STAND DURAKUIR - Concours de nouilles piquantes (libre)

Good luck ! Au début, elle y croit à l'encouragement de l'inconnu observateur. Mais...

Bon. Définitivement. « … Urgh... » La bouchée suivante ne passe pas davantage que la première, malgré toute la motivation qu'elle tente de déployer. Malgré tout son enthousiasme naïf. Snif. Elle n'a déjà pas fière allure dans cet état : c'est encore pire quand elle recrache les dernières nouilles, incapable de plus.

Elle se sent comme son bol, d'ailleurs. Trop pleine. En plus ça lui brûle la bouche, la gorge et maintenant l'estomac. Est-ce que Penny va lui en vouloir ? Parce qu'elle ne doute pas une seconde qu'elle va être malade, bientôt. Déjà qu'elle est plutôt de constitution fragile...  En plus, son corps n'est pas du tout habitué aux épices... Sérieusement. Où est-ce qu'elle avait la tête ?

Plus dans les nouilles que sur sa nuque, visiblement.

Snif. Marie-Clémence renifle, le visage de nouveau brouillé par les larmes et la sueur. Elle passe un bras rapide sur ses yeux pour au moins essayer de voir quelque chose, à défaut de sentir tant son nez continue, lui, de couler. You can stop, nobody will judge you. Elle acquiesce bien sagement cette fois-ci, avant de déposer ses baguettes. It's okay, don't overdo it.

Est-ce qu'elle se sent nauséeuse ? Légèrement.

May I ? Cette voix ! La luxembourgeoise cligne des yeux (ce qui la fait encore davantage pleurer entre la vapeur, les relents d'épices et l'indigestion à venir), tout en cherchant la propriétaire de cette inflexion si particulière et tant adorée. Mais elle n'a pas le temps de pouvoir complètement localiser Cordélia que … I have to go. « … Sawako ?! » Gudd. Le simple fait de parler lui donne l'impression de cracher du feu.

Vite, une nouvelle gorgée du bubble tea tout en cherchant désespérément à comprendre ce qu'il se passe. Partagée entre son envie de contempler cette inspiration divine qu'est la nouvelle arrivante et la curieuse inquiétude qui noue son ventre (déjà mal en point) aux mots de Sawako. Heureusement, Himari réagit plus vite et mieux qu'elle. «... What ?! Himari, what's happening ? » Toute troublée et absolument pas en forme, elle a juste le temps de se tourner vers la tablée accueillante. Franchement, Marie-Clémence est hideuse mais trop heureuse de repérer enfin Cordélia. Même de loin. Même brièvement. « … Sorry all, bye ! Have fun! » Puis elle est emportée par la main de son aînée. « Himari, please, have we done something wrong ? »

Burp. Espérons que son estomac tienne la route.

Ça parle, ça parle, puis ça engloutit comme s'il n'y avait pas de lendemain. l'intensité semble d'abord gérable et neo profite de ce répit pour tenter un départ en flèche, regard filant des bols qu'il empile à ceux qui se multiplient sur les tables voisines. un ok à deux doigts joints est adressé à seiren quand il se joint au duel terrible, bourré d'énergie compétitrice ; c'est ce qu'on aime — peu importe le résultat.

les épices assassines ne tardent pas à se manifester trop fort. à lui dévorer la langue, lui enfumer la bouche — et le brasier de dégringoler le long de sa trachée, pour venir lui calciner l'estomac. le rouge lui colore les oreilles, lui enfièvre les joues, gagne sa nuque, son cou, son torse, comme une fièvre décapante. ses yeux s'humidifient de larmes et, la goutte au nez, il renifle toutes les 30, 20, 10, 5 secondes, finissant par s'accorder ici et là des pauses pour lever vers le ciel ses lèvres en feu, en quête d'un répit qu'il ne trouve pas. gracieuseté des plats sorciers, il n'est pas qu'en sueur : des flammes lui jaillissent littéralement des oreilles et des narines, une dinguerie. komari apparaît puis disparaît au cœur de la foule dans un clignement de paupières, mais c'est sur deux briquettes de lait aussi petites qu'elle que les prunelles paniquées de neo finissent leur course — il se jette sur l'une d'elles ((par-dessus son voisin seiren)) tel un assoiffé face à une oasis. thanks dude, adressé au propriétaire du lait béni ((baisho isai)), dont les effets semblent minimes mais non moins appréciables tant la douleur est cuisante. you've got sauce on your shirt, qu'il ajoute en lui désignant son haut, bien qu'il s'agisse d'un pur mytho ((le gars est trop posé quoi, c'est abusé)).

à se pencher pour embêter le monde, il finit par se retrouver dans le bon angle pour apercevoir la bombe installée de l'autre côté du gars-au-lait ((coco)) et l'importance de cette nouvelle donnée lui fait presque oublier qu'il est en train de crever de l'intérieur — y'a pas d'heure pour mater. il balance des coups de coudes à sawano assortis d'un commentaire ((tadbvulago?)) soufflé tout bas à travers une bouchée et son œsophage cramé ((une voix de camionneur asthmatique t'as peur)), mais le comparse ne semble pas remarquer comme lui la beauté du pare-choc, trop occupé à faire les gros yeux à la vue des bols qu'enchaînent les girls en bout de table. l'attention de neo va d'elles à lui, puis l'inverse, et il rétorque : hoh' ! ((traduction : hot !)), parce qu'elles enchaînent comme des queens, mais les yeux d'akira continuent de dire : scary, alors il abandonne le ksos pour chercher la compréhension d'un autre charo.

ça part donc sur un coup de coude dans les côtes de seiren, suite logique ((sans remarquer qu'à côté sawako prend une sacrée avance pendant qu'il fait le guignole)). mais le concerné commence à ramer et neo lui cale deux claques joyeuses dans le dos en riant ((et s'étouffant à moitié)) dans ses nouilles. il regrette fort, cela dit, quand kurenai se retrouve à partager une brique avec la belle. karani repart noyer son dépit dans la sauce épicée : au moins ne l'aura-t-elle pas rencontré dans cet état et ça, c'est tout de même une victoire.

une des participantes ((sawako)) quitte la partie et yokoi adresse un signe d'encouragement à neo en la suivant. il répond par le v de la victoire du mec qui ne sait pas encore qu'il n'a pas gagné.


@Sawano Akira  @Kurenai Seiren  @Yokoi Himari  @Baisho Isai (on a bu tout ton lait sah)  @Coco Delacour  @Kikuchi Sawako

Il était venu pour prendre un bol. Un seul et unique bol qu'il allait regretter très rapidement. Pas du tout fait pour manger épicé Isai, encore moins en grande quantité. Il a le laid déjà prêt, il a ses propres baguettes et il prévoit de prendre son temps. Plus là pour apprécier l'ambiance et se moquer gentiment des gens que pour vraiment participer au concours. Petit sourire à la fille à coté de lui (coco), s'attendant à trouver en elle une compétitrice pour la couronne du plus petit mangeur (clairement la place qu'il visait). Les yeux qui s'ouvrent en grand quand il la voit enchainer les bols comme si de rien n'était. "merlin ! how you eat so damn much ?" Il veut vraiment savoir parce qu'il n'y a pas moyen que son estomac contienne toutes ces nouilles. Tout le monde d'ailleurs. Il ne comprend pas comment manger autant d'épices peut sembler faisable.

Pourtant, il enchaine les bols aussi. Il ne sent plus sa langue depuis un moment, mais il se force un peu. Pas envie d'être le dernier, quand il voit que même le vantard (seiren) a fini par remonter. Isai a sa fierté de piquée, il ne veut plus être le dernier. Il ne peut pas être le dernier, juste pour l'honneur. Il va regretter fort, dans les prochains jours. Il ne va pas assumer son excès. Mais ça ne devrait pas être si terrible que ça. Son estomac ne semblait pas très d'accord, déjà prêt à aller se vider dans les toilettes les plus proches. Et il avait oublié que la sortie est toujours pire que l'entrée pour tout ce qui est épicé. "Where's my milk ?" Besoin de sa bouteille de laid d'urgence s'il ne veut pas se mettre à cracher des flammes tout de suite mais il se rend compte que les deux bouteilles sont maintenant vidées. Regret qui arrive en courant. Il aurait du se contenter d'un seul et unique bol. "I'm done !" Il pousse loin de lui son bol encore à moitié plein. Impossible pour lui de continuer.

les épices lui brulaient la langue bien trop fort. les regrets étaient présent,, grandissant à chaque bouchée qu'il prenait des nouilles de l'enfer. il aurait pu s'arrêter plus tôt, se contenter d'un seul et unique bol comme il l'avait prévu à la base. mais il avait été pris dans la compétition en cours de route, avec la volonté de ne pas finir dernier. il entendait déjà les critiques qui ne manqueraient pas d'arriver s'il ne faisait pas une bonne place. ce qui semblait impossible vu la brulure qui montait de plus en plus dans son œsophage. il ne prête même pas attention à la tape sur la tête de remi. il finira bien par la remettre à sa place un jour. ou il laisserait le destin faire avec un sourire satisfait.

il est prêt à abandonner, incapable de continuer sans avoir envie de vomir le contenu de son estomac dans la poubelle la plus proche. il n'y a plus de lait, son précieux lait qui était censé l'aider à traverser cette épreuve. il ne voue pas aux enfers ceux qui ont osé vider ses bouteilles, il n'est pas remi, mais il n'en pense pas moins. et la vengeance arrivera bien assez tôt. "nice as always." petite pique pour la jeune yakuza. loin de juger son choix de comportement avec les gens, même s'il est loin de le comprendre, bien plus adepte du fait de jouer les faux culs pour son intérêt. il annonce son abandon dans la foulée, incapable de continuer. son bol reste à moitié plein, repoussé un peu plus loin sur la table. "i dare." il hausse les épaules à la réflexion de remi. il ne va pas risquer de rendre son repas juste pour le plaisir de la demoiselle. il se lève de sa chaisse, entenant presque les nouilles se retourner dans son estomac, pour se placer derrière remi et poser ses mains sur ses épaules. "and i can cheer you on better if i stop princess." il ponctue sa phrase d'un bisou sur le sommet de son crane. oh il est très probablement mort maintenant.

Fuji, stand Durakuir — September 2021 — outfit

Cette fois c’est trop, il avale une portion de ramen ultra piquants et claque son énième bol sur la table avant de s’emparer de la bière de Drea. C’est à peine s’il lui prend des mains et lui coupe la soif. A grandes gorgées, il laisse le liquide ambré apaiser le feu de sa trachée, quand bien même les flammes s’échappent encore de ses oreilles. En quelques secondes, il a vidé la pinte et ne s’excuse pas lorsqu’il la repose brusquement sous le nez de son compère, à sec. ‘Better. Au même moment, du grabuge attire son attention au niveau de l’entrée du stand et Akira découvre Remi en train de terroriser un mec de l’échoppe. C’est plus fort qu’elle, la bad bitch a besoin de son quota terreur sinon elle crève. Secoue la tête, amusé par la scène, jusqu’à ce que leurs regards se croisent et échangent un clin d’œil entendu. (i’m watching you too). La Reine des bas-fonds s’installe à côté de Neomä et non loin de Akira, avant d’entamer son premier bol. Dans un soupir résigné, le Kasaï concède à poursuivre après sa courte pause et le regain d’énergie donné par la bière – mais sans doute celle-ci a-t-elle grignoté quelques centimètres de son estomac où ne viendront pas se loger les nouilles en contrepartie. Le mec au lait, Isai, vient se caler derrière Remi et joue sa vie en ayant l’audace d’un sobriquet un peu risqué. Mollement, Akira prend un nouveau bol, juste histoire de préserver son avance bien entamée sur Remi, qui reste une adversaire de taille – à croire que toutes les femmes ici ou presque ont un deuxième estomac...