-- ARUMIOPOKIMI

01. LE CLAN
l’arumiopokimi est une organisation criminelle du peuple autochtone des aya dont les activités sont recensées depuis des générations passées. arumiopokimi est un terme traditionnel aya dont la signification est la contraction de rough sea et de great lord, mêlant ainsi les éléments principaux de leur culture que sont les mers et les ayakashis qui les peuplent. il est d’usage courant de surnommer l’organisation “arumi”, pour plus de simplicité dans les échanges.

c’est une organisation très attachée aux traditions et aux valeurs de son peuple, parmi lequel elle a une place centrale. elle en partage les rites et les légendes, les banquets et les célébrations. présente depuis plusieurs siècles, ses origines demeurent incertaines mais les sources s’accordent sur un point : les bénéfices de ses activités étaient reversés aux besoins communs. une coutume qui n’a cessé de perdurer depuis, faisant de l’arumi un bienfaiteur du peuple.

à l’instar de la tribu, le clan est traditionnellement gouverné par une femme et reste encore aujourd’hui très marginalisé du reste de la société. cependant, ne pouvant faire abstraction des évolutions du monde sorcier et des montées en puissance d’individus aux idéaux moins louables que grands, l’arumi est en constante évolution vers de nouvelles pratiques. depuis 2015, un homme (Jabbelgee Simalin) en est à la tête - et rien que ce fait, a bousculé de nombreuses pratiques et suscite encore de nombreuses critiques.


02. LE FONCTIONNEMENT
l’arumi fonctionne comme une grande famille et se voit souvent comparée en ce sens aux us des yakuzas. elle n’est cependant pas affiliée à la pègre sorcière de la même manière et demeure exclusive à son peuple. les liens de fraternité et de confiance sont extrêmement poussés, souvent à l’excès, afin de maintenir une cohésion proche de la dépendance au sein du clan.

le sang aya prévaut, encore aujourd’hui. c’est pourquoi le clan est plus largement constitué des membres de la tribu, mais il tend à s’ouvrir de plus en plus au reste du monde. n’importe quel membre de la communauté aya peut rejoindre l’organisation tant qu’il est reconnu par ses pairs comme étant utile ; une personne extérieure doit cependant être recommandée par un membre fidèle au clan. il n’est pas rare que ces nouveaux venus subissent une épreuve choisie selon le profil de la personne pour faire leurs preuves.

les traditions ayant la peau dure, de nombreux orphelins et gamins désœuvrés se retrouvent sous l’emprise du clan. si autrefois il était coutume de recueillir les enfants abandonnés afin de leur offrir un toit et une activité, on retrouve aujourd’hui une tendance controversée : ces enfants sont récupérés et manipulés à ce qui s’apparente le plus à un lavage de cerveau afin d’en faire de parfaits petits soldats obéissants. de plus en plus de parents incapables d’éponger leurs dettes donnent leur progéniture au clan pour se racheter une liberté.

l’organisation en elle-même est assez simple, tournée autour de plusieurs groupes dont chacun est affilié à une activité principale. on retrouve les chefs de division, et les soldats qui s’occupent des tâches allant des plus intéressantes aux sales besognes selon la réputation et les compétences de chacun. un membre affilié à une activité peut également être spécialisé dans une sous-activité précise ; quant à celui qui fait ses preuves ou qui possède des capacités physiques aidant, il peut être affilié à plusieurs activités en même temps.

les profits de l’arumi sont redistribués au peuple aya, sous diverses formes : richesse pure, entretien des espaces verts et des infrastructures, participation aux collectes, etc. mais bien que l’arumi et les ayas demeurent très liés, les principales victimes du clan sont le peuple lui-même et nombre de familles s’endettent auprès de lui.  


03. LES ACTIVITÉS
l’arumi est présente dans trois activités principales : la chasse aux artefacts et trésors magiques, le braconnage de créatures fantastiques et le trafic de drogue.

- la chasse aux artefacts et trésors magiques : ce n’est pas ce qui apporte le plus de gains sur la durée, mais c’est sans nul doute l’activité la moins contestée (dans la mesure où elle n’atteint pas les valeurs d’autres peuples). cette pratique est perçue comme légitime car les membres ont commencé par récupérer des artefacts aya volés par les sorciers. l’arumi possède un large réseau de portoloins, disséminés dans les recoins les plus inaccessibles et insoupçonnables. l’utilisations d’armoires à disparaître est également commune pour déplacer les artefacts les plus volumineux ou pour simplement pallier aux aléas des portoloins (mal de transport, impraticable dans le qg, etc.) c’est le trafic le plus vieux du clan qui est aujourd’hui fragilisé par la concurrence.

- le braconnage de créatures fantastiques : les aya ont pour coutume une chasse respectant leurs valeurs traditionnelles, tournées vers la nature, en accord avec la faune et la flore sauvages. si les ayakashi équivalent à des divinités au sein du clan, ce n’est pas le cas pour les autres créatures : une hiérarchie implicite a été mise en place au fil des années. un rapport de force s’est naturellement instauré entre les espèces, et certaines sont plus traquées que d’autres. cette activité est celle qui rapporte le plus mais qui suscite également le plus de critiques de la part du peuple.
NB : les vélanes jusqu’alors respectées par la société matriarcale des aya, sont désormais mises en danger depuis la refonte de l’organisation. les rokurokubi sont inatteignables, notamment par crainte des autorités. les loup-garous sont très prisés, surtout pour leur fourrure. les autres créatures sont évaluées au cas par cas selon les besoins pour les potions, et l’argent qui peut en être fait.

- le trafic de drogues : la drogue aya utilisée lors des rituels du peuple a été modifiée pour en faire une drogue de dépendance. la muusi, signifiant beloved et master dans leur langue, est la première drogue circulant dans le quartier de koïde depuis des années. elle s’est aisément étendue au reste de l’île mais reste prisée de ceux ressentant les besoins de la mer et auprès des plus jeunes. il s’agit de la deuxième activité la plus fluctuante du clan et qui regroupe notamment les plus jeunes membres (facilité de diffusion).
NB : les effets de la drogue s’apparentent à l’héroïne moldue : une sensation d’apaisement se ressent presque immédiatement, tandis que la vue peut devenir floue et/ou donner une impression de calme à l’environnement. cette drogue est reconnue pour donner des visions fantaisistes, donnant souvent l’impression d’être immergé sous l’eau (certains parlent cependant de visions éthérées).

04. LES COUTUMES
l’organisation possède ses propres coutumes, dérivées des traditions du peuple autochtone. parmi elles, la plus singulière : le sacrifice humain. pratique ancestrale mais entachée de valeurs moins nobles depuis quelques années, elle est l’une des raisons faisant paraître les coutumes aya barbares au yeux de la communauté sorcière. l’arumi amène ses ennemis sur les plages afin d’en faire des offrandes aux ayakashis : les corps de ces personnes sont cependant déposés morts et purifiés de toute trace magique (particularité physique ou fantastique, poison, tatouage et marque magique, sceaux, malédiction, possession, etc.) afin de ne pas contaminer les dragons. être transformé en ayakashi étant une bénédiction pour le peuple aya, il est alors hors de question d’apporter ces offrandes vivantes. la drogue utilisée pour ce rituel est une concoction secrète, confectionnée uniquement par les ancien∙ne∙s et dont le savoir se transmet entre héritier∙ère∙s.

dans une moindre mesure, l’arumi participe aux célébrations des transformations en ayakashi lorsqu’il est question d’un membre de l’organisation. la célébration est alors adaptée selon les envies du clan (qui reste autrement simple spectateur pour les autres membres aya). le clan peut également financer les enterrements des membres de l’organisation, si la famille est en accord avec ce choix.