Forgotten Odes ♡ Ailin

The seasons die out,
one after another
à perdre de leurs couleurs, devenir si fades sous les blessures du temps. tout était différent ! des pleurs à la place du vent, se faufilerait les mélodies comme pour en signer leur mort. et les printemps n'en avaient plus fleurs pour éponymes ! car les pétales ne fleurissaient plus, là, sur les parterres d'herbes desséchées, tout comme les neiges n'en tombaient plus quand les gels se levaient ! instabilité d'un monde ignorant : ô il en signerait un pacte avec le diable, si c'était pour en reposer sur ses lèvres sourires les plus divins. à en avoir parfums d'été ((car elle ne mourrait jamais)) de papillons à se poser sur les brindilles, s'envolaient tous les soucis qui en parsemaient les têtes. et alors peut-être parviendrait-il à y voir encore les saisons, Ailin : à en promettre de toutes les faire renaître !

comme :
épitaphe ,,
sur les peaux.

quand les épaules en étaient trop frêles pour en recueillir toutes les peines de la lune, quand celle-ci voulait en faire renaître tous les espoirs. de ses mains nécrosées à cueillir les dernières fleurs pour en conserver chacun de leurs mots ,, ô poèmes gravés sur chacune de leurs pétales ! à en dévoiler tant de secrets. et tu étais si seul. que tout se glissait là comme évidences, car personne ne viendrait le sauver, lui, de ces impasses incrédules : à en noyer toutes les joies ,, quand il voulait remontrer à la surface. et ô Mini ,, il aurait aimé en avaler tous les hivers ; quand sur les joues se glissaient les automnes bien trop souvent, de ses pluies miraculées. feuilles à rougir, jusqu'à perdre toute leur beauté : c'était un peu eux, au final, quand s'éteignaient les éclats de vie, pour venir leur laisser les chaos ambulants. alors donne moi chacune de tes solitudes ! je viendrai les tuer de mes paumes. à venir sourire, quand il avait l'impression d'en rattraper le temps ,, car il avait essayé de se souvenir de lui dans les moindres détails.
de ses goûts
pour honorer
les passions.
d'un baiser déposé contre sa joue ! ô les lèvres s'étireraient toujours plus, sans ne savoir réellement comment le regarder à présent.  quand de quelques bouchées il venait à l'observer, veiller : à ce que les estomacs se remplissent, de ces esprits ailleurs, à finir par arrêter de parler pour simplement sourire sous les remarques. "of course I remember. hmm...I think we would have met here. you know, in class. pretty sure I would have talked to you.", à s'imaginer scénario bien plus joyeux, sans doute ,, pour ceux aux blessures gravées contre le coeur. "don't you think we still would have became friends ?" utopiste ! là où les histoires ne prendraient jamais fin, car pour lui les destins en étaient reliés, qu'importe les commencements. d'un visage à reprendre n peu connaissance ,, il en laissa les rires tout doucement s'évaporer comme enfant à redécouvrir le monde. 'don't worry. and it was nothing serious. something like : if you wanna sleep, put your heads on my shoulder. and something like : I can close the light and let some stars dancing around us.", qu'il se mit tout doucement à rire, part de pizza saisie du bout de ses doigts pour la manger tout doucement avant de regarder le plus petit à nouveau. "you're okay Mini ?", inquiétude à sonner du bout des lèvres, quand d'un monde à se refléter dans ses regards : tout en semblait si lointain à présent.

Gouffre sans fond ; les corps s'y enfoncent comme des pierres qui roulent dans le fond des mers. Poids mort, il n'y a rien pour les sauver, comme il n'y a rien pour le sauver lui, Mini. Condamné depuis longtemps, on en a rapidement oublié ses derrières paroles. Qu'est ce que tu criais, dans le noir ?
Et peut-être qu'à cet instant, quand tout s'est arrêté, il ne pensait qu'à lui. Qu'à le revoir, quand les souvenirs sont devenus des douleurs dans le creux de son coeur. Quand les absences n'ont fait que le dévorer, le manger, comme les vautours mangent les carcasses sans vie de ces fauves. Mais Mini, il n'était pas sauvage, il n'était pas mauvais. Gamin qui ne rêvait que d'aventure, de parcourir le monde, en dessiner dans sa mémoire toutes les courbes de ces paysages merveilleux. Il voulait tout écrire, sur des carnets que l'on aurait abandonné le soir sur la table de nuit, que l'on aurait de nouveau ouvert dix ans plus tard.
Mais rien de tout ça n'existera ;
Dans cette réalité où tout s'est brisé, point dans le temps, il ne pourra jamais revenir en arrière. Il ne pourra pas le retenir, ne pourra pas le supplier de l'aimer, encore et encore, quand son propre coeur s'est destiné à un autre. Il ne pourra pas le reprendre dans ses bras, cet été là, avant que tout ne se termine. Il n'en a pas le droit. Et le coeur se déchire, encore et toujours.
Parce qu'il se sait coupable ! De leur malheur, de leur propre tragédie. Est ce que tout aurait été différent ? Est ce qu'ils auraient été un peu plus heureux ? Il aurait aimé continuer à le voir rire et sourire. Se nourrir de son soleil ;

Il ne reste plus que quelques étoiles.
Et les larmes s'écoulent silencieusement le long de ses joues, alors que le regard est posé sur lui, dans l'incompréhension d'un présent. Il ne sait pas s'il l'aime, cette vie. S'il finira par encore plus la détester. I w-would like to meet you in all my lives. I would like to b-be friends with you in all my lives. An-and I want to abandon you in none. Marionnette qui ne parvient plus à bouger, il reste là, sans un mot de plus, de ces perles qui glissent le long de sa peau. Il a le coeur brisé, on ne pourra jamais réellement le réparer, pas même avec un peu de colle, pas même avec un peu d'amour. Ailin... Et c'est comme céder à la pression du monde, quand il abandonne, vient s'échouer dans le creux de ses bras, enroulant ses bras autour de sa taille pour en déposer visage contre son épaule. I never w-want to lose you again, p-please... Qu'il murmure tout doucement, ses doigts qui s'accrochent, tirent un peu le vêtement. I’d re-really like to see your stars, with you... Les yeux se ferment lentement alors que les bras relachent avec douceur leur emprise, à en laisser la paix reprendre un peu possession de lui, de ses émotions, larmes séchées contre son épaule. Stay here... P-please...
Pour toujours.
Pour que la solitude n'existe plus jamais.

et Mini ,,
que voyais-tu :
dans ton miroir ?
celui où les yeux se posaient, de temps en temps, où lui arrivait à peine à se regarder. car tout se déformait, venait à en montrer souvenirs et outrages, quand tout en brûlait les peaux, quand même les mémoires s'en dégradaient. à les voir s'effiler comme pluie qui en camouflait les vues. et il n'y avait plus rien qui les attendait au bout du chemin qu'ils avaient emprunté. pavés différents, à finir par diverger, lui n'était plus l'enfant du passé : et ne le serait plus jamais. de cette petite main abandonnée, il en recueillerait tous les maux nouveaux, ceux découverts de secondes en secondes, ceux à venir, pour en protéger ((leurs innocences)).

ca il finirait,
par disparaître
lui aussi.

alors de ces apogées ils ne seraient que souvenirs d'eux mêmes, bulles à protéger, ne pas faire imploser. car s'en produirait une nouvelle tragédie ,, Antigone à venir mourir sous les éclats quand même les étoiles s'en éteindraient. de mains à pouvoir rester liées encore et encore, jamais vraiment comme avant, jamais plus comme elles l'avaient été, mais Ailin viendrait en broder de nouveau quelques étoiles entre leurs doigts. étincelles à reconstruire, confiances à regagner : pour ne plus en faire saigner les myocardes aux battements irréguliers. car ici, il y avait un peu de réconfort, contre ses épaules, quand il voulait lui en montrer tout un nouveau monde, tout un nouvel univers ! quand de larmes silencieuses il en viendrait presque à tout doucement sourire, essuyer d'une phalange les joues aux cristaux si purs ,, pour en énoncer paradoxes qui n'en seraient jamais. "that's cute. I wish it could be like that too. but it can be from now on, no ? like...it's not like I would leave you, or not be friend with you. even now. that's still the case." à murmurer comme vérité.
car pour lui ,,
tout n'était :
que réalité.
à ces moments qu'il voulait recoller pour en reformer l'un de leur futur, ne juste pas avoir à repenser au passé : ils pourraient devenir quelque chose, et Mini, tu ne devais pas avoir peur. quand les maux s'en transformaient en poésie ,, à ne jamais plus vouloir le voir disparaître. et le monde pouvait s'écrouler ! à le voir se fondre contre lui, de bras à l'entourer quand d'automatisme il en serra tout doucement les siens autour de lui. baisers déposés sur le haut de sa tête, à tout doucement le bercer ,, tout lui avait manqué, en réalité. de ces douceurs à ces contacts ; il en replongeait dans les enfances, quand il voulait l'enlacer encore et encore. "shh...that's okay...", caressent les doigts son dos, quand les misères n'en seraient jamais retrouvées. et aujourd'hui : ils en signaient pour des joies plus merveilleuses encore. "you won't lose me. and I'll stay here." qu'il viendrait tout doucement prendre sa baguette pour en tamiser les lumières ,, venir faire tournoyer le bout de la brindille pour en faire éclore ciel étoilé tout autour d'eux.

à en voyager :
entre les galaxies.

corps qu'il cala plus doucement contre lui, pour en faire se relâcher les corps, il ne ferait plus que murmurer ,, pour en laisser les paix venir en caresser les visages. "don't think anymore...I'll be there when you'll open your eyes. each time. so...you don't need to be scared, Mini.", car je ne m'en irai jamais. de murmures ,, il voulait en épouser les rêves, les faire apparaître : et peut-être qu'ici prendrait sens tout ce qu'ils avaient vécu.
quand les étoiles valseraient,
pour en faire s'évanouir :
chacune de ses peurs.