Like Water ♡ Milin (ua)

L'eau l'a étouffé, Mini. Le sel a bousillé sa chair, dévoré la plus pâle des peaux, poupée de porcelaine abandonnée dans les flots. Mini s'est noyé, un jour, tout a explosé, tout s'est noirci sans que la lumière ne revienne, sans que le soleil ne vienne de nouveau éclairer son univers, sa peau éternellement froide. Les vagues ont emporté son corps, un jour. Un jour il s'est réveillé, et tout était différent. Le coeur lourd, les ecchymoses sur l'épiderme ; épuisé de se battre contre lui-même, contre des illusions qui ne vivent que dans son esprit. Épuisée, de se battre contre ce qu'il ne pourra jamais vaincre, quand les bras d'un amant ou bien même d'un amoureux n'était plus suffisant pour en calmer les horreurs. Pour apaiser l'âme.
Mini avait besoin de disparaître.
Il a toujours eu ce besoin de partir, de tout arracher à ces terres qui l'on toujours connu. D'arracher ces souvenirs pour les brûler au fond d'un brasier, d'en laisser simplement les sentiments réchauffer ce qu'il restait de lui. Parce qu'Ailin ne suffisait plus non plus, impossible de le sauver. Impossible de recoller les morceaux de cette porcelaine éclatées sur le sol ; on en retrouve plus les morceaux tellement il y en a.


Et il avait répondu, murmuré quelque chose contre ses lèvres, en le serrant si fort. Il avait répondu Ailin, qu'il ne savait pas, alors qu'il sentait son coeur se briser à l'idée de le laisser partir. Mais il n'y avait que ça pour le sauver. Il n'y avait que ça pour qu'on lui rende un jour ; laisser la colombe s'envoler vers d'autres horizons. Et les mains se sont lâchées, séparées, sans jamais savoir si elles finiraient par se retrouver.
L'hiver s'est installé.
Froid, violent.
Glacial.
Et Mini n'était déjà plus là.


Les rues n'ont pas réellement changés en 10 ans, pourtant il n'en reconnaît plus les visages, quelques échoppes sont différentes, l'air aussi est différent. Minami sonne comme son passé, un peu vieille, comme la poussière d'un vieux livre que l'on vient redécouvrir au fond d'un grenier. L'ile est vivante, et il n'a jamais su le voir autrefois, rongé par ses propres démons ; ils sont toujours là ; plus doux qu'avant. Il se souvient de ces après-midi sous le soleil à admirer chaque vitrine, il revoit le visage de ses amis, se demande ce qu'ils sont devenus quand lui est parti si longtemps, à en découvrir les secrets du monde ; chaque culture, chaque pays. Il connaît le chemin par coeur jusqu'à l'adresse que l'on a glissé entre ses doigts. Le corps ne tremble plus comme avant, la tête ne se baisse plus, fierté du monde, à en avoir tellement vu ! Les pas s'arrêtent devant la devanture, le sourire se grave sur ses lèvres, quand il voit les fleurs rayonner à l'entrée, alors que sa main vient en frôler les pétales quelques instants avant qu'il n'entre dans l'échoppe, herboristerie mêlée à un fleuriste. Les pas sont toujours félins, discrète petite fée au corps si fin, si élégant après toutes ces années. Le buste se penche au-dessus de quelques herbes séchées, en inspire leurs effluves avant de sourire de nouveau ; il sait qu'elles sont de bonne qualité, n'a jamais douté de lui ni même de son talent. Et quand le mouvement se fait sentir au fond de la boutique, il se redresse pour déposer les yeux sur lui. Lui qui n'a pas vraiment changé, lui qu'il pourrait reconnaître même dans l'obscurité. Les mains jointes dans son dos, le visage est doux, Mini semble bien plus apaisé qu'il y a longtemps, que lorsqu'il est parti. Il est différent, peut-être plus beau ; sûrement plus rayonnant. Hi. Im home.
Résonne dans la pièce ; comme une douce mélodie.

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les hivers étaient si rudes.
les printemps étaient si brefs.
car tout avait été arraché : avec lui.
et il était parti ,,  en le laissant là. il en avait lâché ses doigts : pour le laisser s'épanouir. marrées qui avaient ravagées les nuits, les jours. à ne plus réussir à compter les minutes, quand si loin, il en avait voulu lui offrir les sourires à celui qui s'était libéré des maux. et lui, qu'allait-il devenir, quand laissé derrière il n'en voyait pourtant que ses bonheurs à lui ? à l'aimer jusqu'à en sentir les ravages dans les torses ,, à venir s'étouffer, quand les chaleurs contre ses paumes en avaient disparu trop brusquement. à avoir observé ces dos ce détourner, quand lui avait fini par plonger dans les enfers des solitudes. car peut-être l'avait-il toujours été, quand leur heure ne venait jamais, à l'attendre depuis toujours en changeant d'horizons ,, et peut-être que cette fois-ci : Mini ne reviendrait jamais. et Ailin n'avait pas pleuré ((devant lui)) , avait simplement sourit : murmuré ses amours, comme symphonies.

à lui avoir promis ,,
de quelques mots ,,
  de quelques syllabes.


murmuré sous les étoiles tant aimées ! à se l'être répété comme s'il viendrait un jour ,, à avoir espéré jusqu'aux néants. à jouer de sorts et jeux, rire du monde, les mois avaient passé, les saisons s'étaient appauvries , à ne jamais l'avoir revu, à en avoir dessiné les visages dans ses rêves quand tout ce qu'il pouvait y faire était d'en sentir ses lettres aux mots d'espoirs. ((à ne plus y croire)) quand tout faisait si mal. car ça battait toujours , là où le vent faisait vibrer les artères, à avoir tant chercher d'où en venaient les douleurs quitte à se perdre. et juste un peu ,, il voulait en entendre sa voix contre ses tympans. ses sourires , ses mots désarticulés , même s'ils en venaient à s'envoyer pour en prononcer de simples au revoir.

et tout avait filé, des chaires il en avait remplacé là les feuilles, aux parfums floraux et aux couleurs vibrantes. ô tout avait changé ,, de ces années passées comme prison, à vouloir en suspendre le temps : dix ans à ne plus avoir réussi à regarder quelqu'un d'autre. à ne plus aimer ,, n'en dire mot : quand il se faisait roi de ces boutiques sans coeur. passion innée ,, qui en avait atteint les sommets , là où les sourires resplendissaient à nouveau comme écho aux myocardes blessés. à courir dans tous les sens : jouer de ces amis aux risques de se perdre lui-même. et Ailin n'avait pas réellement changé, finalement. enfant dans l'âme où se dessinait les voies lactées. et du bout des doigts, à relier les lumières entre elles, finissait-il parfois à entrapercevoir son visage. quand de magie il en broyait fleurs et verdures ,, à créer à présent de ses doigts les plus belles herbes d'une ville entière. car s'il avait pu ,, lui en aurait-il envoyé là extraits aromatiques pour en apaiser les songes ; à réussir si bien maintenant, quand les talents avaient fleuri en de belles roses éclatantes. et plus rien ne pouvait le blesser ,, dans ces contemporains mondes.
de ces portes à s'ouvrir !
à le faire sortir de l'arrière boutique :
s'arrêter brusquement ,, comme rêve
i m p e n s a b l e.
pot tenu entre les mains qui explosa au sol ! regard à s'agrandir : sous les voix miracles. mer venant emplir les iris ,, à se combler de vagues jusqu'à ce que tout ne déborde, pour en tracer chemin si frêle sur l'une de ses joues, il sursauta légèrement, à pousser du pied l'argile éparpillé pour s'approcher. encore ,, toujours plus. retirer ses gants, pour les déposer dans un coin de la pièce, d'un sourire bien trop doux encore. quelques pas ,, encore. pour pouvoir glisser ses bras autour de lui sans ne même en dire un mot. car il ne savait pas quoi dire : celui qui avait l'impression d'avoir devant lui fantôme inatteignable. "it's...really you ? Mini ?" ancrer son visage contre son cou, resserrer ses étreintes, quand les larmes en semblaient déborder inlassablement. et pourquoi les bassins en étaient si petits pour toutes les contenir ? à venir prendre son visage entre ses doigts, le fixer un instant, à tenter d'en sentir ses mâchoires, l'observer comme pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une blague.


murmuré comme presque rassuré. à le trouver si beau : quand il en redécouvrait chacun de ses regards, de ces étoiles incrustées comme pierres précieuses contre ses joues, de ces douceurs incroyables jusqu'au son de sa voix. à tout doucement embrasser son front : d'une pureté sublime. "welcome home, Mini.", soufflé alors comme éternité ! à ne plus le lâcher, venir essuyer ses yeux si faibles qu'il pourrait presque en rire, Ailin ! à se trouver bien trop faible, à ne juste pas réaliser : qu'il ne rêvait pas.
et peut-être :
voulait-il pouvoir dormir,,
qu'encore trop longtemps.

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La rosée caresse chaque pétale, se glisse contre les feuilles lorsque l'aube s'éveille avec tendresse sur le monde, vient envahir tout un univers de ses nuances délicates, pour en bercer les songes, les rêves qui brillent dans ces battants qui ne demandent qu'à aimer ! Et contre sa chair, les années se sont faites reines, à en avoir parcouru le monde pour en découvrir ses merveilles, oublier les démons et les griffes qui venaient tout arracher de lui, lui ouvrir le crâne jusqu'à en dévorer chaque joie, chaque bonheur. Et Mini, ô il n'aurait jamais pu l'aimer ainsi, il n'aurait jamais pu vivre en laissant les noirceurs l'envahir, le coeur lourd à en porter les fardeaux du monde, le coeur nécrosé de l'intérieur, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des cendres dans le fond de ses entrailles.
Amour pourtant si pur, immaculé, il en a brisé les espoirs, les avenirs que l'on voulait heureux à ses côtés. Il a tout fait éclater, quand il est parti sans même se retourner. Et il aimerait, Mini, lui murmurer à quel point c'était dur, chaque jour, quand il voulait de nouveau se noyer dans ses bras, laisser sa chaleur l'envelopper, son odeur le bercer jusqu'à en oublier les douleurs, les maux, de simples mots murmurés à ses tympans.

Mais c'est loin de lui ;
Qu'il brillait de nouveau.

Il fallait recoller les morceaux, un par un, de cette perle éclatée, brisée sur le sol en bois d'un vieux grenier, parmi les souvenirs, ces fantômes du passé, quand ils n'étaient que des enfants. Des lieux encore hantés par les rires, les rêves d'aventure à travers le monde ! Il fallait tout recommencer, tout garder précieusement comme Pandore, au fond d'une boite pour que plus rien n'explose plus jamais. Mini ne savait plus comment vivre ; Mini ne savait plus comment se souvenir de ces instants, mémoire à trop souvent lui mentir. S'effaçant petit à petit. Il n'y avait plus rien pour le sauver, et Ailin n'aurait jamais été suffisant. Mini ne brillait plus, l'éclat n'existait plus, pas même une faible flamme.

Et on l'a enterré ; il y a dix ans.
Quand il est parti.
Quand il l'a quitté.

Il aurait aimé tout lui promettre, son retour, son amour, sa peau et ses joyaux. Il ne pouvait pas, quand il ne savait pas si leurs lèvres finiraient par se retrouver. Ô coeur d'une pureté éternelle, n'a jamais pu l'effacer, quand il n'a fait qu'entretenir cette amour de jeunesse au plus profond de lui, à chaque instant, chaque seconde, chaque jour. Quand il en glissant les sentiments merveilleux dans chacune de ses lettres. A en jurer encore et toujours, qu'il ne cessait jamais de penser à lui, de l'aimer, malgré les distances et le temps s'écoulant trop lentement.
Il a adoré d'autres peaux, épousé d'autres lèvres. Il s'est fondu dans la nuit, quand le soleil venait le bénir à l'aube, qu'il souriait aux dieux ; parce que malgré tout, il était toujours amoureux.

Il le sera toujours.
Il le sait.
Certain, à l'instant où il pose les yeux sur lui.
Dans le fond de la boutique.

Et l'argile éclate comme les artifices dans les cieux ! Les yeux ne bougent pourtant pas, ancrés jusque dans les yeux, et le sourire ne cesse de s'agrandir, les poumons se gonflent, petite poitrine qui se soulève, le fond de sa gorge en retient encore les larmes. Il est là, face à lui, l'observant retirer ses gants jusqu'à se fondre en lui quand la distance est dévorée, détruite, à en sentir ses bras resserrer son corps contre le sien. Et ses bras eux aussi s'enroulent, autour de son cou, contre sa nuque, de son épaule qui en accueille son visage, sa tête, enfin. Après toutes ses années, là où sa place a toujours été. Se laissant bercer par les murmures, puis par ses doigts qui viennent trouver le chemin jusqu'à son visage, et le rire est discret entre ses lèvres, ses phalanges viennent délicatement récolter les larmes qui s'écoulent. Yeah, it’s me my love. En laisser les lèvres déposer merveilles sur le haut de son front alors qu'il ne trouve pas les mots justes pour s'exprimer, tout se bataille dans sa gorge. Il a tant à dire, tant à raconter, tant à lui avouer ! Il y a tant à rattraper, que cet instant ne sera jamais suffisant. You haven’t changed. De ses doigts qui parcourent avec tendresse son visage, son regard qui ne sait pas où se poser alors qu'il se serre un peu plus contre lui.
Et comme dans un nouveau souffle !
Renaissance, de ses lèvres qui viennent épouser les siennes, après tant d'années, après l'avoir imaginé, encore et encore. Il laisse les papillons l'emporter, valser, chatouiller son estomac et sa peau alors qu'il voudrait que ce baiser ne prenne jamais fin. Que cet instant soit éternel, que l'infini les embrases, que ce souvenir reste roi dans le fond de sa mémoire. Il sent les étoiles briller, toujours plus, il sent le soleil qui caresse sa peau, celle qui n'est plus jamais froide.
Mini est rentré.
Mini est celui qu'il a toujours connu, l'enfant qui n'avait peur de rien ;
Qui riait au monde ; souriait aux fées.
I missed you. I’m not leaving. I promise. Alors qu'il vient coller son front contre le sien, sans jamais en briser ce sourire qui ne sait plus l'abandonner. Il murmure de sa voix qui ne se casse plus entre ses lèvres, tout est délicat, tout est sublimé par les dieux ; par ce moment. Et lentement, les larmes viennent elles aussi trouver leur chemin sur ses joues alors qu'il n'en étouffe aucune, parce qu'il n'y a que les joies qui brillent sur ses pommettes rosées, il n'y a que son amour qui rayonne autour d'eux. I love you.
Soufflé dans cette petite bulle, entre le faible espace entre leurs lèvres.
Celles qu'il retrouve, une nouvelle fois.

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et d'un monde nouveau ,,
renaîtrait les amours.
à faire tout pulser ,,
comme métronome brisé.
et les souffles en avaient été coupé, et Ailin avait fini par pensé : qu'il n'en deviendrait que souvenir. ô non ceux dont on venait conter les histoires , ni même ceux dont on voulait se remémorer. non ,, loin de là. lui n'était que pièce d'un échiquier un peu trop vieux ; et peut-être que Mini aurait bien mieux fait de l'oublier, lui aussi. faire comme si rien n'avait existé : pour ne jamais revenir. et les mots en avaient été remplacés par de simples cartes ,, toutes si jolies, à lui avoir rappelé ces années perdues il y a si longtemps. car il l'avait aimé ((et l'aimait toujours)) Infatigable ! quand parfois il en venait à se replonger dans ces voyages proscrits : rangé comme précieux, contre les pages des livres et albums. visage qu'il voulait chérir, bercer de tendresse, sans ne jamais y avoir réellement eu le droit. et Ailin, tu n'avais jamais été à la hauteur, pour en réparer les âmes en peine. mais personne ne savait que dans ces étagères s'en cachaient là ses plus grands trésors.

à chérir :
ce qu'il avait enfermé ,,
dans sa tête.

penser aux plus petites choses, se dire que peut-être viendrait-il à en aimer les quelques parfums, Mini ,, les quelques fleurs disposées jamais assez bien selon lui. quand les réponses pourtant n'en seraient jamais obtenues : car il n'était plus là. à vivre enfin ! comme il aurait toujours dû le faire. découvrir un monde ,, où plus rien ne pouvait l'accrocher aux Enfers. à pourtant vouloir le voir lui revenir un jour. aujourd'hui. crier au ciel : que tout de lui lui manquait. et peut-être l'avaient-ils entendu, les dieux. à l'avoir guidé jusqu'à lui pour la première fois depuis tant d'années ,, à transformer les les promesses en réalité. combien de fois en avait-il rêvé ses présences tout près de lui, contre ses oreillers, à pourtant tendre le bras pour n'en toucher que le vide. se replier sur lui-même, s'oublier, quitte à s'endormir de nouveau pour l'imaginer juste là.
alors était-ce réalité ?
ou cauchemar déguisé ?
qui se tenait face à lui.
à vouloir y croire, lui, quand tout explosa à ses pieds pour en faire explosion de tons et couleurs. monde à redécouvrir ! tableau vivant ,, ô visage dont les sourires en devenaient bijoux. à grandir , quand lui s'en parait de nacre aux joues. c'est qu'il voudrait lui en offrir toutes ses perles, chacune de celles qu'il avaient recueilli, pour lui en offrir plus beau des présents à sa réapparition. mirage de l'esprit, à venir se jeter sur lui comme enfant apeuré. ne disparait pas., qu'il viendrait murmurer. à en sentir ses bras autour de sa nuque, à le serrer encore plus ! comme si tout pouvait s'éteindre. et il voulait que les lumières ne se rallument jamais, s'il pouvait en sentir là ses parfums qui en semblaient toujours des plus délicats. mort ! sous les mots. amoureux ! sous ses touchers. car les visages en étaient enivrés de ces joies bien trop intenses, récoltées de ces doigts magnifiques.

et Mini, que voyais-tu face à toi ?
car lui y trouvait là :
bonheur absolu.

de ces surnoms, à ces voix si calmes : il flancherait éternellement, pour en tomber amoureux, Ailin. "you look...so irreal. like...", qu'il en venait à le contempler de nouveau, à ne pas vouloir y croire sans doute, par peur de retomber bien trop bas. glisser les mains sur sa taille, tenter d'en retrouver ces sensations perdues, quand il ne voulait plus que le toucher : l'embrasser jusqu'à ce que le souffle lui manque. à se retenir, pourtant, par peur d'en perdre là toutes les merveilles qui lui tombaient dessus. "really ? what a shame. even you became more handsome. I should have worked out even harder.", et peut-être n'en avait-il lui pas perdu ces jeux : qui lui avaient donné goût aux rires. à vouloir sentir la chaleur de ses mains contre son visage, à ne pas réussir à en décrocher ses yeux de lui, quand tout le faisait se rapprocher de lui.
et peut-être :
qu'il venait d'en faire renaître ,,
les vies.
Mini.
à l'embrasser ,, laisser les pulpeuses s'enlacer quand les poumons semblaient revivre à nouveau. et tout lui avait manqué, et tout semblait si incroyable, à ne simplement plus savoir quoi faire : de ces joies impensables. car il avait l'impression que le temps s'était enfin arrêté. juste eux ,, là ; à s'aimer comme ils n'avaient jamais réellement pu le faire. s'essouffler contre lui, à le resserrer contre lui quand d'une main, il se glissa à mâchoire quelques doigts éparses. à dériver les baisers contre son visage ,, de ses joues à ses commissures, comme pour presque se fondre comme lui. jolie fée qui en avait grandi ,, et à présent : il pourrait même en caresser ses ailes couvertes de poussière étincelante. à le retrouver comme s'il en avait toujours attendu les venues. car il avait attendu, guetter les portes, dans l'espoir de l'apercevoir juste une fois. "I really hope you won't. just...stay here, with me. please." , qu'il en viendrait à le supplier ,, épouser ses chevilles s'il le pouvait, quand les regards ne faisaient que l'admirer, à en poser les visages l'un contre l'autre sans ne jamais plus se quitter. et murmuré cotre lui ,, déclaration à venir le forcer à relever son visage pour en déposer délicates attentions contre les lèvres, il laissa son nez effleurer le sien.
miroir !
opales :
reflétant les beautés.
"I love you so much. so freaking much that I still can't believe you're here...", à tout avouer ! plus gros défaut : d'en être si amoureux. à venir essuyer ses joues du bout des lèvres ,, salins magiques qui en créeraient sourire un jour. "and don't cry or I'll cry even more. like...look at you...when did you became even more sweet ?", car Ailin voulait lui en conter tout ce qu'il remarquait ,, tout ce qu'il voyait : lui dire tout ce qu'il s'était passé ! depuis qu'il était parti. lui montrer qu'il n'avait cessé de penser à lui sous les solitudes. "you even talk to me so easily. like...you improved so much. so freaking much. and I'm so proud ? Mini I...", à se cacher contre lui, quand les doigts venaient tenter d'en chercher ses mains à lui. "If you came back...does that mean you're feeling better ? can I just...keep you by my side ?" resserrer ses paumes dans les siennes, embrasser ses phalanges comme pour le garder contre lui sans ne le perdre de vue. car tout menaçait, au coin de ses yeux. "I'm so proud. really. you're so strong...and I'm so glad...you came back...to me... I don't even know what to say to you. what should I say ? thank you... so much ... I was so scared...that you might never come back.", quand il en était bien trop heureux. "I dreamed about it...so many times."
à en avoir voix brisée :
de pouvoir enfin ,,
le retrouver.

---

Dix ans, c'est le temps qu'il fallait pour en recoudre toutes les plaies, recouvrir les ecchymoses sur sa chair, en maquiller les imperfections, les nuancer de jolies couleurs ;
Poupée disgracieuse, les fées ont déposé quelques perles le long de son échine, quelques fleurs contre sa poitrine quand elle semblait si fragile, trop frêle pour en supporter tout le poids du monde. il y avait quelques fissures le long de ses bras, comme le marbre divin qui recouvre le sol des temples divins. Il tenait son coeur nécrosé entre ses mains, Mini, et tout s'est envolé à la brise hivernal, les cendres de lui se sont dispersées dans les cieux ; à en empoisonner les airs.
Les aiguilles au fil d'or pour en recoller chaque morceau, quelques étoiles dans les cheveux pour qu'il puisse briller lorsque la nuit tombe avec lenteur sur le monde ; pour qu'il rayonne de nouveau lorsque les corps se séparent, pour qu'il puisse l'apercevoir à l'autre bout de l'horizon.
Est ce que tu pouvais me voir ?
Quand la nuit tombait, et que tu levais la tête vers le ciel.
Et à chaque instant de sa vie, il ne pouvait l'oublier, quand il retraçait les traits de son visage contre les draps froids, dans les airs, sous les nuages. Quand il faisait revivre ces photos sous ses doigts pour en entendre de nouveau son rire, se laisser dévorer de ses sourires, de son éclats, alors que Mini avait tout volé en partant.
Les joies, le bonheur.
Il a tout pris, sans rien lui laisser,
Pas une miette,
Pas même un espoir.
Il a tué l'amour quand il couvait dans leurs entrailles, mais il s'est promis de l'aimer qu'importe où il irait. Peu importe où le soleil se levait, sur son corps, sur des terres où il ne connaissait pas la langue.  Il s'est juré de l'aimer, malgré les années, les mois, les secondes qui séparaient les coeurs. Et peu importe s'il finissait par être le dernier à lui vouer cet amour. Si Ailin cessait de le faire vivre dans son battant, Mini aurait continué, jusqu'à ce que son souffle ne soit plus qu'un souvenir éphémère.
Destins liés, tout a commencé avec lui, un jour où le soleil était roi dans les yeux, sous les effluves d'un printemps d'antan, sur l'herbe de cette école qui les a vu grandir jusqu'à en périr. Les premiers amours sont nés de ses lèvres, des premiers regards échangés, et il sait, Mini, qu'il finira par emporter ces merveilles avec lui. Qu'il finira par s'éteindre avec comme dernier souvenir, son sourire.

Mais Mini est là.
Mini est rentré, après tout ce temps.
Après en avoir torturé les espoirs, à laisser le désespoir en noyer les songes. Il est rentré, pour ne plus jamais repartir, ne plus jamais le quitter, là où les fleurs peuvent de nouveau fleurir et s'épanouir, dans ces carcasses qui viennent lentement, délicatement se sublimer. A en laisser les lèvres se retrouver, décorer de nouveau ces visages des baisers cristallins, en sécher les larmes du bout de leurs pulpeuses, laisser les chaleurs recouvrir chaque parcelle de leur peau quand les mains s'agrippent, pour ne plus jamais laisser partir les amoureux. Parce qu'il ne veut plus jamais partir, Mini. You’ve always been beautiful and amazing to me. That’s why you haven’t changed. It’s like a dream. Quand pourtant ! Chaque geste est réelle, chaque baiser se dépose avec douceur sur les porcelaines. Ce n'est plus un rêve, ce n'est plus un mauvais songe, Mini ne se réveillera pas avec le coeur en pièces, il n'aura plus à ignorer les douleurs de son absence. Tout est terminé, maintenant. Tout s'apprête à renaître. I will. En déposant de nouvelles perles sucrées contre ses lèvres, laissant ses doigts caresser avec délicatesse sa machoire, ses joues qui lui ont tant manqué, chaque partie de lui, de son corps. Il en a rêvé, chaque nuit, de le retrouver un jour, sans savoir si cet instant viendrait. Et il laisse les étreintes se resserrer, sans jamais le quitter du regard, sourire empereur, ne sait déjà plus quitter ses lèvres. I swear to your, Im not a ghost, Im really here. It’s over, you don’t have to wait for me anymore. I’m home. Et il laisse le rire s'envoler, décorer la pièce, quand il ne fait déjà plus attention à rien, sauf à lui. Son regard qui se plonge toujours plus dans le sien, comme océan de joyaux, ses phalanges se glissent dans ses cheveux, pour venir en caresser sa nuque, déposer des baisers sur ses joues. I don’t know what to say. Making you proud is the most beautiful thing I could hope for. I wanted you to hear my voice again. Ses phalanges s'entremêlent avec amour aux siennes, alors qu'il vient serrer ses mains fort contre lui, les embrasser à son tour avec délicatesse. I’m proud of you, too. And... Il laisse le silence planer quelques instant, embrasse avec amour le bout de son nez alors que le rire fait vibrer une nouvelle fois sa poitrine. Yes. It means I feel better. Everything’s better. I’m not afraid anymore. I’m not hurt anymore. I want to live, I want to enjoy my life with you. I want us to be happy, and I never want to leave again. I’m here forever. Les larmes s'écoulent de nouveau, elles y laissent quelques traces étoilées contre sa peau alors qu'il sourit, écoutant avec attention chacune de ses paroles, pour les graver dans sa mémoire, en graver ce jour de renaissance. I was afraid, too. I was afraid that I would never get better and never see you again. But it’s because I thought about you every day that I knew how to fight and grow up. Because I wanted to go home, I wanted to see you again, hear you laugh, kiss you and tell you how much I love you. I’m so sorry. I promise you never have to dream about this again. Et ses bras s'enroulent de nouveau autour de son cou, son visage à la recherche de son odeur contre sa peau, et elle n'a jamais changé. C'est toujours la même ; celle qu'il a toujours aimé. I have so much to tell you, but I want to listen to you first. Son visage s'écarte quelques instants, vient de nouveau lui sourire alors qu'il l'embrasse, en profite après ces longues années pour graver contre sa peau, la sienne. Tell me everything, my love.
Et à jamais, se perdre dans son regard.
Comme la toute première fois.

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monde émerveillé ,,
dans ces regards.
quand il avait couru après le temps : à tenter d'en attraper là les pétales tombant des arbres comme pour en faire là instant de promesse éternelle. et s'il en tombait au creux des paumes, Mini, reviendrais-tu ? destin lié, à l'avoir toujours senti, quand pourtant tout avait été tué, à l'intérieur.. tout était mort ,, détruit ,, et même les fleurs n'avaient plus réussi à fleurir contre ses joues, sous les salins. mais les larmes en avaient tout brûlé, en avaient fait fondre les tiges, se désagrègent à trouer les feuilles pour laisser les regards apercevoir les nuages. ils défilaient, silencieux : comme s'ils n'en seraient jamais marqué par le temps. car les années à s'écouler, ils en restaient toujours si gracieux ,, eux si proches des astres ,, à en camoufler les beautés du Soleil, dévoiler les Lunes : quand s'éparpillent les souvenirs qu'il venait relier de quelques mots comme constellations.
et peut-être en avait-il emporté toutes ses couleurs, Mini.
à voir tout de noir et blanc ,,
sans goût, sans âme : à ne plus rien attendre.
guetter les horizons, quand rien ne pouvait naître sur lui, il déciderait d'en faire fleurir les parfums. pour en attirer un jour les présences, faire comme s'il en était capable de quelque chose ((sauf des horreurs.)) quand éteint, il y avait vu autrefois espoir, à suivre les chemins, à se remémorer les touchers contre sa peau, ses lèvres contre les siennes, quand tout en avait eu ces parfums de sucrerie. et ils s'étaient répandus, sur ses vêtements, contre sa peaux ,, à hanter les mémoires avant que tout ne chavire.


de ces seuils recouverts de vignes ,, lierres à embellir les sortilèges, il en avait ensorcelé les lieux, Ailin : pour les transformer en refuge. récupérer les âmes perdues, guider les amants loin des maux, quand de quelques herbes,, fées et lucioles en éclairaient les portes aux vitres élégantes. et peut-être que cette fois-ci en avait-il capturé la plus belle des créatures imaginaires. bien réelle, bien présente : et Mini, étais-tu un mirage ? à s'être fondu contre lui, encercler les corps comme si d'un clignement il pourrait disparaître à nouveau ,, le laisser seul ((à l'aimer toujours plus.)). alors jamais plus sans doute ne le laisserait il s'échapper de ses étreintes, quand toutes les affections n'en seraient que prison à briser. "if you say so... I should believe you on this matter, right ?", à ne pas avoir ces forces de le contredire, quand de simples touchers il voulait lui en offrir dix années de baisers ; à enlacer les corps, le garder contre lui quand il venait en coller son visage au sien, cacher les larmes comme s'il n'en était que trop faible, à le retrouver. car devant ses yeux, là : il y voyait rêve vivant ,, à pouvoir en effleurer les allures quand rien n'était plus illusions mais bien réalités.
mirages effacé ,,
à en créer beautés parfaites :
amour réel.
"yeah...if you were a ghost...I wouldn't be able to touch you. you're home...and that's all. that's all I needed to hear.", de ses rires, de ses caresses, quand les doigts en venaient à l'effleurer, quand lui ne viendrait qu'embrasser son visage, à avoir besoin de ces contacts : pour le croire bien réel. "I think you should be proud of yourself too, Mini. but yeah...your voice...I just missed it too much. really. you can't even know how much I'm happy to see you like that...being all fine." et de ces mains brisées s'en étaient déposées les douceurs, à venir le voir en déposer baiser sur le bout de ses doigts, quand de rougeurs nouvelles il ne pourrait que sourire faiblement, fermer les yeux : en imaginer chacun de ses touchers. "thanks to you.", à embrasser sa joue, quand chaque mot en semblait être mélodie nouvelle. "I'm glad then. and all you have to do is stay here with me. you don't need to go anywhere else. it's your home, now, if you want it to.", murmuré contre lui quand il viendrait lui en montrer un nouveau monde ,, un qu'il n'avait pas encore visité, Mini. doigts à monter sur son visage, glisser tout doucement, venir en essuyer les traces étoilés contre ses joues. "you sure know how to talk to me...and now I won't even have to dream about seeing you, if you're just here."

l'accueillir contre lui ,,
serrer les songes :
comme miraculé
découvert.

embrasser sa tête, serrer sa taille, jusqu'à ne plus pouvoir respirer. "I'll show you everything, Mini. now, if you want, whenever, wherever.", murmuré là, contre son visage, à ne vouloir rien lui cacher, quand à présent il n'en aurait plus aucun secret. "what do you want to know ? hmm ?" baisers échangés contre des étoiles ,, à marchander là comme si chaque souffle en était devenu bien plus faciles : quand contre lui, il pouvait en sentir les douceurs d'été. à plonger dans ses iris, comme si plus rien ne pouvait l'en empêcher. "come with me, I'll tell you everything." et tout doucement ! à venir embrasser son front, il glissa ses doigts contre les siens pour en saisir sa main et l'entraîner avec lui. porte au pancarte qu'il retourna ,, à faire fermer les endroits pour ne faire que rester avec lui. à l'emmener dans les tavernes mystérieuses, quand de quelques escaliers ils se retrouvèrent là où les vies se faisaient si seules. "see ? told you that you were at home already.", que d'un rire, il se mit à sourire. bien trop, sans doute, quand tout lui paraîssait si mystèrieux.
à l'enlacer de nouveau ,,
jamais assez :
à mourir loin de lui.
"I love you so much...", qu'il ne pourrait que murmurer, car chaque en serait des plus merveilleux. "what should I tell you...I'm working here, now...as an herborist. well in fact I'm also some kind of florist but...whatever...", que les bras ne pouvaient que l'entourer, glisser son visage contre son cou, quand les yeux s'en fermaient tous seuls. "I want you...to make yourself like home...", et de ces mirages, il y voyait bonheur inné. "in fact...I followed everything you sent Mini during those years...your postcards...everything...I remember everything but me... I really didn't do anything that much interesting..." à n'y voir là que quelques efforts, ici et là, à n'avoir faire que rêver bien plus : que les journées puissent se raccourcir, sans lui. "I just...waited for you. that's all..."

à avoir supplié,
à la lune :
de lui en rendre ,,
son étoile.

---

Quelques goutes de roses contre ses poignets, glissent avec délicatesse le long de la chair immaculée, blancheur du marbre, divine poupée sculptée dans les temples des dieux ; sous les mains des artistes somptueux. Quelques perles pour en décorer les oreilles, pendent les joyaux le long de son visage, viennent frôler la chaleur de son cou à chaque brise qui vient l'envelopper. Un peu de poudre contre ses pommettes pour en sublimer ce teint, petite fée aux couleurs rayonnantes ! Vient se parer des merveilles du monde pour s'emparer d'un coeur laissé à l'abandon,
Derrière lui,
Sans se retourner.
Des regrets dans le fond de sa gorge, hantent encore ses songes, des cristaux échoués lorsque de ces longues nuits, contre ses joues, quand le manque n'était qu'un poignard de plus dans sa poitrine.

Mais c'était pour le mieux ?


Et maintenant ?
Maintenant on recommence tout, comme avant. Comme au tout début, de ces amours innocents, que ces baisers volages contre les lèvres. On recommence tout, apprend à se dire qu'on s'aime comme des enfants, on apprend à se faire confiance comme des adolescents en quête d'aventure ; on laisse tout le reste tomber, on plonge, on laisse l'eau s'engouffrer dans nos poumons, le sel dévorer nos souvenirs, on s'abandonne plus ;
On ne devient plus qu'un.
Et le reste n'a plus d'importance.

Il veut l'aimer comme au premier jour ; comme il n'a jamais cessé de le faire, à travers les âges, à travers les paysages où il le dessinait dans son esprit, à ses côtés, sa main dans la sienne, sa chaleur enveloppant ses bras où les frissons n'étaient qu'insupportables. Il veut passer ses nuits contre lui, écoutant son coeur comme la première fois qu'il a pu le faire, son oreille collée contre sa poitrine, les yeux fermés, bercé par son simple souffle. Retrouver ses doigts contre ses joues, son visage, qu'il ne vienne plus en sécher les larmes, mais seulement en récolter les joyaux de ses rires ; de ses sourires. Et s'il pouvait, seulement, tout rattraper en l'espace d'une seconde, d'un baiser, en combler le manque qui n'a fait que trouer sa poitrine jour après jour.
Et il n'arrive plus à se décrocher de lui, de son regard, retrouvé après tout ce temps, dans lequel il voudrait encore plonger, se noyer, sans aucune douleur ! En apprivoiser les cauchemars. Mais tout va bien maintenant. En déposant quelques baisers sur ses lèvres, contre ses joues, il lui a trop manqué pour s'en passer, pour en ignorer les affections sublimes. I missed your voice too. Your face, your eyes, your hands, everything about you. Your laugh, I want to be able to hear it again, and see you smile until the end of everything. I never want to leave again. Laissant les perles sacrées s'échouer contre son épaule, s'échouer contre ses doigts quand il vient en essuyer les peines, de ses phalanges qui s'accrochent à lui, au tissu qui l'enveloppe. Lui volant un nouveau baiser. Il ne repartira plus. Ne le laissera plus jamais seul lors de ses cauchemars, l'accompagnera lors des jours de pluie, quand l'orage tonnera, il déposera sa tête contre la sienne, caressera ses cheveux face aux goutes s'écoulant contre les vitres d'un monde parfois trop triste. Et lui ne le sera plus jamais. Everything. Everything about you, your life. Murmuré contre ses lèvres, s'épousent encore et toujours avant de se quitter, quelques instants, il sait qu'il viendra bientôt les retrouver, sentir son souffle contre son visage, contre ses pulpeuses. Main glissée dans la sienne, l'observant, il est prêt à lui suivre n'importe où, même à l'autre bout du monde, maintenant qu'il lui jure présence à jamais ! Les pas qui suivent les siens pour en découvrir les courbes de ce lieu pourtant inconnu, les sourires qui naissent sur son visage à chaque marche montée, à chaque découverte qu'il fait autour de lui. Home, our home. Il rit doucement, son coeur rate quelques battement quand il le regarde, l'admire tant, les étoiles sublimes dans son regard, contre son sourire, le son de sa voix qui ne s'est jamais envolée de sa mémoire. I love hearing you laugh. Ses mains viennent envelopper son visage, ses lèvres retrouvant les siennes quelques secondes, partageant tout cet amour avec lui. L'écoutant, attentivement, alors qu'elles glissent contre ses épaules, laissant ses bras l'enlacer de nouveau. C'est lui, c'est lui sa maison. I love you too. I’ve always loved you, and I will love you forever. Sa tête se dépose contre lui, écoutant ses mots, ses paroles, comme divine mélodie, harmonieuse de sa voix dont il a toujours été amoureux. I will never leave this place again, I promise. This is our home. Murmuré, ses doigts caresse la fine peau de son cou, ses cheveux, douceur exquise. Did you keep everything? It was important for me to send you all this stuff. I felt like you were a bit with me. I felt that I still had the right to love you where I was. Because I never doubted my love. Laissant le sourire l'emportant, ses bras se resserrer autour de lui. Son nez se plisse, en redécouvre son odeur, différente de celle d'avant. Il en a connu d'autres, d'autres corps, d'autres mains, d'autres lèvres qu'il a parfois aimé embrasser, parfois détesté découvrir. Mais tout de lui était unique, tout de lui était réel. Son désir, sa passion, leur amour, sa douceur. Il n'y avait que lui pour trôner dans son coeur, réel roi de son univers. I never tried to forget you. Never. I often imagined what you were doing, what you were thinking. I wanted to know if you were thinking about me, but sometimes... it was painful. I imagined you with other people. I pictured you loving someone else, more than me. And I was scared. I was afraid to come home today, and that you wouldn’t be the same, that you’d be... someone else’s. Sa tête se redresse, ses mains glissent de nouveau contre ses joues qu'il prend le temps d'embrasser, une par une. Délicatesse propre à lui, pour lui. But I wouldn't have been angry. I would have been proud of you, and of what you have become, as I am today. Let’s stay together forever, okay? L'une de ses mains quitte son dos pour s'emparer de la sienne, entrecroisant leurs doigts, comme leur destinée l'a toujours été : liée. Jamais l'un sans l'autre, jamais loin de l'autre. De peur d'en voir les roses se fâner. I'm yours.
Pour toujours.

---

et peut-être que le temps en avait essayé de réparer ses erreurs. peut-être qu'enfin il pouvait sourire sans en avoir peur d'attirer les monstres derrière lui. car qu'importe où il passait, Ailin ,, se semait derrière lui les graines des horreurs, celles qui en fleurissant délaisseront malédictions comme horreurs. quand les parfums en avaient tout balayé, et Mini en avait faire refleurir les mondes bien trop nécroses. les roses s'en étaient munies de leurs épines, à tout dégager, de ces chemins où ils pourraient enfin marcher sans s'en détruire les pieds. car à présent les couleurs viendraient en bannir les cauchemars de leur royaume. faire en sorte que les sourires en restent gravés, là, l'un contre l'autre. car les doigts n'en avaient jamais oublié les peaux. épidermes si éclatant, à effleurer lippes et regards, aimer chaque partie de lui quand il en était symphonie à lui même. de ces notes à se suivre une à une. de ces perfections à en éblouir de nouveau les opales.
quand Mini,
en était la plus belle :
des pierres précieuses.
charmer les frissons, de ces souvenirs aux couleurs passées quand ils en créeraient eux-mêmes leurs avenirs. à vouloir l'aimer sans ne plus compter, l'enlacer jusqu'à ne plus pouvoir respirer. car les secondes étaient si longues, à vouloir tout transformer pour faire en sorte que le temps ne fasse que s'arrêter. leur laisser l'opportunité : de se redécouvrir. et tout en semblait si nouveau, à pourtant en reconnaître chacun de ses traits, sa voix : lui. de ces distances passées ,, lui en avait gravé chacun des souvenirs contre sa peau, à se rappeler de chacun de ses mots comme si tout en avait été que promesses et révélations.

alors Mini,,
viendrais-tu
danser encore
avec lui ?

dans ces jardins d'Eden qu'il avait recrée, il viendrait y placer ses plus beaux glaïeuls ,, à les parsemer sur les sols pour finir par s'allonger avec lui : l'embrasser jusqu'à ce que les nuits en tombent sur leurs visages. "everything really ? well you're like me then...but now you're hear I'll just smile and laugh everyday I swear. but don't worry, even if you wanted to leave this time I won't let you do.", de ces baisers à ces caresses, à l'enlacer et en parsemer son visage de douceurs ; il pourrait tout lui donner Ailin, pour juste en observer les ciels qui en coloraient ses regards. et Ailin se le promettait : jamais plus il n'en laisserait partir celui qui en avait capturé les myocardes. à se le jurer ! quand de sa baguette il en signerait le bas des papiers, ceux miraculés d'un monde qui en résumerait ses sentiments : quand il en vouerait chaque journée à présent à rattraper le temps ,, lui montrer qu'il n'aimait que lui. à sourire contre ses lèvres ,, venir lui en faire découvrir son monde quand les doigts ne le lâcheraient plus, à monter dans les tours ,, vibrer de nouveau comme si tout en était nouveau. ""Hmm. Ours. It's ours.", murmuré là comme pour ne faire que valider, ne faire que sourire quand sans doute que les visages finiraient par en connaître douces brises ,, rougeurs subtiles : à l'embrasser, se laisser emporter, glisser ses bras autour de lui pour en comprendre qu'enfin il était de retour, Mini.
beauté délicieuse,
à en admirer ses yeux ,,
couvrir son visage d'amour.
quand les baisers en couvraient tout son visage, viendraient le bercer de ces tendresses qu'il n'avait jamais pu lui offrir. jamais assez, pour celui qui en était fée ,, à faire fleurir dans ses poumons les glycines qui en demanderait les amours d'une seule personne. "How are you that cute hmm ? I'll believe everything you say. it looks like a dream really. I love you too. and now...just do whatever you want here."; qu'il venait en caresser tout doucement ses cheveux, embrasser le bout de son nez comme si tout son épiderme en méritait baisers fragiles. "Yeah I kept everything. It's there, on that bookshelf. I looked at it when I wanted to see you very bad. but now you're here...and I never doubt of you too." quand pour passion ,, il viendrait en contempler ses traits : de son nez plissé, à ses sourires. de ses étoiles dans les yeux ,, à pouvoir en lire constellations. car durant tout ce temps, il n'avait fait que grandir Ailin, s'épanouir, y trouver passions depuis si longtemps quand tout s'en était concrétisé. "If that reassures you, I never fell in love during that time. because all I did was loving you, you know. I never stopped thinking about you. and nobody was like you.", car tout en avait fait trop mal ,, à l'aimer sans ne jamais pouvoir réellement ; quand maintenant : tout était possible. à fermer les yeux, poser l'une de ses mains contre la sienne, quand de tendresse, il viendrait délicatement l'observer. "really ? I think...I would have been mad, if it was me. but now I just want to stay with you so..." regarder leurs mains ,, sourire : sans ne plus mentir.


"don't say it like that really...I might not let you go now...you know ?", car de ces journées ,, il lui en consacrerait idylles entières. épopées aux couleurs d'or qu'il ornerait de ses paroles ,, pour en faire là hydromel sacré : qui en ferait s'épanouir chaque pétale. "what do you wanna do now ? I don't think I'll be able to do something if it's not kissing and hugging you.", pour en dissiper chacun des doutes, chacune des blessures, contre lui. à ne faire que l'aimer, quand il n'avait attendu que cela de pouvoir le couvrir de tout ce qu'il avait retenu durant ces années : à n'avoir jamais réellement pu lui dire, qu'il en était tout son monde. "I don't even want to go back to work. should I show you the apartment ? maybe you're hungry...are you ?", baisers glisser contre sa joue ,, à descendre sur les mâchoires d'une délicatesse sans faille ; il resserra sa main dans la sienne : à vouloir lui en montrer tout ce qui en était sien à présent. "I just wanna cuddle you Mini, what did you do to me ?", à se placer dans son dos quand il viendrait lui en montrer chacune des pièces, glisser ses bras autour de lui comme si s'en éloigner venait à le faire s'étouffer.
de ces silhouettes ,,
à vouloir enlacer :
comme il en avait murmuré,
à la lune.

---

Il était malade, Mini, d'un mal qu'on aurait jamais su soigner. Il était malade, pétrole dans ses veines, goudron dans l'âme, ciment dans le coeur, à tout paralyser, tout ankyloser lentement, petit à petit, comme le venin d'une vipère, brûlant tout sur son passage. La chair, ses rêves, ses désirs. Pour qu'il ne soit plus que marionnette à la merci du diable, n'attendant que sa divine et sublime danse ; les pieds nus sous le sol fumant d'un enfer.
A se cramer l'épiderme, laissant tout le consumer, et rien pour le sauver, Mini, pas même un baiser, pas même une caresse. Pas même l'espoir dans le fond des gorges, quand on a tenté de le rassurer, encore et encore, en vain. Le mal était trop grand, s'est emparé de son âme toute entière, le plongeant dans le noir complet. Le forçant à combattre la plus terrible des batailles, la sienne ; contre lui même.
A devoir tout sacrifier, pour survivre, s'accrocher à un faible et maigre espoir !
Et c'est lui qu'il a abandonné ;
C'est eux, qu'il a tué quand l'amour était à peine né.
Et il n'existe qu'un seul roi démoniaque.
C'est lui-même.
Son propre sang sur ses mains, les éclats de lui même qui roulent jusqu'au sol, vient se noyer dans la lave d'un volcan qu'on ne saurait éteindre. Mini bouillonnait, autrefois, mais pas assez pour la rage consume tout sur son passage. Il n'aurait jamais trouvé la paix, pas ici, pas avec lui. Pas quand son monde s'écroulait, jour après jour, nuit après nuit, laissant les peurs l'envahir ! Ses entrailles trembler, de tout ce qu'il ne connaissait pas encore. De tout ce qu'il venait craindre à cet instant, dans l'infini, éternelle douleur.

Doigts immaculés, à en faire de nouveau rouler les joyaux contre les phalanges, d'un jour nouveau où le soleil brille autant que lui au-dessus de l'univers. Brise à faire danser les ailes dans son dos, Mini n'est pas mort, ou peut-être que si. Il y a 10 ans, quand il a tout abandonné. Mais en ce jour, signe renaissance de bien des êtres, des âmes, des corps qui se trouvent, se promettent une nouvelle fois, fidélité, tendresse, patience. Sans ne jamais plus l'abandonner, quand il est amoureux, bien trop amouraché de lui, quand toit se dresse sur leur tête, et qu'il se sait en sécurité, ici. Il se sait chez lui, avec lui et à jamais ! Le coeur se serre, de tout ce qu'il ressent, des joies comme du bonheur qui vient jaillir en lui. Il a envie de l'embrasser, de sécher bien des larmes merveilles contre ses joues. Il a envie de parcourir le monde sans jamais plus lâcher sa main ; il a envie de tout lui raconter, encore et encore, dans le creux de ses oreilles avant de s'endormir dans ses bras, reconstruire cet quotidien, à la force de leur volonté, et des sentiments qui brillent dans les poitrines. All I want is to spend my time and my life with you. This project sounds cool, right? A en rire, à en accueillir les tendresses contre son visage, dans ses cheveux, de ses baisers qu'il vient rendre avec passion, la passion sur le bout de ses pulpeuses, elle n'a jamais su le quitter, pas quand il s'agissait de lui. You could have. You could have rebuilt your life without me. I just wanted you to be happy. And now I want you to be happy with me. Ses lèvres rejoingnent les siennes, ses paumes se déposent contre ses joues qu'il vient caresser à la douceur de son pouce, laissant le souffle se couper quelques instants dans sa fragile poitrine, et son visage le quitte, quelques centimètres, quelques secondes. And I want to stay with you. I want you to stay with me. De ses bras qui s'enroulent autour de lui, de sa nuque, et son visage qui trouve toujours meilleur refuge contre sa peau, dans son cou où il y dépose quelques baisers de tendresse, il veut l'étreindre, aujourd'hui, demain, pour compenser ce qu'il n'a jamais pu faire hier. Il veut continuer, jusqu'à ce que l'éternité ne soit plus, et que derniers souffles soient subitement soufflés. Il veut lui promettre tant de choses, tout ce qu'il a gâché dans le passé, tout ce qu'il viendra réparer avec le temps, de ses propres doigts. I don’t know, to be honest, I don’t want to do anything other than that either... Sa tête se redresse, sans que sa poitrine ne se décolle de la sienne, son regard qui plonge toujours plus dans le sien, alors qu'il dépose ces quelques baisers contre ses joues, sur le bout de ses lèvres, contre sa machoire, ceux qu'on vient lui tendre avec douceur. Don't. Stay with me. Show my our home, and i'll cook, just like before, if you want. Il vient sourire, s'empare de nouveau de ses doigts, de sa main, quand il le laisse filer, déjà en manque de lui, et de sa chaleur, l'accueillant dans son dos, la tête se penche pour accueillir la sienne, son souffle à en faire frémir sa peau. It’s not my fault. Come on, show me, I can’t wait to rediscover some of your universe. Laissant le rire s'échapper alors que les pas se font dans l'appartement, et que les yeux brillent déjà, de toutes les merveilles qui viennent les entourer, toute la chaleur d'un foyer qu'il aurait aimé retrouver plus tôt.

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et l'amour pouvait refleurir.
il le savait, Ailin.

quand les pensées en avaient été hantées par les celui aux douceurs imaginées ! car même dans ses rêves il s'était imaginé tenir ses mains, les tenir si fort ! qu'il ne pourrait plus jamais partir. et peut-être en était-ce là chance merveilleuse, que de tout faire pour pouvoir en attirer les miséricordes. ô Mini, reste : pour ne plus en déchirer mon cœur. à lui avoir tout accordé ,, quand à présent il en demandait baisers comme pour venir à se réveiller de ses cauchemars. maison qui était la sienne ; à espérer qu'il vienne y apporter les chaleurs que lui n'avait jamais réussi à importer. en imprégner les murs ! quand il en était si malade de ces froids qui en glaçaient le sang ,, que rhumes s'en transformaient en maux insoignables venant en détruire les artères une à une.
mais Mini était là.
juste là :
dans ses bras.
à tant l'aimer ! vouloir le cacher des yeux du monde, quand il en était son plus précieux. sa petite étoile, à qu'il en avait juré vassalité. lui offrir tous ses souhaits, chacune de ses larmes comme perles de nacre dont il viendrait lui en tisser collier. car chacune de ces billes, en seraient l'un de ces vœux aux saveurs sucrées. c'est qu'il avait supplié les astres de lui en rendre son étoile, maintes et maintes fois. avec pour seul résultat : ces journées irréelles. c'est qu'ici, il avait toutes les histoires à lui compter ,, et en serait-il curieux ? d'en découvrir là toutes ces facettes nouvelles, qui en avaient pansé superficiellement les blessures pour en apaiser les peines. à les découvrir une à une pour tout lui monter : lui présenter, ce nouveau monde.

alors ils voyageraient,
ce soir ,,
entre les vallées.

car chaque instant ,, il voulait les transformer en mémoire inoubliable. "yeah...that sounds so nice...wanna repeat it for me ? ", qu'il pourrait rire de ses joies, sourire jusqu'à en avoir mal ! tellement il ne pouvait se retenir d'en admirer celui aux senteurs jamais oubliées. quand de toutes ses promesses ,, il n'avait fait que garder : celles qu'il lui avait faites. ((et il n'y aurait que toi Mini, qu'importe le temps ; qu'importe les années.)) car les cœurs en étaient bien trop épris ! à souffrir loin de lui, souffler quand tout proche, il pouvait en goûter chacun de ses touchers. "and I told you. if it's not with you then I can't. so I'll be happy. as long as you're staying with me. and I'll try to make you even more happier than me. I promise." émergent les mots ! à le rejoindre, l'embrasser comme chaque seconde en étaient les dernières. et de chacun de ces contacts, il viendrait lui glisser là lettres pour en recomposer les mots. encore et encore, secrets à lui dissimiler : pour simplement lui dire ô combien il l'aimait. de ses bras qui ne se détachaient plus de lui, à ces lèvres qui embrassaient chaque partie de son visage ! à aimer : pouvoir le contempler comme œuvre d'art, Mini.

"and we will stay together. that's a deal now.", le serrer toujours plus fort, se fondre contre lui, à coller son visage contre le sien, contre sa peau, quand pourtant : il se demandait si ces bonheurs ne venaient pas en récolter les âmes. à rire de ses doux baisers ! de ces impatiences, quand les corps ne s'en sépareraient pourtant plus jamais ; car bouger en devenait si compliqué quand ils pouvaient simplement rester à s'enlacer jusqu'à la fin du monde. "I'll show you then. and I would love to taste what you would cook." et de quelques pas, à se glisser derrière lui, il pouffa contre son cou, à sourire comme pour se cacher contre lui. car loin de sa peau ,, il avait l'impression d'en mourir, Ailin. "I'll do the visit like that. cuddling with youi. follow me.", quand les doigts vinrent s'entrelacer aux siens, à venir glisser là les esquisses d'une maisons presque trop vides : où les plantes en avaient pris le dessus. lui en présenter son nouvel univers ! d'un salon aux tons crèmes, jusqu'aux salles de bains aux couleurs de brumes. ô beauté merveilleuse, quand tout en était assez grand pour en accueillir la moitié de son âme à lui. passer les portes, jusqu'aux chambres sublimées ! et ici : viendraient s'y trouver les conforts tant oubliés ! quand ses bras en étaient les seuls à en apaiser les sommeils. "and here is...the bedroom. the bed is really confortable so if you're tired just hop in it for tonight. ah ! and I hope all those plants and flowers doensn't bother you. 'cause you know living alone is not that fun. I don't even have a pet, what a shame.", qu'il rigola tout doucement.

à en embrasser le revers de sa main ,,
comme pour l'inviter à faire comme chez lui.

"by the way...where are all your stuff ? you just have to let them here. I'll make some place for you. lots of place.", d'un bonheur dans les voix ! quand il voulait qu'il se sente bien, ici. "and you can put all my stuff that annoy you. I'm kinda...messy. so put your things everywhere. I don't care. it's your home now. We will redo the decoration too. you have better taste...and...", embrasser le haut du visage, quand les étreintes ne pouvaient plus se détacher de lui. "I just want you to feel good here." car ici, résonneraient enfin les amours infinis. "should I help you cooking ?" et dans ces maisons magiques ,, il lui laisserait découvrir les plaisirs : de devoir en supporter, les affections permanentes.
car chaque minute
en serait rythmée
d'un baiser.

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