☾ Azote

— prénom & nom ☾


Fatalité hivernale ; d'un amour d'une nuit, enfant maudit caressant les lèvres. Hauru pourtant caché dans ces phrases interdites ; on ne l'a pas aimé à la naissance. On ne l'a pas aimé avant. Jamais après.

Porteur d'un nom qui n'a jamais été glorieux, No. Traînant dans le fond de ces rues, visages sales de ses parents qui n'ont jamais rien offert d'autre, que la violence de leur vie.


— lieu de naissance & âge ☾


Quelque part, entre ces murs d'ailleurs, c'est Séoul qui l'a bercé de ses bras en première. Hiver roi ; empereur de ces vents glacials. Nouvelle ère, pour un espoir nouveau. 1er janvier 1998 et ces années ont défilé sans même qu'il s'en rende compte.
Mémoire fragile, 23 années a en oublier les premières.


— nationalité ☾


Sang jamais souillé ; qu'ils chuchotaient à ses tympans. Car la différence est effrayante. Coréen, au coeur en captivité sur ces terres étrangères, le japon dans le battant, gravant son enfance de ces merveilleux joyaux. Ca brille, vers des horizons différents ; Hauru en rêve chaque nuit.


— baguette ☾


37cm ; Chêne blanc ; cheveux de vélane ; ô divine entre ses doigts encore parfois trop candides, aussi fine que ses doigts quand elle vient décorer les phalanges tel le plus beau des joyaux ; soigneusement sculpté pour lui. Complexité fatale !
Jamais comme tout le monde.

— élément, groupe ☾


Kasai brûle sur le bout de ses doigts, comme au bout de ses ongles ; dans ses entrailles où le volcan est né il y a quelques années. C'est un feu de joie ! Des artifices somptueux, à rendre les dieux jaloux de sa beauté, quand il revête, année après année, les couleurs de son élément.
Aimé ; adoré.
Y trouvant une famille.


— occupations ☾


Hauru, il y a l'ennui dans son regard. Il n'y a rien qui l'intéresse réellement. C'est le dépit qui s'est emparé de son âme, quand les pas l'ont mené vers ce cursus histoire sans qu'il sache réellement, ce qu'il fait là.
Il n'y a rien pour lui.
Sans comprendre comment il arrive à s'en sortir, l'intérêt s'est envolé, il y trop longtemps. Vers des ailleurs qu'il ne parvient pas à dessiner dans la brume.

Club équitation, à sentir l'air transpercer tout son corps ; ses poumons au bord de l'implosion, d'une liberté massacrante quand elle l'assiège. C'est l'histoire de quelques souvenirs chauds, dans la douceur embrasse ses lèvres, c'est le réconfort qui l'emporte loin de ses démons, quand il laisse l'esprit se libérer.


— situation financière ☾


Aucun héritage ; la fortune a toujours été inexistante. Hauru, il n'a fait que survivre par la force de sa propre volonté. Pauvre retraite de son grand-père ; emporté par la maladie. Minable, il a enchaîné les boulots pour ne pas laisser le corps crever dans ces rues sombres, qu'il ne voudrait jamais fréquenter,
Pas même en enfer.


— orientation & statut civil ☾


Coeur pur ! (pansexuel) Que l'on chante dans les jardins d'Eden, et Apollon aurait aimé s'en emparer, mais il n'a jamais pu. Cristal enchaîné, il y a des papillons dans le fond de sa gorge. Célibataire, quelques relations du passé, pour ne pas se lassé d'une vie ennuyante, et pourtant,
Les sentiments attendent sagement l'âme soeur.


— amortentia ☾


Bois chaud, dans le fond de l'immense cheminée de son grand-père, il se souvient de l'odeur des cendres, celle du bois qui se consumait à petit feu, y laissant ces constellations rougeâtres. Ca réchauffait son visage, chaque hiver, les mains entourant ses joues, il se demandait,
Est-ce que mon coeur brûle aussi comme ça ?

Vanille, il ne sait plus, coincé dans le fond de sa mémoire, bloquée par les traumatismes de l'enfance. Il a oublié, 1 ou 2 ans. Ou peut-être plus ? Est-ce que maman sentait comme ça, elle aussi ?

Parchemin, les doigts parcourant les vieux livres, quête de savoir, sans réel but. Il n'a jamais pris de joie à réviser, laissant simplement ses phalanges danser sur le papier ancien. Des heures passées, à s'oublier dans la nuit sombre.


— patronus ☾


Colombe, papi adorait ces oiseaux.
Grandiose ! Sublime nymphe s'envolant dans le lointains, à la recherche de liberté ; d'une paix que les hommes ne connaissent pas. Y'a la guerre parfois, parfois dans sa tête, parfois dans son coeur.
C'est la guerre, quand la tempête est calme.


— épouvantard ☾


Paternel, se dessine sous ses traits floutés.
Il est là, se tenant face à lui, droit.
Il est là, la ceinture à la main. Et sa peau pique, sa peau tremble, mais rien ne lui revient. Rien.
Néant absolu.


— risèd ☾


Refus de plonger ses yeux, dans le miroir de l'interdit.
Hauru, il se fiche de l'avenir ; du futur.
Hauru, il en a peur.
L'enfant se cache.