TAIZO — tu veux d'la ?... t'as plus de ?... ouais vas-y passe pécho !!

((ekisha)) —  demande de particularité
on lui a toujours trouvé les yeux semés d'étoiles. des constellations infinies en un battement de cils, comme s'il savait voir au-delà de la réalité. esprit baigné d'un instinct de précision, crâne fracturé par les visions, nuits bercées d'illusions. pourtant, taizo refuse la responsabilité d'un don qui trop souvent le dépasse. alors il se défonce pour embrumer son esprit, troubler le futur qui s'immisce dans ses pensées. fait barrière pour crever les visions et étouffer les rêves.

taizo pov:

((cœur et âme)) — aya avant tout. mué d'une fierté qui prend racine parmi les vagues et chœurs océan – les battements de son peuple sont les siens. une différence qu'il brandit en étendard, embrasse chaque parcelle de son identité qu'il cultive chaque jour, pour que prospère l'héritage de son peuple. taizo parle la langue autochtone, entretien les us et coutumes, prend soin des siens et surtout des anciens. férocement indigène si tel est le terme, il n'a jamais caché ses origines. bien ancré à cette identité qu'il arbore et défend. presque trop. car taizo est de ces ayas qui préfèrent préserver son peuple en maintenant une distance avec les sorciers modernes. oui, il les côtoie et vit parmi eux, mais en territoire aya, c'est lui la loi. et ce qu'il se passe dans le village reste dans le village. cœur protecteur érigé en bouclier, d'une méfiance qui dort sous les sourires. tout le monde n'entre pas dans son cercle privé.

((croyance et traditions)) — ce n'est définitivement pas le plus vertueux – et quand taizo écrase par inadvertance un escargot, il rouspète et fait négligemment un prière aya pour honorer la vie, avant de s'allumer un pet'. pourtant il fait de son mieux, mais il a sa propre définition de la religion. se dit que les dieux lui pardonnent ses vices quand ils bénéficient au peuple – ça vaut bien quelques écarts, quelques sacrifices. réajuste les préceptes selon ce qui l'arrange, dose selon le contexte. ça n'enlève rien à ses convictions, et il est fidèle aux dieux de sa tribu. végétarien depuis gamin et ne l'a jamais remis en question, participe activement aux cérémonies, ne manque aucun spectacle des conteurs, connaît les prières et chants par cœur, se baigne régulièrement à la mer pour laver ses fautes. habité par ce lien inexplicable qui l'attire aux flots. pour lui aussi, la transformation en ayakashi est un cycle de la vie et la plus belle façon de passer d'une vie terrestre à un repos marin. lorsque sa mère et sa sœur son parties, il était très fier.

((communauté)) — car il n'y a pas de différence entre sa famille et le reste du peuple. tous liés par une fraternité robuste, taizo parle à sa voisine comme à sa tante, salue tout ceux qu'il croise avec une aisance déconcertante. au village, tout le monde le connaît et lui est reconnaissant de ce qu'il fait pour préserver le peuple – même si les méthodes restent douteuses. il a toujours un fond de poche à mettre dans les cagnottes de rénovations, et prend les gamins sous son aile pour leur filer du travail. une entraide et une unité qu'il participe grandement à cimenter, toujours volontaire, présent à chaque évènement.

((parents)) — une éducation laxiste, mais une ambiance toujours chaleureuse et pleine de rire. vie de bohème. mahari et son époux kizuko ont choisi de revendiquer le rire et le jeu, laissant leurs enfants faire leurs propres règles. souvent désordonnée, la maison restait néanmoins remplie de joie. sa mère, son modèle ; rêveuse et fougueuse, qui poussaient ses gamins à se dépasser au quotidien. elle a rejoint la mer il y a quelques années. taizo ne l'a pas pleuré, la sent tout près dès qu'il va se baigner. son père, son associé ; affectueux et tranquille, pour qui rien n'est grave, du moment que ses enfants sont sains et saufs. ils tiennent ensemble l'herboristerie héritée de mahari. cadre un peu bancal, schéma décalé. la créativité comme seule boussole. aujourd'hui, taizo ne sait toujours pas tenir correctement ses baguettes, mais on fait avec. ses parents lui ont appris mieux que les bonnes manières.

((frère et soeur)) — troisième arrivée d'une fratrie aussi différente que soudée. du moins, pendant un temps. taizo a toujours entretenu une relation fusionnelle avec izuka et kazuo. les trois se ne lâchaient pas d'une semelle, grandissant ensemble dans les bêtises et la bonne humeur. mais les choses ont changé quand kazuo a pris un chemin différent – plus ouvert à la société sorcière, desserrant malgré lui ses liens à ceux de son peuple. taizo ne l'a jamais vraiment accepté, prenant sa décision de rejoindre la brigade comme une trahison. leur relation s'est détériorée, jusqu'à la mort de ce grand-frère qui lui laisse un goût amer. quant à izuka, celle qui l'appelait affectueusement mea'ono (ma vague), elle a rejoint les flots. et parfois, taizo lui parle, sur la plage.

((grand-mère)) — cette vieille folle est le fossile que taizo respecte le plus dans le village et sur cette île – à sa façon, du moins. nanisa est l'actuelle chamane du village. possédant elle aussi le don de ekisha, qui en fait l'itako de sa génération, chaque aya lui vouent un profond respect – enfin, sauf taizo qui continue de l'appeler huchi (mamie), sans faire état des titres élogieux et honorifiques qu'il lui doit. malgré les coups de bâton, il continue de la traiter comme sa mémé adorée. c'est aussi une des seules à savoir que taizekko est une façon de dire « tourbillon » en aya.

((amis)) — c'est le pote de tout le monde, et l'ami de peu. taizo c'est ce mec amical et plein d'humour qu'on te présente aux abords d'un bar, le sourire charmeur et l'air charismatique. on peut pas s'empêcher de l'écouter, ni de vouloir lui parler. il a cet aura magnétique de celui avec qui le courant ne peut que passer, complaisant et intéressant. des idées plein la tête, toujours le mot pour rire, et un sans-filtre qui n'est pas au goût de tout le monde. ils sont 2000 dans sa tête, alors il faut suivre le rythme. avec lui, tu t'es tapé tes plus grosses barres et parti dans les plus lointains délires. pourtant, ceux qui le connaissent vraiment sont là depuis longtemps ; car ça prend du temps pour lui de s'ouvrir entièrement. (ils vous diront qu'il est chiant, épuisant, parle tout le temps, impossible à canaliser, difficile à suivre, qu'il contredit tout et même la gravité, et qu'ils n'ont pas trouvé comment s'en débarrasser.)

((amours)) — courtes, mais intenses. et on parle bien ici de ses relations. c'est cette histoire qui t'a donné l'impression d'être le centre du monde, que ceux d'avant ne te comprenaient pas vraiment et de pouvoir t'envoler jusqu'au ciel. taizo est avant tout un amoureux des cerveaux. alors, quand il a une femme en tête, il veut la connaître complète, et se donne tout entier à sa conquête. passionné de curiosité, ça commence par un sourire et ça finit par refaire le monde jusqu'au levé du soleil. un air d'idylle adolescente, celles qu'on oublie jamais et qui nous retournent la tête. et comme la chute est rude, quand du jour au lendemain il s'est lassé. s'ennuie de ce qui est acquis. une fois sa curiosité rassasiée, la magie disparaît, et il est malheureux de sa moitié, lorgne sur l'herbe plus verte du champ d'à côté. vers de nouveaux défis, de nouveaux challenges. aussi il part, navré que ça n'ait pas duré malgré les rêves d'éternité.

((mahoutokoro)) — élève du fond de la classe ; on croit qu'il dort derrière senri, mais dès qu'il entend un truc qui lui plaît pas, il se redresse comme un diable en boîte et balance qu'il sait mieux, et il va t'expliquer pourquoi. ne s'intéresse qu'à ce qui lui chante, et se contente d'une moyenne basse pour le reste, sans y mettre aucun effort. pourtant, taizo est un élève intelligent, disaient ses professeurs. le genre de gamin avec un potentiel monstre, des qualité de réflexions aiguisées et une facilité d'apprentissage. mais rien à faire, c'était un flemmard. passait ses pauses allongé dans l'herbe, à lézarder au soleil. les potions, l'arithmancie et surtout la botanique étaient sa sainte trinité. autrement, il était meilleur à faire des conneries pour distraire ses camarades qu'à lancer un sort. ça tchatchait les professeurs, restait argumenter à la fin des cours. pas le plus populaire, mais un de ceux avec qui on a envie de traîner, un peu marginal, un peu perché. enchaîne les retenues pour ses airs effrontés et les heures séchées. un côté nerd quand il se passionne pour les plantes et déblatère des heures sur leurs propriétés. cheveux en pétard, 3h de sommeil dans le sang et déjà la défonce dans le cerveau, mais taizo pète quand même les scores – sauf en sport.

((mori'kobori)) — une évidence qu'il a toujours eu sous le nez. taizo s'est passionné très tôt pour la botanique et les plantes ; son papa est godaï terre, et si lui n'a pas développé cette branche, il a toujours eu une affinité avec le monde végétal. tout gamin il parlait aux brins d'herbe et aux fleurs, disait que ça les faisait mieux pousser. aujourd'hui, il gère l'herboristerie comme un chef – co-propriétaire, pour laisser le daron souffler. c'est son royaume, perdu parmi les bouquets séchés tombant des murs, dans les odeurs d'épices, aspergeant soigneusement les plantes de l'espace fleuriste. ne lui demandez pas son avis sur le thé, à moins d'avoir une bonne heure devant vous pour le taizo-show de la dégustation.

((trafic de drogue)) — mais avant tout, taizo est un bicraveur. your friendly neighborhood dealer. presque dans un état de transe quand il s'affaire à fabriquer ses produits, déployer tout leur potentiel dans une préparation minutieuse, usage alternatif et bien plus lucratif. des airs de savant fou quand il extrait la sève d'une mandragore, avec ses grosses lunettes de chimiste. depuis quatre ans, taizo a élargit son réseau ; embauchant sans scrupule des gamins aya pour jouer les passeurs et faire voyager sa came sur toute l'île. les plus habiles lui filent un coup de main dans son labo pour augmenter les productions, suite à une demande de plus en plus forte. mais son plus grand plaisir reste d'aller lui-même sur le terrain ; pour les récoltes, autant que pour semer – c'est à dire dealer lui-même et aller aux contacts des gens. ses clients sont nombreux et variés, aya ou pas, et de tout âge (et en réalité, il s'en fout, de ton âge). par contre, si ta tête lui revient pas, il hésitera pas à te mettre une douille. un bout de bois, des croquettes pour chats, du carambar, des herbes de provences, whatever. s'il peut se faire du biff sur du vide, c'est lui qui fait les règles.

((arumiopokimi)) — rejoint en 2012. à l'époque où les traditions sont encore au centre de l'organisation, et où une femme en est à la tête. taizo n'a pas rejoint le clan de lui-même ; il a été approché par sa cheffe, intéressée par ses talents. elle lui promet qu'il pourrait continuer d'œuvrer comme il l'entend, mais lui propose de s'associer pour la distribution – faire de taizo un dealer dans leurs rangs. sous cet accord, il accepte et ses chiffres doublent. mais trois ans plus tard, c'est un homme qui reprend les rênes, et ça ne lui plaît pas. les règles sont bousculées, les mœurs bafouées. taizo n'approuve pas les méthodes, ni le braconnage de créatures magiques. pourtant il reste dans l'organisation, car s'il n'a pas de dettes, il a une dépendance à l'argent qu'il encaisse. la muusi est une grosse part de ses bénéfices et il n'est pas prêt de l'abandonner. tant que son statut d'électron libre est sauf, taizo continue, jouissant d'un rôle important et respecté avec les années. reste loyal à son clan, car le sang aya prévaut sur le conflit sous-jacent.

précisions — taizo ne fabrique que des drogues à base de végétaux, tandis que celles de l'arumiopokomi comprennent certains ingrédients venant de créatures magiques (poudre de fée, sang de sirène, etc). celles-ci, il ne les fabrique pas, mais en assure la distribution et la vente. il reverse 65% des bénéfices de ces chiffres à l'arumiopokomi, en garde 35% et se fait 85% de ses propres fabrications (les 15% restant allant aux gamins qu'il embauche). il y a donc deux marchés différents, mais associés.

((anecdotes)) — jugement et légère hostilité envers les sorciers modernes de prime abord mais chill peut pas s'empêcher d'escroquer si y'a moyen de moyenner il aime trop la thunes c'est tout adore faire des paris, pour tout, pour rien, et les remporter rejet profond de toute forme d'autorité plus encore de la brigade méga bavard, méga curieux, méga fatiguant on dirait qu'il est sous eau glouglousse H24 (c'est l'effet du pilon à l'alihotsy) (et parce qu'il est comme ça, aussi) fait des kanye west ; se tape une grosse barre et bitch face immédiatement après trouve que ses cheveux c'est son atout charme tendance cléptomane, trouve plein de trucs pas à lui dans ses poches très bon menteur meme lord sait faire des tresses comme un pro prend pas son thé perso, tu vas finir arraché.e lit le tarot dans les cartes pokémon croit pas en l'astrologie, mais un peu quand même, mais pas trop, mais ta lune est en bélier toi non ? c'est des conneries son plus grand kiff, monter sur la moto de senri et la tenir bien fort wink wink met du vernis et porte des lunettes pour le flow il collectionne les figurine de tanuki et les plantes