- élodie — she/herIRL : ahn lina (c/ cendres ♡).Avatar, Crédits : 314Messages : 1RPs : 4 157Gallions :
shall my young sins, my sins alone,
be everlasting here?
「 MOODBOARD 」
心なんかもってたら、生きていけない
☉ ARIES ∙ ☾ CAPRICORN ∙ ↑ ARIES
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ESTP-A ∙ 8W7
- tw:
- remi appartient à la pègre sorcière, au monde des yakuzas, et a un passé compliqué. plusieurs thèmes peuvent être abordés de près ou de loin dans mes écrits : instabilité mentale, manipulation psychologique, armes blanches, paralysie du sommeil[i]. + mentions de [i]maltraitance infantile, de violence, d'abus mentaux et d'agressions physiques/sexuelles.
- pronom rp:
- j'écris mes rps à la deuxième personne du singulier (tu). ce n'est pas le plus courant, ce n'est pas le plus facile à lire. alors si ça vous gêne d'une quelconque manière, n'hésitez pas à me le dire ! je m'adapte sans problème ♡
- activité:
- je fais au mieux, mais je suis sujette à beaucoup, beaucoup, d'anxiété - et mon activité en est forcément impactée. si je ne réponds pas à un rp/mp assez vite, malgré ma présence parfois, ce n'est pas parce que je ne vous aime pas :( parfois, je ne l'explique même pas. mais je ne vous oublie pas, et vous pouvez bien évidemment me relancer, en toute bienveillance évidemment !
Occupation :
「 ÉTUDIANTE 」
6ème année en formation de magie pure pour devenir auror (redoublement). choix de parcours insensé pour beaucoup, résulte d'une volonté de renverser ciel et terre. elle souhaite renouer avec les traditions ancestrales de son clan, quand aurors et yakuzas se mêlaient et formaient une caste unique, et particulière.
「 YAKUZA 」
septième enfant de l'oyabun du clan ryuzashi, l'un des plus vieux clans japonais. présent dans les hautes sphères publiques et les domaines illégaux, mais réputés auprès des marchés noirs comme pilier dans le trafic d'artefacts et de créatures magiques. relation d'amour-haine avec les siens. clan très traditionnel, elle veut faire la passerelle vers plus de pratiques modernes.
「 PRÊTRESSE 」
tenancière d'un fightclub clandestin, le temple d'izanami. camouflé dans les basfonds de nagao, il s'illustre par son univers fantasque - entre combats immoraux et grands spectacles martiaux.
Particularité(s) :
「 GODAÏ FOUDRE 」
(dep. 2004)
poursuit un apprentissage rigoureux auprès de précepteurs depuis ses six ans.
branche défense & attaque,, acquise entièrement.
∙ seuil 01, défense
∙ seuil 02, attaque
∙ seuil 03, champ électrique
∙ seuil 04, perception
branche communication,,
∙ seuil 01, système nerveux (acquis)
∙ seuil 02, transmission (acquis)
∙ seuil 03, télépathie (en apprentissage)
(4 PTS EN RESERVE)
「 AYAKASHI 」
(dep. 2017)
maledictus soignée, maintenue secrète tant bien que mal. utilisée comme arme de représailles par son clan. sa foudre et son dragon d'eau sont en perpétuel conflit, forces duales l'ayant déjà amené à une expérience de mort imminente (auto-électrocution).
「 FAMILLE 」
— pré-liens
jun,, hateful brother (yet so similar).
「 YAKUZA 」
joji,, prophecy buddy. the necessary rivalry and obsessive ambiguity.
minato,, prophecy buddy. love him dead. (dumbassclose friend who disappeared with a lot of unspoken behind)
isai,, uc (hateful rivalry)
nami,, uc (rollercoaster)
「 LE TEMPLE 」
— pré-liens
akira,, her demonic half.
charon,, strong contrasts.
kian,, little puppet.
「 LE MONDE 」
mazra,, attraction that takes up more and more space
serena,, strange ally between her hands.
hongyi,, uc (enemy)
Relations :
「 RPS 」
(03.02.22) joji, minato
(19.02.22) jun
(25.02.22) akira
(03.04.22) minato
(01.05.22) event, golden week
(05.05.22) os, golden week
- par le passé.:
- (22.09.21) concours de nouilles piquantes
(27.09.21) tournoi des éléments 01
(01.10.21) tournoi des éléments 02
(22.10.21) tc halloween, histoires flippantes.
(01.11.21) cauchemar akira
(01.11.21) mauvais songes
(03.11.21) attaqué éclair : fuji
(14.11.21) akira, charon
(14.02.22) gala st valentin
sms & appels.
akira.Plume à Papote :— ÉLÈVE ❝ gonna raise hell anyway
IRL : élodie — she/her
Avatar, Crédits : ahn lina (c/ cendres ♡).
Messages : 314
RPs : 1
Gallions : 4 157
shall my young sins, my sins alone,
be everlasting here?
「 MOODBOARD 」
心なんかもってたら、生きていけない
☉ ARIES ∙ ☾ CAPRICORN ∙ ↑ ARIES
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ESTP-A ∙ 8W7
Disclaimer :- tw:
- remi appartient à la pègre sorcière, au monde des yakuzas, et a un passé compliqué. plusieurs thèmes peuvent être abordés de près ou de loin dans mes écrits : instabilité mentale, manipulation psychologique, armes blanches, paralysie du sommeil[i]. + mentions de [i]maltraitance infantile, de violence, d'abus mentaux et d'agressions physiques/sexuelles.
- pronom rp:
- j'écris mes rps à la deuxième personne du singulier (tu). ce n'est pas le plus courant, ce n'est pas le plus facile à lire. alors si ça vous gêne d'une quelconque manière, n'hésitez pas à me le dire ! je m'adapte sans problème ♡
- activité:
- je fais au mieux, mais je suis sujette à beaucoup, beaucoup, d'anxiété - et mon activité en est forcément impactée. si je ne réponds pas à un rp/mp assez vite, malgré ma présence parfois, ce n'est pas parce que je ne vous aime pas :( parfois, je ne l'explique même pas. mais je ne vous oublie pas, et vous pouvez bien évidemment me relancer, en toute bienveillance évidemment !
Multicomptes : ∙ anla, l'ombre des autres. & suk, le cafard.
Naissance & Âge : ∙ vingt-quatre ans (18.04.1998)
Pronom(s) du personnage : ∙ elle.
Couleur de dialogue : #A16153
Occupation :
「 ÉTUDIANTE 」
6ème année en formation de magie pure pour devenir auror (redoublement). choix de parcours insensé pour beaucoup, résulte d'une volonté de renverser ciel et terre. elle souhaite renouer avec les traditions ancestrales de son clan, quand aurors et yakuzas se mêlaient et formaient une caste unique, et particulière.
「 YAKUZA 」
septième enfant de l'oyabun du clan ryuzashi, l'un des plus vieux clans japonais. présent dans les hautes sphères publiques et les domaines illégaux, mais réputés auprès des marchés noirs comme pilier dans le trafic d'artefacts et de créatures magiques. relation d'amour-haine avec les siens. clan très traditionnel, elle veut faire la passerelle vers plus de pratiques modernes.
「 PRÊTRESSE 」
tenancière d'un fightclub clandestin, le temple d'izanami. camouflé dans les basfonds de nagao, il s'illustre par son univers fantasque - entre combats immoraux et grands spectacles martiaux.
Particularité(s) :
「 GODAÏ FOUDRE 」
(dep. 2004)
poursuit un apprentissage rigoureux auprès de précepteurs depuis ses six ans.
branche défense & attaque,, acquise entièrement.
∙ seuil 01, défense
∙ seuil 02, attaque
∙ seuil 03, champ électrique
∙ seuil 04, perception
branche communication,,
∙ seuil 01, système nerveux (acquis)
∙ seuil 02, transmission (acquis)
∙ seuil 03, télépathie (en apprentissage)
(4 PTS EN RESERVE)
「 AYAKASHI 」
(dep. 2017)
maledictus soignée, maintenue secrète tant bien que mal. utilisée comme arme de représailles par son clan. sa foudre et son dragon d'eau sont en perpétuel conflit, forces duales l'ayant déjà amené à une expérience de mort imminente (auto-électrocution).
Relations :
「 FAMILLE 」
— pré-liens
jun,, hateful brother (yet so similar).
「 YAKUZA 」
joji,, prophecy buddy. the necessary rivalry and obsessive ambiguity.
minato,, prophecy buddy. love him dead. (dumbassclose friend who disappeared with a lot of unspoken behind)
isai,, uc (hateful rivalry)
nami,, uc (rollercoaster)
「 LE TEMPLE 」
— pré-liens
akira,, her demonic half.
charon,, strong contrasts.
kian,, little puppet.
「 LE MONDE 」
mazra,, attraction that takes up more and more space
serena,, strange ally between her hands.
hongyi,, uc (enemy)
Plume à Papote :
「 RPS 」
(03.02.22) joji, minato
(19.02.22) jun
(25.02.22) akira
(03.04.22) minato
(01.05.22) event, golden week
(05.05.22) os, golden week
- par le passé.:
- (22.09.21) concours de nouilles piquantes
(27.09.21) tournoi des éléments 01
(01.10.21) tournoi des éléments 02
(22.10.21) tc halloween, histoires flippantes.
(01.11.21) cauchemar akira
(01.11.21) mauvais songes
(03.11.21) attaqué éclair : fuji
(14.11.21) akira, charon
(14.02.22) gala st valentin
sms & appels.
akira.
- cw:
- univers des yakuzas, et tous les travers qui s'y rattachent. instabilité mentale, manipulation psychologique, armes blanches, incendie, paralysie du sommeil, mort/fraticide. mentions de maltraitance infantile, de violence, d'abus mentaux et d'agressions physiques/sexuelles.
(un spoiler t'as peur)
hell, my ardent sisters, be assured,
is where we’re bound; we’ll drink the pitch of hell—— m. tsvetaevachaotic neutral / estp-a (entrepreneur) / 8w7 (non-conformiste) --amorale ,belliqueuse ,brûlante ,colérique ,désinvolte ,déterminée ,dissidente ,excessive ,funeste ,impétueuse ,impulsive ,ingénieuse ,insolente ,instable ,intelligente ,loyale ,obsessive ,orageuse ,patiente ,perfectionniste ,provoquante ,radicale ,rancunière ,roublarde ,sanguinaire ,sarcastique ,sauvage ,tempétueuse ,vulgaire .☉ aries ∙ ☾ capricorn ∙ ↑ aries「 moodboard 」 illegitimi non carborundum ∙ raise hell ∙ mood swing ∙ every night, she lives and dies ∙she didn't need a weapon when she was born one ∙dancing with the devil ∙ gods will fall ∙ sinner ∙god and monsters ∙ warrior ∙ anger issues ∙she craves violence ∙the devil and her get along just fine ∙ alcohol and cigarettes ∙if karma doesn’t hit you, she fucking will ∙ prove them wrong ∙ half goddess half hell ∙ nyctophilia ∙bad temper ∙chaos makes the muse ∙ fuck off ∙blessed mess ∙ still she rises ∙ run the risk ∙ yakuza issues ∙non desistas non exieris ∙ family business ∙why intelligent people have tattooing ∙ her touch is lethal power ∙she’s the danger ∙occasionally, she gives a damn ∙ cruel fate ∙ touch her and you’ll burn ∙strong as hell ∙thriving on chaos .「 playlist 」 devil devil , milck∙madness , ruelle ∙savage , sam tinnesz ∙bury , unions ∙wicked ones , dorothy ∙trouble , valerie broussard ∙raise hell , dorothy ∙horns , bryce fox ∙heat stroke , black math // more.
they say i’m a beast.
and feast on it. when all along
i thought that’s what a woman was.
they say i’m a bitch.
or witch. i’ve claimed
the same and never winced.
and feast on it. when all along
i thought that’s what a woman was.
they say i’m a bitch.
or witch. i’ve claimed
the same and never winced.
— s. cisneros
. remi .
des lettres paresses qu’on t’adresse sans nulle autres crainte que le courroux des défunts. dans ce blase, t’as les pieds dans les cendres – comme fauchée dans les moissons. tu morcelles les patiences d’une excellence fêlée de quelques riens, enfant des cieux ne tremble que sous l’encre noire des capricieux. t’es pas née dans les guerres mais c’est tout comme, de ces consciences que tu mets en berne. dans ton insolence à la carne malfamée des vauriens, s’immolent les vœux d’une imprévue.
ressens-tu l’immonde dans ces grammes lâches d’un patronyme las. dans les cauchemars des autres ruissellent les conséquences de vos trépas. ressens-tu les pêchés dans les syllabes qui s’emmêlent avec prudence. quand d’entre mille se soulèvent vos armées des précipices. descendance gangrène n’a que faire des murmures, s’éprend des maléfices pour satisfaire le trône des vices. quelconques grains desquels perlent les agonies des uns. enfant de yakuzas, tu n’auras connu que les stigmates et les brimades. que les batailles dans lesquelles t’illustrer. sans rien de plus que des regards aux allures d’inconnus. que des sourires fantômes sur les lèvres des mensonges.
les blêmes chuchotements peuplent tes foulées comme des régiments presque morts. qu’on te blâme désastreuse quand tu soulèves les corps comme les tonnerres, quand d’entre tes peines tu apportes les fins. des mille maux que tu souffles de tes entrailles, se relèvent les innommables qui dégueulent de tes opales. t'as fait des honneurs des champs d’horreurs, quand dans tes malheurs pleurent les madones auxquelles tu arraches leurs enfants de cœur. dans les catacombes où demeure ta couronne, tu t’es parée des âges immortels comme un mauvais présage. nombre de surnoms se sont propagés dans les années mais d’aucun ne te sied mieux que celui des orages.
. 18.04.98, tokyo .
tu blasphèmes les astres depuis vingt-trois ans dans le berceau sombre (de tes) des malheurs, tokyo terre des supplices devenus maléfices. un erratum survenu à grand fracas dans les colères d’une nuit souveraine. quand dans le grondement des éclairs s’est éveillé une nouvelle venue loin d’être attendue. gamine de mars n’a que faire des bruissements épars, l’aisance d’une chimère à s’en faire damner les plaies dans les crevasses. seulement née mais déjà vouée aux grands renversements. les promesses impies percluses dans l’ossature d’une scylla.
. japonaise .
mœurs immuables dans les ères étranges, dans les mondes où le cruor est d’importance. les traditions demeurent mais s’entachent, souvent de force. authenticité maintenue dans les aubes sombres, dans la pureté d’un sang qui aujourd’hui n’est d’aucune valeur. qui depuis longtemps n’a plus de sens que l’aigreur. et même si les gênes sont également coréens, les alliances demeurent sous le soleil levant pour seul témoin de leurs manigances.
. bois d'if .
il se marmonne dans les silences des nuits qu’entre tes doigts s’entendent les pleurs des mânes. qu’entre les froissements de ta baguette, s’élève le tambour des corps. elle est d’un bois gardien d’un défunt – d’un bois d’if maintenu à l’abris des regards importuns. quelque part au-delà du concevable, certaine que dans tes prouesses s’expriment les rumeurs à son encontre. peut-être détiens-tu ce pouvoir de vie ou de mort, dans les confessions d’une baguette qui fascine entre tes mains.
au bois gardien des défunts, s’emmêle le cœur gardien des mers. âme fourvoyée dans la litanie des monstres que de se trouver en possession d’une source de souffrances. peut-être que ta malédiction s’est actée à cet instant-là. dans ce moment où tu t’es emparée de la baguette comme on s’éprend d’un cœur avec suffisance. tempête parjure s’est punie dans les années pour que deviennent confondus sorcière et bête amère, à l’abris des écailles d’un ayakashi-trophée.
baguette source de rumeurs comme on collecte les lettres d’amateurs, mais jamais n’aurait-elle pu resplendir autant qu’entre tes mains. parée dans ses lianes d’écailles auparavant simple expression des reptiles que tu affectionnes, désormais un emblème de ce que tu représentes vaillamment. un chemin fastidieux dans l’apprivoisement de forces duales devenues un tout redoutable.
. denki .
tu brûles tellement de ta présence parmi les ombres, que les tiens se sont persuadés duquel des apôtres de pierre s’accorderait de tes émotions. mais l’évidence se traîne depuis ta naissance, et ce n’est pas vers le bakeneko que s’est décernée ta révérence. parmi leurs regards immuables se sont perdues les minutes comme pour mieux savourer l’instant. pour mieux étendre le moment. t’es restée si longtemps à genoux qu’une plainte s’en est élevée en même temps que tu t’es relevée. mais nullement impressionnée, môme tempête certaine de lui appartenir avant même qu’il ne s’avance. de vouer au renard, les plus mauvaises de tes promesses.
. formation auror (5è) .
il se dit dans les murmures – t’es comme le reflet d’une mauvaise tragédie. la préface d’une histoire qui annonce d’avance qu’elle se terminera mal. que peu importe les efforts, ne resteront que les impairs féroces. mais tu n’es ni des convenances, ni des attentes. tu n’as pour croix que les croisades inconcevables. ces motivations silencieuses que tu ne pourrais exprimer dans la pertinence qu’on attend. t’es dans les chemins de traverse depuis si longtemps que plus rien ne détourne ton regard des dogmes que tu poursuis comme on pourchasses des miettes d’étoile. tu portes leurs scepticismes en étendard car nul autre que toi, n’entend encore les voies des anciens devenus rats. les tiens savent, que dans vos gênes s’emmêlent des traditions qui aujourd’hui se nommeraient outrages. fut un temps où la pègre empestait même les braves. et dans tes enfers, remi, tu veux repeindre le monde à ces images.
chimère morcelée dans les affres d’une pègre sorcière invulnérable. t’as les pensées damnées parmi d’autres, comme se modèlent les gamins pour plaire. aux siens, au père. à l’éternel. l’échine courbée dans l’intransigeance et les honneurs parjures aux yeux des ignorants. t’as la conscience martelée depuis tout temps, dans les attentes, les instructions. de ces mœurs qui se calcinent dans tes préjudices, tu trépignes aussi bien en quête de puissance que de reconnaissance. môme issue d’un des plus vieux clans japonais, t’es comme les autres. tu ne manques pas d’assurance, mais sous les sourires harpies demeurent des plaies peureuses. des purulences qui se masquent en s’affranchissant des morales. tu t’octroies depuis tes premiers soupirs une place que ton genre ne permet pas. à l’usure d’une discipline, et des colères suzeraines. dans les exploits et les débâcles. tu demeures d’un rôle singulier, celui d’arme maudite.
dans les louanges d’outre-tombe s’élèvent les tambours des corps. les mugissement des charognes en manque. entre les pierres des nécroses devenues sanctuaires, dans ces gloires sanctifiées qu’on peine à oublier, se façonne le trône des crapuleux. duquel tu rayonnes souveraine, sceptres fantômes entre les mains. t’as fait de tes fléaux, des affaires fâcheuses. comme se traînent des besognes difformes. dans les combats, de ces spectacles mascarades. jamais le rideau ne s’affaisse, et toujours les colères s’élèvent. tu fais des mal-êtres, un gagne-pain. des mauvaises graines, des vauriens assassins. et des créatures maudites, des puissantes insoumises. t’es comme le reliquat d’une déité dans ce temple aux milles éclats. élevée entre les rois, tu as fait des brumes sales ton chemin de croix.
. aisée .
tu n’as pour démunies que les âmes fauchées entre vos plaies. celles grâce auxquelles tu ne manques de rien. celles grâces auxquelles, tes pairs se parent d’infâme. et tu n’as cure des états famines des êtres sciés dans leurs dettes devenues mines. tu ne pourrais te plaire autrement, que dans cette complaisance immonde d’un empire bâti sur les basfonds. d’une richesse accumulée dans les affaires sales, comme les sphères publiques. ton indépendance demeure dans les disgrâces des aînés, dans les pas que tu suis – infernale.
. pestilence .
t’es le crachat sur le macadam. la brûlure sur les états d’âme. le démon à la gueule d’ange, qui dégueule ses offenses sur le monde. raclure au cœur caniculaire, n’a pourtant aucun pied sur terre. tu déverses calamité sur les autres à défaut d’éplorer ton être. trop revêche pour être prisonnière d’une même présence. pansexuelle assumée, préfère se cambrer dans les ég(os)aux que de courber le dos. tu prends les soupirs pour façonner tes cadavres exquis – et calcines aux prémices, tout histoire qui pourrait te rendre (mal)heureuse.
. godai foudre .
comme une évidence, en bonne descendance d’élémentaires. certaine même, d’être bénie par la foudre. par celle qui s’est accommodée de ton cœur capricieux et de tes envies brumeuses – qui s’est accordée à tes pensées éparses et tes volontés infernales. forces duales pourtant pas si contraire, rappellent que les tempêtes peuvent être humaines. ton épanouissement s’éprend du grondement des orages, de ceux qui se percutent dans le creux de ton cœur. qui se déversent dans les poumons comme une dépendance vouée au désastre. qu’on entend parfois, sous les nuages bas de tes regards noirs. t’es pas restée longtemps dans l’ombre des aînés. d’un apprentissage austère se relève un épiderme parsemé d’éclats, consacré à l’excellence requise. de celle qu’on attend et que tu ne connais autrement. tu bouleverses médisances et malédictions sous les regards des précepteurs, déterminée à vaincre les autres. et ton ombre.
emblème dans les trépas infernaux, le cœur blême d’une insolence prison. t’es souveraine des malédictions, remi. devenue bête informe dans l’aberrance de tes caprices. de tes pensées nuisibles. pas d’autres adverses que toi-même, que des désastres qui dégueulent de tes pas. dans ceux desquels se déversent tes ombres pernicieuses. c’est une peine capitale que t’octroient les astres. l’amertume sur le palais s’accroche comme le poids d’une enclume. rien de moins que les gravats que tu sèmes en tout temps, rien de plus qu’un retour de blâmes. mais toujours cette impression fêlée que tout s’échappe entre tes doigts – que malgré les soins, ta conscience demeure en trépas. devenue impie aux mains des démons, n’en reste pas moins une môme qu’on abandonne. qu’on accable de ses travers comme une punition des divins. mais pas si loin de comprendre, que tu n’en reviendras que plus forte. être maledictus n’est pas ta première guerre, tu en mènes depuis les confins.
. cendres .
ce sont les traces qui restent du toi d’autrefois. de cette gamine trop roublarde pour se plier face aux lois. de bonne foi, ou bien martiales. des vestiges aux amours regrets. à ces demi-teintes synonymes de maison. dans les cigarettes sorcières qui se consument aux lèvres des manigances. dans les encens qui si souvent parfument encore les cloisons de la mauvaise engeance. dans les traditions, les cérémonies. dans les autels que tu élèves de tes blasphèmes. dans les cendres, tu t’éprends. renais, recommence. trébuches, mais jamais ne t’y méprends. dans les cendres, tu entends. tu ressens. au-delà du monde, ce que tes éclats abandonnent.
aux tempêtes les cœurs amers. comme le tien, qui n’a pour terre que les éclairs. que les tourments dans lesquelles s’éprendre. que les colères de la foudre pour faire entendre ses guerres. quand les nuages sont bas, et noirs. quand l’océan gronde, en trépas. quand les vents se lèvent, avant de se taire – abrupts. ce sont dans ces secondes de latence avant le jugement, que tes poumons s’émerveillent. quand avant le grondement des cieux, l’électricité s’éprend des airs et de chaque parcelle d’êtres. tu n’es pas l’enfant des orages pour rien, et tu hurles avec eux les maux depuis longtemps devenus creux.
qu’elle paraissent lointaines, les traces de lavande. ces flagrances accrochées à l’enfance, quand tout encore avait un sens. devenues limpides entre les crocs de l’impie. pourchassées par les vagues vermeilles d’une môme devenue bête capitonnée dans ses colères. loin d’être louables, ces battements qui s’entraînent quand les senteurs métalliques s’imprègnent de tes sens. si caractéristiques des excès de violence qui te couvrent de magnificence. dans ces orbes faussement superbes qui couvrent ton minois d’une couronne aux louanges sanglantes.
. habu .
tu ne manques pas de panache quand d’entre tes doigts, les éclats d’argent se font d’écailles. ton insolence, d’humaine que tu restes. l’affront aux mauvaises longues, qu’un patronus corporel. depuis longtemps acquis, n’a presque jamais failli. divin reflet de ce que tu es, dans ton audace et ton exaspération. dans tes gestes gracieux bien qu’impétueux. dans les vieilles tombes que tu hantes. c’est tout naturellement, que le spectre prend la forme d’un serpent venimeux des îles ryūkyū.
. elle-même, dragon .
pendant longtemps la cruelle émanation s’est peinte au travers l’austérité d’un regard, l’intransigeance d’un patriarche, représentant à lui seul tous les obstacles pouvant t’abattre – étant à lui seul, la pire de tes craintes. peu savent que ton épouvantard s’est bouleversé en une dangereuse créature. toi-même devenue ayakashi, de tes écailles éclaboussées de vermeille et ta conscience décapitée dans les abysses. le cauchemar de cette défaite devenu boursouflure dans le coin de tes pensées.
. inconnu .
à clamer si longtemps que tu renverserai les traditions, tu t’es persuadée que ton clan serait ton aspiration profonde. mais la vérité s’est perdue dans les colères depuis longtemps parasitaires. mauvaise graine veille sur le quartier des misères et ne peut se satisfaire. ni des siens ni des aubes prochaines, seulement muée dans ses affres ternes. tu attends, que les démiurges t’accordent quelque chose. mais tu n’as rien de stable, rien d’autre qu’un reflet fatalement vide.
18.04.1998
denki
élève
-- oui je suis la meuf qui claque une fiche vide alors qu'elle râle quand les autres le font, vous allez faire quoi
(pour les ancien∙ne∙s, c'est le reboot d'elle)
what greater burden,
what more unconquerable revolt is there
than that of a resurrected woman
ripe with vengeance
what more unconquerable revolt is there
than that of a resurrected woman
ripe with vengeance
— r. mckibbens
enfant des mauvais temps, ils n’ont su que faire de ta présence. comment s’accommoder d’un genre qui n’aurait dû naître dans ces lignées depuis longtemps damnées. t’es l’engeance des pactes qu’on tait à l’orée des grandes tablées. de ces permissions fâcheuses que l’ordinaire s’octroie quand il ne devrait pas – quand se renversent les mauvais grés des malins. dans les carbones de ton regard se dévoilent les stigmates d’un funeste qui jamais, ne quittera tes pas. alors c’est presque par défaut, comme on sélectionne quelques clauses d’un contrat, qu’on s’est délesté de ton poids. et ton minois s’est bercé dans les bras de baba. cœur abandonné dans l’ombre des frères aînés, t’as pourtant pris plus de place qu’accordée. dans tes caprices et tes colères, remi, tu as fait comprendre au monde que tu ne serais pas des silences. dans tes tempêtes s’est fait le berceau de ton linceul. môme malléable entre les mains d’une grand-mère aux pensées opaques. élevée dans ces traditions oubliées entre les mains parjures, à la croisée des chemins au parfum d’encens. dans les traces de ton aînée, tu as fait des ombres ton terrain d’entente. des prières, des pertes ouvertes aux forces invisibles. et des honneurs, des caresses aux esprits. sorcellerie façonnée dans les croyances traditionnelles et les rites en l’hommage des yōkai et des kami. sous l’égide d’une vieille âme, tu prends place dans les prouesses et les contrats, t’approches des affres de possession, mais jamais ne perds conscience.
même si un semblant d’affection s’est relevé d’obasaan, tu n’en restes pas moins une progéniture de l’oyabun. une promesse de nouveaux lendemains. un affront aux attentes des phallocrates. qu’à cela tienne, dans ce mondes d’hommes, tu es élevée comme les autres. dans la même intransigeance que tes frères. que tes prochains compagnons d’armes, et que les malfrats. d’une discipline de lettres se mêle l’enseignement martial. et tu apprends, comme tout autre. à te soumettre aux valeurs traditionnelles, pas si loin des champs d’honneur des guerriers. à te parfaire dans la voie des combattants immuables. d’un apprentissage rigoureux demeurent les valeurs de distinction. et les erreurs, un temps à mettre rapidement dans la distance. les souffles se vouent au budō dans lequel s’entachent les immondes des scélérats. tu ne manques pas de ressource, ni de résilience. ni aucune des disciplines. tu ne veux manquer de rien, surtout pas d’égalité parmi tes pairs. peut-être même que tes entraînements se font plus drastiques par leur faute. au corps à corps comme tout le monde, avant d’affirmer des prédispositions pour les katanas (kenjustsu) et le fauchard japonais (naginatajustsu), ainsi que dans l’archerie. tu calcines patiences et condescendantes d’une fougue sans mesure. excessive dans tout ce que tu apprends, l’usure s’éprend trop souvent de tes muscles. chimère parsemée d’éclats s’acharne même sous les brimades, à se promettre que dans leurs guerres elle sera reine.
dans les débâcles de nagao se soulèvent des murmures de fantasmagorie. des monstres qui s’écharpent pour le divertissement. des violences qui s’étreignent pour mieux s’éteindre. sous les sourires lunaires s’éplorent les âmes en peine. les âmes voraces, de bataille et de gloire. où les pardons sont absents des escarres, où les hématomes prennent sens sous les aurores. derrière le voile se sublime un palais de violence aux mille visages. aux milles éclats. d’entre les ronces et les stigmates, s’échauffent les consciences. de celles qui s’abandonnent dans les basfonds pour mieux s’absoudre des interdits. quelque part dans les dédales sombres, se chuchote un mot de passe – et se dévoile le berceau des maléfices, ou des supplices. où flamboient des guerriers aussi bien que des monstres. le temple d’izanami. prouesse des yakuzas, du clan ryuzashi. une arène presque clandestine. aux limites floues, et aux soirées d’excès. où les nuits se muent selon les envies et ne ressemblent jamais à celles qui disparaissent quand le soleil se lève. ton sanctuaire. ton exutoire et ton purgatoire. sous tes regards s’affrontent des nobles et des canailles. des misérables et des bêtes immondes. des soirées immorales aux spectacles martiaux, tu y participes quelques fois. démiurge d’un monde que tu façonnes comme tu l’entends. prêtresse au milieu des injures, s’est faite un trône dans les catacombes. et de tes sourires insolents, tu laisses les rumeurs faire affaire. entretenir le business. clamer qu’onryō et yūrei hantent les lieux, sans jamais n’émettre un mot sur ces histoires. des confessions et des blasphèmes s’emmêlent et les silences deviennent promesses. peut-être que dans ces brouillards, tu consacres la même démesure qu’à tes devoirs. à t’y perdre un peu plus à chaque crépuscule. à confondre tes démons aux divinités. peut-être que ce temple n’est pas qu’un déversoir à la haine des autres, mais un aphte à tes colères. et pourtant, pourtant. il se dit sous les nuages bas, qu’entre tes murs les créatures peuvent y trouver un toit. s’exprimer en tant que telles sans craindre leurs ombres. dans ce pandémonium, tu te pares des splendeurs impies.
tu demeures dans l’impétuosité d’une jeunesse qui se voudrait immortelle, mais tu n’en restes pas moins un amas de malfaçons. sur ton nom s’importunent nombre de pactes. des lamentations se décèlent au fond de tes regards, celles de volontés immuables. d’un monde qui te dépasse. (presque) aucune ne te revient car tu n’es pas vraiment tienne, remi. t’as les défauts qui t’appartiennent mais la présence qui s’évade. se dispense de t’appartenir pleinement. par ta naissance, par les présages. par les contrats de mariage qui s’actent par ton sang. les honneurs mènent aux malheurs, parmi les tiens. surtout dans les besoins de maintenir une tradition qui n’a plus de sens, trop loin de son temps. valeur d’un sang qu’on ne voudrait profaner. alors on lie les enfants-monstres ensemble, dans le silence d’abord. puis dans les tourments, quand les consciences se scellent ensemble. c’est dans les tranchées que tu mesures les dégâts. qu’une fois la moitié arrachée et la plaie infectée. pensées putrides que tu perds dans les lendemains amères. pourtant pas tellement tourmentée, quand tu cherches à transgresser la nature volontairement. à soumettre ton frère au châtiment de tes peines vauriennes. héritier d’un empire qui disparait d’un claquement de doigts, d’un claquement de volonté nauséabonde. l’immonde se paie de ta raison. de tes nuits qui s’emportent dans les maudits. de ses paralysies du sommeil loin d’être anodines. t’as les pensées en croix, et l’épiderme couvert de plaies que rien ne fait disparaître. dans ces zébrures blanches s’entend la sentence sorcière. tes batailles s’étendent désormais à tes nuits, tes insomnies, tes cauchemars. à vaincre des horreurs tu en as oublié que les plus simples pouvaient t’accabler. que tes peurs pouvaient prendre vie au détour d’une malédiction insoupçonnée. pauvre môme se morcelle dans les liens magiques comme on se déchire des terres. et les blâmes se ressentent dans la caboches. dans les pensées qui se disloquent, se cassent, se perd. des miettes de mémoire qui se désagrègent entre les mains. des trous, des plaies, peut-être un moindre mal – que d’abîmer son âme pour venger son roi.
au bout de tes lames ne s’expriment pas seulement tes volontés fiévreuses. dans tes mouvements, c’est tout un monde que tu illustres gracieusement. de tes entraînements à tes représentations, il est des forces naturelles qu’on ne voudrait dissoudre. quelque part, tu captives les regards. dans ses danses que tu mènes comme si tu étais maître des lendemains. l’apprentissage de ton élément s’étend dans ces armes blanches, et les gestes s’accompagnent des katanas. de ces lames que traversent la foudre pour prendre place, pour mieux atteindre quelconque adversaire. ces mêmes lames que tu fais souvent apparaître plus rapidement qu’une baguette, mécanique devenue ordinaire. cette fascination ne trompe personne, surtout en connaissance de la collection inestimable que tu entretiens. ornementée d’un naginata qui, dans l’ombre de ta silhouette, de donne des allures de faucheuse. des appétences venues des intransigeances, qui pourtant s’exécutent sur certains planchers. quand d’entre ombres et poésies, tu deviens danseuse de kenshibu. quelque part, tout devient sensiblement pareil. entraînements et spectacles, les pas s’emmêlent, se font pleins. prennent sens dans les pénombres que tu immoles. mais si la scène reste rare, elle n’en demeure pas moins l’exclusivité des yakuzas.
depuis (trop) longtemps, les horreurs sont devenues des faits communs. des banalités comme un lever de soleil, qui ne manque aucun lendemain. des instants ordinaires dans lesquels s’est disloquée une enfance, et puis les âges suivants. tu parais impavide, remi. t’y crois toi-même. dénuée de frayeurs, bête infâme. pourtant des peurs, tu n’en manques pas. pas des masses, mais elles se heurtent à tes émois. martèlent ton squelette sans relâche. et font de tes nuits, des guerres interminables. tu crains l’inconscience comme certains s’effraient des recoins dans le noir. pas la violence, pas les blessures. pas les maladies, pas même la mort. mais quand les pensées s’éteignent et que ton être, n’est plus tien. quand tu n’es plus en possession de tes moyens, percluse derrière un voile. t’as besoin de tout contrôler, remi. ce que tu es, ce qui t’entoure. chaque instant que tu parcours. tu ne veux perdre, ni ta prestance ni ta personne. ni tes souvenirs. mais t’as la caboche trouée dans les bassesses qui s’accumulent. les pensées qui s’étiolent à t’en rendre malade. le dragon t’a mené au désastre, et tu en es revenue – malmenée dans ses affres. et ta vengeance t’a menée au mitard, cloisonnée dans les colères criardes. t’es frappée d’anathème, un peu fêlée. t’as peur d’amnésie et de perdre le contrôle – mais tout ce que tu fais, te condamne en ce sens.
des estampes emmêlées sur quelconques morceaux de peau, d’entre fresques et traces d’histoire. le derme se nimbe d’arabesques envoûtantes, dans une gloire sanctifiée. les tatouages en emblème, dans ton linceul d’encre tu tempêtes. l’armure muée en gravures, pestilence se fait portrait de grâce. loin d’accoutume entre ces pavés, les tiens restent figés à jamais. mais t'as aussi l'épiderme sous les eaux, le chaos dans les os. tes champs d'honneur se sont faits d'horreur, quand sur ta peau s'est immobilisée la rancœur. d'entre tes plaies pleurent les stigmates des croisades passées. de ces hostilités qui ne t'ont jamais laissées. des cicatrices d'avant, de maintenant. de ces bravoures immémorées, de ces interdits échauffés. peau marquée à jamais de ce qui ne peut te ressusciter, seulement te rappeler à quels démons tu appartiens. tu demeures aux griffes des malédictions, et aucun baume ou sortilège ne peut t’en préserver.
‹ au (nouveau) commencement, s’effondreront des dynasties anachroniques. et de leurs cendres, apparaîtront les visages d’une renaissance. au loin les usages désuets des temps passés. de ces trois êtres s’éveilleront de nouvelles alliances. un métissage entre les traditions et les changements. un souffle de renversement, de promesses enrichissantes. d’une même génération ils deviendront le nouveau visage des clans. la puissance d’une nouvelle ère immuable, que rien ne pourra abattre. dans leurs pas, s’élèveront des nouvelles voix, de nouvelles forces. à l’aube où les pratiques vieillissent, leur souffle prendra sens. mais leurs fondations trembleront quand des trois, l’un les trahira. ›
des années que les aînés veillent aux naissances et transmettent les paroles de leur voyante. des années à remettre en question une prophétie qui s’essouffle dans les mauvais grés. trois gamins au-dessus des autres, quand tous se ressemblent. et malgré les doutes et les médisances, ces marmots sont devenus des visages. des prénoms. des étoiles filantes, qu’on croit – des trous noirs, qu’on remarque plus tard. fléaux des temps modernes, prennent de revers l’assurance des anciens. entre leurs mains s’étendent des royaumes lunaires, bouleversés dans les débâcles de minato, les prouesses de joji, et les tempêtes de remi.
goddess /ˈɡɒdɪs/
1. you know what it is to be holy. deep vein aches for wounds the earth feels, lighting storms and hurricane pain walking hand in hand across a ground you helped design. the thousand voices that scream your name in both battle chant and song. their lives are not a game but you play anyway.
2. you are sharp edged steel. a lone frament of a shattered mirror, the broken bone reflection of a cruel smile. all that you are is ripped edges and cracked glass but your heart still throbbs with lioness blood.
3. ichor drips from your fingertips, gold glistens on your lips. you took power like icarus took the sky and you know your fall will be just as sweet.
1. you know what it is to be holy. deep vein aches for wounds the earth feels, lighting storms and hurricane pain walking hand in hand across a ground you helped design. the thousand voices that scream your name in both battle chant and song. their lives are not a game but you play anyway.
2. you are sharp edged steel. a lone frament of a shattered mirror, the broken bone reflection of a cruel smile. all that you are is ripped edges and cracked glass but your heart still throbbs with lioness blood.
3. ichor drips from your fingertips, gold glistens on your lips. you took power like icarus took the sky and you know your fall will be just as sweet.
naissance de remi sous un ciel bas, bercée par le tambour des éclairs. seule fille d’une fratrie de sept -bientôt huit- enfants, elle n’est pas attendue. certainement pas très voulue, non plus. depuis longtemps, les descendances des ryuzashi se succèdent et toutes, ne sont que des mâles. certains pensent qu’elle est l’engeance d’un malin, d’autres que son existence relève d’un accord avec des forces surnaturelles. le mystère demeure, son cas intrigue. remi est l’enfant des mauvais temps et des pactes, et surtout d’une prophétie.
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