(+18) Clair de lune ♡ Missem

    @Assem Shaheen

☽. Just call my name, I'm yours to tame


— 12.04.2022 —

La soie caresse sa peau comme la plus belle des créatures, ô chimère qui se pare de la plus belle des dentelles pour en recouvrir quelques morceaux de sa peau ; quand pâleur est explosée au reste du monde ! Blanche colombe aux doigts fins qui vagabondent sur les bras, l'impatience est reine de son âme, sauf quand il s'agit de lui. Amant manqué, et il a attendu, sagement, sans un mot, sans rien envoyer valser quand il aurait pu. Sans un geste de trop, quelques baisers innocents que l'on dépose sur les joues, mais il ne voulait que lui,
A en avoir contredit son coeur.
Tenté d'en étouffer les sentiments.
Il ne sait plus le faire, n'y arrive tout simplement plus. Il pourrait en vomir les plus belles épines, il pourrait laisser les divines roses fleurir dans le fond de sa gorge, dans ses poumons où il n'y a que les douceurs quand son nom est prononcé, quand ses mains sont imaginés contre sa peau, le long de son échine. Mini l'aime, sans l'avouer.
Mini brûlerait toutes ses croyances pour lui, en défierais les dieux si seulement il lui demandait, pourtant bourgeon discret, ne jamais rien vouloir gâcher, les peurs s'accrochent à lui, à son coeur. Il se tait, profite de sa présence, de sa chaleur, sauveur qu'il couronne comme un roi. Soleil levant qu'il admire, il vient l'éblouir, le sauver, éloigne les noirceurs, les démons qui ne veulent que le voir sombrer.
Les doigts terminent de taper sur l'écran, alors que les sourires naissent sans cesse sur les courbes de son visage, ange, et dans l'ombre se cache démon qui s'amuse de son insolence. Il sait ce qu'il veut, lui, sait qu'il ne sera là que pour lui, et il ne pensera plus à rien quand il viendra se noyer dans ses bras, étouffant toutes les douleurs du monde, parce que Mini,
Il est renaissance quand tout son être s'embrase à son contact.
Et les minutes étaient longues, le sable s'est écoulé trop lentement, les lèvres se sont dévorées encore et encore jusqu'à l'imaginer face à lui. Quelques secondes, il se glisse jusqu'au bord du lit, félin, sans un bruit alors que c'est sans surprise qu'il le voit apparaître à seulement quelques pas. Aucun mot ne s'échappe alors qu'il se lève, glisse contre lui, tendrement, laisse les mains parcourir ses vêtements, légères comme les ailes des oiseaux, ongles qui frôlent la peau de sa nuque alors qu'il les enroule autour de lui, s'élève sur la pointe de ses pieds pour en mordre avec délicatesse l'une de ses lèvres. Finally...
Murmuré avant que ses pulpeuses ne cèdent, fondent contre les siennes, viennent brûler du manque qui n'a jamais cessé de le consumer, corps rapproché, serré si fort contre lui.
Et comme chaque jour, encore plus à cet instant ;
Il ne sera qu'à lui.

    @Ji Mini

☽. i own it, you own it


— 12.04.2022 —

Un pied dans les flammes par les mots qui font naître les comètes le long de ses joues, il passa le reste de son cours les yeux rivés sur l’écran. Les phrases et les promesses sont obscènes presque, et Mini dont il n’est jamais rassasié se fait seule pensée dans l’esprit déjà amouraché. Il l’a attendu, longtemps, frustration accumulée dans les mois sans pouvoir le toucher. Des baisers et des instants volés qui n’ont pas été suffisants, le besoin de le sentir contre lui pleinement, de le savoir à lui, de lui faire crier. Et Assem prend son mal en patience, le poing serré sous la table et la démarche rapide au moment de quitter la salle de classe. En clignant des yeux, déjà la vision d’un Mini suppliant sous ses paupières. Il lui faut une seconde pour transplaner sans prendre même le temps de frapper à la porte, l’appartement comme une seconde maison, et son monde entier qui vient se lover entre ses bras. Et il est si beau, paré de sa dentelle noire comme dans des rêves interdits, si beau lorsqu’il se fond contre son corps et ses lèvres contre les siennes. « Missed you, » maintenant et avant, depuis la nuit des temps. Urgence lancinante de ses mains qui agrippent ses cuisses pour le porter hors de terre et le tenir contre lui, alors que la bouche est dévorée de baisers-incendie. La passion prend le pas, car elle s’est trop longtemps tue, attente terrible qui prend fin dans un crash. Les baisers d’Assem sont enflammés, nombreux, lorsqu’ils dérivent contre une gorge offerte, sur la peau qu’il fait sienne. « You look so fucking hot... » et fait quelque pas en avant pour l’allonger dans le lit, corps à l’abandon qui reprennent sens uniquement l’un contre l’autre. Il lui a manqué comme une partie du coeur, qui bat contre le sien. Se contente des passions charnelles plus simples à déchiffrer pour l’instant, lorsque ses lèvres descendent contre le torse qu’il marque de ses dents. « So hot for me... »

    @Assem Shaheen

☽. Just call my name, I'm yours to tame


— 12.04.2022 —

Et tout renaît, à chacun de ses gestes, dès qu'il vient poser ses paumes contre sa chair, contre son épiderme, d'une chaleur dont il a été privé trop longtemps. De son corps qu'il n'a pu qu'imaginer dans ses songes, à travers ses propres rêves sans avoir le droit d'y toucher, de succomber ! A ses lèvres, à son souffle contre le sien. C'était long, peut-être long, qu'il a commencé à pourrir de l'intérieur, Mini, comme une tumeur qui l'emporte, douloureuse, une faim qui ne sait pas se rassasier. Mais il n'y avait aucun mal ;
Aucun maux.
Il n'y avait que le manque de lui, contre sa peau,
Dans son coeur, quand il en a toujours été roi, souverain à la couronne décorée de toutes les fleurs du monde, qu'il vient soigneusement déposé sur le haut de son crâne, quand ce sont ses lèvres qui se vont sauvages contre les siennes ; il ne pouvait plus attendre.
Plus l'attendre.
Quand le battant lui hurle, encore et encore, de n'être qu'à lui, de se fondre contre ses muscles, pour en redessiner tout son univers. C'est toujours plus beau avec toi. Qu'on rêve de murmurer, à ces souffles qui s'étouffent, et le soleil s'introduit en lui, vient tout illuminer, tout écraser, les démons comme les plaies qui se referment. Le soleil l'avale, Mini, et il se laisse faire, plonge en lui, se fait désireux de ses caresses, de ses baisers contre sa peau. Ses doigts se glissent dans ses cheveux, la poitrine se gonfle contre la sienne, il en grave ses paroles dans sa mémoire. you're driving me c-crazy... A peine soufflé dans l'air, quand il se fait tout à lui, se laisse faire quand corps à l'abandon dans les draps, tout remet en route, vieux mécanisme de son coeur, il le sent battre, sort,
Si fort, dans sa minuscule poitrine. Il a presque peur qu'il puisse l'entendre, puisse tout deviner de lui. I-I'm yours, only y-yours. Il pourrait le jurer, à tous les dieux, sur tous les empires ! Ses ongles s'accrochent à ses vêtements alors qu'il se fait impatient, tête qui bascule à ses baisers contre la fine peau, pâle et froide, se réchauffe à son contact. It's n-not fair... Ses mains caressent sa nuque, jusqu'à se glisser jusqu'à sa mâchoire qu'il vient emprisonner, alors qu'il se redresse, le temps d'un instant, volant un nouveau baiser, puis encore un autre, appétit qu'il ne sait taire, pendant que les doigts se font félins, survolant le tissu, jusqu'à le faire voler d'une légèreté qui lui est propre, le redécouvrant un peu plus, les phalanges qui se baladent contre les muscles de son torse, de ses bras, comme pour les mémoriser, un par un, ne jamais l'oublier. S'enivrer de lui. How can you b-be so p-perfect? How can I believe that you are all mine t-today...? Son regard plonge dans le sien, et il y a toute la passion du monde, celle dont ils se sont privés trop longtemps, celle qui rêvait d'animer ses gestes. I'm yours. Qu'il répète, sans doute, sans peur, sans même bégayer sur ses propres mots.

     @Ji Mini

☽. i own it, you own it


— 12.04.2022 —

Chacun de ses mots en mélodie ardente qui résonne à ses oreilles comme la plus belle des chansons -il aime sa manière de danser contre les syllabes, de murmurer parfois, comme une autre langue que Mini est le seul à comprendre et qu’il n’a pas peur d’exprimer devant lui. Il aime sa manière d’être à lui, entier, sans secrets et sans gêne, lorsqu’il se couche contre les draps blancs et ne regarde que lui. Assem s’est toujours nourri de l’adoration des autres, mais il en profitait sûrement autant qu’eux (ou tentait d’y voir une valeur). Le désir de Mini est pur, et il n’a envie de rien d’autre que de le dévorer, entier, bouche contre bouche qui s’échouent en soupirs qui se complètent, les mains qui se cherchent pour se retrouver, encore. Il connaît son corps par coeur, malgré l’absence, et son coeur qu’il voudrait tenir entre ses mains pour ne jamais le voir meurtri. Il le laisse clamer qu’il est à lui (même s’il le sait, il voudrait l’entendre toujours), et Assem se sent lui appartenir lorsque les vêtements tombent et que sa peau à nu brûle sous ses doigts. Un rire se souffle contre sa carotide qu’il embrasse, joueur, car il a l’intention que ce moment dure des heures. « I’m only perfect because you are. » et il n’aurait voulu l’échanger pour aucun autre. « I’m yours, » qu’il répète en écho au sien, avant de venir l’embrasser une fois énième, les langues qui s’entrechoquent et se perdent en tendresse. « Yours, » baisers dérivent sur la mâchoire, dans le cou, pour repasser sur les marques à peine laissées, contre le torse, le ventre exposé. « Yours. » And I will be yours always if you ask me to. Bouche qui s’empresse de ne pas faire de promesses, l’amour fait trop peur à éprouver, préfère laisser entre les cuisses des baisers aux envies d’éternité.

    @Assem Shaheen

☽. Just call my name, I'm yours to tame


— 12.04.2022 —

Les imperfections de son corps sont toujours rapidement oubliées, dès qu'il pose les yeux dessus ; dès qu'il sent son souffle contre sa chair. Il ne le déteste plus, viendrait presque à l'aimer, lui aussi, pourtant propre cauchemar, mais les questions n'ont pas le temps de se former dans esprit, il n'a pas le temps de se demander pourquoi, ni comment. Tout se bouscule,
C'est tout ce qu'Assem a toujours su faire en lui, s'imposer, tout envoler valser, ses doutes et ses peurs pour en créer là, bulle sublime où il se sent libre, apaisé. Il a toujours été différent, à ses yeux, à ses lèvres, sous ses doigts, quand il aime chaque morceau de lui, de son âme comme de son corps, quand il vient fondre entièrement en lui. Chaleur de toute une âme, il s'en enivre comme dernier espoir, parce qu'il se sent vivre, il sent que son coeur bat fort, tellement fort, il sent le sang monter à ses joues, la chaleur se répandre dans son estomac. Il sait que tout est réel, que ce n'est pas une simple illusion. Mini a toujours détesté ce sentiment d'appartenance, quand propre prisonnier de ses démons ; mais quand c'est lui. Quand il s'annonce, proclamant son nom. Il n'y a plus d'enchaînement. Libre d'être à lui. Libre de le choisir lui, parmi tous les autres. Aucun regret. Jamais. Car son amour est pur ; il est réel. Et ils s'abandonnent, à l'un et l'autre ce soir, dans cette longue nuit qui n'est pas prête de s'achever, quand tout ne fait que commencer. Les mois furent long, peut-être méritent ils l'éternité, maintenant. Les langues se caressent, se lient, jusqu'à ce se dire au revoir pour quelques instant, quand sa peau est reine ! Se colore de ses lèvres, de ses désirs, et les soupirs s'échappent, sans aucune honte, sans aucune retenue, il se sent lui-même. Mine. A peine prononcé dans l'air chaud, si chaud qu'il finirait presque par en perdre la tête, à chaque seconde où il gagne un peu de lui, vient savourer sa peau comme fruit défendu, et sa main plonge de nouveau dans sa chevelure, s'accroche comme point d'ancrage, sans jamais lui offrir douleur, des tendances sur le doigts des doigts, souffle court dans sa poitrine. Assem... En murmurent ses lèvres, nom qui a tant manqué, trop manqué. Longtemps prononcé comme tabou, amour caché et interdit. Et je retomberai amoureux, jour après jour. You're still s-so good at teasing m-me... Main jumelle s'accroche dans les draps, quelques baisers quand il en attend toujours plus, jamais moins ; Et il pourrait le supplier, il finira probablement par le faire, mais il le laisse, encore un peu, parce que l'impatience est reine de torture. Hope you like the v-view.
Car tout est toujours sublimé pour lui.
Uniquement.

     @Ji Mini

☽. i own it, you own it


— 12.04.2022 —

S’il avait l’audace de s’attarder dessus, d’ouvrir ses yeux voilés, il saurait. Qu’il n’y a pas que du désir et de l’attachement, cet étrange mélange d’amitié qui n’en est pas une et d’envie de le vouloir férocement. Assem réaliserait qu’il y a de l’amour, depuis toujours sûrement, pour celui qui se cambre sous ses lèvres voraces. Qui murmure son prénom comme une prière aux cieux, chaque fois. Mini en adoration et il se fait saint entre ses cuisses en offrande, langue glissant par dessus le tissu, pour offrir un goût de trop peu. Mais il ne verra pas, pas encore, les soubresauts du coeur qui pourtant s’anime. Se contentera ce soir de le faire sien, sans mettre des mots sur ce qu’ils seront demain. Langue serpentine traîne là où la chaleur se trouve, les mains qui maintiennent des cuisses déjà tremblantes -lorsqu’il souffle un rire contre la peau adorée, il sait qu’il est maître de leur temps à eux. « You look so beautiful. So impatient, too. » la main danseuse glisse entre les cuisses, frôle à peine le tissu avant de disparaître. Charmeuse. Moqueuse presque, lorsqu’il le dévisage. « Want me to touch you, baby ? »

    @Assem Shaheen

☽. Just call my name, I'm yours to tame


— 12.04.2022 —

Il a toujours eu peur, Mini, qu'il s'envole, l'abandonner. Que ses yeux ne se posent plus sur lui, qu'il ne trouve plus aucun intérêt en lui ; et ça continue de sommeiller en lui, quand les mois passé, il n'a fait qu'y penser comme sublime terreur cachée dans le creux de son estomac. Et l'air revient de nouveau, dans ses poumons, quand la tête vient jaillir de l'eau, que tout se soulève, parce qu'il est de nouveau là. Il lui apporte tout, sans le savoir, il lui donne envie de vivre, à chacun de ses baisers ; à chacun de ses sourires qu'il grave dans sa mémoire comme merveille de tout son monde. Il frissonne, toujours, à chaque fois qu'il se touche, frôle ses cuisses, vient en dévorer chaque morceau de lui comme personne ne l'a jamais fait avant ; et parce qu'il ne veut personne d'autre ;
A cet instant,
Quand il sent son coeur prêt à exploser.
Et Assem obtient toujours ce qu'il désir de lui, comme récompense sublime d'une patience devenue trop longtemps torture ! Le corps se redresse, venant s'appuyer sur ses coudes alors que ses yeux se plongent dans les siens, dans le grand feu du soleil ardent qu'il est. Et l'une de ses mains se fait téméraire alors qu'elle vient caresser sa joue, se glisser à ses lèvres, du bout de ses phalanges, fines et froides, il vient tenter l'étoile brûlante. I want you, all of y-you. I never want to forget this moment... Voix qui se calme, toujours un peu plus quand il s'adresse à lui. Ses doigts viennent retracer la courbe de ses lèvres, dérivent le long de sa mâchoire avant de se plonger dans l'épaisse chevelure. Please, touch me. Like you’ve never done b-before. Et lui aussi, vient sourire, quand il sait qu'il rendra tout de cette nuit ; inoubliable. Le fera imploser de tout son amour, alors que le dos vient de nouveau rencontrer la pureté des draps. I beg you... S'échappant de ses lèvres ;
Et il le suppliera, jusqu'à ce que les mondes s'écroulent.

     @Ji Mini

☽. i own it, you own it


— 12.04.2022 —

Appartenance étrange dont il a du mal à saisir les subtilités, il ne se pose la question qu’une fois trop tard, Assem, sait juste qu’il lui a manqué, que son désir le brûle, et qu’il voudrait le voir soupirer jusqu’à ce que le jour les éclaire. Lèvres démones qui retracent les courbes apprises par coeur, mais devenues floues par le temps et la jalousie tacite qu’il n’expliquera pas, ce sont les heures longues des nuits dorées qu’il apprivoise, pour l’avoir contre lui. Il voudrait avaler chacun des sourires et des soupirs de Mini, se fondre dans ses cambrements et en lui, contre lui, se perdre un peu, aussi. Les doigts toujours froids se posent sur ses lèvres et il les embrasse, sourit sans le quitter des yeux, geste tendre dans leurs ardeurs qui ne s’éteignent plus et peuvent enfin tout embraser. Se jure de faire de leur nuit une éternité, pour qu’il y repense, même après, lorsque le jour leur aura tout donné et qu’ils se quitteront à regret. Le murmure d’Assem se perd contre un torse offert, sur lequel il appose la marque de ses dents, à l’endroit du coeur. « As you wish, baby... » fait semblant de céder alors qu’il est dévoré par l’envie, mutuelle. Main qui se glisse entre les cuisses, sous la dentelle douce au toucher, pour lui soutirer un soupir, mouvements atrocement lents qui pourraient presque frustrer. Cruauté illusoire, puisqu’il remonte ses lèvres partout sur la peau mise à nu pour aller jusqu’à embrasser ses lèvres. « I’m going to go slowly, k ? I want the night to be ours… I want all of you. » Et son coeur aussi, même s’il n’en dit rien.

    @Assem Shaheen

☽. Just call my name, I'm yours to tame


— 12.04.2022 —

Everytime you kissed me
I trembled like a child

Gathering the roses
We sang for the hope

Your very voice is in my heartbeat
Sweeter than my dream

Il aurait pu se parer des plus beaux mensonges, fût un temps. Ne jamais avouer qu'il voulait simplement lui appartenir. Et son coeur se fait maintenant capricieux ! Il a d'abord appris à aimer ses caresses avant de laisser ses baisers frissonner contre sa peau. Il a appris à s'habituer à ses présences, dans ses secrets, quelques nuits, quelques heures. Mais le manque l'a soudainement assassiné ! A en révéler les sentiments cachés dans sa poitrine. Il ne voulait pas juste partager ses draps avec lui, ni même ses courbes. Avec le temps, il a appris à s'apprivoiser lui-même pour en déceler tout l'amour qu'il lui porte. Sans un mot, sans une parole, parce qu'il a peur de tout gâcher, Mini.
Il a peur de son absence,
De son abandon.
Peur de le voir se dessiner loin devant lui,
Peur du vide qu'il laisserait soudainement dans sa vie.
Alors il s'accroche, comme on s'accroche à une bouée. Assem est la sienne, son unique. Il vient illuminer les fissures sombres de son âme, caresser ses plaies pour qu'elles deviennent des cicatrices avec le temps. Avec lui, il se fait patience, apprend à aimer le monde, à s'aimer, autant qu'il s'aime.
Et il pensait que ce jour n'arriverait jamais, le jour où il pourrait enfin se reposer dans ses bras, après des mois sans sa chaleur, sans lui. Il a attendu, sagement, dans la torture de la confusion de son coeur. Ses baisers sont un nouveau souffle de vie, et son corps est tout à lui, offert sur l'autel. Ses mains se perdent dans la chevelure sombre, quand il le laisse le marquer avec la délicatesse d'un ange, tire légèrement sur eux quand il sent sa main se glisser contre le froid de sa peau ; Assem est un brasier entier, quand Mini est l'hiver qui se fond en lui. Soupir qui s'échappe, délicatement, la peau frissonne à chaque caresse entre ses cuisses, à celles de ses lèvres contre l'épiderme. Jusqu'à ce qu'elles viennent de nouveau capturer les siennes, un instant qui pourrait durer à jamais. Elles sont chaudes, comme un désert sans fin, et ses phalanges glissent contre ses joues, alors que le souffle cogne contre le sien. You can have it all. All of me. It's yours... Les secondes sont une torture qu'il sait apprécier, enfant capricieux qui en demande toujours plus. C'est le tissu qui recouvre avec légèreté son torse qu'il vient tirer jusqu'à lui retirer, paumes à venir redécouvrir chacune de ses courbes, tout lui a manqué. You don’t know how much I missed you... Et il ne se rend pas compte, à quel point sa voix est calme, malgré tout ce qu'il produit en lui. Ses lèvres embrassent ses joues, sa machoire qu'il mordille légèrement, au rythme ses doigts qui s'accrochent à lui, à chaque soupir, chaque gémissement qui s'échappe de ses lèvres. Et ses mains glissent dans son dos, en rapproche les poitrines jusqu'à frôler la sienne, il a envie d'imploser ; mais il explosera bien plus tard. Phalanges qui se glissent à l'intérieur de ce qu'il reste comme vêtement sur lui, peau qu'il vient frôler avec délicatesse, alors que de son regard, il revient chercher le sien. I also want to please you... En partager toutes les extases du mondes ;
Pour toujours.