j'y repenserai la prochaine fois.", jouer sur les mots, faire comme si rien ne le touchait.
quand il s'en sentait chanceux :
d'en avoir déjà compagnie ,,
lors des nuits bien trop longues.
"puis la prochaine fois mâche un peu tes mots...ça fait mal tu sais ?", fausse moue, à venir lui en tirer délicatement une joue. "même si malheureusement pour toi t'as tout faux. t'as presque failli m'avoir." ,, quand de quelques amis, il ne savait plus en différencier la réalité de l'imaginaire. à juste vouloir pouvoir se reposer un instant : de toutes ces comédies qu'il en offrait au monde en permanence. à essayer d'en distinguer les vrais sourires des faux à présent.