- cw:
- karma est un perso assez complexe, du coup certains sujets perturbants risquent d'être évoqué dans la fiche qui suit ci-dessous du coup protégez-vous les chats si vous êtes sensibles
TW/CW | expériences sur humain ;; démembrements ;; perte d'un membre (bras & jambe ici) ;; mi-homme/mi-machine (dunno comment nommer ça ) ;; mort ;; sang ;; pensées suicidaires ;; tentative de suicide ;; cicatrices ;; abus physique/émotionnel ;; manipulation ;; rejet de soi
cold and empty ;;damaged soul ;;spleen ;;éphémère ;;winter falls ;;never ending story ;;eternally ;;happy death day ;;aurora ;;ode to joy ;;bottom of the ocean ;;you're a jinx ;;walking the wire ;;heart upon my sleeves ;;bad liar ;;counting stars ;;warriors ;;heathens ;;quasi una fantasia ;;la mécanique du coeur ;;silent cry ;;
✺ ✺ ✧.
✵
+ . ⋆ . *
* . + · * ·
˚ ✵ ⊹ · ✷
. ·*
· ✧✵
·
✵ . · ✺
+ ·
prénom & nom ;
identité mensongère, faussement noyé sous les spectres fantômes de ce passé détraqué. à avoir voulu tout oublier ( effacer ) ; ne me ramenez pas en arrière car il ne peut plus en supporter le poids. de ce prénom autrefois accolé à la chair ;hyuk comme cadeau des divins dans le creux des bras maternels. pourtant il aura fallut si peu de temps avant de l'en arracher entièrement, et à présent il n'en supporte plus les significations ; car il n'a plus rien d'éclatant. à en avoir subit les prémices, de ces déchirures si soudaines, la mort comme unique alliée à venir en tendre les doigts. à en avoir complètement modifié les patronymes ; je ne serais jamais plus comme avant. carkarma est né, à en écorcher les plaies béantes. maudit jusqu'à la fin de sa vie.
lieu de naissance & âge ;
ô elles étaient belles auparavant ces louanges dansantes, à venir en émerveiller les onyx encore innocents, à laisser les horizons valsaient comme si demain ne viendrait jamais. pourtant, demain est venu. à en couper le souffle, à en déchirer l'âme esseulée. car les effluves salines ont cessé de venir chatouiller les narines du gamin, car le bruit des vagues s'échouant sur les rochers ont arrêté d'exister dans les tympans saccagés. maman, pourquoi tu as disparu quand le corps se glissait entre les laboratoires, parce que ce père lui disait de l'en rejoindre. naïveté enfantine qui longeait la silhouette, il ne se doutait pas, qu'on le mettrait à feu et à sang. ômokpo tu étais si jolie, mais tu as tout détruit.
nationalité ;
les traits s'en esquissent, de ces ailleurs qui ne pas sont ceux du pays au soleil levant. c'est qu'il n'est qu'étranger en ces contrées, lui qui a vacillé entre les différentes frontières. à vouloir en trouver sa placer, sans jamais savoir où il va. c'est que lacorée coule dans ses veines, à venir l'en noyer ( asphyxie ) quand il ne se sent plus à sa place, nul part. où qu'il aille, il y aura toujours ces regards, à venir l'en dévisager, le jauger de haut en bas ; je sais bien, que je suis différent de vous. il n'a rien de semblable, de ce visage poupin à ce corps de titane. pourtant, il a fallut tout recommencer, partir de zéro pour en gommer les failles oppressantes. à en embraser cette nouvelle allégeance ; je tire un trait sur mon passé.
baguette ;
fine et malleable, docile et agile, de ces pensées qu'il tente de ne pas garder nécrosées. quand les phalanges ont du mal à maintenir le contrôle, de ces sorts lançaient dans le vide lorsqu'il essaye de s'entrainer. de ces preuves qu'il sait, qu'il n'a rien d'un sorcier doué. retard accumulé quand il a fallut venir en choisir celle qui mènerait sa vie. de cet étonnement qui a nourri ses traits en écoutant la description ; vous êtes sur elle est pour moi ? à en douter constamment. il ne la mérite pas.
élément, groupe ;
de ces souffles élevés dans les airs, à en contempler les azalées. comme une évidence qui se tenait devant ses iris perlés quand il s'est avancé. aucune retour en arrière n'était possible, il ne pouvait plus détalé maintenant qu'il était ici. lui qui ne pensait pas y avoir sa place ; je ne suis qu'un intrus après tout. quand tant d'égard le séparer de ses paires, à se sentir si inutile. talent imprécis, mirage incompris. il n'était qu'une chimère qu'on avait déposé là, sur le pas de la porte. à tenter d'en trouver sa place, sans jamais se sentir chez lui.
occupations ;
c'est qu'il veut savoir, karma. de cette curiosité teintée qui l'a poussé à en contempler les aspérités, il a ce besoin de comprendre, d'en connaitre les causes à effets de toutes ces conséquences qui l'ont mené jusqu'ici. à venir en étudier les psychologies, à en deviner ce qui se trame dans les pensées gangrénées. c'est qu'il essaye malgré tout le retard accumulé, de ces années où on l'a empêché d'étudier, privé de ces cours qu'il aurait tant aimé suivre ; pourquoi je peux pas aller à l'école comme tout le monde à en effleurer les lèvres ( rêves ) quand on ne faisait que lui répondre qu'il comprendrait un jour quand tu seras grand. à maintenant vouloir soigner les maux, les épancher pour venir les apaiser. il ne veut pas voir ces autres souffrir, d'autant plus avoir en avoir constaté les dégâts sur les phalanges de son frère adoptif.
situation financière ;
à ne jamais s'en plaindre, c'est qu'il leur doit tout. et tellement plus encore. de cette famille qui l'a sauvé, à venir l'en recueillir entre leurs bras, de ces portes qui lui ont ouvert ; tu es chez toi quand lui n'a toujours pensé qu'à se laisser dépérir. je ne mérite rien de tout cela. il n'est qu'une illusion, un mirage. ces inventions que le cerveau tente de ne pas empoisonner savamment. il donnerait sa vie pour eux. quand pourtant, ô c'est sur la sienne qu'il a apposé sa marque indélébile. pardonne-moi ailin, j'ai ruiné ta vie.
orientation & statut civil ;
comme une peur vocifère d'aimer, à en fuir les relations, se cacher dans les tourmentes. et l'inconnu se devine au devant quand le corps est encore vierge de ces regards qu'il craint tant. à se laisser perdre dans des songes grandissants, lui n'apporte que peu d'importance à ces choses de grands. échappée sauvage quand il n'en recherche pas les attirails, c'est que le coeur est éclipsé, car il n'y aura de la place que pour une seule et unique personne. à ne pas pouvoir s'ouvrir comme il le voudrait, timidité florissante sur les joues rougissantes. on ne m'a jamais appris comment ça marche et il n'y a jamais prêté le temps d'y accorder la moindre importance.
amortentia ;
de ces écumes salées venant chatouiller les narines, quand bien même il ne les a pas longtemps connu, elles ont marqué son essence. à venir se nourrir contre l'épiderme, à tenter d'en dessiner les florescence comme il le pouvait ; c'est que moi, j'ai déjà tout oublié quand dans la mémoire cabossée n'en demeurait que les cris. à venir noyer les songes de ces odeurs acres, c'est qu'il les a en horreur absolue. à se demander comment elles peuvent prendre tant de place, lui qui n'a aucune confiance en ces amours calomniés. il s'y refuse d'y croire, par simple bonté d'âme. avant d'en retrouver les douceurs par parcimonie, quand les épices s'en mêlent. souvenir éparse des tendresses ; maman était belle quand les parfums venaient à s'en dégager délicatement. et lui, c'est l'unique espoir qu'il a refusé de gommer.
patronus ;
ô et il a essayé, encore et encore, maintes fois la lumière bleutée s'est animée, ravivant les flammes d'un organe empoisonné. mais jamais, il ne s'en est extirpé ce bonheur égayé. il a échoué, à se maudire davantage de n'être qu'un incapable ; tu ne sais pensais à rien d'autre, que ça quand il venait à en resserrer les poings, ongles s'agrippant à la chair pour en laisser cruor s'écouler. il n'y a que les démons qui le hantent, à en gâcher ces illusions doucereuses, car ils n'offrent là que les cauchemars dont il ne sait plus comment s'en débarrasser.
épouvantard ;
elle est venue à lui, tellement de fois, qu'il saurait en retracer ses traits les yeux fermés. pourtant, il ne sait pas, à qui elle appartient. cette forme qui ne fait que l'oppresser, l'attaquer. à se jeter sur lui les bras tendus, comme pour venir l'en étrangler. et lui ne fait que reculer, s'éloigner, à courir pour sa propre survie. pourtant s'il arrivait à en deviner l'appartenance, ô il cesserait d'être dupe. car ça n'a jamais été ce père qui l'a tant d'années torturé. non, ce n'est nul autre que sapropre personne qui le dévore un peu plus chaque jour.
risèd ;
et devant ce miroir,
ne se tient que du noir.avenir inconnu
c'est probablement parce qu'il préfère côtoyer la faucheuse, que de penser à ce que la vie viendra un jour lui procurer.
29.09.1996
kaze
Élève
laurie (le riz) / vmicorum ; 25
(je pue toujours en présentation)
(et j'suis là à cause d'asa, hana et baston) (et ma faiblesse aussi accessoirement)
· ✵
* . +
·
* ·
· * · .
. · .
particularités ;
tw — démembrement
perte d'un membre (bras & jambe)
perte d'un membre (bras & jambe)
décousu, tailladé, comme une symphonie déconstruite, on l'a souillé, sali jusqu'à ce que respiration ne soit vaine. et les cris n'y ont rien changé, quand la torture en devenait insupportable, de cette délectation dont il faisait preuve, sourire narquois marqué sur son visage, à cet homme qu'il appelait père.hyuk a rencontré la mort, faucheuse venant se loger dans le creux de son âme. et aujourd'hui, ô ce corps ne lui appartient plus, morcelé de toute part, c'est qu'on lui a tout arraché. à venir enadmirerce reflet glacial ( dégoût persistant ) luisant dans le miroir, de cette chair qui n'a plus rien d'humain ; je ne suis que le monstre que tu as créé quand les abîmes profondes l'habitent. réminiscences de son passage sur l'épiderme putréfié, de ces traces qui en dessinent les arcs, il en garde là marquage au fer rouge de ces expériences subites. de ce bras droit et cette jambe gauche qui n'ont plus cette couleur rosée si tendre, titane qui vient en habiller les cicatrices de ces endroits où les membres lui ont été lacérés. extorqué de sa propre sanité,hyuk a laissé sa place, vendu aux damnés de ce mensonge acquis ; aujourd'hui n'en reste plus que des cendres accolées aux phalanges dekarma .
books of blood ;
tw — manipulation (fausse maladie)
expériences sur humain
expériences sur humain
danse les éternels sous les pans de la lune vermeille, à venir en choyer les enfants sibyllins, dieu a choisi ses favoris dans le creux des aurores nouvelles. et dans les cris impériaux s'est enchanté les poupons sous les regards attendris, de ces heures de labeur où l'anéantissement s'est rapproché, pourtant elle a lutté jusqu'à ce que les corps n'en soient que bonheur chantant. quand silhouette enfantine s'est posée dans les bras tendus ; petit prince a vu le jour. sans jamais en entendre ce que les sifflements viendraient à prévoir, calomnie de ces divins en perdition.ton enfant est malade,
mais je peux encore le soigner
si aisément dit, de ces palabres encore fraiches sur le bout des lippes. confiance aveuglée quand elle le lui a confié, bambin empli d'insouciance ( d'innocence ) sur les rives d'un styx jadis inexploré. et l'enfant ne voyait rien, les iris encore closes à la vérité d'un monde pollué. elle aussi en était devenue occultée, quand elle n'en sentait là que résurrection pour que son fils ne meurt pas. unique souvenir d'un amour trépassé. alors lui en a profité, à venir empoisonner un corps plein de vie, à laisser filtrer le venin petit à petit. et le feu ne faisait que s'étendre, commençant lentement à ressembler à un brasier ; mortel sans que les phalanges ne daignent s'arrêter.
dis maman, qu'aurais-tu fais
si tu avais su, qu'il causerait ma perte.
tw — mort, démembrement
perte d'un membre (bras & jambe)
abus physique/émotionnel
perte d'un membre (bras & jambe)
abus physique/émotionnel
ô douce constellation s'est éteinte dans l'apogée des nocturnes stellaires, s'en rejoignant les cieux autrefois observé, quand le corps pouvait encore se faufiler à l'extérieur de cette serre ( laboratoire ) pour venir s'y glisser dans le creux de ses bras. perles nacrées venant rouler le long des joues rougies, à n'avoir que trop crier, poumons asphyxiés par les complaintes émanantes des pulpeuses gonflées. à les avoir presqu'arraché, comme si cela lui suffirait, à espérer qu'on entende ce chant du désespoir, douleur lancinante sous la cage thoracique.
maman est morte ce soir,
elle est devenue une étoile
comme pour tenter d'en rassurée les peines, d'en apaiser les tourmentes insufflées. lui qui n'en sentait que l'esprit le quitter, le corps vaciller au-dessous. il finirait bien par s'effondrer, quand les épaules n'en supporteraient plus le poids apposé au-dessus, à venir en laisser noyade l'emporté vers les bas fonds profonds. à s'en morfondre comme si chaque parcelle de son âme attisée les flammes d'un enfer nouvellement né. lui que l'on attaché comme un animal en cage, pieds et poings liés sans jamais pouvoir s'en séparer, il embraserait la faucheuse et la gloire d'un baiser volé. à en laisser périr les inepties, il n'en sortirait pas indemne ; peut-être qu'il l'a compris, quand les gémissements se sont extirpés d'entre les lèvres, à en laisser hurlement recouvrir le silence d'or.chut mon fils, ne bouge pas,
je fais cela uniquement pour ton bien
quand les regards en devenaient noirs, à se nourrir de ces interjections quand le corps s'en retrouvait terrain de jeu. de ces poisons infligés, à ces marques au scalpel finement découpées. lui prodige de ces martyrs n'avaient finalement fait qu'échouer aux portes d'un paradis interdit. ethyuk en était devenu sa créature déficiente, à tenter d'en adjoindre sa signature, il le transformerait pour son bon plaisir. quand les membres en finiraient arrachés sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit. résigné dans cette misfortune apportée sur un plateau doré ; regarde ce que tu as fais de moi quand les paroles n'en proliféraient que diablerie. lui tentant d'en apaiser les agitations ( cataclysme ) avant d'en recevoir les félicitations.pourtant tu es beau,
tu es ma plus belle création
à en désosser les silhouettes, lui n'en comblerait que les vides béants, de ces néants dévorants, il n'en resterait que les oeuvres formelles.hyuk comme symphonie des sirènes qui chuchotent au loin, et la mer viendrait s'en fracasser contre les rochers. parce que lui, jamais n'en regarderait à nouveau ce reflet dans les miroirs, à venir y laisser le poing de titane s'y abattre. haine viscérale ancrée sur la chair massacrée.
tw — sang
tentative de meurtre
tentative de meurtre
années lumières passées comme une flèche, à en engendrer les engonces de satan sous des doigts nécrosés avidement. amertume peignant les esseulés, à tenter d'en étancher les soifs progressifs. à venir en crier vengeance pour ces offenses, de ce corps qui n'avait plus les aspects de ces autres ; lui en était différent à cause de ce qu'il avait subit. il ne ressemblait à personne quand les lueurs avaient quitté les onyx auparavant bondé de ces feux de bengale. et sous les carcasses amoncelées, les décisions s'étaient imposées, mixture des embrasures, il avait fallut chercher des idées incongrues. ô et de ces plans machinalement instaurés, la culpabilité avait grandi, si férocement, si habilement. qu'au dernier moment, il avait presque failli reculer devant l'objet des désirs insolents.laisse-moi juste une dernière fois,
rien qu'une seule, et après on arrête tout.
et peut-être qu'en cet instant, ces mots avaient été de trop. à tenter d'en supplier les figures paternelles de ne plus l'y soumettre, à ces pragmatismes qui n'amenaient que chaos sur son être déjà bien trop fatigué ( décomposé ) car ce n'était plus le corps qui était esquinté, mais l'esprit qui n'avait que trop subit sur une période si imprécise. il en avait oublié d'en compter les secondes, les minutes et les heures lui étaient devenues inconstance. comme si le fil du temps n'existait plus.hyuk se mourrait à petit feu et ce prétendu père n'en avait que faire — tu es ma plus belle expérience qu'il n'avait cessé de lui répéter. car il voulait en découvrir davantage, en explorer les recoins de ce corps mécanique. jusqu'à ce qu'il n'en reste que des miettes intouchables.
creux bâillant,
de ces bruits sourds,
ô l'ouïe s'est tue un instant.
quand de chaleur dévorante les mains se sont enveloppées, à en laisser onyx venir admirer le tableau se nichant au devant. cruor coulant le long des phalanges, quand de métal rencontrant le marbre le poignard s'est fait la malle. à l'observer poser un genoux à terre, de ces mains faisant pression sur la plaie ouverte. ethyuk n'était que témoin de l'acte qu'il venait de commettre, à commencer à reculer avant d'en affronter sa trajectoire de cette course interminable. il n'a pas regarder en arrière, il ne sait jamais demander si cette blessure lui en serait fatale. fuyant tout ce qu'il était, de cette mascarade à cette identité bafouée. seuls souvenirs restants, accrochés à la chair d'antan, celle qui est encore bien vivante.
tu as bien créé un monstre après tout
qui jamais ne reviendrait sur ses pas massacrés.
tw — cicatrices
rejet de soi
rejet de soi
cauchemars mortifères, à venir en aspirer l'âme, quand le corps était au bord de l'exhaustion, à tomber dans les précipices, s'enfoncer dans les gouffres.hyuk comme schéma des vanités, à en délester poids des inconsciences, corée et sa belle innocence délaissée pour en connaitre les recoins de ce monde. japon comme délivrance quand pourtant l'ennemi n'était pas autour de lui. art des futilités quand il s'en retrouvait à se haïr, tenter d'en esquisser croquis des désirés, lui n'avait que dégoût sur le creux de la langue. à en franchir barrières de sang, de ces marques entachant la peau autrefois tant adorée. désormais n'en restait que des mécanismes insulaires, frustré sous les processus qu'il tentait de venir là en maitriser. il n'y connaissait rien, quand de ces divinités il venait à les maudire.
pourquoi moi,
qu'est-ce que j'ai fais
pour en ressentir telle acrimonie à son égard, à se laisser crever dans les ruelles vagabondes. il descendrait au creux des enfers pour y quémander aumône des prières. à en laisser grondement dans la poitrine, quand les famines se glissaient sur les lippes asséchées. de ce corps sculpté sur les os dessinés, si maigre, si effrayant. il n'était qu'une représentation singulière du monstre de frankenstein. lui au sourire qui avait pourtant fait tant de percées sur le visage enfantin ; tout est mort. dans les hurlements étouffés, à venir s'en époumoner pour qu'un peu on l'entende, enfin, quand les regards ne s'attardaient guère sur ce gamin en manque d'attention.il est laid.
il doit avoir la galle.
laisse le, il finira bien par crever.
médisances de ces autres qui n'en avaient que faire, qui voudrait perdre son temps sur ces chiens abandonnés.hyuk en dystopie de ce monde désordonné. à en laisser mourir les syllabes, il ne s'infligerait plus les sonorités jadis choyée, murmure si délicat quand c'était sa mère qui en prononçait les vers. il n'en faisait que se haïr davantage, quand les prunelles brûlaient les attirails. enfant terne. enfant éphémère. lui aussi y croyait comme si la raison s'était perdue dans les horizons ; ce serait si simple de monter là-haut quand les iris s'en pointaient vers les cieux.
jusqu'à ce que soudainement,
l'espoir en soit finement entrevu,
de cette main savamment tendue
à la portée de reconstruire le déchu.comment t'appelles-tu ?
si joliment amorcé, comme aisément apprivoisé
de cette voix qui déraille,
à tenter d'en calmer souffle las,
oh euh... karma, je m'appelle karma
identité déclinée, à en approcher vie nouvellement née.
tw — pensées suicidaires
tentative de suicide
tentative de suicide
mensonge trépassé, à en porter particularité quand désormais il ne répond plus au nom dehyuk ; oublié, effacé. n'en reste que des miettes de souvenirs dans sa mémoire calamité, à tenter de ne plus y penser, c'est plus facile de faire comme si le monde avait continué sa route sans lui, laissé pour compte au derrière.guo karma comme renaissance effrontée, à venir y modeler les aspérités, lui comme souverain de son propre monde créé. à enlacer des phalanges inconnues, devenues sa famille quand les papiers d'adoption ont été signés.karma, je te présente ton frère, ailin
d'un sourire si joliment dessiné sur les lippes rosées.
et de cet étendard, brillance émerveille s'est envolée, à venir choyer la silhouette autrefois abandonnée. il pouvait délivrer tous ses secrets, sans jamais en évoquer les raisons véritables. monstre mystifié, il ne parlerait pas de ce laboratoire, de ce rouge vermeille, il détournait les sujets. flou obstrué sur son passé, à simplement en délivrer vision de ses membres de titane. et à les haïr plus que de raison, quand les noirceurs hantaient le cerveau, somnolence constante de ces envies destructrices ; est-ce que la terre se porterait mieux, sans moi ? question dans le vide, suspens, car elle ne vrillerait que dans la tête absente. là où les onyx se posait sur les horizons, à venir s'en demander, s'il y avait une réelle place pour lui ici-bas.
parasite éhonté,
à s'accrocher aux chairs,
comme une sangsue qui réclame son dû.
c'est peut-être comme ça, qu'il s'est retrouvé face à ce camion fonçant droit sur lui. à en sentir l'adrénaline couler dans les veines, à n'en entendre plus que les palpitations de cet organe encore bien vivant. comme un regard de défi trônant fièrement sur son visage avant que le corps ne se jette au dehors de la trajectoire. à laisser hurler les nécroses ; tu n'es qu'un fou sans jamais être capable de sauter du haut d'un pont. c'est qu'il a essayé, maintes fois, d'attenter à ses misérables jours. échec cuisant quand le courage s'en évaporé, à faire marche arrière, s'empêcher l'impensable. quand pourtant tout s'était accéléré après l'accident d'ailin. coupable, fautif. c'était lui le responsable de sa perte, à n'avoir qu'enfoncer les dagues sur les mains fracassées, à en avoir retourner le poignard dans le creux de la poitrine.
tu n'es qu'un bon à rien karma,
regarde ce que tu leur fais subir.
et il le sait très bien, au plus profond de son être, qu'il n'aurait été rien s'il n'avait pas été cet autre que l'on attaque sans raison valable. pour sa simple différence, être humain qui n'a rien de naturel, de ces mécanismes accrochés à son épiderme, partie intégrante de celui qu'il est. à en contempler les remords qui logent dans le creux, sous sa cage thoracique ; tout est de ma faute comme s'il avait de lui-même abattu les cartes sur la table. qu'importe où qu'il aille, il restera une gangrène inébranlable, à trainer derrière lui le poids d'un passif qu'il n'a jamais voulu. et se laisser couler, noyade jusqu'à l'asphyxie fatale.
chimère chimérique, à en délabrer les songes enchantés.hyuk est devenu un simple souvenir, a entaché les pages marquées d'un livre noirci, où roule les couleurs vermeilles. comme déité imprécise, à en caresser les rêves fantasmés. illusion perverse au demeurant quandkarma n'en prévoit plus aucun avenir ; de cette vie qui s'écoule, fleuve empli à l'agitation de tous ces songes fomentés. de cette lettre manuscrite apposée sur ce papier de verre, enfoncé dans ce creux, où personne ne peut en découvrir révélations puissantes.
chère mère,
je ne sais pas par où commencer mon voyage, car il y a eu bien des obstacles après vingt années passées. tu sais, j'ai jamais eu vraiment le temps d'assimiler tout ce que j'ai vécu. ce qu'il m'a fait subir, inconsciemment, je suppose que je préférais faire comme si de rien n'était. aveugle à cette souffrance qui s'attachait à moi petit à petit. après ton départ, tout est devenu si flou. les souvenirs n'ont eu de cesse de se mélanger, et les vérités avaient le goût de mensonges. pourtant, j'ai voulu y croire, quelque part, à cet amour qu'il disait me porter. alors que je savais, sans que tu ne me l'ai jamais dit, qu'il n'était pas mon réel père. j'osais juste espéré, qu'il agirait en tant que tel après que tu m'ai abandonné. mais surement qu'au fond j'avais tort. trop stupide. mais j'ai réussi à fuir, à me sortir de son emprise. et même si aujourd'hui encore, les dégâts sont présents, j'ai l'impression de pouvoir réellement respirer.
et puis il y a eu les guo, ils m'ont trouvé, m'ont aidé. je me sens bien à leurs côtés, même si je me dis que je suis juste un poison pour eux. notamment leur fils. je suis pas bon avec la culpabilité, elle me ronge de l'intérieur tu sais. ça fait mal et je suis impuissant, incapable de faire quoi que ce soit pour apaiser ma conscience. alors j'espère un jour pouvoir trouver une solution, pour me faire pardonner quelque part, qu'il ai pris par ma faute. parce qu'il a voulu prendre ma défense. et peut-être, peut-être, qu'un jour je leur raconterais tout. mon histoire, depuis le début.
mais tu sais, j'ai pas envie de leur faire peur, de les faire fuir. de tout recommencer, de zéro. ça me fait peur, d'être à nouveau délaissé. seul face au reste du monde. c'est pas réellement un endroit pour moi. plus maintenant. pas après ce que je suis devenu. un monstre fait de métal. et même la magie sorcière ne pourra rien y changer, je récupérerais jamais l'entièreté de mon corps.
je sais pas vraiment, si de tout là-haut tu veilles sur moi. mais si c'est le cas, garde un oeil sur mon petit frère, ailin. je crois qu'il en a bien plus besoin que moi.
j'aimerais tant pouvoir encore te serrer dans mes bras, entendre une dernière fois ta voix. tu me manques. et après tout ce temps, j'ai jamais réellement oublié. je crois que jamais je ne le pourrais. t'es mon roc qui me maintient en vie. même par delà les étoiles.ton fils,
hyuk.
anecdotes ;
ambidextre, à avoir dû apprendre à user de ses deux mains quand de son bras dominant il a été privé. c'est qu'il a encore du mal avec son bras mécanique. ;; à tenter vainement de cacher sa condition, quand de noir entier il s'habille alors que les vêtements camouflant ses membres fait de titane il s'orne le plus souvent. été comme hiver. ;; dans un tiroir il déleste un carnet qu'il tente de maintenir régulièrement. à l'intérieur s'y trouve nombreux récits, comme une histoire de ces nuitées où les pensées le retiennent éveillé. ;; retard pris sur ces compères quand de son apprentissage n'en demeure que cours futilement abordés. lui tente de se rattraper, mais le cumul bien trop grand l'empêche d'avancer correctement. à avoir redoublé à deux reprises, il ne sait s'il sera un jour capable d'avoir un niveau correct. ;; rongé par la culpabilité de l'accident que son frère a subit, il s'est orienté vers la médecine, comme pour tenter d'en quémander un pardon qu'on lui refuse. il se veut héros d'un monde qui l'a réduit à néant. ;; sujet fréquent à des cauchemars, il confond souvent la réalité du monde fictif, à ne plus savoir s'il est perdu dans un rêve ou dans l'instant présent. c'est que son corps lui a infligé maintes paralysies du sommeil. désormais, il ose à peine tenter de retourner au pays des songes.
ô cri perçant,
sous le regard de satan.
l'enfant tant aimé voyant enfin le jour, sous la grâce émerveille. de cette mère qui n'en attendait que les venues, à l'entourer doucement dans ses bras, quand le palpitant était épuisé de tant d'efforts. à en délivrer poupon dans le creux des phalanges ; faux père qui le prendra comme son fils. sans jamais en révéler réelles intentions, de ces impuretés cachées, à en voir là cobaye parfait.
tw — manipulation, expérience sur humain
illusion factice,
à en détourner les inepties.
mensonge sur mensonge pour en envelopper le coeur offrant. à inventer maladie imaginaire pour en emporter l'enfant dans le creux des bras, à venir en empoisonner les veines, à injecter poison ardent dans le corps sacralisé.
et personne ne dit rien,
car les trames sont loin d'être évidentes.
la mère ne se doute pas des pratiques qui se dessinent,hyuk n'a que l'innocence et l'insouciance de l'enfance. à ne pas sentir que petit à petit, des changements s'opèrent, que sa perte se rapproche.
tw — mort, expérience sur humain
et sous les constellations,
son être esquissé se devine.
larmes chaudes qui viennent mouiller les joues encore pures, de cette mère gravement malade qui s'est envolée vers le ciel ; à en quémander grâce aux cieux quand les manoeuvres n'ont jamais cessé.
à toujours plus le contaminer,
de ces produits transcendés dans son corps.
lui comme simple machine, à tenter d'en apaiser un battant souffrant, il n'a jamais rien dit. subissant sans réellement savoir de ce dont il s'agissait, à s'allonger sur cette table froide. de ces attirails autour de ses poignets, ses chevilles. à en laisser les yeux se clore quand commençait les chants endormis.
souffrance féline,
décharnée sur la chair.
tw — expérience sur humain (démembrement)
et de cette magie découverte,
apprentissage mené loin de ces autres.
à en suivre les cours qu'il voulait bien lui donner, à tenter d'en maitriser sort en tout genre sans jamais en découvrir le plein potentiel. car il y avait toujours ces instants gravés, où il s'allongeait comme demandé. à obéir tel un robot, comme si sa propre conscience avait été parasitée.
jusqu'à ce que les cris résonnent,
et que dans cette nuitée constellée,
il s'en retrouve à jamais entièrement changé. de ce corps déchiqueté, mis en pièces, morceaux déposés sur le bas côté. avant que le froid ne vienne se souder, mécanisme venant prendre place là où autrefois trônait la chair vivante. métal insolant se liant à son corps, et devoir tout réapprendre.
et grandir avec,
jusqu'à s'en étouffer.
tw — tentative de meurtre, sang
s'y résigner,
s'y absoudre.
il ne pouvait plus faire demi-tour.hyuk comme schéma de ces monstres que l'on n'entrevoit que dans ces films romancés, où la bête fini par s'éprendre de la belle, et tout change. l'horreur se transforme en aurore, et l'histoire devient douce, fini bien.
conte dont il se moque,
car la sienne est bien tout autre.
créature sorti de son laboratoire, quand de ses propres mains il a fini par se lasser des tortures subies. à venir s'en défendre, de ce poignard enfoncé dans l'abdomen ; vit-il encore ? avant que le regard se détourne, que la silhouette prenne la fuite.
et ne demeure
sur le sol que le cruor.
et se trainer
dans ces ruelles malfamées.
à en laisser estomac gronder, regard le dévisager. lui sait qu'il n'a pas sa place ici-bas, que la mort devrait lui tendre les bras. faucheuse qui sillonne les recoins en quête de proie délectable,hyuk serait parfaite victime pour ses desseins. pourtant, elle n'en fait rien, quand de cette main tendue, il vient à en saisir chance inattendue.
adoption officialisée,
quand de son identité
il se débarrasse du passé.guo karma né entre leurs doigts.
année
tw — pensées suicidaires, tentative de suicide, rejet de soi
et tout réapprendre,
à vivre, à exister, à ne plus subir.
karma comme son propre ennemi, à n'en voir là que les pensées nécrosées toucher son âme. à attenter si sciemment à sa vie encore trop meurtrie. à ne jamais savoir, s'il finira par s'en relever, lui qui n'est que parasite. à en laisser cauchemars paralysés son esprit, son corps tout entier.
quand se devine,
au devant lui l'avenir.
pourtant il se refuse de l'imaginer. quand le corps franchit ces portes ; école de magie atteinte. c'est qu'il y découvre là un tout autre univers, loin de ces cours méthodiquement enchainés, il n'y avait rien de consistant dans ce qu'il avait pu apprendre.
à s'en retrouver perdu,
niveau misérable comparé aux autres.
il n'était qu'un vaurien, un paria. à se laisser descendre quand il échouait, à en rire fiévreusement quand les paroles se haussaient dans les airs. il le savait, qu'il n'était qu'un bon à rien. n'a fait qu'en ressentir amertume aigre sur la langue quand ailin s'est fait mettre en pièces ; tout ça, c'est de ta faute.
à n'avoir rien pu faire,
lui le supposé grand frère.
karma n'est que gangrène, purulente et suppurante. à déchiqueter les espoirs, à couvrir les cieux étoilés de vermeille ensorcellé.
à devoir se racheter,
lui qui n'est qu'un ignare.
quand de ses membres de titane, il en vient à se dire que peut-être la mort aurait été un bien plus belles récompenses. car si ce fou avait réussi sa plus belle invention, lui n'avait fait qu'enchainer les échecs effroyables. quand même de cette vie il voulait s'en retirer, il n'avait fait qu'en déclencher les culpabilités, à flancher aux instants t. son heure n'était pas venue.
et il vivrait karma,
poids des remords sur la conscience.
à en tenter de sauver les vies de ces autres.
car il voulait en avaler un peu d'espoir ; je dois croire en moi quand il n'en faisait qu'apprendre, jour après jour, à se détester davantage.
son histoire ne fait que commencer...