sign of the times • ash

— prénom & nom ;
Ashley Forsberg Claque le drame d’un blaze aux échos de hurlements de loups. Des murmures que l’on s’efforce de rendre inaudibles comme dans l’espoir de ne pas s’attirer une œillade mauvaise ou de se faire trahir. Le serpent siffle au-dessus du crâne en émeraude et par-delà les mers l’empreinte du mal avait trouvé sa place. Des murmures se sont formés les mythes, les légendes, les horreurs, de ces démons venus du froid comme se siffle leur nom, les Forsberg descendent d’une lignée renom. Il parait.
De la droiture et folie en démesure, lui n’en garde que l’appétit dément pour le grand, le trop, tout le temps. Il n’était pas voulu, erreur d’un couple pris d’un élan un peu barge d’une jeunesse fanée, le mariage que l’on consomme en pleine guerre pour se rappeler ce que ça fait, d’exister. Et le fruit de l’abandon aveugle qui débarque, neuf mois plus tard, l’épine dans le pied, l’imprévu que l’on voudrait oublier, balancer mais qui braille trop fort. Sa mère espérait une fille, peut-être vient de là, l’origine de son nom sans camp. Ashley, simplifié pour s’épargner les glaçons de gorge de la langue de son pays. Mais d’aussi loin qu’il se souvienne seulement Ash a résonné à ses oreilles.
Ashley, c’était pour l’engueuler. Le nom complet avant la punition, claquement sourd annonçant le pire de ce serpent d’émeraude sifflant au-dessus de son crâne.

— lieu de naissance & âge ;
Falun, Suède ; vingt-cinq ans Du sang sur la neige, les maisons rouges en tâches éclatantes fendant les monochromes de la Suède en hiver. Sur les abords du lac Runn, Falun s’est tue lorsqu’il a poussé sa première gueulante entre les murs de la demeure luxe de sa famille, ancestrale. Hurlé si fort pour faire taire sa mère en temps de guerre, dommage collatéral ayant ébranlé l'esprit déjà fragile du père endeuillé deux fois : son épouse et son Lord ensuite.
Il joue avec sa vie et les couloirs du temps depuis ce qui lui semble être une éternité, crève de vaincre la temporalité pour exister à l’infinie. Sur ses vingt-cinq ans, il en a vécu plus de la moitié à plusieurs temps conjugués. Certainement plus vieux qu’il ne l’est officiellement, à jouer comme il le fait, son âge est tout aussi distordu que sa tête pleine de tous les lui qui s’entremêlent.

— nationalité ;
suédois Ca se murmure dans les conversations guindées et les rumeurs un peu tordue, qu’ils descendent des géants du froid, que dans le sang de glace coule celui de l’un d’eux, épris d’une mortelle avant la fin du monde. Blague. N’en est pas moins qu’il reste un viking en carton, suédois tout ce qu’il y a de plus pur, c'est important, sans mélange ni autre couleur dans ses veines. La lignée se devait d’être conservée. Elle crèvera en même temps que lui, sans fanfare ni couronne. Dans un bruit de ballon crevé, sans élégance.  

— baguette ;
dix-huit centimètres, aubépine, cristal de Vulptex D'acacia en ébène, de ventricule de dragon à poil de yéti, elle a changé de composition et d'aspect à mesure d'un caractère qui s'est forgé au fil des vies réécrites. Paradoxale à tous les niveaux, son petit dix-huit centimètres trahi les défiances de personnalité de son porteur, l'esprit à tous les temps perdus entre passé et présent. Relativement souple pour faire face aux multiples changement qu'elle sera contrainte d'affronter, elle se dessine dans les fibres d'un bois d'aubépine aux nuances grises et verdâtres. On dit que ce bois est l'allié des sorciers complexes, un peu paumés, traversant des océans de compliqué... En son cœur s'incruste un cristal de Vulptex, animal fascinant des contrées froides, il confère de la discrétion à une baguette faite pour exceller dans l'art de la guérison et des maléfices.

— élément, groupe ;
daichi Ils furent trois à s'avancer pour l’accueillir dans leurs rangs : la carpe, le renard et le chien viverin. Sous l'égide d'un silence un peu trop lourd après le bruyant des délibérations, Ash a du choisir. Il a été Kasai dans une autre vie, s'attendait à voir s'animer le bakeneko et s'est sentit perdu. C'est l'instinct qui a parlé lorsqu'il a levé la main vers le tanuki, offrant sa magie à celle de la terre. Et le godai des Daichi l'a accepté, de son museau contre l'épaule.

— occupations ;
étudiant technomagie et ingénierie sixième année ;  
Petit, il cassait tout. Adolescent, il démontait et remontait, en mieux. Obsession un peu folle de vouloir comprendre, analyser, refaire, connaître l'essence de la mécanique. Il a malgré tout hésité avec la SPASM puis a fait face à l'évidence. La partie théorie l'ennuyait aux premiers instants, la pratique l'éveillait à faire bouillir son intellect éclaté. Il a tout embrassé ensuite, le chiant et l'intéressant, bouffé par sa passion, le môme qui cassait tout trouvant sa voie. Vise l'Hakushi pour atteindre l'excellence de son savoir. S'il s'obstine et se fait studieux, cravache les heures de nuits d'insomnie qu'il ne voit pas passer, c'est uniquement pour trouver comment confiner son don dans de la mécanique. Faire des retourneurs de temps classiques des bêtises sans intérêt, concentrer un bout de lui pour en décupler la magie et la rendre fiable.
Parfaite. Apte à faire du passé et du futur des instants volés à visiter. D'une thèse qu'il écrit au gré de ses essais, lui en unique cobaye quand vient le temps de tester les lubies un peu folles sorties de son esprit déconstruit. Parce qu'il a le temps dans son sang, quand d'autres veulent confiner l'âme dans un jouet métal, lui veut forger un horcruxe d'infini.

Midnight Club - pilote ;  Abus adrénaline, l’asphalte enflammé et la tôle gueule à chaque frôlements trop brulants. De ce besoin presque maladif de toucher la fin du bout de doigts, la vitesse fait écho au rush dans son sang. Tout est question de timing, d’attention et de tripes. Pilote endiablé et enfiévré, à s’en foutre de se prendre un mur ou d’encastrer ses parechocs dans ceux d’un autre, pas de limites sinon les siennes, d’un don qu’il utilise presque avec minutie pour se sortir de l’accident fatal. Il n’est que des murmures pour l’instant, un nouveau sur le circuit traînant sa mécanique au bas de l’échelle. Sous le pseudonyme de Dante, son masque est une surface lisse métallique et magique sur laquelle se décline des aurores boréales aux nuances de violet.

sky lounge - host ; Petit con, belle gueule. Le sait, en joue bien souvent. De cette attitude de merdeux qui en font trop, étale ce que la génétique leur a filé sous le nez de tous comme pour narguer. Il a fait du flirt un moyen de subvenir à ses besoins, paie sa compagnie et son temps, parce qu'ils sont précieux et qu'il n'a pas que ça à faire de les gaspiller avec n'importe qui. Petit con prétentieux ou môme mal dans sa peau, toujours est-il que ses clients ne s'en plaignent pas. Apprécient les moments en sa présence, la séduction si parfaitement feinte qu'elle semble naturelle. Les promesses qu'il offre dans un sourire ange-démon.

— situation financière ;
vacillante Sa famille avait l'opulence de sa réputation, de sa lignée. Il a grandit sans se soucier des nécessités de l'existence, pourtant conscient qu'il n'en serait pas le bénéficiaire toute sa vie. Age de raison, de déraison surtout, les gallions vont et viennent entre ses doigts. Sans trop savoir où il les trouve, c'est s'en sortir sans personne, ni père ni chaînes, il vit, sans se plaindre ni manquer.

— orientation & statut civil ;
flexible ; « c’est compliqué » On lui a appris à être droit, lui a appris à aller de travers, s'en foutre. Parce qu'on ne peut renier les envies et les flots sentiments du corps comme du cœur, il est facile d'aller à contre courant et de se faire amoureux des multiples. Il aime au présent et à l'imparfait, désire à tous les temps de ses vies infinies. S'il est alors capable de s'embraser pour tous, bien souvent par caprice dopé au vice et au chimique coulant dans ses veines narcotiques, jamais solitaire puisqu'il refuse le silence et l'absence. Des draps froissés en endroits plus singuliers pour consommer et se consumer, il n'a de limites que les impossibles que l'on éclate par folie pour en faire des possibles.
Offre son corps sans vertu puisqu'il est foutu, mais garde son cœur lui qui est perdu dans une existence passée. Donné à une seule, il se veut célibataire pour honorer des fiançailles devenues fumée, enchaîné au feu d'un souvenir qui le blesse et que cette temporalité chienne refuse de lui rendre. Souffrir d'instants volés, la retrouver pour aussitôt la voir s'envoler. Il se fait bâtard puisqu'il est trop tard et qu'il n'en a plus rien à foutre.
Menteur.

— particularité(s) ;
hensoku TURNER Son sang c'est du temps. Des couloirs à prendre et revoir pour changer les cours des vies, la sienne en première. L'erreur s'est vue dotée d'une magie inespérée, en miracle pour un père qui ne voyait en son second fils rien de plus que le meurtrier de son épouse. Retourner de temps de chair et de sang, il joue avec les heures, les jours et les années, d'une drogue dont il ne se passe plus, la dépendance est là, viscérale. Chienne quand elle se fout de sa gueule, le laisse sur le carreau d'un don qui joue au yoyo : trop utilisé, abusé, le pouvoir s'est rebellé et lui a dit de se calmer.
Sauf qu'il ne peut plus. A vivre à tous les temps, il a oublié auquel il existe pour de vrai. Ne sait plus, ne veut plus. D'un présent qu'il rature, en écriture brouillonne.

— amortentia ;
première neige & draps fraîchement lavés & miel L'effluve en spirale s'ouvre sur un arôme de glace et d'eau, les premiers flocons tombant sur les berges d'un lac endormi. En gris et blanc pour lui rappeler les hivers durs de sa mère patrie. Le nez collé aux vitres pour admirer la danse de la neige, et s'y ruer ensuite, pieds nus dans le tapis immaculé.
D'une volute en arôme, la senteur suave et rassurante de draps fraîchement lavés, s'enrouler dedans et y rester, alangui, comme protégé. Des sanctuaires en solitaire au temple à deux.
Le voyage dérive, comme une évidence sur des arômes sucrés, sirupeux et chaud du miel collant à la peau. Sous la caresse de ses doigts, le caramel doux d'un velouté qu'il avait appris par cœur. Murmure son nom sur une ultime note, la dernière volute et le charme disparaît.

— patronus ;
hyène Mauvaise réputation et stupidité associée, pas vraiment le protecteur auquel on s'attend. Les autres ont rient, pas lui. Elle lui a semblé évidence, la bête un peu gauche que certains trouvent moche quand lui s'y retrouve. Loyale et créative, elle est féroce quand il le faut, se marre devant la peur et la course joyeusement pour y planter ses mâchoires d'acier.

— épouvantard ;
le temps C'est un cauchemar dont il n'avait même pas conscience. Une horreur qui existe en lui, dans son sang. Alors lorsque l'armoire s'est ouverte pour la première fois, le souffle est mort, les couleurs ont détalées de son visage et il n'a pas pu, chasser l'affreux machin. La chose est ressemble à son père, un sablier tenu entre ses doigts crispés et affreusement pâles, sable de sang coulant inlassablement. Ca file et le regard que l'homme sévère lance à son fils parjure est certainement le plus terrifiant, mélange de colère, de honte et de déception. Des ces œillades mise à mort qu'il lui a tant de fois balancé dans toutes les ratures de sa vie. Le temps qui file, entre ses doigts, lui rappelle qu'il a foiré.

— risèd ;
inconnu Il n'a jamais voulu le savoir. Ca ne l'intéresse pas qu'il dira. C'est faux. Il sait, d'avance ce qu'il y verra, et ça lui brise le cœur. Alors autant continuer sans en avoir la certitude, c'est moins douloureux.

tw : drogues ; handicap ; maltraitance infantile ;

virtuose Elle en jouait avec passion, envoûtait les âmes et laissait planer des silence d'or dans les moments de terreur. S'il n'en a jamais entendu les notes, il pouvait parfois avoir la sensation que les murs du manoir s'en souvenaient : de sa mère et de son violon. L'instrument est resté dans son étui, presque une relique où les mains n'avaient pas le droit de se poser. Prédisposé à dompter le crin et l'épicéa rouge, le môme a commencé son apprentissage sur une lubie crise. Jaloux d'un aîné aux doigts malhabiles seulement capable d'arracher à son instrument des grincements de chat que l'on plongerait dans la flotte.  Son père aussi a grincé sous la demande, bon à rien de deuxième né auquel il a concédé de refiler un instrument mal accordé et fatigué, persuadé que l'enfant bouché n'en sortirait rien.
Virtuose. Ash l'est. A sa manière déglinguée et chaotique, comme le reste. L'agilité des doigts, l'oreille absolue pour compenser les manques, il a fait du violon sa plus belle réussite. Ses symphonies de douleurs et de joies. Le Stradivarius mourant de sa mère est devenu le sien. Et s'il y a bien une chose qu'il manie, quelque soit sa vie, avec respect et passion, c'est certainement son violon. Dans le tumulte de son monde, l'amateur trouve toujours le temps de laisser l'archer effleurer les cordes. Pour apaiser le démon, vibrer de l'intérieur d'une sérénité offerte l'instant d'une symphonie.

body of dust - tw : maltraitance infantile/handicap Le corps est un temple, le sien est un cimetière. Dès sa naissance, il lui a dit subtilement qu'il allait falloir lutter pour ne pas le voir s'effondrer. Sourd de l'oreille droite, à moitié coupé du monde, Ash a souffert d'une condition dont les normaux se foutent, a appris à lire sur les lèvres pour compenser son problème jusqu'à ce qu'il parvienne à modifier ces petits appareils moldus pour entendre, s'en façonner un lui restituant le plein pouvoir de son oreille fatiguée de naissance. Oublie parfois, de le remettre en route quand le besoin de calme devient trop fort. Déviance discrète qu'il garde secrète. Quand d'autres restent visibles aux yeux des plus curieux.
C'est une cartographie du mal qu'il a sur sa peau. Des marques passées et un peu effacées dont les origines dévient suivant ses envies. Se garde de dire que s'il ressemble à un zèbre en certains endroits c'est parce que l'amour de son père était bien souvent violent. Pour le rendre endurant, plus performant, plus tout, quand les violences verbales ne suffisaient plus, les physiques ont pris le relais. De ces injures en forme de coups qui l'ont fait pleurer dans les secrets de sa chambre. Des sorts qu'il a souffert en silence, serrer les dents à s'en péter l'émail, mais supplier c'était subir en encore plus. De cet Everest de carnage il en a atteint le sommet quand la colonne s'est brisée. Sous la déception paternelle c'est son dos qui a cédé, paralysant le corps pour le laisser crever dans un fauteuil inadapté, poupée molle juste bonne à prendre la poussière. Personne le croirait s'il venait à dire qu'il a connu la peine, la rage, le désespoir de ceux qui ne peuvent plus exister comme ils le faisaient dans un monde inhospitalier pour eux juste parce qu'ils sont foutus autrement. On dirait pas comme ça, en le voyant. Le souvenir reste là, dans la mémoire, les os d'un dos qui parfois semble lui aussi se rappeler, dans un blocage, un craquement. Une douleur un peu conne qui passe et se tire.

overdose C'était que pour calmer ses migraines, quelques cachets après chaque retour en arrière. Des cigarettes sorcières il est passé aux joints, Voïd pour anesthésier sa conscience et ses plaies invisibles. C'était jamais assez, dans cet excès qui le caractérise il a fallu allez plus loin. Inconscient un peu con certain d'être en contrôle. Il ne l'est pas. Ca a dérapé il ne sait plus à quel moment, mais du doux il est passé au dur. Fume toujours à l'occasion, mais se détruit le cerveau et ses névroses à coups d'Hidortia quand le sommeil est un ennemi. Du Charme acclamant pour niquer ces foutus nuages trop gris pesant sur sa tête. Il va bien Ash, tout le temps. Jamais fatigué, jamais abîmé par les ravages de sa vie, du temps. Il va bien. Si bien qu'il expérimente, mélange le sorcier et le moldu, en connaissance des risques. Mais le cœur qui bat si fort dans la poitrine quand les produits interdits se rencontrent et s'unissent, il aime ça. Beaucoup trop. Comme il ne sait plus vivre au présent, il oublie parfois, ce que ça fait, d'être sobre. Panique maladive de recommencer à avoir mal, parce que le môme a trop souffert, l'adulte en toc qu'il est aussi. Et si lui refuse de dormir, ses douleurs elles hibernent. Dépendant dans le déni, il gère.
C'est tout.

bad at love Il a aimé au présent, au passé. A l'imparfait. S'est pris dans la gueule et le cœur les violences de ces passions-bonbons-poisons sans s'y attendre. Sans le vouloir. Ca l'a foutu en l'air, à tous les degrés, toutes les intensités. D'aimer à ce point. Seulement une qui le poursuit en infinie. On se voyait à deux jusqu'au dernier rivage, passer une vie peut-être pleine de remous et de carnage mais rien à foutre puisqu'on est deux. Des années et pour s'offrir la certitude des toujours, des fiançailles. Sans parents au milieu pour contraindre et forcer, seulement eux pour décider. Et il pensait que ça durerait, pas à l'infini puisque c'est trop vague mais au moins aussi loin. Il a vu l'idylle se casser la gueuler sur un adieu et une promesse : ne m'oublie pas. Elle l'a fait. L'a oublié pour un temps remonté sur des jours minables pour se sauver, lui. Ne pas crever. Mais il crève pourtant, de la voir si loin sans pouvoir l'atteindre. Elle et son sourire, elle et sa cruauté inconsciente. Il a tenté, de la retrouver. A accepté l'idée de n'être qu'un fuck buddy comme on en trouve partout pour finalement se dire que c'est foutu. Il a aimé à en perdre le cœur, a bien trop de malheur dans sa pauvre tête pour en supporter un autre, surtout celui là. Thank you, next.
He wishes.

shame Presque un rite de passage chez les Forsberg car même dans la tombe, l'emprise du Lord restait réelle. Parce que le père était certain de sa réussite à le ramener de l'Enfer, le relever pour qu'enfin le mal règne en vrai. Et même si le second fils n'en était pas un à ses yeux, il a fallu, qu'il le fasse entrer dans le cercle de sa folie. Qu'importe ses vies, il y a eu droit : la Marque des Ténèbres sur son avant-bras gauche. Mangemort de coton. Une honte, un drame. Il ne l'a jamais voulu, ne respecte pas une idée morte et ne s'agenouille pas devant les délires d'un fantôme. Tout comme il ne s'incline pas devant les bons, il s'en fout. Il a bien tenté de s'opposer à cette hérésie sur sa peau, mais il n'a eu d'autre choix que de se soumettre à la volonté acier de son père taré. Elle est là, le marque, le serpent et le crâne. Presque disparue puisque le cœur du problème ne bat plus. Il a tenté de cacher la crasse avec un autre tatouage, par-dessus, pour détourner l'attention. Ca marche pour l'oeil moins pour le toucher, mais lui sait, qu'elle est là, à jamais gravée dans sa chair. Sa honte. Sa haine envers la tyrannie du père. Sa douleur, elle est marquée au fer sur sa peau. Pour ne pas oublier parce que lui sait, qu'elle est là.