recorded butterflies〟

la fin d'un monde.
il y a d'abord ce sentiment d'abandon lorsqu'une nouvelle tête se pointe. un frère qui vient perturber l'alignement de ses planètes. mais l'enfant n'était que trou noir dans son étendue. susumu aux airs d'enfant roi, celui qui ne savait pas se tenir mais chose qu'atsumu enfant ne réalisait pas était que les épaules du jeune roi allait devoir soutenir aisément le nom mythique des sano. se fracasse son avenir, ses rêves de devenir comme jii-chan de rayonner parmi ses pairs de la société tout en montrant que l'égalité entre eux n'existait point. mais ce n'était presque rien comparé à ce qui a pu lui arriver par la suite. ayumu devint l'astre de lumière de la famille et atsumu, elle s'éclipsa tel lune face au soleil. la seule date d'anniversaire qu'elle pensait sienne était maintenant aussi celle du nouveau-né. ((trois février)) date enterrée dans son coeur à souffler sur ses bougies froidement alors que les regards ne s'attendrissent que pour le sourire de la plus jeune. jalousie qu'elle étouffe derrière ce visage parfois froid de l'aînée, parce que la lune ne danse pas avec le soleil.

c'est qu'après avoir été délaissée par ses parents au profit de l'amour des deux plus jeunes, la poupée s'est forgée de ses blessures. il n'y avait plus que son grand-père pour s'occuper d'elle et pour prendre la relève sur l'émerveillement d'atsumu parce que lui rêve de ces regards pétillants de vie et d'ambition. alors il laisse la petite derrière le rideau là où elle peut se cacher et laisser traîner ses yeux, son nez et ses oreilles là où elle le peut. frémir devant chaque claquement d'éventail, chaque fois que le sol vibre sous les pas. et la vie s'arrêtait quelques secondes lorsque son grand-père prenait place sur la scène à faire voler les masques précieusement sculptés. alors naît la passion de la scène. et si jii-chan lui apprenait secrètement l'art du nô, les parents d'atsumu ont préféré laissé l'inscrire à des cours de danse classique. la féminité comme atout principal de l'aînée. deviens étoile, atsumu.


château de cartes.
les fondations sont fébriles, comme son être. mais en empilant les cartes les unes sur les autres, tsumu prend un certain plaisir à faire et défaire le château. parfois, elle s'imagine trônant la salle de réception mais le rêve part en poussière lorsque les plus jeunes mettent un pas dans la salle. atsumu, celle aux épaules brisées au soutient de cette famille. alors son rêve a changé ; le château ce sera elle qui le construira et ces deux dernières cartes qu'elle posera au sommet seront celles de susumu et d'ayumu. (( the protector )) casquette imposée pour l'aînée qui finira quelque peu par aimer malgré sa jalousie car à force de s'occuper d'eux à la place de certains elle a développé ce sentiment affectueux grandissant.

la volonté de briller, de devenir la seule et unique étoile dans le ballet rassemblant les cygnes. être dans la lumière pour raviver la flamme perdue il y a bien longtemps. dominer son monde et montrer sa splendeur comme si tout était si naturel comme si elle respirait de cette élégance. mais seule elle saura que lumière domine seulement en présence de l'obscurité. coups bas de l'insoumise pour les éliminer une à une. quel seul son nom résonne sur scène ; et les autres on verra. la destinée qu'elle trace pour devenir sa propre étoile se résume en intimidation et colère explosive. c'est que le murmure de l'ange de la mort est violent.

calamité.
maladroite, elle ne sait pas briller socialement. elle préfère enchaîner les verres que de devoir parler avec des inconnus. ++ ne mange que très très peu. ++ déteste sortir de sa zone de confort. ++ ne porte pas d'intérêt spécial à musique autre que le classique et les musiques traditionnelles. ++ coincée ou décoincée, on ne sait pas vraiment. ++ très souvent de mauvaise humeur. ++ il en faut peu pour qu'elle déteste quelqu'un ou quelque chose. ++ sans filtre, elle ne sait pas contrôler sa langue. ++ pourrait enchaîner les nuits blanches à réviser, à s'entraîner pour réussir. ++ son corps est bien abîmé par la danse. ++ rien ne la calme plus que le thé au chrysanthème. ++