- jabberwocky, margot — she/herIRL : tashi rodriguez (leli).Avatar, Crédits : 2013Messages : 8RPs : 10 012Gallions :la nuit tombe et moi,
des nues
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A- Spoiler:
- addiction (meds & drugs), cancer, expériences hensokus, meurtre, mort.
Occupation :ÉTUDIANTEcursus pris sans trop y croire, pour faire sourire ses parents et espérer troquer sa gloire contre leur fierté, mais elle a fini par y prendre goût, s’est découvert une véritable passion pour l’avocature et tant pis si d’autres la voyaient déjà ambassadrice.
(droit/politicomagie et langues ·· 8ème année)
PANTIN DU MINISTÈREpersuadée d’être responsable de la mort d’un homme, maintenue en laisse par sa culpabilité, elle est l'hensoku sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants hensokus sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que Pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) ; et avec le sourire s’il vous plaît. ne peut que regarder d'un air triste, angoissé et frustré ses proches préparer la révolution, piégée par sa propre situation, sans savoir si un jour elle aura de nouveau la liberté de se rebeller.
(poupée de son)Particularité(s) :HENSOKUtantôt apprécié, tantôt blasphème, entre libération et damnation, selon le moment et seulement parce qu'il peut servir. difficile de savoir quand on a le droit d’en parler, même si depuis 2014 la balance penche du mauvais côté, il faut dire qu’il ne sert plus à rien depuis que Noé est en rémission, peut-être même qu’on peut le brider ou le supprimer en laboratoire. (tests aux labos hensokus : 09.20-12.20)
(bakedôrô)
(entraîner autrui dans son imagination par projection astrale)elle impose le voyage astral, extirpe l’esprit des autres vers sa propre imagination, de l’autre côté du miroir. là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.
(bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination ·· non-débloqué)Pandore peut quitter la projection astrale sans interrompre celle d'autrui, bloque l'étranger dans son imagination, fait de lui son prisonnier. retrouve la réalité et le corps inanimé, laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter - jusqu'à ce que, à terme, Pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.LE CŒUR (tout pour eux)Relations :
noé ·· lil' bro, l’autre partie du cœur
akira ·· bff, ce qui sauve le moi, c'est toi
kavi ·· bff, moments d'éternité
atlas ·· (fake) bf, pilier, poupée de son
S'AIMER (ou se briser)
ash ·· soulmate, tu me manq
anzo ·· why do you care?
seiren ·· ex, first love, me pas assez de toi
ambrose ·· ex, pardons en retard
SE LIER (friends)
naoyu ·· ami, regrets angoissés
junki ·· ami, l'horizon depuis la falaise
natsuki ·· confiance qui tremble
senri ·· leap of faith
S'ÉVITER (rancœur)
charon ·· failles, i hate you
ujinori ·· trop loin du pardonnaoyu ·· 28.01.22Plume à Papote :
akira IV ·· 20.02.22
ujinori ·· 25.02.22
atlas IV ·· 16.03.22
senri ·· 29.03.22
ash VII ·· 12.05.22
anzo ·· 31.05.22
junki ·· 12.06.22
— ÉLÈVE ❝ miss saint-valentin 2021
IRL : jabberwocky, margot — she/her
Avatar, Crédits : tashi rodriguez (leli).
Messages : 2013
RPs : 8
Gallions : 10 012la nuit tombe et moi,
des nues
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Disclaimer :- Spoiler:
- addiction (meds & drugs), cancer, expériences hensokus, meurtre, mort.
Multicomptes :
Naissance & Âge : 05.11.1996 ·· 25yo.
Pronom(s) du personnage : she/her.
Couleur de dialogue : #DAA520
Occupation :ÉTUDIANTEcursus pris sans trop y croire, pour faire sourire ses parents et espérer troquer sa gloire contre leur fierté, mais elle a fini par y prendre goût, s’est découvert une véritable passion pour l’avocature et tant pis si d’autres la voyaient déjà ambassadrice.
(droit/politicomagie et langues ·· 8ème année)
PANTIN DU MINISTÈREpersuadée d’être responsable de la mort d’un homme, maintenue en laisse par sa culpabilité, elle est l'hensoku sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants hensokus sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que Pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) ; et avec le sourire s’il vous plaît. ne peut que regarder d'un air triste, angoissé et frustré ses proches préparer la révolution, piégée par sa propre situation, sans savoir si un jour elle aura de nouveau la liberté de se rebeller.
(poupée de son)
Particularité(s) :HENSOKUtantôt apprécié, tantôt blasphème, entre libération et damnation, selon le moment et seulement parce qu'il peut servir. difficile de savoir quand on a le droit d’en parler, même si depuis 2014 la balance penche du mauvais côté, il faut dire qu’il ne sert plus à rien depuis que Noé est en rémission, peut-être même qu’on peut le brider ou le supprimer en laboratoire. (tests aux labos hensokus : 09.20-12.20)
(bakedôrô)
(entraîner autrui dans son imagination par projection astrale)elle impose le voyage astral, extirpe l’esprit des autres vers sa propre imagination, de l’autre côté du miroir. là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.
(bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination ·· non-débloqué)Pandore peut quitter la projection astrale sans interrompre celle d'autrui, bloque l'étranger dans son imagination, fait de lui son prisonnier. retrouve la réalité et le corps inanimé, laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter - jusqu'à ce que, à terme, Pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Relations :LE CŒUR (tout pour eux)
noé ·· lil' bro, l’autre partie du cœur
akira ·· bff, ce qui sauve le moi, c'est toi
kavi ·· bff, moments d'éternité
atlas ·· (fake) bf, pilier, poupée de son
S'AIMER (ou se briser)
ash ·· soulmate, tu me manq
anzo ·· why do you care?
seiren ·· ex, first love, me pas assez de toi
ambrose ·· ex, pardons en retard
SE LIER (friends)
naoyu ·· ami, regrets angoissés
junki ·· ami, l'horizon depuis la falaise
natsuki ·· confiance qui tremble
senri ·· leap of faith
S'ÉVITER (rancœur)
charon ·· failles, i hate you
ujinori ·· trop loin du pardon
Plume à Papote :naoyu ·· 28.01.22
akira IV ·· 20.02.22
ujinori ·· 25.02.22
atlas IV ·· 16.03.22
senri ·· 29.03.22
ash VII ·· 12.05.22
anzo ·· 31.05.22
junki ·· 12.06.22
Ça pue. Ça pue l'alcool, le désinfectant, les gants en latex, et ça n'a rien d'agréable ou de réconfortant, au contraire ça donne plutôt envie de partir, sans se retourner, parce qu’un peu plus et ça pue la mort, à quelques étages près. Personne n’a pensé à l’angoisse que peuvent procurer ces murs vides et blancs, blafards, même, tout le monde s’est dit que c’était une bonne idée, on ne sait pas vraiment pourquoi d’ailleurs, parce que c’est salissant, c’est déprimant, et à ouvrir la mauvaise porte le cœur peut se serrer, de tristesse ou de dégoût. Et quand Pandore avance dans le couloir qui fourmille d’infirmiers et de médecins, elle ne pense à rien d’autre qu’à des souvenirs douloureux, donnerait tout pour quitter l’hôpital sur-le-champ, parce que dans l’enfilade de chaque porte entrouverte elle imagine son frère allongé, de retour dans un lit qui n’est pas le sien, une perfusion au bras et le visage crispé par le cancer. Six ans qu’il est en rémission mais les habitudes ont la vie dure, et ces foutus murs blancs que l’on décore à peine pour les enfants lui donnent encore la nausée.
Mais il faut qu’elle soit là, c’est ce qu’on lui a dit, parce qu’Atlas est là aussi et que faire connaissance ne leur ferait pas de mal, s’ils veulent rendre ça crédible, parce que c’est difficile de feindre le bonheur sans se connaître ni se parler. Alors elle suit de près un inconnu du ministère, à reculons, sans daigner lever les yeux pour chercher le numéro de sa chambre — elle laisse ça à son baby-sitter, il faut bien qu’il mérite sa paie. Il finit par s’arrêter et ouvre une porte jusque-là fermée, pas possible d’imaginer Noé, il n’y a qu’Atlas derrière la porte, assis dans le lit, et la gêne est palpable quand elle entre en silence, invitée à rejoindre celui qui est censé partager sa vie. Elle est soulagée, pourtant, quand l’inconnu referme la porte et qu’il ne reste plus qu’eux, mais le sentiment disparaît bien vite pour laisser place au silence et au malaise, de ceux qu’on aimerait arrêter mais dans lesquels on trouve une certaine complaisance, presque un certain apaisement. Ils ne se regardent pas, en tous cas elle ne cherche pas à le regarder, trop occupée à scruter chacun des détails de sa chambre, incapable de savoir quoi dire, ni quand, les mains serrées et le temps qui passe, qui lance les paris sur qui brisera le silence en premier. Elle ne peut s’empêcher de regarder ses gants, a beau les quitter du regard, il y revient toujours, se demande pourquoi il les porte en permanence, en vient à chercher ce que pourrait être son hensoku, songe qu’il est sûrement lié à ses mains, sans oser verbaliser ses questions, parce que ça ne se fait pas, que le sujet est trop intime pour deux personnes qui n’ont pas encore passé le stade de la discussion météo. Et pendant un moment le mensonge paraît insurmontable, parce qu’Atlas et Pandore sont trop différents, n’ont de commun que l’origine de leurs noms, impossible de faire semblant alors que la nouvelle date d’à peine quelques jours et qu’ils ne se sont encore jamais touchés — on retombe sur la question des gants, mais elle finit par se dire qu’il lui en parlera le moment venu, avant de douter qu’il fera ne serait-ce que lui adresser la parole, qu’elle devra porter cette fausse relation à sa place, qu’il faudra encaisser seule les regards braqués sur eux, et cette pensée n’entraîne étrangement aucune hostilité à son égard ; au contraire, elle se surprend à accepter, sans un regret, à éprouver de la tendresse qui n’en est pas encore tout à fait, au moins de la sympathie, peut-être parce que le voir dans une chambre d’hôpital en fait un autre Noé.
Sawano Akira aime ce message