EVENT; ❝ crépuscule

— GOLDEN WEEK: CRÉPUSCULE

12 :06 // en avance Les mots lui échappent quand le Zouwu taille saint-bernard lui fauche les jambes de son passage furibond. " - Fuck !", est tout ce qui lui vient au moment où son dos frappe de nouveau le sol. Ca commence à sérieusement le gonfler de se faire souffler comme un chiffon. " No need to thank me." a l'audace de lui dire l'autre blaireau. " Piss off. ", Akira rétorque sur un ton vexé, encore engourdi par sa chute.

12 :08 // en avance La bestiole continue de s'agiter, bien moins impressionnante toutefois. Atlas ramène sa science et ses probabilités, mais déjà l'autre tête-brulée n'écoute plus ; il remarque Seiya plus loin. " -- Yo I don't care ! Why don't you get this big nose of yours out of my face, and hide somewhere safe, yeah ? " Sans attendre de réponse, il décampe aux côtés de Karani.

12 :10 // en avance " Man, you good ? " L'explosion d'il y a quelques minutes semble laisser Seiya encore un peu sonné, après avoir lui aussi été propulsé par un genre d'onde de choc. Akira l'attrape par les épaules et cherche son attention. " Let's do a bombarda on the door together, we need to lea -- "


12 :11 // en avance Mais une fois de plus, le danger lui coupe la parole. Une silhouette encapuchonnée s'approche d'eux, menaçante malgré les liens qui l'entravent ; quand soudain elle se déforme, se tord, s'agite, semble hésiter à -- se métamorphoser. D'instinct, Akira passe devant Seiya, tandis que la créature prend les traits d'un agent du gouvernement, baguette tendue. Un homme en noir.

12:13 (synchronisation des timelines) Tout vacille, tout se comprime et se dilate à la fois. Une seconde, tout le monde respire, prend un nouveau souffle. Avant qu'à nouveau le temps se décharge brutalement sur eux.

Crocs serrés, poings fermés, Akira se tient entre l'épouvantard et Seiya, dévoré autant par la colère que par la terreur qui s'empare de lui. L'homme en noir évalue son pouvoir, lit en lui comme dans un livre. Lorsque ses lèvres commencent à articuler " ... Dolor-- "

Himari deal avec la sorcière

Un cri.
Puis plus rien.

Le chaos - les monstres - a disparu. Akira regarde autour de lui, vérifie dans les yeux de Seiya qu'il s'agit de la réalité. Cherche le danger, mais ne le voit plus nulle part. Le pouls emballé à 200km/h, l'épouvante qui lui noue le bide.

Is this over ? Wtf happened ?

Il aperçoit plus loin Himari, main suspendue dans l'air, comme si elle attendait quelque chose. Et alors il la voit s'effondrer. Non loin, il voit et entend Mars " What have you done ? " C'est pas clair et il est trop arraché pour essayer de se servir de son cerveau, alors il s'approche à son tour de Yokoi. " Yo, what's wrong ? You'hurt ? " Il jette un regard hostile (perplexe, en vrai) à Mars, cherche dans ses yeux des réponses. " What happened ? "

❝ RÉSUMÉ,,  Akira trash talk le nez de  @Atlas Deus-Felis en remerciement pour lui avoir sauvé le cul, rejoint son bro @Karani Seiya qu'il essaie de secouer un peu et tente de protéger devant l'épouvantard, puis  @Yokoi Himari se sacrifie, et il la rejoint avec  @Mars Vermeer pour essayer de capter cki spasse

— GOLDEN WEEK: CRÉPUSCULE
outfit

12h05 (en avance)

Les événements s’enchaînent et, impuissante, elle prend quelques secondes pour souffler et observer le hall de gare, cherche des yeux des visages connus d’après l’explosion aux origines inconnues — qui voudraient crier à l’aide mais ne pourraient pas. Si elle fait suffisamment attention, Atlas ne sera pas le seul qu’elle pourra sauver (sans jamais s’imaginer avoir besoin d’aide elle-même). Pourtant, quand le Zouwu s’apprête à charger Akira, elle ne réfléchit pas et va pour s’élancer, ignorant Atlas toujours à ses côtés… jusqu’à ce que la créature disparaisse d’un coup, victime d’un reducto sorti de nulle part, qui laisse Pandore dans la confusion la plus totale. « Que carajo… »

12h13 (fusion des timelines)

Elle voudrait fermer les yeux, mais ne peut que contempler les couleurs d’un temps qui grandit et dont elle ne comprend pas les rouages. Mais il n’est pas clément, puisque le zouwu a retrouvé sa taille normale et qu’ils n’ont que quelques secondes avant l’attaque. Prise de peur, incapable de retrouver son sang-froid, elle tend sa baguette vers la créature, l’autre main qui cherche celle d'Atlas pour tenter de se rassurer, le pousse derrière elle, à se dire que comme pour l’épouvantard, elle peut réussir un repulso et les protéger tous les deux.

(tw amputation)
Succès : elle lance le sortilège, mais le zouwu est déjà sur eux et lui sectionne le bras droit au niveau du coude. La douleur est immédiate et Pandore hurle si fort que son cri résonne dans l’entièreté du hall. Elle tombe sur Atlas. De son côté, le zouwu disparaît subitement à la suite du sacrifice de Himari.
Échec : elle n’a pas le temps de lancer le sortilège parce que le zouwu est déjà sur eux et lui sectionne les deux bras au niveau du coude. La douleur est immédiate et Pandore hurle si fort que son cri résonne dans l’entièreté du hall. Elle tombe sur Atlas. De son côté, le zouwu disparaît subitement à la suite du sacrifice de Himari.

❝ résumé,, un peu sonnée de tout ce qui s'enchaîne, elle va pour protéger @Sawano Akira du zouwu mais il disparaît puisque réductoé par le boss @Atlas Deus-Felis
(tw amputation) à la suite de la fusion des timelines, elle tente de lancer un repulso sur le zouwu et y parvient mais c'est déjà trop tard, et avant de disparaître il lui coupe le bras droit au niveau du coude, donc elle tombe sur Atlas et se met à hurler à la mort de douleur snif bichette

— HOW 'BOUT WE TAKE A LITTLE BIT OF TIME AWAY?
portkeys station, april 29th ;;
CW : araignée.

12:05 — en retard Elle reprend péniblement son souffle ; passe une main tremblante à l'arrière de sa tête, là où l'explosion lui a fait heurter brutalement le sol. sur ses phalanges s'étale un liquide poisseux, le même qui s'écoule de son front et lui obstrue partiellement la vue. blue chancelle en se relevant, tandis que retentit non loin d'elle : « Where did these fucking spiders go ? » ((kell)) preach. ça la tend : la même interrogation crépite dans ses veines, avec la frustration liée à l'absence de réponse. mais à la place elle se contente de rétorquer, rancunière : want me to send you to meet them ? if you miss them that much. elle n'en a clairement pas l'énergie pourtant, secouée comme ils le sont tous ; mais le venin n'en est pas moins audible dans sa voix.

12:13 — fusion
un hurlement à glacer le sang (pandore) résonne dans la gare et soudain, tout s'arrête. il y a d'abord la confusion : le changement est si brutal qu'il la bouleverse — ou est-ce le contre-coup du choc ? tout semble à nouveau normal autour d'elle, seuls les cris de douleurs et les vestiges épars témoignent du drame qui a eu lieu ; les monstres ont disparu, aussi brusquement qu'ils étaient apparus. blue se penche vers une noe toujours inerte, cherche un pouls qu'elle trouve facilement, tente de la réveiller d'un enervate que son épuisement fait mourir en gerbes incertaines au creux de sa paume. le sang l'aveugle régulièrement, imbibant sa manche dont elle se sert pour l'écarter ; des yeux, elle cherche quelqu'un qui semble à même d'aider. hey, can you help me ? tente-t-elle à l'intention d'une daichi (mal) qu'elle reconnaît comme étant une joueuse de quidditch. d'un geste elle désigne noe en guise d'explication, sans se douter qu'elles se connaissent. i can't wake her up. son regard se porte à nouveau là où une étudiante semble au supplice. à travers les personnes qui se pressent autour d'elle et de sa vision floue, blue ne distingue que du sang, du sang à n'en plus finir. merlin, what happened ? à elle, à eux, au temps… que viennent-ils de vivre ?

❝ résumé,, blue reprend connaissance et lance une pique salée à @kell brekker à qui elle en veut toujours pour la baguette, puis demande à @mal savage de l'aider à réveiller @uotani sonoe. les cris de @"pandore aguilár" l'inquiètent. 

— GOLDEN WEEK: CRÉPUSCULE


12:05 (à l’heure) :
"I should have left you to rot, asshole."
C’est ce qu’il aurait voulu dire, mais Atlas se tait, lèvres scellées. Figé. Au loin, son regard suit brièvement @Sawano Akira qui s’avance vers Seiya. L’homme-épouvantard qui s’anime lui donne un haut-le-coeur. I know that guy. Et si les souvenirs flous ou vides peinent à revenir, au fond,
il sait.
Ce que ça signifie.

12:13 (fusion) :
Mais le temps de réaliser ne se fait pas. Le choc est brutal, le sang éclabousse, et le cri lui parvient même aux oreilles avant qu’il n’ait le temps d’ouvrir les yeux. Il chute, @Pandore Águilar avec, tous les deux aspergés d’une plaie béante par la section d’un membre. Atlas a l’habitude des blessures, moins de la panique. Ses mains tremblent lorsqu’il retire à la hâte sa veste, et l’enroule avec fermeté autour du bras de Pandore -ou de ce qu’il en reste. « Hold it, it’s gonna be ok. » Of course it won’t. Mais il ne trouve rien à dire de plus réaliste, pantin privé de mots. « It’s -fuck, Pandore, stay with me ok ? » Le garot de fortune s’imbibe rapidement, alors qu’il rassemble ses forces pour faire de ses mains le pansement. Mais jamais son godaï n’a réussi à soigner de blessures aussi graves. Envie de réparer vouée à l’échec.
Et puis, le zouwu ne charge pas. Tout se dissipe, et tout se calme. Mais le silence n’est pas revenu, il y a la douleur, les conséquences, le naufrage. Atlas a les dents serrées, les filaments d’eau qui s’échappent de ses doigts comme de braves soldats dans une bataille perdue d’avance. « I’m sorry, I’m doing the best I can... »

11:22 (retour à la normale) :
Rembobine.
Respire.
Et le bras de Pandore est enroulé autour du sien. Atlas sent une boule au creux de son ventre, l’angoisse du départ, naturelle, alliée de ses doutes permanents. Tout va bien. C’est ce qu’il se répète lorsqu’il croise les regards inconnus, plus connus, celui d’Akira qui renferme toujours l’incendie qui jamais ne semble s’éteindre. Un regard dans le lointain, l’aléthiomètre dans sa poche pèse comme le poids d’un secret. Il ne peut rien arriver de plus grave que ce qu’il a déjà connu, non ?
(Et pourtant, dans le fond du regard de @Karani Seiya , lorsqu’il le salue, il sent quelque chose trembler.
Et dans le fond de la tête, un énième souvenir effacé.
Rien ne s’est jamais passé.)


❝ résumé,,  atlas a pas pu sauver le bras coupé de pandore car son godaï est pété rip mais c'est revenu à la normale donc pas grave <33333 il a une sensation chelou, mais il sait pas quoi.... tant pis.... la france l'attend...

— GOLDEN WEEK: CRÉPUSCULE

12:13 (synchronisation des timelines)

Comme des parasites devant les yeux, un bruit indistinct qui lui brouille la vue. Pas certain que ce soit le choc qui l’a envoyé au sol, la tension qui retient fermement son pouls, ou bien simplement l’adrénaline qui cesse de lui octroyer sa lucidité. Akira peine à assembler les deux bouts, toujours mauvais en puzzle, se contente des faits et de poser les questions basiques, simples. « … I mean, it’s all okay now » et il la dévisage tandis que Yokoi essuie ses larmes mais tâche ses joues de rouge. « Hell no. you’re bleeding. Come on, » et il ne lui laisse pas le choix – ne lui laisse jamais vraiment, à sa façon indélicate de dire et faire – lorsqu’il lui attrape le poignet pour l’entraîner hors de ce chantier, de cette gare désenchantée, de tout danger.

C’est là qui la voit.

L’horreur peinte au visage, déformé par la douleur, Pandore baignée d’une couleur qu’il connaît par cœur.

Sa prise se desserre sur le poignet de Himari, presque au ralenti, tandis que ses pensées sont interrompues. Coupées court. Son torse se gonfle soudain ; de panique, de colère, d’inquiétude, d’angoisse. Se gonfle, à la manière d’un dragon qui charge sa gorge de flamme. Brûle de l'intérieur.

« PANDORE »

11:22 (retour à la normale)

Pandore rayonne et dans son ombre se tient Atlas. Akira secoue Himari par la anse de son énorme sac à dos, se moque de son attirail. Et Seiya se tient près de lui, comme ils sont arrivés. La gueule un peu en vrac, faute rejetée sur l’alcool de la veille et une nuit trop courte. Pourtant, ce n’est pas que la fatigue qu'il lit sur les traits de son ami. « What’s wrong ? You forgot something ? » Et en même temps qu’il s’enquière de lui poser la question, Akira a lui-même le sentiment d’oublier quelque chose.

Une sensation inconfortable qu’il porte en permanence. Qu’il connaît. Un doute désagréable qui lui glisse dans la nuque. Et discrètement, il ne peut s’empêcher de jeter un œil par-dessus son épaule. Comme la sensation d’être épié. D’être surveillé.

Keep calm. There’s no one. You good. You good. They can’t see you.
En avant pour la France.

❝ résumé,,  akira s'inquiète pour  @Yokoi Himari  (wow) et s'arrpête à la tirer dlà pour la soigner quand il voit  @Pandore Águilar à qui il manque un bras wsh ?? il pète un câble, mais bam, le retour en arrière, safe. tout est redevenu comme avant, ou presque,  @Karani Seiya a pas l'air au top du top et akira le capte. mais surtout, sa parano d'être suivi par le gouvernement redouble soudain, sans savoir pourquoi. oops

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11:57 // à l'heure

"sérieusement?" le soupire désabusé, seiya n'arrive pas à saisir la logique de l'employé - un sort serait forcément plus efficace qu'un coup de pied. "merci pour rien." qu'il finit par cracher, la patience qui s'étiole jusqu'au bout de ses doigts tendus, nerveux.

12:03 // en avance

mais le temps se tord, se confronte aux secondes qui se séparent douloureusement et seiya a soudainement envie de vomir, les tripes foutues en vrac, l'estomac retourné par les fragments de temps qui se décollent pour se multiplier. c'est comme si toute une partie de lui venait de le laisser pour s'éclater en mille morceaux, emprisonnant tout le reste autour dans une bulle inatteignable.
puis

la réalité.

en apnée depuis de nombreuses secondes, les mains de mars le fait revenir sur terre, les prunelles noyées dans la panique, bouleversées par l'impuissance, seiya a les membres inertes d'incompréhension mais les sourcils se froncent à la remarque de la kaze. "what ar-" mais le cri est trop fort, le coupe, l'entaille d'une souffrance inexpliquée quand tout s'arrête. et tout va trop vite pour qu'il se rende compte, son corps est propulsé trop loin, trop fort,

blackout.

12:08 // en avance

sa paume de main se frotte à sa tempe, l'esprit envahit d'un brouillard qui l'empêche de se souvenir de tout ce qu'il vient de se passer, a oublié qu'il est sur le sol de la gare, a oublié les bruits ambiants, les tympans qui sifflent trop violemment. et lorsque ses yeux se lèvent sur la silhouette qui s'approche de lui, c'est d'abord un amas noir qu'il perçoit avant qu'il ne change et qu'il se déforme pour s'arrondir en un tableau qu'il ne connaît que trop bien - pause. le souffle lourd, c'est tout ce qu'il entend et comme si le temps ralentissait tout autour, il n'a plus aucune idée de ce qui se déroule à ses côtés. les yeux rivés sur le corps qu'il distingue si près qu'il peut en voir tous les détails mais encore trop loin pour le toucher, il n'y a que son souffle qui brouille les paroles des autres. son s o u f f l e. "ça recommence..." les yeux embués face au souvenir de sloane peint devant lui. il a échoué. encore. et la panique s'engouffre dans sa poitrine, accélère son rythme cardiaque qui menace d'exploser alors que sur les traits de sloane se propage l'image de mars et-

"let's do a bombarda on the door together, we need to lea --" le monde se remet à tourner, d'un coup, trop vite, trop fort. les mains d'akira sur ses épaules qui bouleversent l'intégralité de tout ce qu'il vient de se passer et, à nouveau, il est plongé dans le boucan de la gare. prêt à pointer du doigt le corps inerte de sloane ((mars)) devant lui, akira le cache, le casse et lui permet de comprendre qu'il ne s'agissait pas de la réalité. "akira, it's not re-" avant même qu'il tente d'avertir son ami de la menace qui s'avance devant lui, le nouveau caprice du temps le stoppe dans sa lancée, impossible de se relever ou il finira réellement par gerber.

12:13 // synchronisation des timelines // deal avec la tenaga baba

soudain, les regrets sont nombreux, envahissent l'esprit de l'enfant qui n'a jamais su ((voulu)) dompter son pouvoir pourtant tant chéri par son père. et s'il avait raison? et s'il avait eu tort? de partir, de s'enfuir, et si tout aurait été différent s'il avait simplement pris sur lui? gamin capricieux, incapable de remonter correctement le temps. la contemplation est douloureuse, paralysé devant la scène vide qui se fend d'un cri strident.

à nouveau, le temps se bloque contre sa poitrine, les silhouettes se précipitent, certains courent et c'est la voix d'akira qui transperce son silence. les rotules s'activent, les jambes s'affolent et, déjà, sans même s'être rendu compte de ses mouvements, seiya a glissé aux côtés de pandore, le regard perdu sur le visage d'atlas. ça recommence. "i'm gonna try something, i swear i won't give up this time." les doigts de pandore contre les siens, la promesse est amère sur ses lèvres et, les yeux fermés, il se concentre sur les secondes, celles revenues presque à la normale et tant pis, tant pis si elles n'apprécient pas ; il n'abandonnera pas.

le temps se soulève, s'envole, se sépare de la gare-

11:22 // retour à la normale

Spoiler:

la poitrine lourde, le regard ailleurs, seiya comprend. a-t-il réussi ? les secondes perdues à regarder les autres un par un, s'arrête sur pandore face à lui comme des millénaires auparavant. il hoche la tête par réflexe et finit par lever les yeux sur akira. "yeah uh- nothing's too important actually." en tentant d'assimiler tout ce qu'il vient de se passer avec les images qu'il lui reste. lessivé mais pas assez, le temps est revenu à la normale sans son aide, effaçant visiblement les bribes de ce qui reste dans son esprit de celui des autres.
mais si lui s'en souvient, est-ce que mars aussi?

❝ résumé,, propulsé au loin, seiya comprend plus rien de ce qu'il se passe, ne sait plus où il est et la seule qu'il voit en relevant les yeux c'est son épouvantard càd le corps de sloane inerte contre son volant (comme dans un rêve, il finit par voir sloane mais en étant persuadé que c'est @mars vermeer) alors il croit que tout recommence jusqu'à ce que @sawano akira vienne le sauver de sa torpeur. il se fait quand même giga bolosser par le temps et ses caprices et quand il voit @pandore Águilar au sol, il se précipite et est sur le point d'essayer de remonter dans le temps pour sauver son bras mais- retour à la normale oblige, il est perturbé, se souvient de tout mais n'arrive pas encore bien à tout assimiler. VIVE LES TRAUMATISMES!!!!

— GOLDEN WEEK: CRÉPUSCULE
outfit

12:13 – après le deal

Elle ne sait pas quoi répondre à Akira. « I don’t fucking know, ask her ! » Sauf qu’elle sait, Mars, quelque part. Elle a vu la tenaga babâ à ses côtés, elle a vu le poids qui a filé les traits de Yokoi de plomb ; son corps est trop abîmé, son cœur est trop lesté par les évènements pour que son esprit la laisse comprendre, mais les éléments sont là et n’attendent qu’un moment de faiblesse de sa part pour enfin se réorganiser, donner une explication à la scène qu’elle a entraperçue.

elle était
si
fatiguée
de sentir le temps peser sur elle.

Mars ferma les yeux, juste un instant.

11:22 – retour en arrière

Quelque chose n’était pas tout à fait normal. Mars le pressentit presque immédiatement enfler dans sa poitrine à la façon d’une étoile qui se dilaterait juste avant de violemment imploser – le temps.

Elle rouvrit les yeux, et le monde était à l’envers. Non – le monde était à nouveau à l’endroit. Le soleil matinal caressait sa peau de façon bien plus douce que le crépuscule n’avait pu le faire, projetait une lueur dorée comme le miel sur les visages de ceux qui l’entouraient.

((le crépuscule))

Tournant sur elle-même, elle contempla les voyageurs discuter gaiement tout autour d’elle, heureux à l’idée de partir en voyage, d’aller découvrir de nouvelles contrées. Passant ses mains sur sa poitrine, Mars tenta de comprendre pourquoi elle se sentait si –

((l’explosion qui était née entre ses mains))

Mars se souvint, brusquement. Comme l’on se remémorait une vérité qui n’aurait jamais du être possible d’enfouir, un souvenir que seul le déni avait pu enterrer loin, loin au fond de l’inconscient, dissimulé dans des labyrinthes ou des eaux profondes pour que jamais ils ne remontent à la surface. Tous les visages étaient lénifiés par le bonheur, par l’exaltation de la Golden Week – mais il n’y en avait qu’un qui lui importait.

Enfin, après de longues secondes à le chercher, Mars croisa enfin le regard de Seiya. Contrairement aux autres, la vérité était inscrite sur son visage ; elle le voyait, elle le sentait, lui aussi se souvenait car il était impossible d’oublier ce qu’il s’était passé. Il se souvenait du poids du temps sur leurs frêles ossatures, de la douleur de le sentir se craqueler et se désintégrer tout autour d’eux, des hurlements qui avaient transpercé la gare et de l’expression de Seiya alors qu’ils se tenaient la main, qu’elle tentait de –

De les sauver ? De réparer ses erreurs ? D’expier ses fautes et la façon dont elle s’était jouée du temps pendant autant d’années ?  

Seiya se souvenait, et Mars détourna le regard pour dissimuler au monde son visage dévasté par les larmes qui s’échappaient de ses paupières, là où elle les avait pourtant soigneusement enfermées pendant si longtemps.

Puis, ses yeux s'arrêtèrent sur la valise abandonnée.
Mars hésita.

❝ résumé,, Mars, complètement KO à cause des évènements, n’arrive pas à tout à fait comprendre ce qui est arrivé à @yokoi himari et tej @sawano akira ; met quelques secondes à reprendre contact avec la réalité une fois que le monde repart en arrière ; croise le regard de @karani seiya et comprend que lui aussi se souvient ; se met à pleurer silencieusement dans son coin comme la meuf équilibrée qu’elle est.