Vogel Im Kafig ((ft Mini & Assem))

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Vogel Im Kafig
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Pourrir de l'intérieur ,,
vanité perfide :
et il crève, au fond.
à venir achever les archanges , leur louer mensonge comme vipère, quand il se glissait sans les sillages, entre les pieds, pour en étrangler ses victimes. et Ailin tu n'étais que victime de ce cercle vicieux, où les plus forts vainquaient, à laisser derrière les plus frêles. quand pourtant à toujours se placer près d'eux, jouer de ces charmes insolents pour entraîner les chutes ((comme la sienne)). et peut-être que dans ses regards y avait-il retrouvé douceur d'antan : insuffisante ; pour l'empêcher d'en commettre péchés. à vouloir l'embêter comme si le venin le rongeait. à n'être qu'admirateur des ombres, accroché aux passés invincibles.

miroir, miroir,
et que voyais-tu
pour ses futurs ?


vide incomplet ! qu'il craignait, qu'il fuyait. à n'être rien que nausées ,, voguant sur les Styx comme âme errante ((que l'on ne viendrait jamais récupérer)). il le savait, Ailin, que de ces karmas infaillibles il finirait seul. car même un jour, fleur qui s'en était accrochée à ses doigts finirait par partir. et Sia, ne le fuit pas. quand aujourd'hui, il en formerait chaos. à le voir, là, au loin ! à avoir ces idées enfantines en tête, quand de pas discrets, il se laissa happer par les attentions qui en dévoraient les regards. se faufiler ,, juste vouloir en jouer tour léger, quand il n'en connaissait aucunement les conséquences. et un jour Ailin, tu finirais délaissé, de ces actes impunis ,, ô perfides croisières sous les lumières miraculées, qui viendraient en brûler ces restes de néant pour l'asservir.
à en créer là,,
monstre des nuits :
à créer les peurs.
et de cette si petite pièce ! il en ferma la porte. à y dissimuler à l'intérieur les corps si sveltes et les figures angéliques. à sourire comme un enfant encore, quand il n'y voyait là que jeu si bête. bloquer la poignée de sa main, à se tenir dos contre la porte pour n'y laisser paraître que ses visages détendus ,, il en créera désordre. "Et bien et bien...c'est facile de t'attraper Mini vraiment...", à en croiser ses jambes, se détendre comme si tout n'était que fébriles attentions. et pourtant : il en serait presque coupable des enfers, sans le savoir. à garder là les portes des Enfers où il y avait enfermé le plus doux des anges. muse piétinée ,, à pourtant juste vouloir jouer, faire comme si les noirs n'en feraient que rire et s'envoler les voix. quand Ailin n'en était que perturbateur à ne plus savoir vivre avec les autres ((avec lui)). loin, tout était si loin.
et peut-être :
que rien ne serait plus
réparable.

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I just died in your arms tonight
I should've walked away

L'air est lourd ; il pèse sur les épaules, sur la peau faussement chaude du printemps, que le soleil éclaire de ses rayons, faisant briller les mèches brunes à chaque passage devant ces immenses fenêtres. Le vent est frais, caresse ses joues, et les effluves des fleurs dans ses bras viennent réveiller son esprit à moitié endormi de son cours trop long, fin trop ennuyeuse ; il voulait simplement s'échapper pour profiter du temps dehors, passer quelques temps dans les serres pour s'occuper de ses plantes, seul ou accompagné,
L'âme est habituée à ces heures à se perdre dans l'école, à ne rentrer que trop tard chez lui. Habituée aux présences comme à la solitude qui emporte à chaque instant son coeur, fragile, léger.
Délicat.
Peureux.
Le sourire est roi sur les courbes de son visage ! Les bijoux dansent contre sa peau, son collier lui donne l'impression de voler, ses boucles, celle d'être un peu plus beau. Le maquillage nuance sa peau des teintes rosées pour s'accorder aux pétales que ses doigts caressent avec légèreté, marchant dans entre les murs, sans se douter ! Que le loup se cache déjà dans son ombre.
Discret,
Félin.
Ô épaules attrapées dans un sursaut, léger son que ses lèvres laissent échappées, sans arriver à comprendre ce qu'il se passe à l'instant, projeter, abandonné, jeté dans une fosse aux lions, et il a à peine le temps d'apercevoir son visage quand la porte se referme brusquement, étouffant le fracas des pots qui tombent, éclatent sur le sol de la minuscule pièce plongée dans le noir. Ailin ?! Les doigts s'accrochent à la poignet qu'il tente de forcer, mais rien ne s'ouvre, aucun paradis de lumière ne s'offre à lui ; et les secondes s'écoulent.
Le temps est compté, quand les frissons naissent déjà le long de son échine, contre sa peau pâle et déjà tremblantes. Ailin o-ouvre ! A frapper de ses petites mains contre le bois, mais il n'entend rien, la panique bourdonne dans ses oreilles, le souffle s'accélère dans ses poumons, alors qu'il continue à frapper.
Encore,
Encore.
Mais on ne vient pas le sauver, Mini, les ténèbres viennent déjà s'emparer de lui ! Eau pétrole, elle s'infiltre dans le fond de sa gorge, coule le long de lui, s'engouffre dans ses poumons, et il s'étouffe dans ses appels à l'aide, dans ses larmes qui naissent à la frontières de ses yeux, dévalent le long de ses joues avec abondance !
Parce que dans le noir ; il sent ses démons revenir.
Dans le noir, il a peur d'y revoir ses peurs.
Mini replonge 14 ans en arrière. Dans cette cave, il revoit chaque instant de ce moment, il entend de nouveau ses propres hurlements, de l'enfant qu'il était. J-je t'en supplie ! Étouffé dans la panique, dans ses pleurs, alors que le corps recule, trébuche sur les pots cassés, plantes piétinées à regret, il bascule en arrière, il n'arrive plus à respirer alors qu'il continue de le supplier, murmure, alors qu'il ramène ses genoux vers lui ;
Il sent des mains dans sa nuque,
Un souffle contre son épaule, il voudrait hurler.
Hurler pour qu'ils s'en aillent, mais il n'y a rien qui sort de sa bouche.
Rien qui ne sonne ; seulement les pleurs bruyants d'un enfant.
Ses mains glissent jusqu'à ses oreilles, il ne veut plus rien voir, le visage se cache contre ses genoux, il ne veut plus rien entendre, quand il laisse la faible mélodie de ses boucles résonner dans son crâne ; en écoute sa voix comme ultime secours.
La chair tremblantes, glacée.
Je suis désolé.
Je suis désolé.
Je suis désolé.

Répété en boucle ; pour s'excuser de ses propres crimes.
Des illusions qu'il sent tout autour de lui, l'impression qu'on l'étrangle,
Qu'on arrache sa peau.
Dans le noir.

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knight in shining armor


Il y avait eu des mensonges, ou des silences. La vérité cachée au son des mélodies qui bercent, pour dissimuler l’inquiétude constante de voir l’aimé dans l’embarras -après l’avoir secouru de ses bras. Signal d’alarme enchanté dans les bijoux pendant aux lobes, en même temps que ses sorts de traduction qui l’aidaient à appréhender le monde, le cadeau d’Assem à Mini était aussi là pour pouvoir lui venir en aide plus rapidement. Et lorsque lui parvint le désagréable murmure de l’autre, fil rouge distendu qu’il tenait à bout de bras, il se raidit sur sa chaise. Savait où il était grâce à la magie, mais pas ce qu’il se passait exactement -quand bien même il connaissait la plupart de ses failles. Le cours était presque fini, mais il n’attendit pas que l’heure tourne, sang bouillonnant dans les veines et le sac porté sur l’épaule, quittant la salle de classe sans un mot et les grandes enjambées qui le guidèrent dans les couloirs, comme s’il connaissait déjà le chemin. Sentiment d’urgence, syndrome du sauveur, puisque Mini avait besoin de lui -et que pour lui, il laisserait tout tomber. La détresse tambourinant aux tempes, il se retrouva devant une porte, gardée par le cerbère. Garçon inconnu mais dont le nom à son oreille sonnait familier, et il lui adressa le regard le plus condescendant qu’il put, du haut de sa taille de géant au coeur épineux. « Je peux savoir ce que tu fais ? » Car il savait qu’il y avait derrière lui Mini et ses ombres, il entendait les pleurs, les suppliques. Baguette détachée du pendentif sur la poitrine pour être plantée contre celle de l’adversaire, il n’hésiterait pas, avait appris les réflexes. Et il n’avait sans doute jamais parlé d’un ton plus froid. « Laisse le sortir avant que je te pète la gueule. »

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Et tournent ,,
tournent :
les poésies macabres.
à fracasser les esprits, quand il en avait voulu offrir jeux d'enfants aux âmes passées. mais Ailin ne savait jamais réellement s'y prendre, mais Ailin était si loin de tous les maux inconnus : à ne faire qu'avec ce qu'il savait ,, garder là en tête, ses sourires de gamins, ses étoiles dans les yeux. et peut-être avait-il voulu faire renaître le monde comme il avait été autrefois, lui prouver qu'il n'en était pas si différent, lui. à n'entendre pourtant qu'appels à l'aide, là derrière lui, comme malédiction qui n'en ferait que s'abattre toujours plus sur les fées étincelantes. à causer chaos : là où il n'en avait voulu que miséricordes. facilement oubliable, facilement jetable, il était ; à n'avoir voulu qu'en répandre à nouveau les galaxies dans un univers trop solitaire.
à ne rien comprendre :
ne rien savoir.
poignée agrippée ,,
pour en libérer les prises.
'"hein ?" mais surprise ! quand sous le bout de son nez il en aperçu là baguette menaçant les corps. voix abrupte ,, quand tout n'était que démesure, ici. "et toi je peux savoir pourquoi tu me fous ta baguette sous le nez ?" soupir là, quand d'un geste bien trop précis il en dériva son bras pour lui en faire détourner les cibles. "j'ai pas besoin que tu me dises quoi faire. et essaie pour voir, si t'arrives même à me toucher. mais je te préviens tu risques de te faire mal.", quand les arrogances n'en étaient pourtant ici pas de ses priorités. "malheureusement pour toi j'ai d'autres choses à faire que de m'occuper de toi." attentions dérivées : vers ces pièces où les sanglots vivaient, à ne plus lui accorder d'attention ,, quand tout en serait toujours dirigé vers Mini. à s'approcher, s'agenouiller, quand il en tendit tout doucement la main d'un air bien trop préoccupé.

à ne rien comprendre :
de tout ce qu'il se passait.

"Mini...?", murmuré, à tenter bien trop doucement de venir en essuyer l'une de ses joues. et de ces présents bien trop différents d'avant, il n'en connaissait rien. "je suis désolé...t'as...peur du noir ?" et peut-être que les mains en étaient trop salie de ces nécroses ,, pour ne même oser l'approcher. de ces gants si froids, à ne jamais être recouverts de chaleurs. "je savais pas...pardonne moi.", à en ignorer les présences nouvelles ! quand Ailin n'en serait qu'ignorance jusqu'au bout, quand il ne savait pas réellement quoi faire. et autre fois ,, tout aurait été si différent. sans doute aurait-il pu rire avec lui : quand tout n'en était que misère, à présent.
et regarde :
le monstre ,,
que tu étais devenu.

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Il y a des voix contre ses tympans, il y a des murmures contre ses oreilles. Disgracieux, l'échine frissonne, les larmes coulent le long des joues, elles viennent tout souiller de lui, comme le diable qui s'empare de son âme, nécrose ses rêves, ses visions de l'avenir ; il n'y a plus rien en dehors de ces bras aimés. Il n'y a que des espoirs massacrés, que l'on tente de ramasser, morceau par morceau. Il n'y a que quelques perles glissées sur le sol, cachées sous quelques meubles. Souvenirs d'autrefois, quand soleil divin s'élevait sur ces enfants qui n'avaient de cesse que de rire à en créer là, les harmonies symphoniques.
Il ne reste plus rien.
Les ténèbres sont arrivés pour tout engloutir.
Et Mini se débat dans l'eau sale, ses bras s'agitent, il n'arrive plus à rester à la surface, il sent l'eau salé s'engouffrer dans sa gorge, se frayer un chemin jusque dans ses poumons. Il sent l'hiver contre sa peau, celle qui manque de chaleur ; en manque d'un amour. Il n'entend plus, plus rien, seulement ses illusions, elles sont reines quand l'obscurité arrive, quand le coeur s'agite, le sang pulse, sans en connaître le chaos à l'extérieur de cette petite pièce. Il n'y a que lui, lui et ses peurs, lui et ses frayeurs. Elles bouffent sa vie, sa patience, sa vie.
Et tout explose. Quand la lumière vient de nouveau, faiblement, éblouir son corps, que la porte se rouvre, d'un courant d'air qui caresse ses chevilles, le haut de son front. Et il l'entend, Ailin. Mais il ne veut pas l'écouter. Il ne veut pas de lui, quand il devient démon à ses yeux, il n'est que torture à cet instant, il se sentira coupable, mais pas aujourd'hui. Alors que le coeur se tord, se brise, et les mains viennent repousser les doigts qui s'approchent de lui. Non ! Voix qui s'exprime, plus forte, plus froide que d'habitude. Il n'a pas besoin de lui. Quand il est roi de son cauchemar. P-pourquoi ?! Pourquoi t-tu fais ç-ça ?! J-j'ai peur ! La colère le ronge, la peur broie ses entrailles, l'angoisse fait naître quelques perles sur son front, des sueurs froides qui possèdent. Il n'en supporte pas la douleur, et à travers la nuit, à travers la lune, il en aperçoit le soleil, Assem brille comme toujours, Assem qui s'élève comme l'unique amour, en illumine son visage et ses yeux, rédemption ! Et le souffle revient dans sa poitrine, les pleurs s'extirpent alors qu'il sent le poids écraser ses épaules, tout son corps, se relevant lentement, basculant presque en arrière alors que le pas sont rapides, les bras se jettent autour de lui, agrippent le haut de son vêtement quand son visage s'engouffre contre son torse. Laissant la chaleur l'envelopper, s'enfermer dans cette bulle qui n'existe que lorsqu'il est là. I-I hear them, Assem, everyw-where... In m-my head. Il murmure, se cache du diable, et il voudrait disparaître, se fondre en lui, pour ne plus exister, ne plus souffrir dans ces batailles qu'il ne controle pas.
Et Mini a fait un choix ;
S'est jeté dans les pieds d'un roi.
Sous les yeux de la lune et de ses étoiles.

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Provocations qui n’avaient rien des disputes de pacotille lorsque l’aimé se mettait dans la balance. Assem n’était que rarement en état de rage, souvent sujet à des émotions fortes, mais convaincu que les autres ne méritaient pas sa colère. Mini méritait toutes ses tornades, cependant, toutes sans exceptions quand bien même il en provoquerait. Les menaces étaient réelles et il avait peur de ce qu’il pourrait faire si l’inconnu décidait de se mettre sur son chemin. Fort heureusement, la tension fut de courte durée, porte ouverte à la volée et un Assem un peu confus devant une rédemption si rapide -chevalier servant presque en fuite face à un adversaire si lâche. Spectateur d’une scène hors du temps, assailli de doute -peut être que l’autre regrettait vraiment. Mais le Lion protecteur n’avait pas disparu, et il se contenta d’avancer dans son sillage, inquiet des conséquences des ombres sur l’amant. Avec raison, lorsque le corps frêle se jette contre lui, et qu’il le sauve de son étreinte. Fierté rétablie lorsqu’il se fait sauveur, aux orbes si noires qu’elles lancent des malédictions sur l’autre, toujours agenouillé dans la pénombre. La trêve se fait, un instant à peine, pour calmer Mini, une main qui caresse ses cheveux, mais l’autre main garde toujours la baguette en joue. « Shh, it’s ok baby, it’s ok… Nothing wrong can happen now. I promise. » Il le sauvera de tous les cauchemars du monde. Avec sa voix, sa chaleur, tout entier s’il lui demandait. Par dessus l’étreinte, dévisage le rival, dédaigneux. « I think you can fuck off now. » Colère qui transpire sur chaque syllabe, mots crachés comme un serpent venimeux. Alors que l’instant d’après, il se fait douceur pour déjà éloigner Mini loin des ténèbres.

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C'est que le monde :
finirait par s'écrouler ,,
et Ailin : n'en demeurerait
que souvenir.
à en faire visage dépassé ! mourir toujours un peu plus ,, quand d'une silhouette ignorée pour s'en concentrer sur les fées capturées. ouvrir les cages ! pour en libérer les oiseaux. s'avancer tout doucement : à vouloir en offrir douceur soudaine. et Ailin n'en avait jamais voulu tel carnage ,, devant lui. s'abaisser pour en recueillir les pétales ; à ne faire qu'être rejeté sans surprise ! quand il en avait été démon à lui jouer tour de magie ((qui en transformait les sourires en pleurs)). à se dire que rien ne pourrait redevenir comme avant, quand de chaque geste les monstres en prenaient place à la place de son visage pour lui en faire refléter peurs sur les joues qui lui faisaient face. et peut-être était-il juste ainsi, Ailin. à n'avoir jamais réellement changé, à s'être dit que comme avant : il n'aurait eu qu'à venir faire léger marché pour en libérer les présences. quand les doigts en avaient si peur : de le voir aussi apeuré. il en aurait aimé, pouvoir l'aider, quand à présent ils n'en étaient : que deux inconnus.

dégoût miraculé ,,
entre les vocales :
à le repousser ,,
rejoindre les géants.

petite fée qui avait fuit, qui s'était réfugiée : contre ces visages agaçants. et Ailin s'en fichait ,, il en baisserait les bras. à ne rien savoir , ne plus vouloir essayer : quand de chaque toucher il en créait là cauchemars horribles. à venir se relever, comme enfant désabusé ; à ne rien comprendre, quand les mains en faisaient de ces bruits de cuir qui se resserraient. et il était de trop. il l'avait toujours été : quand de mirage Mini n'en verrait jamais ce qu'il était devenu. à ne pas le vouloir ,, à avoir trop peur. quand lui préférait tout oublier pour en soupirer. "Je m'en fous fais ce que tu veux. J'en ai marre de chercher.", soupiré là ,, comme si plus rien ne comptait. "et toi arrête de jouer avec ta baguette comme si c'était un jouet pour gamin. si tu crois effrayer quelqu'un ici tu te trompes.", quand ce n'était que lui ,, l'horreur. à remettre les dignités en cause, quand lui n'en dégainerait pas les poings : pas assez faible ,, pour jouer à ce petit jeu. "et je comptais pas rester. j'ai rien à foutre là de toute manière apparemment.", qu'il sortit de la pièce en heurtant son épaule, à ne jamais regarder en arrière quand le cœur n'en avait plus aucune envie.

et les inquiétudes étaient là :
presque mortes ,,
trop blessées.

à être le seul : toujours écarté. ne rien comprendre, laisser la fée se reposer contre ces bouches qui ne savaient qu'en dire inepties, quand lui ,, finirait par en ignorer les journées , les présences : pour ne plus en reproduire les chaos immaculés de monstres.

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C'est la guerre, un peu partout autour de lui. C'est le chaos, ça résonne dans son crâne, et les vautours dévorent sa chair, arrachent ses rêves, ses espérances. Il est nécrosé de l'intérieur, sublime de l'extérieur. Les bijoux viennent recouvrer les plaies, le visage vient se parer du plus beau des masques pour cacher tout ce qui ne rayonne plus en lui, lui qui ne brille plus. Il n'y a peut-être plus rien à sauver, on repousser le jugement fatal, mais tout est éphémère.
Tout est instable, tout risque de s'écrouler, demain, peut-être même un peu plus tard.
Il y a des ecchymoses sur l'âme, les maux suintent, et ça coule, encore et encore. Liquide noir, pétrole qui recouvre ses bras, la pâleur de sa peau. Porcelaine gâchée, des fissures le long de son corps, petite poupée à l'abandon.
Et j'ai essayé, j'ai essayé longtemps,
D'en retenir les saignements,
Mais ça ne s'arrête jamais.
Il se noie dans son propre sang, dans ses propres larmes, il n'en reste plus rien quand les forces viennent le quitter. Et Mini, il explose, la colère l'emporte, la tristesse est reine de son coeur qui se serre, il se tord jusqu'à ce que les souffrances deviennent invivables. Il a peur, de vivre, peur d'observer les étoiles, de peur que ses crimes soient rapportés aux dieux ! Alors il se cache, toujours. N'affronte plus rien, vient en fuir les cauchemars, ferme les yeux sur les illusions, quand chaque visage devient difforme, devient cauchemar.
Il voulait les protéger, de lui même, peut-être.
Il voulait que les rires soient des sons immortels, qui ne s'épuisent jamais dans le temps, que l'air vienne en porter toutes les harmonies.
Il voudrait de nouveau entendre les oiseaux chanter, laisser les pieds danser dans les ruisseaux, prendre leurs mains, et chanter un peu avec eux. Mais Mini ne connaîtra plus jamais cette vie ;
Ailin ne reverra plus jamais ce qu'il a connu.
Assem n'en connaîtra jamais la grandeur de son bonheur d'antan.
Et les secondes s'écoulent, Mini meurt un peu plus.
Les tremblement cessent sous les caresses, au son de sa voix qui le ramène à la réalité, les doigts s'accrochent toujours plus au tissu qui le recouvre, incapable d'en affronter le monde réel autour de lui. Il aimerait tout étouffer, ne plus rien entendre, seulement les sons d'une boite à musique apaisante. Parce que les paroles s'enfoncent dans son coeur, quand il entend la colère, il entend le froid ; sait que c'est de sa faute. A en avoir trop longtemps caché les secrets. Et il est lâche, plus que tout, ne relèvera pas la tête pour se confronter à son regard, le corps qui se tend quand ils se bousculent, les pas suivent l'amant, les bras resserrent le corps, dans son dos qu'il aimerait serrer pour toujours.
Et quelque part, il sait que quelque chose s'est brisé.
Ca ne sera jamais plus comme avant.
Et personne n'aurait eu à se déchirer,